Il existe deux genres de prose : le roman de fiction et la littérature non romanesque. Un roman de fiction est une histoire qui est le fruit de l'imagination de son auteur. Parfois, un tel roman peut faire allusion à de vrais évènements ou à des personnes réelles. Une fiction est donc une histoire imaginaire qui peut inclure certains éléments de vérité. Vous pouvez écrire votre propre fiction en y dévouant un peu de temps et en faisant appel à votre créativité.

Partie 1
Partie 1 sur 5:
Les erreurs courantes à ne pas commettre

  1. 1
    Ne soyez pas trop lent à commencer. Certains écrivains prennent beaucoup de temps pour mettre l'intrigue en place. Ils font monter le suspense très lentement jusqu'à ce que celui-ci arrive à son point culminant. Cependant, cette manière de faire demande beaucoup d'entrainement et un savoir-faire que les débutants ne possèdent tout simplement pas encore. Un roman de fiction se base sur une situation conflictuelle qu'il faut mettre en scène aussi tôt que possible. Kurt Vonnegut, un célèbre nouvelliste explique : « Laissez tomber le suspense. Dès le départ, les lecteurs devraient pouvoir comprendre le déroulement du scénario et répondre aux questions où et pourquoi de manière à être capable de finir l'histoire eux-mêmes au cas où des cafards dévoreraient les dernières pages de leur livre [1] . » Il est à espérer que votre histoire ne sera pas dévorée par des cafards, mais si vous écrivez plusieurs chapitres décrivant des gens normaux en train de vaquer à leurs occupations habituelles sans qu'ils aient de défis à relever ou de problèmes à surmonter, il est fort possible que vos lecteurs se demandent pourquoi cela devrait les intéresser [2] .
    • Prenons comme exemple le roman « Twilight » de Stephenie Meyer, qui a fait un tabac incroyable dans le monde entier. Dans le premier chapitre, l'auteure met en place tous les conflits de base : Bella Swan, l'héroïne du roman déménage dans un nouvel endroit où elle ne sent pas très à l'aise et où elle ne connait personne. Elle rencontre alors le mystérieux Edward Cullen (l'autre héros du roman) qui l'attire tout en la perturbant. L'action se déroule ensuite autour de cette situation conflictuelle : Bella est fascinée par une personne qui la met mal à l'aise [3] .
    • L'un des romans ayant inspiré « Twilight » est « Orgueil et préjugés » de Jane Austen. Ce roman établit aussi le cœur du problème dès le premier chapitre : un jeune beau parti vient d'emménager en ville et la mère de l'héroïne est prête à tout pour marier l'une de ses filles avec lui. En effet, la famille est pauvre et la seule chose qui puisse procurer une vie agréable à ses filles est un bon mariage. La plus grande partie du roman traite donc de la nécessité de trouver des maris pour ces femmes et de la manière dont les filles arrivent à surmonter le défi de l'ingérence problématique de leur mère dans leur vie privée.
  2. 2
    Établissez les enjeux dès le départ. Si vous voulez captiver vos lecteurs, il est important que ceux-ci soient clairs pour chacun des personnages. Il ne s'agit pas de trouver des enjeux de portée universelle. Cependant, ils devraient être importants pour les personnages. Vonnegut explique : « Chaque personnage devrait vouloir quelque chose, même s'il s'agit d'un simple verre d'eau [4] . » Le personnage principal doit vouloir quelque chose tout en ayant de bonnes raisons de craindre de ne pas pouvoir l'obtenir. Les lecteurs ont beaucoup de mal à s'impliquer dans un roman ou les enjeux ne sont pas clairement établis.
    • Par exemple, le fait qu'une héroïne et la personne qu'elle aime finissent ensemble ou non ne changera rien à la vie des lecteurs. Cependant, cela devrait être très important pour ce personnage.
    • Parfois, les enjeux sont littéralement la fin du monde. Par exemple, dans la saga du « Seigneur des anneaux » de J.R.R Tolkien, l'incapacité du héros à détruire l'anneau unique aura pour conséquence la destruction de la Terre du Milieu par le mal. Il vaut mieux réserver ce genre d'enjeux pour les romans fantastiques ou les épopées.
  3. 3
    Évitez les dialogues trop lourds. Les dialogues entre les personnages doivent être naturels. Réfléchissez : quand pour la dernière fois avez-vous raconté d'un seul jet toute l'histoire de votre vie à une personne que vous venez juste de rencontrer ? Ou bien : quand pour la dernière fois avez-vous résumé de manière très détaillée à un ami ce qui s'est passé lors de votre dernière rencontre ? Ne le faites pas non plus avec vos personnages.
    • Par exemple, dans la célèbre saga « La communauté du Sud », Charlaine Harris a tendance à mettre ses lecteurs à jour en résumant tout ce qui s'est passé dans les livres précédents. De plus, dans ses livres le narrateur interrompt souvent les personnages pour rappeler au lecteur qui il est et quel rôle il joue dans l'histoire. Cette manière de faire peut casser le rythme du récit et empêcher le lecteur de s'impliquer dans la vie des personnages.
