fourré
: fourre
Français
Étymologie
- Du participe passé de fourrer.
Adjectif
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | fourré \fu.ʁe\ |
fourrés \fu.ʁe\ |
Féminin | fourrée \fu.ʁe\ |
fourrées \fu.ʁe\ |
fourré masculin
- Vêtu de fourrure.
- Je reconnus derrière la glace Mme Trépof que deux chevaux noirs et un cocher fourré comme un boyard menaient grand train. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 68.)
- Garni de fourrure.
- Des gants fourrés.
- Il avait des habits de gentilhomme sous un long godebert qui est une mante fourrée de dos de lièvre de Norvège. — (Victor Hugo, L’Homme qui rit, 1869, édition 1907)
- (Par extension) Garni intérieurement.
- Un magret fourré au foie gras.
- (Escrime) Se dit d’un coup porté et reçu en même temps que l’adversaire.
- (Par extension) (Familier) Perfide.
- Il avait mis un moment avant de répondre, craignant le coup fourré. — (M.Alexis.M, Porte-feu, 1996)
- Dont l'intérieur est de qualité inférieure. (Par extension) Faux.
- Médaille, pièce de monnaie fourrée, médaille, pièce de monnaie dont le dessus est d’or ou d’argent, et le dedans d’un métal inférieur.
- Botte de paille, botte de foin fourrée, botte dans laquelle, parmi de bonne paille ou de bon foin, on a mêlé de la paille ou du foin de moindre qualité.
- (Figuré) (Familier) Paix fourrée, fausse paix, faite de mauvaise foi par les deux parties, chacune ayant intention de la rompre, lorsqu’elle le croira utile à ses intérêts.
- Relatif aux fourrés.
- Pays fourré, pays rempli de bois, de haies, etc.
- L’armée se trouvait dans un pays fourré.
- Bois fourré, bois qui est fort garni de broussailles et d’épines.
Dérivés
Traductions
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
fourré | fourrés |
\fu.ʁe\ |
fourré \fu.ʁe\ masculin
- Endroit d’un bois, d’une forêt, etc., où il y a un assemblage épais d’arbrisseaux, d’arbustes, de broussailles. — Note : On dit : le fourré d’un bois, ou, absolument, le fourré.
- L'épaisseur du fourré les empêchait d'apercevoir le Victoria, dont ils ne pouvaient être bien éloignés. — (Jules Verne; Cinq semaines en ballon,)
- Les chasseurs sortirent du fourré avec la plus grande précaution. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- M. Norman, tourna sur la droite et s’engagea dans un sentier qui menait à travers un fourré vers quelques huttes. — (Dillon, Voyage dans la mer du sud, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
- […]: c’étaient de hautes falaises rocheuses, des cascades et de larges fleuves bouillonnants et désolés, des bouquets d’arbres et des fourrés de plus en plus rabougris. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 265-266 de l’éd. de 1921)
- Il est très répandu sur les terrains permiens des vallées voisines du Rabin et de la Savoureuse où il forme des fourrés impénétrables ; […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 130)
Traductions
Forme de verbe
Voir la conjugaison du verbe fourrer | ||
---|---|---|
Participe | ||
Passé | (masculin singulier) fourré | |
fourré \fu.ʁe\
- Participe passé masculin singulier de fourrer.
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (fourré), mais l’article a pu être modifié depuis.
Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.