Apollonios de Tyane

Apollonios de Tyane (en grec ancien : Ἀπολλώνιος ὁ Τυανεύς), parfois connu sous la forme latine de son nom, Apollonius, est un philosophe néopythagoricien, prédicateur et thaumaturge du Ier siècle de l'ère chrétienne, né en 16 ap. J.-C. à Tyane en Cappadoce et mort à Éphèse en 97 ou en 98. Bien qu'il soit aussi mentionné par Apulée et Lucien de Samosate, la Vie d'Apollonios de Tyane de Philostrate est la principale source d'informations le concernant[1].

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Apollonios de Tyane
Pièce à l'effigie d'Apollonios de Tyane.
Biographie
Naissance
Vers
Tyane (Kingdom of Cappadocia (en))
Décès
Nom dans la langue maternelle
Ἀπολλώνιος ὁ Τυανεύς
Époque
Activités
Période d'activité
Ie siècle
Autres informations
Étape de canonisation
Thaumaturge (d)
Mouvement
Influencé par
Philosophe errant, couramment associé à Apollonius de Tyane. Musée archéologique d'Héraklion (Crète).

Adulé pendant les premiers siècles apr. J.-C. avant de tomber dans l'oubli, Apollonius de Tyane fut comparé à Jésus de Nazareth. Il aurait eu des disciples et aurait fait des miracles[2].

Biographie

Grec né au début de l'ère chrétienne, Apollonios descend d'une famille ancienne qui donna à la ville de Tyane quelques-uns de ses fondateurs. « On rapporte qu'il vint au monde dans une prairie, proche du temple qui lui est consacré »[3]. Son père également appelé Apollonios est de loin le plus riche citoyen d'une ville opulente.

À quatorze ans, il est conduit par son père à Tarse, auprès du maître le Phénicien Euthydème, rhéteur célèbre de ce temps. De là, il se rend à Ægæ en Macédoine, où il rencontre des adeptes de différentes écoles philosophiques. Le penchant naturel de son esprit vers le mysticisme lui fait embrasser de préférence les doctrines de Pythagore, enseignées dans cette ville par Euxène d'Héraclée, qui s'adonnait aux plaisirs sensuels et prenait Épicure pour modèle. Cependant, Apollonios observera toute sa vie les pratiques les plus sévères du pythagorisme antique, tout en mêlant aux doctrines de cette école celles de Platon. On vante son désintéressement, sa tempérance, sa chasteté, qu'il poussera jusqu'à l'ascétisme. Il préconisait à ses disciples le végétarisme[4].

Pendant cinq années, il pratique la vie silencieuse, conformément aux prescriptions de Pythagore. Il entreprend de longs voyages, en compagnie d'un certain Damis, qui devient son disciple. Leurs pérégrinations les conduisent principalement dans trois directions. Tout d'abord, Apollonios et ses compagnons de voyage se dirigent vers l'Orient : ils passent de la Pamphylie en Cilicie ; de là, ils se rendent à Antioche, en Syrie, puis à Ninive et à Babylone, jusqu'en Inde, où Apollonios converse avec les sages du pays, les brahmanes. Sous le règne de Néron (54-68), il revient vers l'Occident : il visite les grandes cités d'Ionie et de Grèce, Rome, l'Italie, l'Espagne, et séjourne à Gadès (Cadix). Enfin, il se dirige vers le Sud : il visite la Sicile, passe par Rhodes pour gagner la côte septentrionale de l'Afrique, séjourne en Égypte, à Alexandrie – où il rencontre Vespasien, en 69, et les philosophes Euphratès et Dion de Pruse – et en Éthiopie, conversant avec d'autres sages, les gymnosophistes. Puis il revient en Asie mineure, en Grèce et à Rome, sous le règne de Domitien (81-96). Son biographe lui prête des relations avec plusieurs intellectuels influents de l'époque, avec plusieurs empereurs qui ont régné à Rome depuis Néron, ainsi qu'avec des rois étrangers dont il lui fait visiter les Etats, comme ceux de Phraotès en Inde. Domitien le fait jeter en prison, et le traduit devant son tribunal, d'où il s'échappe.