    • Il existe des exceptions à cette règle. Par exemple, si deux personnages entretiennent une relation de mentor/élève, il vous sera peut-être possible de réaliser une exposition plus importante lorsqu'ils interagissent. La relation existant entre Haymitch Abernathy et ses élèves Katniss Everdeen et Peeta Mellark dans la saga « Hunger Games » par Suzanne Collins en est un bon exemple. Dans son dialogue, Haymitch peut expliquer certaines des règles des « Hunger Games » et la manière de gagner parce que c'est clairement son travail. Cependant, même dans ce genre de situation, n'alourdissez pas le dialogue avec trop de détails factuels.
  4. 4
    Ne soyez pas trop prévisible. Beaucoup de fictions suivent la même ligne d'idée : elles racontent les quêtes de différents héros ou décrivent comment deux personnes qui se détestent au début apprennent finalement à s'aimer. Cependant, il est important que vous ne tombiez pas dans la banalité. Si votre lecteur peut prédire tout ce qui va se passer, quel intérêt aura-t-il à la lire jusqu'au bout [5]  ?
    • Par exemple, vous pourriez écrire un roman d'amour dans lequel il sera difficile d'imaginer les personnages finir ensemble et nager à jamais dans le bonheur à cause de leurs circonstances ou de leurs défauts. Les lecteurs seront donc surpris de lire comment les choses s'arrangent finalement malgré les apparences.
    • Attention : ne tombez pas non plus dans le subterfuge du « tout était un rêve ». Les rebondissements de dernière minute qui contredisent complètement de déroulement de l'histoire ont rarement beaucoup de succès auprès des lecteurs, car ceux-ci ont l'impression d'avoir été trompés.
  5. 5
    Montrez les choses, ne les dites pas. Beaucoup d'écrivains de fiction ignorent fréquemment cette règle d'or pourtant capitale. Que signifient « montrer les choses au lieu de les dire » ? Cela veut dire que vous devez décrire des actions ou des réactions pour faire passer une émotion ou expliquer les rebondissements de l'intrigue au lieu d'expliquer directement à vos lecteurs ce qui s'est passé ou ce qu'un personnage a ressenti [6] .
    • Par exemple, au lieu d'écrire « Yao était en colère » (ce qui dit les choses), faites agir votre personnage pour montrer au lecteur ce qu'il ressent. Si votre personnage est en colère, écrivez-le sans le dire : « Yao serra les poings et son visage devint soudainement tout rouge. »
    • Méfiez-vous aussi des adverbes de parole dans les dialogues. Réfléchissez à cet exemple : « Allons-y », dit impatiemment Jenna. Cette phrase dit au lecteur que Jenna est impatiente, mais elle ne le montre pas. Analysez maintenant cette autre phrase : « Allons-y », dit Jenna d'un ton sec tout en tapant du pied par terre. Les lecteurs comprendront que Jenna est impatiente sans que vous ayez eu besoin de le leur dire. Vous leur avez montré.
  6. 6
    Attention : toutes les règles ne sont pas gravées dans le marbre. Ce conseil peut vous sembler illogique et contre-intuitif après ce que vous venez de lire. Cependant, en écrivant vous devez également découvrir votre propre voix et votre propre style. Cela signifie que vous devriez vous sentir libre d'expérimenter. Souvenez-vous juste que toutes les expériences ne réussissent pas forcément et ne vous découragez pas si vous n'obtenez pas le résultat escompté.
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Partie 2
Partie 2 sur 5:
Se préparer à écrire une fiction

  1. 1
    Choisissez le format de votre fiction. Il dépendra peut-être du genre d'histoire que vous voulez écrire. Par exemple, si votre but est de raconter une épopée fantastique couvrant plusieurs générations, il serait plus approprié d'écrire un roman (ou même une saga) qu'une nouvelle. Par contre, si vous avez dans l'idée d'explorer le psychisme d'un seul personnage, une histoire courte conviendra parfaitement.
  2. 2
    Trouvez une idée de départ. Tous les livres sont le fruit d'une petite idée de départ, d'un rêve ou d'une inspiration qui avec le temps a évolué et s'est développée en quelque chose de plus détaillé, de plus clair sans pour autant oublier l'idée originale. Il devrait s'agir d'un thème qui vous intéresse vraiment, qui vous passionne, de quelque chose auquel vous tenez. Si ce n'est pas le cas, cela transparaitra dans votre façon d'écrire [7] . Avez-vous du mal à trouver des idées ? Essayez celles qui sont décrites ci-dessous.
    • Commencez par parler de ce que vous connaissez. Si vous venez d'un petit village agricole, vous pourriez commencer par imaginer des histoires que vous pourriez raconter dans un environnement similaire au vôtre. Si vous préférez écrire sur quelque chose dont vous ne savez rien, faites des recherches. Il pourrait être amusant d'écrire une histoire mythologique à propos d'une divinité nordique, mais si vous n'y connaissez rien en mythologie, il est peu probable que vous ayez du succès. De même, pour écrire une romance historique évoluant dans le contexte de la régence anglaise, vous aurez besoin de connaitre les conventions sociales de l'époque. Sinon, vos lecteurs ne seront pas beaucoup intéressés par votre livre.
