40e division d'infanterie (France)
La 40e division d'infanterie (40e DI) est une division d'infanterie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.
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40e division d'infanterie | |
Pays | ![]() |
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Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille des Ardennes 1914 - 1re Bataille de la Marne 1915 - 2e Bataille de Champagne 1916 - Bataille de Verdun 1916 - Bataille de la Somme 1917 - Bataille du Chemin des Dames 1917 - Bataille de Verdun 1918 - 3e Bataille de l'Aisne 1918 - 4e Bataille de Champagne 1918 - Bataille du Chesne et de Buzancy |
Les chefs de la 40e division d'infanterie
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Le général Laignelot, commandant la 40e DI, saluant un officier américain, au château de Frénois le .
- : général Florentin
- - : général Tournier
- .
- - : général Lelorrain
- .
- - : général Lelong
- .
- - : général Perruchon
- .
- : général Brun d'Aubignosc
- [réf. souhaitée] - : général Hache[1]
- - : général Leconte[1]
- - : général Bernard[1]
- - [réf. souhaitée] : général Laignelot[1]
- - : général Génin
- - : général Nayral Maurin de Bourgon
- - : général Sérot Almeras Latour[2]
- - : général Duron
Première Guerre mondiale
![](../I/M%C3%A9morial_2529.JPG.webp)
Mémorial à la 40e en la Nécropole nationale de Mourmelon-le-Grand.
Composition au cours de la guerre
- Infanterie[3] :
- 25e bataillon de chasseurs à pied d' à (transféré à la 127e DI)
- 26e bataillon de chasseurs à pied d' à (transféré à la 12e DI puis à la 127e DI en )
- 29e bataillon de chasseurs à pied d' à (transféré à la 127e DI)
- 154e régiment d'infanterie d' à (transféré à la 165e DI)
- 155e régiment d'infanterie d' à (transféré à la 165e DI)
- 150e régiment d'infanterie d' à
- 161e régiment d'infanterie d' à
- 304e régiment d'infanterie d' à (en provenance de la 54 DI et transféré à la 67 DI)
- 251e régiment d'infanterie de à (en provenance de la 68e DI)
- Cavalerie[3] :
- 2 escadrons du 10e régiment de dragons de à
- 1 escadron du 20e régiment de chasseurs à cheval de à
- Artillerie[3] :
- 3 groupes de 75 du 40e régiment d'artillerie de campagne d' à
- 104e batterie de 58 du 46e régiment d'artillerie de campagne de à
- 101e batterie de 58 du 40e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
- 5e groupe de 155 C du 132e régiment d'artillerie lourde de juillet à
- Génie[3] :
- compagnie 6/2 du 9e régiment du génie
- 1 bataillon du 145e régiment d'infanterie territoriale d'août à
L'infanterie est initialement constituée de deux brigades (79e et 80e), regroupées dans une infanterie divisionnaire unifiée en novembre 1916[3].
1914
- - : Mobilisée dans la 6e région. Concentration sur Flirey ; couverture dans la région Pont-à-Mousson, Thiaucourt[4].
- 14 - : mouvement vers la région de Vigneulles-lès-Hattonchâtel, puis vers celle de Fresnes-en-Woëvre[4].
- 21 - : offensive par Bouligny, jusque sur la Crasnes. Engagée dans la Bataille des Ardennes[4].
- : combats vers Fillières, Ville-au-Montois, et Mercy-le-Haut.
- - : repli à l'ouest de la Meuse, par Chaumont-devant-Damvillers et Charny. À partir du , occupation des passages de la Meuse, vers Cumières et Drillancourt[4].
- : mouvement vers Romagne-sous-Montfaucon. À partir du 1er septembre, continuation du mouvement de repli, par Ivoiry et Rampont, vers Érize-la-Petite.
- 6 - : engagée dans la 1re Bataille de la Marne[4].
- 6 – : Bataille de Revigny : combats dans la région Deuxnouds-devant-Beauzée, Courcelles-sur-Aire, Neuville-en-Verdunois. À partir du , poursuite, par Souilly et Belleray, jusqu'au nord de Verdun, vers Gremilly et Ville-devant-Chaumont ; puis stabilisation.
- - : retrait du front et mouvement, par Eix, vers Troyon-sur-Meuse ; engagée aussitôt dans la région Lamorville, Seuzey, puis stabilisation et occupation d'un secteur vers Maizey et Seuzey[4].
- 16 - : attaques françaises.
- - : retrait du front ; repos vers Souilly[4].
1915
- - : mouvement par étapes vers Vienne-le-Château, par Villers-en-Argonne ; à partir du , occupation d'un secteur vers Bagatelle et l'ouest de la route de Vienne-le-Château à Binarville (guerre de mines)[5] :
- : attaque allemande au bois de la Gruerie
- : nouvelles attaques allemandes vers Bagatelle. En mars, avril et mai, actions réciproques répétées.