Il meurt à Éphèse en 97 sous le règne de Nerva.

Certains pensent aujourd'hui qu'il serait mort en Inde, et que le Roza Bal, un tombeau vénéré au Cachemire comme celui de Jésus, serait en fait celui d'Apollonios.[5],[6] Cette hypothèse mettrait fin à la théorie de la vie cachée de Jésus, relatée dans plusieurs livres, selon laquelle il ne serait pas mort sur la croix mais serait parti au-delà de l'Euphrate à la recherche des tribus perdues d'Israël et serait mort à la lisière du royaume indo-parthe et de l'Inde à un âge avancé.

Prédication

Philostrate présente Apollonios comme un grand voyageur, visitant les pays entourant la Méditerranée, jusqu'à Babylone et même l'Inde, où il se lie d'amitié avec des brahmanes. Il marche pieds nus, porte les cheveux longs, ne se nourrit que de légumes et refuse les boissons alcoolisées. Il pratique l'abstinence sexuelle, vit d'aumônes, redistribue aux pauvres les biens qu'on lui donne et dort dans les temples. Ses prédications rassemblent sur son passage des foules qui viennent l'écouter condamner le luxe et la décadence des mœurs, inciter à ne pas consommer de chair animale et prôner un système de vie communautaire.

Malgré sa notoriété et ses nombreux disciples, Apollonios n'établira pas d'organisation ou de groupe formel, et ne formera aucun successeur pour poursuivre sa tâche de prédication.

Apollonios souhaita à la ville d'Éphèse « une couronne de citoyens vertueux » plutôt que des bâtiments et des portiques.

La légende

Apollonios de Tyane par Barthélemy de Mélo.

Deux siècles après sa mort, Philostrate d'Athènes, dans sa Vie d'Apollonios de Tyane, popularisa sa légende. Cette biographie fut traduite du grec au latin par Virius Nicomachus Flavianus sous le règne de Théodose Ier[7].

Ses disciples lui élevèrent des statues et des temples et le comparèrent à Jésus Christ.

L'empereur Néron l'aurait banni de Rome en tant que magicien, pour avoir ressuscité une jeune fille[8], et l'empereur Domitien lui aurait fait couper de force, barbe et cheveux. À Éphèse, le 18 septembre 96 il serait entré en transe devant ses disciples, et se serait écrié « Frappe le tyran ! » au moment même où l'empereur Domitien était assassiné à Rome, à l'instigation de sa femme Domitia Longina et du préfet du prétoire.

Il aurait été aussi capable de bilocation ou d'ubiquité.

Un ouvrage anonyme, probablement daté du Ve siècle, l'Histoire Auguste, évoque une apparition miraculeuse d' Apollonios de Tyane qui aurait promis à Aurélien la victoire sur Zénobie s'il épargnait la cité de Tyane et ses habitants. L'Histoire Auguste présente Apollonius comme « l'ami fidèle des dieux, digne d'être honoré lui-même comme une divinité », et affirme qu'Aurélien aurait vu son portrait dans de nombreux temples. Selon André Chastagnol, l'Histoire Auguste invente et parodie la vision de Constantin Ier racontée par Eusèbe de Césarée, opposant le miracle païen d'Apollonius de Tyane au miracle chrétien[9].

