Étouars
Étouars est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Étouars | |||||
L'église d'Étouars. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle) | ||||
Maire Mandat |
Francine Bernard 2020-2026 |
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Code postal | 24360 | ||||
Code commune | 24163 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
159 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 36′ 09″ nord, 0° 37′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 170 m Max. 277 m |
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Superficie | 7,83 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nontron (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Périgord vert nontronnais | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.etouars.fr | ||||
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
Communes limitrophes
Étouars est limitrophe de cinq autres communes dont Soudat à l'ouest par un simple quadripoint.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Étouars est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées à l’ère primaire, antérieurement au Carbonifère[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ζ1-2I, se compose de des gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 710 - Montbron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | ||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène | non présent | ||||||||||
Paléocène | non présent | ||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
non présent | |||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
Supérieur | non présent | |||||||||
Moyen | non présent | ||||||||||
Jurassique inférieur |
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Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
Permien (252.17 - 298.9) |
non présent | |||||||||
Carbonifère (298.9 - 358.9) |
Pennsylvanien |
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Mississippien | non présent | ||||||||||
Dévonien (358.9 - 419.2) |
non présent | ||||||||||
Silurien (419.2 - 443.8) |
non présent | ||||||||||
Ordovicien (443.8 - 485.4) |
non présent | ||||||||||
Cambrien (485.4 - 541.0) |
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Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 170 m et 277 m[5],[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[9],[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 7,83 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 8,1 km2[3].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le ruisseau de Varaignes, la Marcourive, le ruisseau des Forges et par plusieurs petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13,5 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le ruisseau de Varaignes, également appelé Crochet dans sa partie médiane ou ruisseau de l'Étang d'Assat dans sa partie amont, d'une longueur totale de 13,46 km, prend sa source dans la commune de Saint-Estèphe et se jette dans le Bandiat en rive droite, en deux bras à Varaignes, face à Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert[16],[17]. Le ruisseau de l'Étang d'Assat marque la limite communale au nord sur trois kilomètres et demi, face à Bussière-Badil.
Autre affluent du Bandiat, la Marcourive prend sa source au nord-ouest du bourg et arrose le territoire communal sur près de deux kilomètres et demi.
Le ruisseau des Forges, principal affluent de la Doue, limite le territoire communal au sud-est sur 750 mètres, face au Bourdeix.
- Le ruisseau des Forges à Étouars.
- Réseaux hydrographique et routier d'Étouars.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marthon », sur la commune de Marthon, mise en service en 1991[26] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 822,8 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 55 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[30], à 11,4 °C pour 1981-2010[31], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Étouars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[36],[37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,8 %), forêts (48,2 %)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Histoire
Étouars a un riche passé historique peu connu : on retrouve des traces d’occupations humaines remontant à la préhistoire et à l’antiquité avec une villa gallo-romaine à proximité du bourg actuel.
Avec un sous-sol granitique où l’eau est toujours présente, elle a connu son heure de gloire entre le XVIe et le XVIIIe siècle grâce à la sidérurgie.
La flotte du Ponant et, plus particulièrement l’arsenal de la Marine de Rochefort était directement liée au Périgord Vert-Limousin. Il n’est pas si lointain le temps où les hautes vallées du bassin de la Charente fournissaient en matières premières (bois, chanvre, laine) et en canons les intendants de Louis XVI, puis ceux de la République et de l’Empire. L’impact de cette industrie qui perdura plus de deux siècles sur le territoire fut considérable : surconsommation de charbon et disparition en partie des futaies de chênes, de hêtres, de charmes au profit des taillis de châtaigniers, construction de nombreux châteaux et repaires aux XVIe et XVIIe siècles, création d’infrastructures industrielles lourdes (pour l’époque) pour utiliser l’énergie hydraulique, traiter et faire fondre le minerai ou transformer les métaux obtenus. Ainsi on dénombre plus d’une centaine de forges à fondre le minerai ou à transformer la fonte obtenue en fer ou en acier. Beaucoup de ces réalisations marquent encore les paysages aujourd’hui. Les renommés couteaux de Nontron, la fonderie Lacoste d’Excideuil et les nombreux artisans-forgerons du Périgord-Limousin-Angoumois sont les témoins vivants de ce passé. Ces forges à hauts fourneaux et fours d’affineries apparues à la Renaissance furent précédées par les bas fourneaux dès l’âge du fer jusqu’à la fin du Moyen Âge. Des prospections récentes ont permis d’en inventorier plusieurs dans les communes du Piégutais.
Si Étouars se fit aussi connaître plus récemment avec « l’affaire du coq » ; Dans les années 80, le chant d’un coq, perturbait les relations entre son propriétaire et un voisin. Cette affaire défraya la chronique jusque dans les médias nationaux entre défenseurs du voisin et ceux du coq (beaucoup plus nombreux…)[réf. nécessaire]. Depuis quelques années, les habitants du village ont décidé de refaire vivre leur glorieux passé en mettant en valeur ce riche patrimoine.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune d'Étouars est rattachée au canton de Javerlhac qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Bussière-Badil dépendant de l'arrondissement de Nontron[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[40]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord vert nontronnais.
