Cet article a été coécrit par Erik Kramer, DO, MPH. Le Dr Erik Kramer est médecin de soins primaires à l'université du Colorado, dans la gestion du poids, le diabète et la médecine interne. Il a obtenu son doctorat en ostéopathie à la faculté de médecine ostéopathique de l'université de Touro au Nevada en 2012. Le Dr Kramer est diplômé de l'American Board of Obesity Medicine. Il est également agréé par le conseil de l’Ordre.
Il y a 19 références citées dans cet article, elles se trouvent au bas de la page.
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Apprendre que l'on a le VIH ou le sida peut être une nouvelle bouleversante et effrayante. Heureusement, avec un traitement médical approprié, vous pouvez continuer à vivre pleinement et sainement. En plus de prendre des médicaments pour gérer votre maladie, vous pouvez améliorer votre état de santé ainsi que votre qualité de vie en prenant soin de vous, par exemple en faisant des exercices et en mangeant les bons aliments. Puisque la lutte contre le VIH/sida a souvent des répercussions sur la santé émotionnelle, il est également important de contacter vos proches ou un professionnel pour obtenir de l'aide et du soutien. Quels que soient vos sentiments face au diagnostic de la maladie, n'oubliez pas que vous avez tout à fait le droit de ressentir ce que vous ressentez et que vous n'êtes pas seul(e) dans ce genre de situation.
Étapes
Méthode 1
Méthode 1 sur 4:Suivre un traitement médical
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1Commencez votre traitement le plus tôt possible. Si vous avez été testé(e) positif(ve) au VIH, prenez immédiatement rendez-vous avec votre médecin pour discuter de votre diagnostic et des options de traitement. Plus tôt vous commencerez à traiter votre maladie, plus vous aurez de chances de maitriser l'infection et de bénéficier de la meilleure qualité de vie possible [1] .
- Votre médecin vous recommandera probablement de passer des tests pour déterminer la gravité de votre infection et le type de traitement qui vous conviendra le mieux.
- Il prélèvera sans doute des échantillons de votre sang pour savoir dans quelle mesure le virus a déjà endommagé votre système immunitaire, quelle quantité de virus se trouve dans votre sang et si la souche que vous avez est résistante à un quelconque médicament [2] .
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2Cherchez un médecin spécialisé dans le traitement du VIH/sida. Si votre médecin généraliste n'a aucune expérience dans le traitement du VIH/sida, demandez-lui de vous recommander quelqu'un, par exemple un médecin spécialisé dans les maladies infectieuses qui traite souvent des patients atteints du virus. Il est important de travailler avec un spécialiste qui comprend la maladie ainsi que les options de traitement existantes et qui pourra contrôler régulièrement votre état de santé. Consultez votre médecin aussi souvent qu'il le recommande et n'hésitez pas à l'appeler entre les rendez-vous si vos symptômes changent ou s'aggravent [3] .
- Si vous vivez en France, vous pouvez trouver sur le site web d'actions traitements une carte interactive regroupant des professionnels de santé habitués à prendre en charge des personnes vivant avec le VIH.
- Si vous avez du mal à vous souvenir de vos rendez-vous, utilisez un agenda ou une application pour vous aider à vous en souvenir.
- Avant votre rendez-vous, notez toutes les questions ou quoi que ce soit dont vous souhaitez discuter avec votre médecin pour ne pas les oublier.
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3Prenez des médicaments antirétroviraux. Le traitement le plus efficace contre le VIH/sida est la thérapie antirétrovirale (ART). Elle consiste à prendre une combinaison de médicaments qui agissent ensemble pour empêcher le virus de se reproduire et d'attaquer vos globules blancs. Votre médecin vous prescrira probablement 3 médicaments différents, à prendre chaque jour pour le restant de votre vie [4] .
- Informez votre médecin si vous prenez d'autres médicaments, vitamines ou suppléments, car certains d'entre eux peuvent interagir avec les médicaments contre le VIH et affecter leur efficacité [5] . Par exemple, les produits contre le cholestérol provoquent souvent des interactions. Demandez à un pharmacien de passer en revue toute votre liste de médicaments pour identifier les interactions possibles.
