Antoine Samuel Adam-Salomon

[1]Antoine Samuel Adam-Salomon, pseudonyme de Samuel-Adam Salomon, né le à La Ferté-sous-Jouarre et mort le à Paris, est un sculpteur et photographe français.

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Antoine Samuel Adam-Salomon
Antoine Samuel Adam-Salomon, Autoportrait (vers 1860), Rochester, George Eastman House.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Antony-Samuel Adam-Salomon
Nationalité
Activités
Conjoint
Georgine-Cornélie Coutellier (d)
Enfant
Isabelle Adam-Salomon (d)
Autres informations
Distinction
Œuvres principales
Tombe de Marchal de Calvi (d)

Biographie

Fils du marchand israélite Nathan-Herschel Salomon, Samuel-Adam Salomon passa son enfance à Fontainebleau. Vers 1838, après avoir été l'élève du sculpteur Vercelli, il entra comme modeleur à la manufacture de porcelaine de Jacob Petit[2]. Quelques années plus tard (avant 1840[3]), il fut remarqué pour avoir sculpté un portrait très ressemblant du poète Béranger[2].

Installé à Paris pour y parfaire son étude de la sculpture en tant que pensionnaire du département de Seine-et-Marne, Salomon effectua également des voyages artistiques en Suisse et en Angleterre[2]. Il s'illustra aussi bien dans l'art du portrait (bustes, médaillons) que dans la statuaire funéraire et monumentale.

Son épouse, née Georgine-Cornélie Coutellier, apprit la sculpture auprès de lui et exposa plusieurs médaillons au Salon de 1853. Le couple Salomon était très lié à Lamartine et au milieu républicain modéré parisien, fréquentant les salons de Marie d'Agoult et de Juliette Adam.

À partir de 1859, sous l'influence de Franz Hanfstaengl, Adam-Salomon exposa des portraits photographiques des célébrités de l'époque. Leur format, de petite dimension, est unique et novateur pour l'époque[4]. À ce titre, il réalisa à la demande de Marie d'Agoult un Album des amis de Daniel Stern contenant notamment les portraits de Jules Grévy, Émile Littré, Sadi Carnot, Émile de Girardin, Ernest Renan, Auguste Nefftzer, Charles Brook Dupont-White, Édouard Grenier, Alfred Mézières, Louis Nicod de Ronchaud, du prince Napoléon, Étienne Vacherot, Challemel-Lacour, Clémence Royer et Louise-Victorine Ackermann.

Il meurt le à son domicile dans le 16e arrondissement de Paris[5]. Son corps est inhumé au cimetière juif de Fontainebleau après avoir été transporté provisoirement au cimetière de Montmartre[6].

Sculpture

Monument funéraire de Mme de Lamartine (1864), Saint-Point.
Jean-Baptiste-Adolphe Charras (1865), bas-relief ornant sa tombe, cimetière de Thann.

Photographie

Hommages

Une rue de Fontainebleau porte son nom.

Notes et références

  1. « Deux monuments commémoratifs de la famille Amussat en Deux-Sèvres - Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine - site de Poitiers », sur inventaire.poitou-charentes.fr (consulté le )
  2. Vapereau, op. cit..
  3. « M. Adam Salomon, statuaire », S. Cahen (dir.), Archives israélites de France, année 1843, t. IV, Paris, 1843, pp. 310-311.
  4. Quand j'étais photographe, réédition commentée par Caroline Larroche, Éditions À Propos, 2017, p. 197 (ISBN 9782915398151).
  5. Archives de Paris 16e, acte de décès no 372, année 1881 (page 19/31).
  6. Registre journalier d'inhumation de Paris Montmartre de 1811, exhumation en date du (page 28/31).
  7. « Médaillon de M. Crémieux, par M. Adam-Salomon », S. Cahen (dir.), Archives israélites de France, année 1844, t. V, Paris, 1844, p. 288.
  8. « Nouvelles », La Chronique des arts et de la curiosité, no 129, Paris, , p. 20.
  9. « Croix de cimetière – Cimetière Saint-Louis – Evreux », notice sur e-monumen.net.

Annexes

Bibliographie

  • Gustave Vapereau (dir.), Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette, , 3e éd., p. 14.
  • Juliette Adam, Mes premières armes littéraires et politiques, Paris, Alphonse Lemerre, , p. 109-155.
  • (en) John Hannavy, Encyclopedia of Nineteenth-Century Photography, Routledge, , 1736 p. (ISBN 978-1-135-87326-4, présentation en ligne), p. 6.

Liens externes

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