Intercommunalité
Fin 1993, Étouars intègre dès sa création la communauté de communes des Villages du Haut-Périgord (appelée dans un premier temps communauté de communes des Vals Crochet-Marcorive). Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Haut-Périgord. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Périgord vert nontronnais pour former la Communauté de communes du Périgord Nontronnais.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[41],[42].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Étouars relève[46] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].
En 2019, la commune comptait 159 habitants[Note 9], en augmentation de 8,9 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
Pour rappeler le passé des forges de la commune, chaque été, le « festival Forges et métallurgie » se tient à Étouars pendant un week-end (9e édition en 2022)[50].
Économie
Emploi
En 2015[51], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent soixante personnes, soit 39,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) est resté stable par rapport à 2010 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,8 %.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'ancienne forge d'Étouars se trouve en fond de vallée, sur la route départementale no 3, au sud du bourg. La partie nord fait partie du territoire communal d'Étouars, et la partie sud de celui du Bourdeix. On distingue la forge haute à proximité du premier étang ou l’on produisait de la fonte dans le haut fourneau et la forge basse, ou affinerie, près du deuxième étang où l’on transformait la fonte de fer en acier par réchauffe et martelage. Quelques éléments historiques :
- 1766 : on y fabrique des canons pour Ruelle et du fer ;
- 1774 : outre le haut fourneau, elles sont équipées d’une forge à battre à deux feus. Production de gueuses de fonte ;
- 1789 : 80 ouvriers travaillent à la forge ;
- 1811 : 100 ouvriers. On y produit 5 000 quintaux métriques de fonte en gueuse et 500 quintaux de fer forgé. Un haut fourneau, trois affineries, deux marteaux ;
- 1868 : face à la concurrence, la forge cesse toute activité.
Sur la place du bourg, un monument composé d'un ancien canon de marine et de pièces métalliques évoquant une batterie de vaisseau rappelle l'ancienne activité métallurgique de la région. Un haut fourneau expérimental a d'ailleurs été construit à proximité par l'association 3F 3M qui réalise chaque année des animations en public en fabriquant canons et plaques de cheminées.
L’Espace Fer et Forges : cet espace, réalisé dans une ancienne grange, par la commune d'Étouars, à proximité du haut fourneau expérimental et d’un ancien canon sur la place du village, a ouvert ses portes le . Il est consacré essentiellement à la métallurgie, à ses techniques de l’antiquité à nos jours, aux forges-fonderies et à leur histoire aux XVIIe et XVIIIe siècles en Haut-Périgord. On peut y voir une exposition permanente, plusieurs vidéos sur les expérimentations en bas et haut fourneau, la géologie, la fabrication d’un canon ainsi que des collections de minerais, outils et objets en fonte. Il est ouvert au public chaque été ainsi qu’à l’occasion des manifestations locales et journées nationales (Fête de la science, Journées du patrimoine).
Le site des forges. Sur la droite, la maison du maître de forges. Canon de marine XVIIIe siècle. Place d'Étouars.
Patrimoine naturel
La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[54] depuis la création de celui-ci en 1998[55], adhésion renouvelée en 2011[56].
Les vallées du ruisseau des Forges, de l'Étang d'Assat et de la Marcourive, respectivement sous-affluent et affluents du Bandiat, sont protégées au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Vallées du réseau hydrographique du Bandiat » dont la flore est constituée de près d'une centaine d'espèces de plantes, dont deux sont considérées comme déterminantes : l'aigremoine élevée, ou aigremoine odorante (Agrimonia procera) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[57],[58].
Personnalités liées à la commune
- Paul-Antoine Léonard de Villefeix (1728-1780) - premier prêtre catholique en Nouvelle-Zélande.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Étouars » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique d'Étouars » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Étouars », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 710 - Montbron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Repères géographiques du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Étouars », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale d'Étouars », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
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- Sandre, « le ruisseau de Varaignes »
- « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
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- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 6.
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- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Pierre Bourgès, « Les forges ont livré leurs secrets », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 12-13.
- Dossier complet - Commune d'Étouars(24163) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 10 octobre 2018.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
- Dossier complet - Commune d'Étouars(24163) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 10 octobre 2018.
- Parc Naturel Régional Périgord - Limousin, DREAL Aquitaine, consultée le 4 mai 2019.
- Décret 98-150 du 9 mars 1998 sur Légifrance, consulté le 5 mai 2019.
- Décret 2011-998 du 24 août 2011 sur Légifrance, consulté le 5 mai 2019.
- [PDF] Vallées du réseau hydrographique du Bandiat, INPN, consulté le 4 mai 2019.
- Carte de localisation de la ZNIEFF 720012830, INPN, consulté le 4 mai 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer en haut à gauche sur le globe terrestre bleu, descendre la valeur de la couche « Métropole : ZNIEFF1 » à 0 et augmenter l'opacité de la couche « Cartes IGN » à 1.
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