    • Faites une liste aléatoire de choses différentes : « le rideau », « le chat », « l'enquêteur », etc. Partez de chaque mot et ajoutez d'autres informations. Où se trouve-t-il ? Qu'est-ce que c'est ? À quelle époque est-il ? Rédigez un paragraphe et expliquez pourquoi il est là où il se trouve. Quand est-il arrivé là ? Comment ? À quoi ressemble-t-il ?
    • Inventez des personnages. Quel âge ont-ils ? Quand sont-ils nés ? Où ? Vivent-ils dans notre monde ? Dans quelle ville sont-ils actuellement ? Quels sont leurs noms ? Quels âges ont-ils ? De quel sexe sont-ils ? Décrivez leur taille, leur poids, leur couleur de cheveux et leur origine ethnique.
    • Essayez de réaliser une carte. Dessinez une masse informe sur une page blanche qui sera une ile ou tracez des lignes pour indiquer des rivières. Qui habite là ? Que doivent-ils faire pour survivre dans cet endroit ?
    • Si vous n'écrivez pas encore de journal intime, commencez-en un. C'est une excellente source d'idées.
  3. 3
    Faites un brainstorming en suivant la méthode cubique (ou cubing en anglais). Cette méthode vous permet d'examiner un sujet sous 6 angles différents (d'où son nom [8] ). Par exemple, si vous désirez écrire une histoire à propos d'un mariage, réfléchissez aux angles suivants : Décrivez le mariage : qu'est-ce que c'est ? Réponse : s'agit-il d'une cérémonie qui permet d'unir deux personnes dans le mariage ou bien est-ce une fête ? Une célébration ? Un rituel ? Faites des comparaisons : à quoi ressemble-t-il ? Réponse : à d'autres rites religieux ou à d'autres genres de fêtes. À quoi ne ressemble-t-il pas ? Réponse : ce n'est pas un jour comme les autres. Faites une association d'idées : à quoi d'autre le mariage vous fait-il penser ? Réponse : aux dépenses qu'il occasionne, aux robes, aux églises, aux fleurs, aux relations humaines, aux disputes... Analysez : quels en sont les éléments ? Réponse : en règle générale, il implique un marié, une mariée, une robe de mariée, un gâteau de mariage, des invités, un lieu de réception, des vœux, une décoration. Au sens figuré, il implique du stress, de l'excitation, de l'épuisement, du bonheur. Appliquez : à quoi sert-il ? À quoi pourrait-il servir ? Réponse : il sert à unir légalement deux personnes dans le mariage. Évaluez : pesez le pour et le contre. Le pour : les gens qui s'aiment se marient pour vivre heureux ensemble. Le contre : certaines personnes se marient pour de mauvaises raisons.
  4. 4
    Réalisez un brainstorming sur votre thème en utilisant une carte euristique (ou carte cognitive). Cette carte (aussi appelée « arbre à idées » ou « topogramme ») est un schéma qui vous permettra de représenter visuellement les liens qui existent entre les différents éléments de votre histoire. Commencez par écrire au milieu de votre page le nom de votre héros ou la situation conflictuelle que vous voulez développer puis dessinez des lignes partant de cette idée vers l'extérieur pour les relier à d'autres concepts. Observez ce qui se passe lorsque vous reliez ces éléments de différentes manières.
  5. 5
    Faites un brainstorming sur votre thème en posant la question « et si ? » Disons que vous avez créé un personnage : une femme ayant environ 20 ans qui habite dans un village appelé Georgia. Demandez-vous ce qui se passerait si ce personnage devait se retrouver dans des situations complètement différentes. Que se passerait-il si elle décidait d'accepter un emploi à Sydney en Australie alors qu'elle n'est jamais sortie de son pays ? Que se passerait-il si elle devait soudainement reprendre l'affaire familiale alors que son rêve a toujours été de déménager autre part ? Le fait de plonger votre personnage dans différentes situations vous aidera à déterminer la nature des situations conflictuelles auxquelles il pourrait faire face et la façon dont il pourrait les résoudre.
  6. 6
    Pensez à votre thème en effectuant des recherches. Si vous avez l'intention d'écrire une histoire qui se déroule dans un contexte historique particulier ou autour d'un évènement qui a vraiment eu lieu comme le roman médiéval « La guerre des roses », il est important que vous vous documentiez. Renseignez-vous sur les personnages historiques importants de l'époque, sur les décisions qu'ils ont prises et sur la raison de leurs actions. La célèbre saga « Le trône de fer » de George R.R. Martin fut inspirée par sa fascination pour l'époque médiévale anglaise, mais il utilisa ses recherches pour créer son propre monde et tous ses personnages.