- 20 et : violente attaque allemande de part et d'autre de la route de Binarville à Vienne-le-Château, et contre-attaques françaises.
- : attaque allemande vers Bagatelle, contre-attaques françaises.
- : front réduit, à droite, jusqu'au nord de la Houyette.
- 7 - : retrait du front ; repos au sud de Sainte-Menehould[5].
- - : mouvement vers le front. Tenue prête à intervenir, pendant les attaques françaises des 14 et , au nord de Vienne-le-Château. À partir du , occupation d'un secteur vers le Four de Paris et la Fontaine aux Charmes[5] :
- : attaque allemande vers la Fontaine aux Charmes.
- 11 - : retrait du front et transport par VF de Sainte-Menehould dans la région de Jâlons : repos[5].
- - : mouvement vers le front ; puis, à partir du , occupation d'un secteur au nord de Saint-Hilaire-le-Grand : préparatifs d'attaque[5].
- - : engagée du 25 septembre au 6 octobre dans la seconde bataille de Champagne violents combats au nord de Saint-Hilaire-le-Grand, puis occupation et organisation du terrain conquis[5].
1916
- - : retrait du front. Repos vers Matougues, puis vers Sarry ; instruction. À partir du : mouvement vers la région de Mourmelon-le-Grand ; travaux[5].
- 21 - : transport par VF vers Somme-Tourbe et occupation d'un secteur vers Tahure et la Courtine[5].
- - : retrait du front : instruction vers Somme-Vesle. À partir du : transport par camions dans la région de Verdun[6].
- - : engagée dans la Bataille de Verdun, entre la Meuse et Béthincourt (Mort-Homme) : nombreuses actions locales[6].
- 8 - : retrait du front, repos vers Ippécourt. (Des éléments, en secteur dès le 15, participent, le , à l'attaque sur le bois des Corbeaux.)[6]
- - 1er mai : occupation du secteur la Meuse, la Hayette (Bataille de Verdun)[6]
- 29 et : attaques françaises au nord de Cumières.
- 1er - : retrait du front (éléments laissés en ligne jusqu'au ) ; repos dans la région de Combles[6].
- - : réoccupation du secteur la Meuse, la Hayette (Bataille de Verdun)[6]
- 23, 24, 29 et : violentes attaques allemandes sur le Mort-Homme.
- 2 - : retrait du front (éléments laissés en ligne jusqu'au ); repos vers Combles. À partir du , transport par camions dans la région de Void ; repos[6].
- - : mouvement vers le front ; occupation d'un secteur entre Saint-Agnant et la Meuse[6].
- 3 - : retrait du front ; transport par VF de la région de Void, dans celle de Baccarat. À partir du , occupation d'un secteur entre la Chapelotte et la vallée de la Vezouze[6].
- - : retrait du front et mouvement vers le camp de Saffais ; repos et instruction. À partir du , transport par VF de la région Blainville-sur-l'Eau, Bayon, Charmes, dans celle de Conty ; repos et instruction vers Hardivillers[6].
- - : mouvement vers le front. Engagée, à partir du , dans la Bataille de la Somme, vers Frégicourt et le bois de Saint-Pierre-Vaast[6].
- 1er, 3 et : attaques françaises sur le bois de Saint-Pierre Vaast.
- 7 - : progression et prise de Sailly.
- : attaque allemande sur Sailly.
- - : retrait du front ; repos vers Gournay-en-Bray[7].
- 5 - : transport par camions vers le front. Engagée à nouveau, à partir du 7, dans la Bataille de la Somme, vers Saillisel et le nord de Rancourt[7].
- 6 et : attaques françaises sur Saillisel ; le , prise de Saillisel.
- : attaque allemande.
- 17 - : retrait du front ; repos au nord de Poix[7].
- - : transport par VF dans la région de Château-Thierry : repos. À partir du , instruction au camp de Dravegny[7].
1917
- - : transport par VF dans la région de Sainte-Menehould, et, à partir du , occupation d'un secteur entre l'Aisne et Maisons de Champagne[7].
- - : retrait du front ; mouvement par étapes, par Vanault-les-Dames, vers Avize et Ville-en-Tardenois ; repos, instruction et travaux préparatoires à l'offensive[7].
- 14 - : mouvement vers Châlons-le-Vergeur et occupation d'un secteur entre Sapigneul et l'Aisne[7].
- 15 avril : Bataille du Chemin des Dames, attaque de la cote 108 et du mont de Sapigneul.
- - : retrait du front ; repos vers Romigny[7].
- - : mouvement vers Châlons-le-Vergeur ; puis, à partir du , occupation d'un secteur dans la région Berry-au-Bac, la Miette[7].
- - : retrait du front, puis mouvement, par Montmort, vers le camp de Mailly ; repos et instruction. À partir du , transport par VF vers Maxey-sur-Vaise et Vaucouleurs : repos et instruction[7].