- Si vous prenez régulièrement vos médicaments, vous pouvez réduire la quantité de VIH dans votre sang au point de la rendre indétectable. Cela vous aidera à rester en meilleure santé, mais ça réduira également les risques de transmettre l'infection à quelqu'un d'autre.
Avertissement : n'arrêtez jamais de prendre vos médicaments et n'essayez jamais d'ajuster vos doses sans demander l'avis de votre médecin. Si vous arrêtez de prendre vos médicaments contre le VIH, l'infection pourrait s'aggraver ou devenir résistante aux médicaments.
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4Informez votre médecin si vous avez du mal à prendre vos médicaments. Qu'il s'agisse d'oublier de prendre vos pilules tous les jours ou de ressentir des effets secondaires désagréables, il y a de nombreuses raisons pour lesquelles vous pouvez avoir du mal à suivre votre traitement. Il est essentiel de prendre vos médicaments régulièrement pour éviter que votre infection ne s'aggrave et pour prévenir toute résistance du virus. Informez votre médecin si vous avez des problèmes. Il pourra vous aider à trouver des solutions et des stratégies d'adaptation [6] .
- Prévenez-le tout de suite si vous ressentez des effets secondaires comme de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, des maux de tête, des douleurs musculaires, des vertiges ou des troubles du sommeil. Il pourra éventuellement ajuster vos médicaments ou vous prescrire quelque chose pour minimiser les effets indésirables [7] .
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5Travaillez avec lui pour traiter toute autre complication. Si vous êtes atteint(e) du VIH/sida, vous pouvez également être confronté(e) à d'autres problèmes médicaux, comme des infections secondaires ou des lésions organiques. Travaillez avec votre médecin pour savoir si vous avez d'autres problèmes de santé et pour trouver la meilleure façon de les traiter. Il vous fera passer des tests pour diverses affections qui peuvent souvent se produire en même temps que le VIH/sida, par exemple [8] :
- des dommages au foie et aux reins ;
- d'autres infections sexuellement transmissibles ;
- la tuberculose ;
- l'hépatite ;
- la toxoplasmose ;
- des infections des voies urinaires.
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6Restez à jour de vos vaccins. Être à jour de vos vaccins vous aidera à prévenir les maladies susceptibles de causer de graves complications. Les vaccins recommandés par votre médecin peuvent varier en fonction de votre âge, de votre état de santé et de votre taux de CD4, mais parmi ceux dont vous pourriez avoir besoin, on peut citer [9] :
- le vaccin contre la grippe ;
- le vaccin contre l'hépatite A et B ;
- le vaccin contre le tétanos, la diphtérie et la coqueluche ;
- le vaccin contre la pneumonie ;
- le vaccin contre la méningite ;
- le vaccin contre le papillomavirus humain (si vous avez 26 ans ou moins) ;
- le vaccin contre la rougeole, les oreillons ou la rubéole ;
- le vaccin contre la varicelle.
Méthode 2
Méthode 2 sur 4:Gérer sa maladie à la maison
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1Créez une routine de prise de médicaments. Il peut être difficile de prendre ses médicaments tous les jours. Pour vous aider à suivre votre traitement, vous devez vous efforcer d'établir une routine constante. Essayez de prendre vos médicaments à la même heure chaque jour. Il peut également être utile [10] :
- d'utiliser une boite à comprimés de 7 jours pour ne pas oublier vos doses journalières pendant la semaine ;
- de télécharger une application qui peut vous envoyer des rappels et vous aider à surveiller l'utilisation de vos médicaments ;
- de demander à un proche ou à un ami de vous rappeler de prendre votre médicament ;
- si vous avez un déplacement prévu, n'oubliez pas d'emporter suffisamment de médicaments pour tenir toute la durée de votre voyage.
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2Adoptez une alimentation saine. Bien manger augmente votre niveau d'énergie et permet de renforcer votre système immunitaire. Pour rester en bonne santé, vous devez manger beaucoup de fruits et de légumes, de céréales complètes et de protéines maigres (comme la viande blanche de volaille, le poisson et les haricots). Demandez l'avis de votre médecin ou d'un diététicien en cas de doutes concernant les aliments qui vous conviennent le mieux [12] .
