officière
Français
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
officière | officières |
\ɔ.fi.sjɛʁ\ |
officière \ɔ.fi.sjɛʁ\ féminin (pour un homme on dit : officier)
- Femme officier.
- Celle qui a un office dans les congrégations de religieuses.
- Quelques congrégations de filles ont des officières qui portent le nom d'admonitrices.
- Les officières se tiendront un peu de temps dans l'assemblée, afin que les sœurs aient le temps de leur parler. — (Port-Royal, Constitutions)
- Femme qui remplit un office de la maison d'une reine.
- Femme officier dans l'administration.
- La Société Radio-Canada est à l’honneur, alors que la journaliste et chef d’antenne Céline Galipeau devient officière, tout comme l’ancien directeur des Services français du diffuseur public, Sylvain Lafrance, pour avoir « fait rayonner le français ». — (« René Angélil, Léa Pool et Carole Laure décorés de l’Ordre du Canada », dans Le Devoir, 29 juin 2013 [texte intégral])
- Mme Deborah Braize est officière de l’état civil de la Ville de Genève. Son métier ? Célébrer des mariages, mais aussi inscrire des naissances, recevoir des déclarations de reconnaissance paternelle ou écouter les fiancés pendant la préparation de leur mariage. — (Une officière de l’état civil sur Ville de Genève, 13 mai 2011)
- Femme officier de police.
- Deux pompiers sont morts en intervention et une officière a été grièvement blessée dans l’impressionnant incendie qui s’est propagé samedi à Uccle. — (2 pompiers meurent dans un violent incendie à Uccle sur RTBF, 30 aout 2008)
- Celle qui a un office dans les congrégations de religieuses.
- (Désuet) (Par plaisanterie) Femme costumée en officier. [8]
- Religieuse chargée d'une fonction dans la célébration des offices.
- Dame d'honneur pourvue d'une charge, d'un office, auprès d'une reine.
Notes
- La féminisation des noms de métiers et de fonctions est un sujet débattu dans la francophonie :
- l’Office québécois de la langue française fournit depuis 1979 des banques de dépannage linguistiques pour la rédaction féminisée et épicène ;
- la Suisse romande consigne ses recommandations dans Écrire les genres, guide romand d’aide à la rédaction administrative et législative épicène, Genève, 2001 ;
- le ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles édite le guide Mettre au féminin – Guide de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre, 2014, 3e éd. (1re éd. 1994) ;
- En France, le gouvernement considère que la féminisation des noms de métiers doit être encouragée dans les administrations et établissements publics depuis la circulaire du 6 mars 1998 relative à la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre. De son côté, si l’Académie française a condamné en 2002 la plupart de ces féminisations et ne recommandait pas leur utilisation, elle adopte en 2019 le rapport La féminisation des noms de métiers et de fonctions énonçant qu’il n’existe aucun obstacle de principe à la féminisation des noms de métiers et de professions.
L’avis des grammairiens est parfois différent. Grevisse consacre un chapitre à la féminisation dans Maurice Grevisse, Cédrick Fairon, Anne-Catherine Simon, Le Petit Bon usage de la langue française, De Boeck Supérieur, 2018, p. 513.
Traductions
Prononciation
- France (Toulouse) : écouter « officière [o.fi.sjɛʁ] »
Références
- Inspiré du Dictionnaire encyclopédique Quillet, Paris, 1934.
- [8] Rubrique officière dans le Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique, 1898.
- Le Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (officière)
- « officière », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
- « officière », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
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