Bibliographie

Œuvres d'Apollonios de Tyane

Une biographie et trois œuvres:

1. La vie

  • Philostrate d'Athènes, Vie d'Apollonios de Tyane (composée vers 217-245) (Apollonius de Tyane : sa vie, ses voyages, ses prodiges (traduit du grec par Alexis Chassang)
    • Édition initiale, sous le titre Le Merveilleux dans l'Antiquité : Apollonius de Tyane, sa vie, ses voyages, ses prodiges, par Philostrate, et ses lettres (ouvrages traduits du grec, avec introduction, notes et éclaircissements par Alexis Chassang), Paris, Didier, 1862, XVI-492 p.
    • Réédition, sous le titre Apollonius de Tyane : sa vie, ses voyages, ses prodiges (traduit du grec par Alexis Chassang, accompagné d'une présentation et de notes de Guy Rachet), Paris, Sand, coll. « Sagesse et spiritualité », 1995, 348 p.
    • Romans grecs et latins (textes présentés, traduits et annotés par Pierre Grimal), Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1958, XXII-1529 p. Inclut une présentation et la traduction de la Vie d'Apollonios de Tyane de Philostrate, p. 1025-1338.

2. Les lettres

  • R. J. Penella, The Letters of Apollonius of Tyana, Leyde, 1979.

3. Sur les sacrifices

  • Sur les sacrifices : apud Eusèbe de Césarée, Préparation évangélique, IV, 13.

4. Le Nuctéméron

  • Le Nuctéméron est un curieux ouvrage, en grec, qui attribue un génie à chaque heure. Nuctéméron signifie « Le jour de la nuit ». Attribution douteuse. L'occultiste Éliphas Lévi a traduit le livre, dont il fait Apollonius de Tyane l'auteur. Éliphas Lévi, Dogme et Rituel de la haute magie (1854-1861) (= Secrets de la magie, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2000, p. 321-332). L'attribution reste douteuse. Édition : Catalogus Codicum Astrologorum Graecorum, t. 7, p. 175-181. Extrait : « Première heure : dans l'unité, les démons chantent les louanges de Dieu. »

Études en français

  • Alfred Émile Sébastien Duméril, Apollonius de Tyane et l'état du paganisme dans les premiers siècles de l'ère chrétienne, Bordeaux, H. Duthu, 1883, 37 p. Extrait des Annales de la Faculté des lettres de Bordeaux et de Toulouse, année 1883, no 2.
  • Jacques Boulogne, « Appolonios de Tyane. Le mythe avorté d’une sagesse totale », Bulletin de l’Association Guillaume Budé, no 3, , p. 300-310 (lire en ligne, consulté le ).
  • Maurice Magre, Magiciens et Illuminés. Apollonius de Tyane. Le Maître inconnu des Albigeois. Les Rose-Croix. Le Mystère des Templiers. Nicolas Flamel et la Pierre philosophale. Saint-Germain l'immortel. Cagliostro le charlatan. Mme Blavatsky et les Théosophes., Paris, Fasquelle et Bibliothèque Charpentier, 1930, 302 p.
  • Mario Meunier, Apollonius de Tyane ou Le séjour d'un Dieu parmi les hommes, Paris, Bernard Grasset, 1936, réédition Paris, Robert Laffont, coll. « Les Grands initiés », 1974, 279 p.
    La réédition de 1974 contient, en annexe, des extraits des Vers d'or de Pythagore, ainsi que des Commentaires sur les Vers d'or, de Hiéroclès, traduits du grec ancien par Mario Meunier.
  • Jean-Louis Bernard, Apollonius de Tyane et Jésus, première édition, Paris, Robert Laffont, coll. « Les Portes de l'étrange », 1977, 285 p., réédition Paris, Guy Trédaniel, 1994, 254 p. (ISBN 2-85707-652-5).
  • René Girard analyse un « horrible miracle d’Apollonius de Tyane », sur la base du récit de Philostrate (Livre IV), pour souligner les différences entre le « gourou » qui fait lapider un mendiant innocent et le comportement du Christ face à la femme adultère[10].
  • Philippe Hanus, La Vie d'Apollonios de Tyane. Recherches sur la tradition du theios aner, Thèse de doctorat en anthropologie historique, Université Pierre Mendès-France, 1998 Grenoble (dir. C. Annequin)
  • Michel Thiébaut, « Apollonios de Tyane et la tradition du "theios aner" », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 24, no 2, , p. 200-231 (lire en ligne)