- Il est prouvé que certains compléments alimentaires, comme la protéine de lactosérum et l'acétyle L-carnitine, permettent de réduire certains symptômes du VIH/sida et de renforcer le système immunitaire. Toutefois, consultez votre médecin avant d'essayer un quelconque complément, car certains d'entre eux peuvent interférer avec vos médicaments.
- Informez votre médecin si vous avez le moindre souci concernant votre poids ou votre appétit [13] .
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3Évitez la nourriture ou l'eau contaminée. Lorsque vous êtes atteint(e) du VIH/sida, vous courez plus de risque de tomber malade en mangeant de la nourriture ou en buvant de l'eau contaminée par des bactéries ou des virus. Veillez à ce que les aliments que vous mangez soient correctement lavés, préparés et cuits et buvez uniquement de l'eau en bouteille ou filtrée. Vous pouvez également minimiser les risques [14] :
- en évitant les aliments crus, comme le sushi, les œufs crus ou les produits laitiers et les jus non pasteurisés ;
- en vous tenant à l'écart des germes crus, comme les germes de haricots ou de luzerne ;
- en évitant l'eau du robinet ou l'eau provenant de sources naturelles comme les rivières et les lacs.
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4Évitez la consommation excessive d'alcool ou de drogue. Une consommation excessive d'alcool ou de drogues récréatives peut affaiblir votre système immunitaire. Ils peuvent également aggraver les effets secondaires de vos médicaments [15] .
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5Pratiquez une activité physique régulièrement. Faire beaucoup d'exercice peut vous aider à renforcer vos os et vos muscles, car ils peuvent être affaiblis par les effets du VIH/sida et des médicaments anti-VIH. Si vous le pouvez, essayez de faire 30 minutes d'exercice modéré (comme la marche rapide, le vélo ou la natation) chaque jour [16] .
- Si vous n'êtes pas sûr(e) des types d'exercice que vous pouvez faire sans risque, demandez l'avis de votre médecin.
- Une activité physique journalière peut également améliorer votre humeur et vous aider à gérer vos niveaux de stress.
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6Dormez suffisamment. Un sommeil suffisant contribue au bon fonctionnement de votre système immunitaire [17] . Essayez de vous coucher tôt pour pouvoir dormir 7 à 9 heures par nuit (ou 8 à 10 heures pour les adolescents). Prévenez votre médecin si vous avez des difficultés à dormir suffisamment. Vous pouvez également améliorer la qualité de votre sommeil [18] :
- en gardant votre chambre sombre, douillette et silencieuse la nuit ;
- en évitant les stimulants comme la caféine et la nicotine quelques heures avant de vous coucher ;
- en vous couchant et en vous réveillant à la même heure tous les jours ;
- en créant une routine de sommeil relaxante pouvant inclure de la lecture, une douche chaude ou un peu de méditation.
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7Ayez des rapports sexuels protégés. Même si votre partenaire a également le VIH/sida, il ou elle peut avoir une souche différente de la vôtre et le fait de contracter une souche différente peut entrainer des difficultés supplémentaires pour gérer son état. Des rapports sexuels protégés protègeront non seulement vos partenaires, mais ils vous éviteront également de développer d'autres infections sexuellement transmissibles (IST). Utilisez toujours un préservatif durant vos rapports. Il y a également d'autres mesures que vous pouvez prendre [19] .
- Limitez le nombre de personnes avec qui vous avez des rapports. Plus vous aurez de partenaires sexuels, plus vous courrez de risques de contracter une IST ou de la transmettre à quelqu'un d'autre.
- Évitez de consommer de la drogue ou de l'alcool avant d'avoir des rapports. Ces substances peuvent altérer votre jugement et vous inciter à prendre des décisions risquées.
- Prenez vos médicaments anti-VIH quand vous êtes sexuellement actif(ve). Ainsi, vous serez moins vulnérable aux nouvelles infections et vous risquez moins de transmettre le virus à vos partenaires.