  7. 7
    Utilisez d'autres sources d'inspiration. Le fait de vous impliquer dans d'autres types d'œuvres créatives peut vous servir de tremplin. Regardez plusieurs films ou lisez plusieurs livres du même genre que celui que vous voulez écrire. Cela vous permettra d'avoir une meilleure idée de la façon dont ce genre d'histoires ont tendance à évoluer. Réalisez une bande-son que vos personnages écouteraient surement s'ils étaient réels. Ou bien imaginez la bande originale si votre livre devait être adapté pour le cinéma [9] .
  8. 8
    Nourrissez vos idées. Un bon écrivain est aussi un bon lecteur et un bon observateur. Écrivez vos remarques sur le monde qui vous entoure et réfléchissez à celles que vous aimeriez inclure dans votre roman de fiction. Prenez des notes sur les conversations que vous entendez. Rendez-vous dans votre bibliothèque et documentez-vous sur des sujets intéressants. Sortez et observez la nature. Laissez votre idée se mélanger à d'autres idées.
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Partie 3
Partie 3 sur 5:
Rédiger votre roman de fiction

  1. 1
    Décidez du cadre et de l'intrigue de base. Avant même de commencer la rédaction de scènes ou de chapitres entiers, vous devez avoir une très bonne idée du monde dans lequel votre histoire se déroule, de qui y vit et de ce qui va s'y passer. Après avoir effectué votre brainstorming, vous devriez bien comprendre et bien connaitre vos personnages. Laissez leurs personnalités et leurs défauts orienter l'intrigue.
    • En ce qui concerne le cadre, posez-vous le genre de questions suivantes : quand cela a-t-il lieu ? Est-ce dans le présent ? Dans le futur ? Dans le passé ? Dans deux d'entre eux ? Dans tous les trois ? Quelle est la saison ? Fait-il froid, chaud ou tempéré ? Est-ce orageux ? Où l'histoire se passe-t-elle ? Dans notre monde ? Dans un autre monde ? Dans un univers parallèle ? Dans quel pays ? Dans quelle ville ? Dans quelle région ou dans quel état ?
    • En ce qui concerne l'intrigue, posez-vous le genre de questions suivantes : qui sont les personnages ? Quels rôles jouent-ils ? Sont-ils bons ou méchants ? Quels défauts ont-ils ? Quel incident précipite les évènements qui donneront lieu à votre histoire ? Y a-t-il un évènement du passé qui aura une incidence sur le futur ?
  2. 2
    Décidez du point de vue narratif. Du point de vue de quel personnage allez-vous raconter votre histoire ? Cela est très important dans une fiction, car le point de vue narratif détermine les informations qui seront données aux lecteurs et la façon dont ceux-ci « accrocheront » aux différents personnages. Le point de vue et la narration sont des sujets très compliqués. Cependant, vous pouvez opter pour : le point de vue interne, le point de vue externe et le point de vue omniscient. Une fois que vous avez choisi votre point de vue narratif, soyez cohérent dans votre narration [10] .
    • Les romans de fiction écrits d'un point de vue interne sont généralement rédigés à la première personne du singulier (« je »). Le point de vue interne permet aux lecteurs de s'impliquer émotionnellement dans l'histoire, car ils s'identifieront avec le narrateur. Cependant, en utilisant ce point de vue narratif, il vous est impossible de trop entrer dans la tête des autres personnages. Pourquoi ? Parce que vous devez vous limiter à ce que votre personnage principal peut savoir ou vivre. « Jane Eyre » de Charlotte Brontë est un exemple de roman écrit à la première personne.
    • Il est aussi possible d'écrire un roman de fiction d'un point de vue interne à la troisième personne. Dans ce cas, l'histoire est racontée du point de vue d'un personnage sans que le pronom personnel « je » soit utilisé. Ce personnage est également limité : vous ne pouvez relater que ce qu'il voit, ce qu'il sait ou ce qu'il vit. Ce point de vue narratif est assez courant dans les romans de fiction, car les lecteurs peuvent facilement « accrocher » aux personnages. De plus, ce point de vue narratif est assez flexible, car il peut soit se focaliser sur le point de vue d'un seul personnage comme dans l'histoire courte « La séquestrée » de Charlotte Perkins Gilman soit passer d'un personnage à l'autre. Par exemple, dans la saga « Le trône de fer », différents chapitres sont dédiés à des personnages différents. C'est aussi le cas dans la plupart des romans d'amour où le point de vue narratif se déplace de l'héroïne au héros selon les besoins. Si vous avez l'intention de déplacer le point de vue narratif d'un personnage à un autre, il est important que vous le fassiez clairement savoir au lecteur en changeant de chapitre, en laissant un espace clair entre les paragraphes (saut de section) ou en libellant clairement les chapitres.
    • Un roman de fiction rédigé d'un point de vue externe se raconte à la troisième personne. La narration dépend entièrement de ce qui est vu ou entendu par le narrateur alors qu'il n'est pas un personnage de l'histoire. Ce genre de point de vue est assez difficile à utiliser parce que le narrateur est neutre et ne peut donc pas savoir ce qui se passe dans la tête des personnages. Il lui est impossible d'expliquer leurs motivations et leurs pensées et les lecteurs ont beaucoup plus de mal à « accrocher » avec les personnages. Cependant, dans certains cas, le point de vue externe peut-être très efficace. Par exemple, beaucoup des histoires courtes d'Ernest Hemingway sont écrites d'un point de vue externe.