Ouvrages en anglais

  • Philostratus, The Life of Apollonius of Tyana (traduit du grec par le révérend Edward Berwick, accompagné de notes et d'illustrations), Londres, T. Payne et imprimerie J. M’Creery, 1809, X-492 p.
  • George Robert Stow Mead, Apollonius of Tyana, the Philosopher-Reformer of the First Century A.D., a Critical Study of the Only Existing Record of His life, with Some Account of the War of Opinion Concerning Him and an Introduction on the Religious Associations and Brotherhoods of the Times and the Possible Influence of Indian Thought on Greece, Londres, Theosophical Publishing Society, 1901, IV-159 p.
    • Traduction française : George Robert Stow Mead, Apollonius de Tyane, le philosophe réformateur du Ier siècle de notre ère, Paris, Publications théosophiques, coll. « Bibliothèque théosophique », 1906, 204-8 p.
  • Jarl Charpentier, The Indian Travels of Apollonius of Tyana, Uppsala, Almqvist - Leipzig, O. Harrassowitz, 1934, 66 p.
  • Maria Dzielska, Apollonius of Tyana in Legend and History, Rome, L'Erma di Bretschneider, coll. « Problemi e ricerche di storia antica », no 10, 1986, 229 p. (ISBN 88-7062-599-0).
  • Philostratus : Philostratus, Apollonius of Tyana (édité et traduit du grec ancien par Christopher P. Jones), Cambridge (Massachusetts), Harvard University Press, coll. The Loeb Classical Library, 3 volumes, 2005-2006. Édition bilingue en grec ancien et en anglais.
    • volume 1 : Livre 1-4 de la Vie, par Philostrate, 432 p. (ISBN 978-0-674-99613-7).
    • volume 2 : Livre 5-8 de la Vie, par Philostrate, 432 p. (ISBN 978-0-674-99614-4).
    • volume 3 : Philostratus. Apollonius of Tyana. Letters of Apollonius. Ancient Testimonia. Eusebius's Reply to Hierocles, 272 p. (ISBN 978-0-674-99617-5).
  • Graham Anderson, Philostratus : Biography and Belles Lettres in the Third Century A.D., Londres et Dover (New Hampshire), Croom Helm, 1986, XII-322 p. (ISBN 0709905750). Voir plus particulièrement p. 121-239.

Le Pseudo-Apollonios de Tyane

« C'est ici le livre du sage Bélinous [Apollonios de Tyane], qui possède l'art des talismans : voici ce que dit Bélinous. […] Il y avait dans le lieu que j'habitais [Tyane] une statue de pierre, élevée sur une colonne de bois ; sur la colonne, on lisait ces mots : "Je suis Hermès, à qui la science a été donnée…" Tandis que je dormais d'un sommeil inquiet et agité, occupé du sujet de ma peine, un vieillard dont la figure ressemblait à la mienne, se présenta devant moi et me dit : "Lève-toi, Bélinous, et entre dans cette route souterraine, elle te conduira à la science des secrets de la Création…" J'entrai dans ce souterrain. J'y vis un vieillard assis sur un trône d'or, et qui tenait d'une main une tablette d'émeraude… J'appris ce qui était écrit dans ce livre du "Secret de la Création des êtres"… [« Table d'émeraude »] Vrai, vrai, indiscutable, certain, authentique ! Voici, le plus haut vient du plus bas, et le plus bas du plus haut ; une œuvre des miracles par une chose unique… »