- Faites-vous dépister la gonorrhée, la chlamydia et la syphilis tous les 6 à 12 mois.
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8Créez une bonne routine d'hygiène. De bonnes pratiques d'hygiène vous aideront à réduire le risque de développer une infection. Par exemple, vous pouvez [20] :
- vous laver régulièrement les mains avec du savon et de l'eau chaude ;
- vous brosser les dents et utiliser du fil dentaire tous les jours pour prévenir les caries et les maladies gingivales ;
- garder votre maison propre et bien rangée ;
- laver et désinfecter correctement les comptoirs et les ustensiles de cuisine ;
- vous laver soigneusement les mains après avoir manipulé des animaux, des cages d'animaux et des bacs à litière [21] .
Méthode 3
Méthode 3 sur 4:S'en sortir émotionnellement et financièrement
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1Pratiquez des techniques de réduction du stress. Même si le VIH/sida est devenu beaucoup plus facile à gérer grâce aux progrès actuels de la médecine, le diagnostic d'une maladie aussi grave reste effrayant et stressant [22] . Il est normal de se sentir stressé, bouleversé, effrayé, triste ou même énervé quand on est confronté au VIH. Pour vous aider à faire face à ces sentiments, essayez de vous focaliser sur des activités que vous trouvez agréables et relaxantes, comme :
- passer du temps avec des amis ou des proches ;
- vous adonner à vos passetemps ou à des projets créatifs ;
- faire de la méditation ou du yoga ;
- vous exercer ou passer du temps dehors.
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2Contactez vos amis et vos proches. Lorsque l'on fait face au VIH/sida, avoir un bon réseau de soutien est essentiel. Si possible, parlez de ce que vous vivez à des amis ou à des proches [23] . Prévenez-les s'il y a quoi que ce soit qu'ils puissent faire pour vous aider, que ce soit en vous prêtant une oreille compatissante ou en vous aidant à vous rendre à vos rendez-vous médicaux.
- Si vous n'avez pas de famille proche ou d'amis à qui vous pouvez parler, adressez-vous à votre médecin. Il pourra vous mettre en contact avec les services de soutien de votre communauté.
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3Travaillez avec un conseiller. De nombreuses personnes atteintes du VIH/sida peuvent tirer profit d'un entretien avec un spécialiste de la santé mentale. Si vous vous sentez émotionnellement submergé(e) par votre état, demandez à votre médecin de vous recommander un conseiller ou un psychiatre. Il pourra vous aider à développer des stratégies d'adaptation ou éventuellement vous prescrire des médicaments pour améliorer vos symptômes émotionnels [24] .
- Il est d'autant plus important de chercher de l'aide si vous ressentez des symptômes de dépression, comme une tristesse persistante, un sentiment de vide ou de désespoir, de l'anxiété, une perte d'intérêt pour les choses que vous appréciiez auparavant et un manque d'appétit.
- Certaines cliniques de traitement du VIH/sida comptent parmi leurs membres des professionnels de la santé mentale.
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4Rejoignez un groupe de soutien. Discuter avec d'autres personnes qui luttent également contre le VIH/sida peut être très utile. Non seulement un groupe de soutien vous aidera à vous sentir moins seul, mais les autres membres du groupe pourront également partager des conseils et des avis sur leur façon de gérer le stress causé par leur état [25] . Cherchez un groupe de soutien dans votre région sur Internet ou demandez à votre médecin de vous en recommander un.
- Vous pouvez également chercher sur Internet des groupes de soutien et des forums de discussion si rencontrer en personne d'autres patients ne vous convient pas.
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5Renseignez-vous sur les ressources de soutien financier. Il peut être difficile de payer les médicaments et les traitements contre le VIH/sida, surtout si vous vivez dans un pays sans assurance maladie adéquate. Si vous avez du mal à payer votre traitement, parlez-en à votre médecin. Il pourra éventuellement vous orienter vers les services de soutien financier de votre région.
- Si vous vivez en France, vous pouvez vous renseigner auprès du Corevih de votre région pour savoir s'il y a des aides auxquelles vous pouvez prétendre en tant que malade du VIH [26] .