    • Une fiction écrite d'un point de vue omniscient vous permet de tout savoir sur les pensées, les sentiments, le vécu et les actions des personnages. Le narrateur peut entrer dans la tête de n'importe quel personnage et peut même relater certaines informations que les autres personnages ne connaissent pas comme l'existence de secrets ou d'évènements mystérieux. Les narrateurs des romans de Dan Brown sont souvent des narrateurs omniscients [11] .
  3. 3
    Brossez le plan de votre histoire. Attribuez un chiffre romain à chaque chapitre, puis résumez en quelques phrases ou en quelques paragraphes ce qui va se passer dans chacun d'entre eux [12] .
    • Vous n'êtes pas obligé de dresser un plan très détaillé. Il est même possible qu'au fur et à mesure que vous écriviez votre histoire, vous vous éloigniez du plan que vous aviez prévu au départ. Ce phénomène est tout à fait naturel. Certains écrivains annotent simplement la charge émotionnelle que le chapitre devrait contenir. Par exemple, « Olivia est bouleversée et remet ses décisions en question. » Ils préfèrent cela à tenter de déterminer tous les évènements qui auront lieu dans le chapitre.
  4. 4
    Commencez à écrire. Il serait bien que vous rédigiez votre premier brouillon à la main plutôt qu'à l'aide d'un ordinateur. Pourquoi ? En étant assis devant un ordinateur, il est possible que vous n'arriviez pas à mettre en scène une certaine partie de votre récit. Vous pourriez passer un temps infini à essayer de résoudre votre blocage en tapant et retapant vos phrases. La situation est différente avec un stylo et du papier. Si vous êtes bloqué, vous pouvez sauter la partie qui vous pose problème et continuer d'écrire. Commencez par les scènes qui vous semblent pertinentes et écrivez. Servez-vous de votre plan chaque fois que vous vous perdez. Continuez d'écrire jusqu'à ce que vous terminiez votre histoire.
    • Si vous préférez travailler avec un ordinateur, certains logiciels comme Scrivener pourraient vous aider à débuter votre projet. Ceux-ci vous permettent de rédiger plusieurs petits documents comme le profil des personnages et des résumés de l'intrigue et les sauvegardent au même endroit.
  5. 5
    Fragmentez votre projet. Si vous pensez : « Je vais écrire d'un seul coup le prochain bestseller français », vous risquez d'échouer avant même de commencer. Fixez-vous de petits objectifs que vous pouvez atteindre un à la fois, comme écrire un chapitre ou quelques scènes ou réaliser l'ébauche d'un personnage [13] .
  6. 6
    Lisez le dialogue à voix haute au fur et à mesure que vous l'écrivez. Les débutants font souvent face à un gros problème : leurs dialogues ne cadrent pas du tout avec ce qu'une personne réelle dirait vraiment. C'est particulièrement le cas des écrivains de romans historiques ou fantastiques, car ils sont souvent tentés de faire parler leurs personnages dans un registre soutenu. Malheureusement, cela empêche parfois les lecteurs « d'accrocher » aux personnages. Un dialogue devrait présenter une certaine fluidité naturelle, même s'il sera peut-être un peu plus dense et un peu plus profond qu'un vrai échange [14]
    • Les personnes se répètent souvent dans le monde réel et utilisent des mots de remplissage comme « heu » ou « en fait ». Utilisez-les avec parcimonie sur le papier, car ils pourraient être source de distraction pour le lecteur.
    • Servez-vous de votre dialogue pour faire avancer l'histoire ou pour informer le lecteur de quelque chose à propos d'un personnage. Même si dans la réalité les gens ont tout le temps des conversations superficielles ou vides de sens, vos lecteurs ne seront pas intéressés par ce genre de dialogue. Utilisez les dialogues pour transmettre au lecteur l'état émotionnel d'un personnage, pour mettre en place une situation conflictuelle, pour lancer une intrigue ou pour sous-entendre ce qui se passe dans une scène sans pour autant l'exprimer directement.
    • Évitez les dialogues qui tapent trop dans le mille. Par exemple, si vous êtes en train d'écrire à propos d'un couple dont le mariage est malheureux, la femme ne devrait probablement pas exprimer ses sentiments à son mari de la façon suivante : « Je ne suis pas heureuse dans notre mariage. » Montrez plutôt que les personnages sont en colère ou frustrés à travers le dialogue. Par exemple, vous pourriez mettre en scène l'un des personnages en train de demander à son conjoint ce qu'il veut pour le petit-déjeuner. Puis, faites répondre le conjoint en lui faisant dire des phrases qui n'ont aucun rapport avec la question posée. Cela indique au lecteur que les personnages ont des difficultés à s'écouter l'un l'autre et à communiquer efficacement. Vous faites passer l'idée sans que les personnages disent ouvertement : « Nous n'avons pas une bonne communication. »
  7. 7
    Vérifiez que l'action est toujours plausible. Vos personnages devraient diriger l'action dans votre histoire. Ne leur faites pas faire quelque chose qui ne leur ressemble pas du tout juste pour répondre aux besoins de l'intrigue. Certains personnages peuvent accomplir des choses qu'ils ne feraient normalement pas en se retrouvant dans des circonstances extraordinaires ou si cela fait partie de leur cheminement narratif (par exemple, si à la fin de l'histoire ils se retrouvent dans un endroit différent de celui où ils ont commencé). Cependant, dans la majorité des cas, vos personnages devraient être cohérents [15] .