  • De secretis naturæ. Ce livre du Pseudo-Apollonios de Tyane, traduction latine par Hugues de Santalla du Kitâb sirr al-Khalîqa de Balînoûs, a été traduit et présenté par Françoise Hudry, Chrysopoeia, Revue publiée par la Société d'Étude de l'Histoire de l'Alchimie, VI (1997-1999) : Cinq traités alchimiques médiévaux, Paris-Milan, Archè, 2000, p. 1-154.
  • De imaginibus septem planetarum (Des images des sept planètes). Il a été attribué à Belenus (Apollonios de Tyane) et Thebit (Thābit ibn Qurra). Cecco d'Ascoli attribue le De angelica fictione à un certain Apollonius[13].
  • Sur les figures coniques. Au témoignage de Michael Maïer, on trouvait encore en 1617 dans la Bibliothèque du Vatican un ouvrage astronomique d'Apollonius, Sur les figures coniques[14]. Confusion probable avec Apollonios de Pergé (262-170 av. J.-C.), auteur d'un Traité sur les coniques.
  • Sur la connaissance et la compréhension des influences astrologiques (Apotelesmata). Édition par F. Nau et al., Patrologia Syriaca, t. 2, Firmin-Didot, 1907, col. 1372-1391.

Notes et références

  1. Catherine Virlouvet (dir.) et Claire Sotinel, Rome, la fin d'un empire : De Caracalla à Théodoric 212 apr. J.-C - fin du Ve siècle, Paris, Éditions Belin, coll. « Mondes anciens », , 687 p. (ISBN 978-2-7011-6497-7, présentation en ligne), chap. 3 (« Vitalité et crise de la vie religieuse »), p. 110.
  2. Marc Van Uytfanghe, « La Vie d'Apollonius de Tyane et le discours hagiographique », Theios Sophistes. Essays on Flavius Philostratus' Vita Apollonii. In Mnemosyne Supplements 305, 2009, p. 335-374
  3. la vie d'Apollonios de Tyane par Philostrate livre I Jeunesse d'Apollonios, sa vie, ses voyages, ses prodiges
  4. Eugène-Léon Fournier, Apollonius de Tyane, Philostrate et leurs commentateurs, P. Montaubin, (lire en ligne), p. 23
  5. (en) Osmond De Beauvoir Priaulx, The Indian Travels of Apollonius of Tyana, Cambridge, Cambridge University Press, , 35 p. (lire en ligne), p. 70-105
  6. (en) « Apollonius of Tyana », sur https://www.newworldencyclopedia.org (consulté le )
  7. Fait rapporté par Sidoine Apollinaire, Lettres, VIII, 3, 1, note 1, p. 996 dans la traduction de l'Histoire Auguste par André Chastagnol
  8. Gérard Rochais, Les récits de résurrection des morts dans le Nouveau Testament, Cambridge University Press, 2005, p. 20.
  9. Histoire Auguste, Vie d'Aurélien, XXIV ; Commentaire de Chastagnol p. CXLII
  10. Guy Rachet s'indigne, Louis Benoit propose que le mendiant lapidé n'était qu'une représentation, un simulacre de théâtre, ce qui sauverait Apollonius du procès en sacrificateur cynique.
  11. Hermès Trismégiste. La Table d'émeraude, Les Belles Lettres, coll. « Aux sources de la Tradition », 1994, préface de Didier Kahn, p. XIII, 1-12.
  12. Texte arabe : U. Weisser, Das Buch über das Geheimnis der Schöpfung, von Pseudo-Apollonios von Tyana, Berlin - New York, 1980. Traduction latine : « Le "De secretis naturæ" du Pseudo-Apollonius de Thyane, traduction latine de Hugues Santilla du "Kitab sirr al-haliqa" », dans Chrysopeia, 6 (1997-1999), p. 1-154.
  13. Graziella Federici Vescovini, Le Moyen Âge magique, Vrin, 2011, p. 221.
  14. Cf. M. Maïer, Symbola aureae mensae duodecim nationum, livre III, Akademische Druck- und Verlagsanstalt, Graz (Autriche), 1972, p. 126.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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