- Vous trouverez également sur cette page une liste des partenaires (établissements hospitaliers, réseaux de santé, associations, etc.) de Corevih.
Méthode 4
Méthode 4 sur 4:Protéger les autres
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1Parlez de votre état à vos partenaires sexuels. Dire à votre partenaire que vous avez le VIH/sida peut être incroyablement difficile. Cependant, il est très important que vous le fassiez, tant pour sa sécurité que pour la vôtre. Asseyez-vous avec lui ou elle et ayez une conversation directe et honnête sur votre état. Si possible, faites-le avant d'avoir votre premier rapport sexuel [27] .
- Choisissez un moment où vous et votre partenaire serez tous les deux au calme et où vous ne risquerez pas d'être interrompus. Cherchez un endroit calme où vous pourrez parler en privé [29] .
- Vous pouvez commencer en disant quelque chose comme « C'est difficile pour moi, mais il y a quelque chose d'important que je dois te dire. J'ai appris il y a un an que j'étais séropositive. »
- Soyez prêt(e) à répondre à ses questions. Essayez de rester calme et de lui répondre ouvertement et honnêtement.
Conseil : si vous avez des partenaires sexuels ou des amis qui s'injectent des drogues avec la même aiguille que vous et qui pourraient avoir été exposés accidentellement au VIH/sida, parlez-en à votre médecin. Il pourra vous aider à trouver la meilleure façon de les prévenir. Il peut même vous mettre en contact avec un service de notification des partenaires si vous n'êtes pas en mesure de le faire vous-même [28] .
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2Demandez-lui de se renseigner sur les médicaments pour la PrEP. Recevoir un diagnostic de VIH/sida ne signifie pas que vous devez renoncer à avoir une vie sexuelle active et saine. En plus d'utiliser des préservatifs et de prendre vos médicaments anti-VIH, vous pouvez protéger votre partenaire en lui suggérant de prendre des médicaments pour la PrEP (prophylaxie préexposition [30] ).
- Les médicaments pour la PrEP sont des médicaments antirétroviraux qui empêchent le virus du VIH de se développer. Si votre partenaire les utilise constamment, il ou elle peut réduire de 92 % le risque d'attraper le VIH.
- Le seul médicament autorisé en France pour la PrEP est le Truvada (ténofovir disoproxil et emtricitabine), qui est une combinaison de médicaments.
- Votre partenaire aura besoin de passer un test de dépistage du VIH et d'autres IST tous les 3 mois durant toute la durée de son traitement.
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3Ne partagez ni aiguilles ni seringues avec d'autres personnes. Si vous prenez des drogues ou des médicaments injectables, il est très important que vous ne partagiez pas vos aiguilles ou vos seringues avec d'autres personnes. Cela peut les exposer au risque d'attraper le VIH et peut également augmenter votre risque de contracter une autre infection (comme l'hépatite [31] ).
- Si vous avez déjà partagé des aiguilles ou du matériel d'injection avec quelqu'un d'autre, informez-le de votre séropositivité.
- Utilisez toujours une nouvelle seringue propre si vous devez vous faire un quelconque type d'injection.
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4Informez votre médecin en cas de grossesse. Si vous êtes enceinte et séropositive, vous risquez de transmettre votre infection à votre bébé avant ou après l'accouchement. Si vous tombez enceinte, informez immédiatement votre médecin pour qu'il puisse prendre les mesures nécessaires afin que vous et votre enfant soyez en sécurité et en bonne santé. Il y a certaines mesures que vous pouvez prendre pour protéger votre bébé [32] :
- prenez constamment vos médicaments anti-VIH tout au long de votre grossesse ;
- optez pour une césarienne plutôt que pour un accouchement par voie basse ;
- donnez-lui du lait infantile plutôt que du lait maternel ;
- donnez-lui les médicaments antirétroviraux prescrits par votre médecin durant les semaines qui suivent sa naissance.
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Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici.
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Références
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- ↑ https://aidsinfo.nih.gov/understanding-hiv-aids/fact-sheets/26/98/hiv-and-sexually-transmitted-diseases--stds-
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25481924
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