    • Par exemple, imaginons que le personnage principal de votre histoire soit terrifié à l'idée de prendre l'avion parce qu'il a survécu à un accident d'avion dans son enfance. Dans ce cas, il lui serait impossible de prendre l'avion pour se rendre dans un autre pays juste parce que l'intrigue l'exige.
    • Pareillement, si votre héros a eu le cœur brisé par ses anciennes amours et qu'il s'est refermé sur lui-même au niveau émotionnel, il ne peut pas soudainement tomber éperdument amoureux de l'héroïne et décider de la conquérir sans avoir aucune réserve. Les gens ne se comportent pas ainsi dans la vraie vie et bien que votre roman soit une fiction vos lecteurs s'attendent à ce que l'histoire soit réaliste.
  8. 8
    Faites une pause. Une fois que vous avez réalisé un brouillon de votre histoire, prenez du recul et laissez passer un peu de temps avant d'y retourner. Ce conseil nous vient tout droit du célèbre écrivain Ernest Hemingway. Celui-ci prenait toujours ses soirées, car « si vous réfléchissez trop à votre histoire ou vous en préoccupez trop, vous allez finir par la détruire et vous vous fatiguerez le cerveau avant même d'avoir commencé [16] . » Allez au cinéma, lisez un livre, allez faire de l'équitation ou de la natation, allez diner avec des amis, partez en randonnée et faites de l'exercice ! Les pauses vous permettent d'avoir plus d'inspiration lorsque vous revenez à votre fiction.
  9. 9
    Relisez votre travail. Hemingway est tout à fait d'accord avec ce conseil. Il explique qu'il est important de relire son travail tous les jours en commençant par le début. Il faut effectuer les corrections nécessaires au fur et à mesure de la relecture jusqu'à ce que l'histoire se termine en reprenant à partir de la section où vous vous êtes arrêté le jour d'avant [17] .
    • Pendant votre relecture, utilisez un stylo rouge pour prendre des notes et effectuer les corrections nécessaires. En fait, prenez beaucoup de notes. Avez-vous pensé à un mot plus approprié ? Voulez-vous changer l'ordre de certaines phrases ? Ce dialogue, vous semble-t-il trop enfantin ? Pensez-vous que ce chat devrait être un chien ? Annotez tous les changements que vous voulez effectuer.
  10. 10
    Sachez que les premiers brouillons ne sont jamais parfaits. Un écrivain dont le roman possède une intrigue absolument superbe et bien menée vous ment s'il vous affirme l'avoir écrit sans problème du premier coup. Les premiers brouillons des experts en roman de fiction comme Charles Dickens et J.K. Rowling sont également épouvantables. Vous finirez peut-être par jeter des sections conséquentes de votre prose ou de votre intrigue parce qu'elles ne sont plus du tout en harmonie avec le fil de l'histoire. Cela est non seulement acceptable, mais aussi essentiel à la production d'une œuvre affinée que vos lecteurs s'arracheront plus tard [18] .
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Partie 4
Partie 4 sur 5:
Révisez votre roman de fiction

  1. 1
    Révisez, révisez, révisez. Réviser signifie revoir quelque chose. Revoyez votre fiction du point de vue de vos lecteurs plutôt que de votre point de vue d'écrivain. Si vous aviez acheté ce livre, en seriez-vous satisfait ? Avez-vous pu « accrocher » avec les personnages ? Le fait de réviser votre œuvre peut-être vraiment très difficile. D'ailleurs, le monde de l'écriture appelle cette étape « tuer ses petites têtes blondes [19]  ».
    • N'hésitez pas à éliminer des mots, des paragraphes ou même des parties entières de texte. La plupart des gens étoffent leurs histoires avec des mots ou des passages superflus. Supprimez, supprimez, supprimez : c'est la clé du succès.
  2. 2
    Expérimentez avec différentes techniques. Si quelque chose dans votre histoire ne fonctionne pas, changez-le. Si vous l'avez écrite à la première personne, essayez la troisième personne. Voyez laquelle des deux vous préférez. Essayez de nouvelles choses, ajoutez d'autres éléments dans l'intrigue, ajoutez différents personnages ou changez la personnalité de ceux que vous avez déjà créés, etc.
