pompière
: pompiere
Français
Forme d’adjectif
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | pompier \pɔ̃.pje\ |
pompiers \pɔ̃.pje\ |
Féminin | pompière \pɔ̃.pjɛʁ\ |
pompières \pɔ̃.pjɛʁ\ |
pompière \pɔ̃.pjɛʁ\
- Féminin singulier de pompier.
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
pompière | pompières |
\pɔ̃.pjɛʁ\ |
pompière \pɔ̃.pjɛʁ\ féminin (pour un homme on dit : pompier)
- Professionnelle ou volontaire chargée d’éteindre les incendies à l’aide des lances dont les camions sont équipés.
- Une de mes nièces a l’intention de devenir pompière ! Pourquoi pas ? — (Claude Duneton, « Écrivain ou écrivaine ? Comment féminiser les fonctions ? », Science et Vie Junior no 134, novembre 2000, p. 87)
- La Semaine [de la prévention des incendies] est aussi le moment privilégié de reconnaître le travail et le dévouement des quelque 23 000 pompières et pompiers qui assurent au quotidien la protection du public en cas d’incendies ou d’autres situations d’urgence. Ainsi, une journée nationale de reconnaissance leur est dédiée. Elle se tient le dimanche commençant la Semaine de la prévention des incendies [(la semaine elle-même est celle d’octobre qui inclut le 9, en souvenir du grand incendie de Chicago)]. En 2017, cette journée nationale de reconnaissance se tiendra le vendredi 13 octobre. — (« Historique de la Semaine de la prévention des incendies », Sécurité publique du Québec, 21 août 2017)
Notes
- La féminisation des noms de métiers et de fonctions est un sujet débattu dans la francophonie :
- l’Office québécois de la langue française fournit depuis 1979 des banques de dépannage linguistiques pour la rédaction féminisée et épicène ;
- la Suisse romande consigne ses recommandations dans Écrire les genres, guide romand d’aide à la rédaction administrative et législative épicène, Genève, 2001 ;
- le ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles édite le guide Mettre au féminin – Guide de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre, 2014, 3e éd. (1re éd. 1994) ;
- En France, le gouvernement considère que la féminisation des noms de métiers doit être encouragée dans les administrations et établissements publics depuis la circulaire du 6 mars 1998 relative à la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre. De son côté, si l’Académie française a condamné en 2002 la plupart de ces féminisations et ne recommandait pas leur utilisation, elle adopte en 2019 le rapport La féminisation des noms de métiers et de fonctions énonçant qu’il n’existe aucun obstacle de principe à la féminisation des noms de métiers et de professions.
L’avis des grammairiens est parfois différent. Grevisse consacre un chapitre à la féminisation dans Maurice Grevisse, Cédrick Fairon, Anne-Catherine Simon, Le Petit Bon usage de la langue française, De Boeck Supérieur, 2018, p. 513.
Traductions
Références
- « pompière », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
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