tolir
Ancien français
Étymologie
- Du latin tollere (« enlever »).
Verbe
tolir transitif
- Enlever.
- Que sanz riens tolir me menrez
Et que vous riens ne me tourrez. — (Robert de Boron, Li Romanz de l'estoire dou Graal)
- Que sanz riens tolir me menrez
- Saisir, confisquer.
- N’entremetes tu jamais de tolir ma virginité — (Wace, Vie de Sainte Marguerite, f. 257 , 2e colonne de ce manuscrit du XIIIe siècle)
- N’entreprends jamais à prendre [fig. saisir] ma virginité
- Arstrent, tolirent, e roberent — (Gaimar, Estoire des Engleis, c. 1140, vers 1523, édition de Thomas Wright)
- Ils brûlèrent, saisirent, et dérobèrent
- N’entremetes tu jamais de tolir ma virginité — (Wace, Vie de Sainte Marguerite, f. 257 , 2e colonne de ce manuscrit du XIIIe siècle)
- Empêcher.
- Se taire.
- Tol-tei de ci, si Deu te aït — (Beroul, Tristan)
Dérivés
Apparentés étymologiques
Références
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage
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