  3. 3
    Éliminez les mots superflus. En tant que débutant, vous pourriez essayer de passer par des raccourcis pour exprimer différentes choses. Par exemple, vous pourriez faire un usage excessif des adverbes et des adjectifs pour décrire ce que ressent un personnage face à un évènement. Mark Twain donne un très bon conseil pour ce qui est d'éliminer les mots superflus : chaque fois que vous êtes tenté d'écrire « très », remplacez-le par « vachement ». Votre éditeur le supprimera de la phrase et votre prose sera exactement comme elle devrait l'être [20] .
    • Par exemple, réfléchissez à cette phrase écrite par Stephenie Meyer dans « Tentation » : « « Dépêche-toi Bella », l'interrompit instamment Alice. Le fait d'interrompre quelqu'un est déjà une action indiquant l'urgence parce que l'action en cours est justement interrompue. Ici, l'adverbe est superflu, car il n'ajoute rien à l'action qui se déroule. En y réfléchissant bien, il n'est pas nécessaire d'ajouter un verbe de parole dans ce dialogue. Vous pouvez indiquer qu'un personnage en interrompt un autre en utilisant un tiret cadratin comme ceci :
      « Bien sûr », je lui dis, « J'allais justem... »
      « Mais, dépêche-toi enfin ! »
  4. 4
    Supprimez les clichés. Les écrivains se reposent souvent sur des clichés (en particulier dans leurs premiers brouillons) parce que ceux-ci leur sont très familiers et leur permettent d'exprimer facilement une idée ou une image. Cependant, cet avantage est aussi une faiblesse. Nous avons tous déjà lu qu'un personnage « mord la vie à pleines dents ». Du coup, l'expression manque d'authenticité [21] .
    • Suivez le conseil du dramaturge Anton Chekhov : « Ne me dites pas que la Lune brille. Montrez-le-moi en la faisant se refléter dans un morceau de verre cassé. » Ce conseil met également en évidence l'utilité de montrer au lieu de dire [22] .
  5. 5
    Vérifiez si votre récit contient des erreurs de cohérence. Il est très facile de négliger ce genre de petits détails lors de la rédaction du brouillon, mais vos lecteurs les remarqueront immédiatement. Votre personnage porte peut-être une robe bleue au début du chapitre, mais un peu plus tard alors qu'il est question de la même scène, il en porte une rouge. Ou bien, l'un des personnages quitte la pièce pendant une conversation et réapparait magiquement quelques lignes plus loin sans qu'il soit fait mention de son entrée dans la pièce. Ces petites erreurs peuvent rapidement contrarier les lecteurs. Relisez soigneusement votre travail et corrigez vos erreurs de cohérence.
  6. 6
    Lisez votre fiction à voix haute. Parfois, un dialogue peut sembler parfait à l'écrit, mais lisez-le à voix haute et vous pourriez trouver les répliques horripilantes. Ou bien, vous découvrirez peut-être que l'une de vos phrases s'éternise tellement qu'elle en vient à former tout un paragraphe dans lequel vous-même vous perdez. Le fait de lire votre travail à voix haute vous permettra de mettre le doigt sur les passages maladroits. Vous aurez aussi l'occasion d'identifier les informations manquantes dans certains passages.
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Partie 5
Partie 5 sur 5:
Soumettre votre roman de fiction

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    Révisez et corrigez soigneusement votre manuscrit. Vérifiez-en chaque ligne dans le but de localiser les fautes de frappe et d'orthographe, les erreurs de grammaire, les mots et les expressions maladroits ainsi que les clichés. Vous pouvez soit relire votre texte pour éditer un type d'erreur à la fois soit essayer de tout corriger en même temps.
    • Si vous revoyez votre propre travail, il est fort possible que vous lisiez ce que vous avez voulu écrire plutôt que ce que vous avez vraiment écrit. Si possible, demandez l'aide d'une tierce personne pour exécuter ce travail. Un ami qui lit ou qui écrit des romans de fiction pourrait vous aider à repérer les erreurs que vous avez laissé passer.
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    Trouvez un journal, un agent ou un éditeur. La majorité des maisons d'édition n'acceptent pas les histoires courtes au contraire des journaux. La plupart des gros éditeurs n'acceptent pas la remise d'un manuscrit non sollicité sans la présence de l'agent de l'auteur. Cependant, des entreprises un peu plus petites seront heureuses de lire votre roman, même si c'est votre premier. Faites le tour des éditeurs potentiels et choisissez-en un correspondant à votre style, au genre de livre que vous avez écrit et à vos objectifs d'édition.
    • Il existe beaucoup de manuels, de sites internet et d'organisations qui aident les écrivains à trouver une maison d'édition. Vous pouvez commencer par contacter Writers Market [23] , Writer's Digest [24] , Book Market [25] et Writing World [26] .
    • Vous pouvez aussi choisir d'éditer vous-même votre livre, ce que font de plus en plus d'auteurs. Les sites internet suivants vous expliquent comment vous pouvez éditer votre livre par leur intermédiaire Amazon.com [27] , Barnes & Noble et Lulu [28] .
