hospitalier
Français
Étymologie
- (XIIe siècle) De l’ancien français hospitalier (« religieux en charge d’un hôpital »).
- (XVIIe siècle)[1] Apparait avec le sens de « accueillant » et détrône progressivement l’adjectif hospital qui avait ce sens[2].
Adjectif
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | hospitalier \ɔs.pi.ta.lje\ |
hospitaliers \ɔs.pi.ta.lje\ |
Féminin | hospitalière \ɔs.pi.ta.ljɛʁ\ |
hospitalières \ɔs.pi.ta.ljɛʁ\ |
hospitalier \ɔs.pi.ta.lje\
- Relatif aux hôpitaux et aux hospices.
- Services hospitaliers.
- Établissements hospitaliers.
- (Religion) Qualifiait certains ordres et les religieux qui y sont attachés et qui administraient des hôpitaux.
- Religieuses hospitalières.
- Sœurs hospitalières.
- (Histoire) Qualifiait certains ordres monastiques institués pour administrer les hôpitaux destinés aux pèlerins vers la Terre sainte.
- Située sur la commune de Saint-Martin-sur-Oreuse, la commanderie de Launay, la plus ancienne fondation de l'Ordre de l’Hôpital dans l'Yonne, administre, à partir du XVe siècle et jusqu'en 1789, la plupart des maisons hospitalières du Sénonais et du Jovignien. — (Jean-Pierre Fontaine, Les mystères de l'Yonne, Éditions de Borée, 2007, page 103)
- Qui pratique l’hospitalité, accueillant.
- Cependant, généreux et hospitaliers entre eux, ils se secourent mutuellement, et ce serait en vain qu’on chercherait un mendiant dans le pays. — (René Caillié, Voyage à Temboctou et à Jenné, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1))
- Les adieux furent faits. Chacun remercia le sergent Felton, qui s'était montré fort hospitalier dans cette circonstance. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Le chîkh vient alors nous souhaiter la bienvenue. C'est un vieillard pauvrement vêtu mais à la figure sympathique encadrée d'une longue barbe blanche, un vrai croyant, fidèle observateur des préceptes hospitaliers de sa foi. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 29)
- Qualifie les lieux où l’on pratique volontiers l’hospitalité.
- Il est impossible que, dans la noble Angleterre, dans ce pays hospitalier, généreux et libre, où tant de chevaliers sont disposés à risquer leur vie pour l’honneur, il ne se trouve pas un homme qui veuille combattre pour la justice. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C’était la première demeure qui offrit l’invite hospitalière d’une porte ouverte. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 370 de l’éd. de 1921)
- Qui offre l'hospitalité et ses avantages.
- Les clients […] s'installaient placidement, qui sur des banquettes de velours moelleux, qui dans le creux de fauteuils hospitaliers. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 78)
- (Toponymie)
- Relatif à Hôpital-Camfrout, commune du Finistère, en France.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Relatif à Lhôpital, commune de l’Ain, en France.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Relatif à L’Hôpital-le-Grand, commune de la Loire, en France.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Relatif à Hôpital-Camfrout, commune du Finistère, en France.
Antonymes
Dérivés
Traductions
- Anglais : hospitable (en), hospital (en)
- Breton : degemerus (br)
- Catalan : hospitalari (ca) masculin hospitalària (ca) féminin
- Espéranto : gastama (eo)
- Grec : νοσοκομειακός (el) nosokomiakós
- Ido : gastiganta (io)
- Kotava : luvedaf (*)
- Latin : hospitarum (la) masculin
- Persan : مهمان نواز (fa) méhmân navâz
- Russe : больничный (ru), гостеприимный (ru)
- Tchèque : nemocniční (cs)
- Vieux norrois : beinn (*)
- Wallon : ospitalrece (wa) masculin et féminin identiques
relatif aux hôpitaux (1)
- Breton : klañvdiel (br), ospitalel (br)
- Italien : ospedaliero (it)
- Kotava : ropexef (*)
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
hospitalier | hospitaliers |
\ɔs.pi.ta.lje\ |
hospitalier \ɔs.pi.ta.lje\ masculin (pour une femme on dit : hospitalière)
- (Religion) Religieux de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
- C'est précisément l'époque des croisades qui donnèrent naissance aux hospitaliers, aux templiers et à l'ordre teutonique. — (François-René de Chateaubriand, Le Génie du christianisme, 1803)
- Touchez le bouclier de Ralph de Vipont ! touchez le bouclier de l’hospitalier ! c’est lui qui est le moins solide sur sa selle. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Franc-maçonnerie) Officier qui, dans une loge, est chargé de la bienfaisance.
- Que le tronc de l’hospitalier soit apporté sur le plateau du vénérable, il sera décompté après la tenue.
Traductions
- Anglais : hospitaller (en)
- Catalan : hospitalari (ca)
- Kotava : luvedik (*)
Prononciation
- France (Île-de-France) (avec sigmatisme latéral) : écouter « hospitalier [ɔɬ͡s.pi.ta.lje] »
- France (Vosges) : écouter « hospitalier [Prononciation ?] »
Voir aussi
- élémosinaire
- Hospitaliers sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (hospitalier)
- Cette page utilise des renseignements venant du site habitants.fr.
- « hospitalier », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
- « hospitalier », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
Ancien français
Nom commun
hospitalier \Prononciation ?\ masculin
- (Religion) Hospitalier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Administrateur d’un hôpital.
Dérivés
- hospitalerie
Dérivés dans d’autres langues
- Français : hospitalier
Références
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage
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