frondeur

De fronder avec le suffixe -eur.

Un frondeur grec (1).

frondeur \fʁɔ̃.dœʁ\ masculin

1. (Histoire) Celui qui lance des pierres, des balles, avec une fronde.
   • On avait pris quelques précautions pour mettre ces entrées sous la protection des angles saillants, au moyen desquels on pouvait, en cas de besoin, les flanquer d’archers et de frondeurs. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
2. (Figuré) Celui qui fronde, qui critique les autorités établies ou les opinions reçues.
   1. (Spécialement) (Histoire) Opposant politique sous Louis XIV.
   2. (Spécialement) (Histoire) Parlementaire contestant la politique conduite durant la présidence de François Hollande et du Gouvernement de Manuel Valls (2014-2017).
3. (Par extension) Celui qui désapprouve, qui blâme tout.
   • C’est un frondeur éternel.
4. (Simplement) Celui qui contredit, qui critique, qui blâme.
   • Ce ministre a rencontré presque autant de frondeurs que d’approbateurs.

frondeur \fʁɔ̃.dœʁ\ masculin

1. Qui désapprouve, qui blâme, qui critique, qui contredit.
   • Un esprit frondeur.
   • Une jeunesse frondeuse.
   • Tu y seras accueilli comme un frère, nous t’y saluerons roi de ces esprits frondeurs que rien n’épouvante. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)

• Paris (France) : écouter « frondeur [œ̃ fʁɔ̃.dœʁ] »

• frondeur sur l’encyclopédie Wikipédia

• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (frondeur)