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    Mettez en page votre manuscrit. Suivez exactement les instructions de mise en page fournies par votre éditeur, même si celles-ci contredisent les instructions données dans cet article. Si l'on vous demande de laisser une marge de 3,5 cm, obtempérez (les marges standards requises sont normalement de 2,5 cm ou de 3,2 cm). Les manuscrits non conformes sont rarement lus ou acceptés. En règle générale, il existe toujours des règles de mise en page ou de formatage pour soumettre un manuscrit.
    • Créez une page de couverture présentant le titre de votre manuscrit, votre nom, vos coordonnées et le nombre de mots. Centrez l'information horizontalement et verticalement et laissez un espace entre chaque ligne.
    • Une autre option est de placer vos coordonnées personnelles comme votre nom, votre numéro de téléphone et votre courriel en haut à gauche de la première page. Indiquez le nombre de mots en haut à droite. Arrondissez-le à la dizaine la plus proche. Allez plusieurs fois à la ligne puis tapez votre titre. Celui-ci devrait être centré. Si vous le désirez, vous pouvez le taper en lettres capitales.
    • Commencez à taper votre manuscrit sur une nouvelle page. Utilisez une police de caractère bien lisible comme Times New Roman ou Courier New de taille 12. Laissez un espace double entre chaque ligne de texte. Justifiez le texte sur la gauche.
    • Pour réaliser un saut de section, centrez trois étoiles (***) sur une nouvelle ligne puis appuyez sur la touche « entrée » et commencez votre nouvelle section. Commencez chaque nouveau chapitre sur une nouvelle page et centrez-en le titre.
    • Chaque page devrait avoir un entête indiquant le numéro de la page, une version abrégée du titre et votre nom de famille.
    • Si vous devez remettre une version imprimée de votre manuscrit, imprimez-le sur du papier bond A4 (75 g/m²).
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    Soumettez votre manuscrit. Assurez-vous d'avoir suivi à la lettre toutes les instructions de soumission requises par l'éditeur. Installez-vous confortablement dans votre fauteuil et attendez la réponse !
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Conseils

  • Si une idée vous vient à l'esprit, mais qu'elle n'est pas vraiment en adéquation avec ce que vous avez écrit précédemment, n'hésitez pas à adapter le texte à votre nouvelle idée. Les histoires sont écrites pour être captivantes, pour être pleines de rebondissements et plus que tout, pour expliquer (voire surprendre) leurs auteurs.
  • Ne paniquez pas si vous développez le syndrome de la page blanche ! Servez-vous-en comme d'un outil pour expérimenter de nouvelles choses et explorer de nouvelles idées. Utilisez-le pour améliorer votre histoire.
  • N'utilisez pas un langage trop fleuri dans vos descriptions. Il y a une très grande différence entre décrire un personnage aux yeux noisette et dire qu'il a des yeux « séduisants qui tournent au vert sous l'effet des rayons du soleil, avec quelques taches vert foncé rappelant la forêt-noire et d'autres terres de Sienne foncées accompagnées de lignes jaunes autour de la pupille ». Votre lecteur ne sera pas du tout intéressé par les yeux de votre personnage à moins que toute l'histoire tourne autour d'eux. Trop de détails pourraient le distraire et le dissuader de continuer sa lecture.
  • Si vous avez des difficultés à imaginer un évènement pour votre histoire, servez-vous d'une situation qui vous est vraiment arrivée et arrangez-la de façon à ce que vos lecteurs puissent la trouver intéressante et attrayante. N'oubliez pas de changer les noms des personnes de votre entourage pour ne blesser personne.
  • Utilisez des figures de style. Il en existe beaucoup comme les onomatopées, les rimes, les allitérations, etc. Leur présence rendra la lecture du livre plus agréable non pas parce que le lecteur s'en rendra directement compte, mais parce que la prose sonnera bien à ses oreilles. La plupart des gens lisent une histoire sans se rendre compte que ce sont les allitérations de l'auteur qu'elles apprécient.
  • Il n'est pas nécessaire que votre livre soit connu au niveau national pour être bon ! Est-ce que « Le conte de deux cités » vous dit quelque chose ? Seulement 0,3 % des lecteurs répondent « non ». Qu'en est-il de « L'étrange vie de Nobody Owens » ? Ce livre n'est pas très connu. Connaissez-vous « Coraline » ? Il s'agit bien sûr du dessin animé d'épouvante de Tim Burton. Ces deux livres sont extrêmement bien écrits et ils sont tous deux de Neil Gailman. Les livres sont plus connus lorsqu'ils sont adaptés en films. Cependant, le fait que ce n'est pas le cas du vôtre ne signifie pas qu'il n'est pas bon.
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Avertissements

  • Les critiques sont essentielles au succès de votre roman. Cependant, ne laissez pas leurs points de vue influencer votre vision globale des choses (ce conseil s'applique surtout dans le cas des critiques émises par vos amis ou par des membres de votre famille, non pas de votre éditeur). C'est vous l'auteur de votre livre et vous êtes le seul à vraiment connaitre son fonctionnement.
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À propos de ce wikiHow

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