- - : transport par camions dans la région de Verdun ; occupation d'un secteur vers Damloup et le bois de Caurières[8].
- 7 - : retrait du front ; repos et instruction vers Dugny-sur-Meuse[8].
- - : occupation d'un secteur vers l'ouest de Beaumont et le bois des Fosses. Éléments engagés le (2e offensive de Verdun)[8].
- - : retrait du front ; repos vers Maxey-sur-Vaise et Vaucouleurs. À partir du , mouvement par étapes vers le camp de Bois l'Évêque ; repos et instruction[8].
- - : transport par camions vers le front, puis occupation d'un secteur vers Clémery et le bois le Prêtre[8].
1918
![](../I/111-SC-30908_-_NARA_-_55221063_Lt-Col_Deville%252C_40th_French_Div.%252C_and_officers_of_42nd_US_Div._preparing_the_joint_French-US_entry_to_Sedan_(cropped).jpg.webp)
Le , le lieutenant-colonel Deville, commandant le 251e RI de la 40e DI, rencontre des officiers du 166e régiment d'infanterie (en) américain (42e DI américaine), avant leur entrée commune dans la ville de Sedan.
- 23 - : retrait du front ; repos vers Blénod-lès-Toul et Maron[8].
- - : transport par VF vers Épernay. À partir du , engagée, au fur et à mesure des débarquements, dans la 3e Bataille de l'Aisne (au nord de Fleury-la-Rivière et vers la montagne de Reims). Résistance à l'offensive allemande au sud-ouest de Reims ; stabilisation du front vers Champlat-et-Boujacourt et Cuisles[8].
- : nouvelle attaque allemande repoussée dans cette région. À partir du , engagée dans la 4e Bataille de Champagne : résistance aux offensives allemandes vers le bois du Roi, Fleury-la-Rivière, Cuchery et Baslieux-sous-Châtillon.
- - : retrait du front et repos dans la région de Pleurs ; puis, à partir du , transport par VF dans celle de Charmes ; repos et instruction[8].
- - : mouvement vers le front ; occupation d'un secteur vers Bezange-la-Grande et Brin[9].
- 15 - : retrait du front ; puis repos vers Rosières-aux-Salines. À partir du , transport par camions dans la région de Possesse ; repos et instruction[9].
- - : mouvement, par Hans et Bourcq, vers Vouziers. À partir du , participation à l'offensive. Engagée, vers Vouziers et Condé-lès-Vouziers, jusqu'au , dans la Bataille du Chesne et de Buzancy, puis, jusqu'au 11, dans la Poussée vers la Meuse (poursuite vers Sedan), se trouve vers Sedan au moment de l'armistice[9].
L'Entre-deux-guerres
La division est dissoute le à Châlons-sur-Marne[10].
Seconde Guerre mondiale
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Le général Durand, commandant la 40e DI, capturé par les Allemands le .
Composition
La 40e division d'infanterie se compose d'éléments des 1re et 2e divisions légères de chasseurs du corps expéditionnaire français en Scandinavie[11] :
- 2e demi-brigade de chasseurs alpins (2e DBCA)
- 9e bataillon de chasseurs alpins (9e BCA) ;
- 20e bataillon de chasseurs alpins (20e BCA) ;
- 49e bataillon de chasseurs alpins (49e BCA) ;
- 5e demi-brigade de chasseurs alpins (5e DBCP) :
- 13e bataillon de chasseurs alpins (9e BCA) ;
- 53e bataillon de chasseurs alpins (20e BCA) ;
- 67e bataillon de chasseurs alpins (49e BCA) ;
- 24e demi-brigade de chasseurs à pied (24e DBCP)
- 3e bataillon de chasseurs à pied (3e BCP) ;
- 19e bataillon de chasseurs à pied (19e BCP) ;
- 69e bataillon de chasseurs à pied (69e BCP) ;
- 8e régiment d'artillerie coloniale tracté tout terrain[12] ;
- 208e régiment d'artillerie lourde coloniale[12]
Notes et références
- AFGG, X-2, p. 321.
- « Dans l'Armée », Le Télégramme des Vosges, , p. 1 (lire en ligne)
- AFGG, X-2, p. 322-323.
- AFGG, X-2, p. 324.
- AFGG, X-2, p. 325.
- AFGG, X-2, p. 326.
- AFGG, X-2, p. 327.
- AFGG, X-2, p. 328.
- AFGG, X-2, p. 329.
- « La dissolution de la 40e Divison », Le Journal, , p. 3 (lire en ligne)
- GUF 2, p. 499.
- Maurice Rives, « Les combattants de l'honneur », L'Ancre d'Or, , p. 27-38 (lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
- Service historique de l'Armée, Les grandes unités françaises : historiques succincts (en) (GUF), vol. 2, Imprimerie nationale, (lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
La 40° DI dans la bataille de l'Aisne (1917)
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