Astérix aux Jeux olympiques (film)
Astérix aux Jeux olympiques est un film franco-germano-hispano-italo-belge réalisé par Frédéric Forestier et Thomas Langmann, sorti en 2008.
Pour l’article homonyme, voir Astérix aux Jeux olympiques.
Réalisation |
Frédéric Forestier Thomas Langmann |
---|---|
Scénario |
Thomas Langmann Olivier Dazat Alexandre Charlot Franck Magnier |
Acteurs principaux | |
Pays de production |
France Allemagne Espagne Italie Belgique |
Genre | comédie de péplum |
Durée | 117 minutes |
Sortie | 2008 |
Série Astérix et Obélix
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Inspiré de la bande dessinée du même nom de René Goscinny et Albert Uderzo, il est sorti en France le et vendu dans plus de 60 pays[1], il est également sorti sur plus de 6 000 écrans en Europe[2].
Astérix aux Jeux olympiques est la troisième adaptation cinématographique, après Astérix et Obélix contre César et Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre, des aventures d'Astérix. Le film raconte les aventures d'Astérix et Obélix affrontant Brutus, fils de Jules César, aux Jeux olympiques, afin de permettre à Alafolix d'épouser la Princesse Irina.
Synopsis
Astérix et Obélix doivent remporter les Jeux olympiques pour permettre au jeune Gaulois Alafolix d'épouser la Princesse Irina et lutter contre le terrible Brutus qui veut, lui aussi, la main d'Irina.
Après plusieurs épreuves Brutus et Alafolix doivent s'affronter dans une course de chars pour savoir qui gagnera la main d'Irina. Brutus gagne, mais Astérix accuse le fils de Jules César d'avoir bu de la potion magique, ainsi que ses chevaux. En montrant que Brutus et ses chevaux ont la langue bleue à cause d'un colorant incorporé à la potion magique par Panoramix, la situation se renverse et Alafolix est déclaré vainqueur de cette épreuve. Ils se marient et un grand banquet est organisé pour les noces, sous le ciel étoilé.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original et québécois : Astérix aux Jeux olympiques[3]
- Titre international : Asterix at the Olympic Games
- Réalisation : Frédéric Forestier et Thomas Langmann
- Scénario : Thomas Langmann, Olivier Dazat, Alexandre Charlot et Franck Magnier, adapté par Thomas Langmann, Alexandre Charlot et Franck Magnier, d'après la bande dessinée Astérix aux Jeux olympiques de René Goscinny et Albert Uderzo
- Musique : Frédéric Talgorn
- Direction artistique : Mathieu Junot
- Décors : Aline Bonetto
- Costumes : Madeline Fontaine
- Photographie : Thierry Arbogast
- Son : Jean-Paul Hurier, Marc Doisne, Carl Goetgheluck, Jean Goudier
- Montage : Yannick Kergoat, Vincent Tabaillon et Julien Rey
- Production : Thomas Langmann et Jérôme Seydoux
- Production exécutive : Krishnan Jay et Jean-Louis Monthieux
- Production déléguée : Jérôme Lateur
- Production associée : Emmanuel Montamat et Antonio Mansilla
- Coproduction : Jeremy Burdek, Nadia Khamlichi, Felipe Ortiz, Adrian Politowski, Bastien Sirodot et Gilles Waterkeyn
- Sociétés de production[4] :
- France : Pathé Films, Pathé Renn Productions et La Petite Reine, en coproduction avec TF1 Films Production, avec la participation de Canal+, en association avec Les Éditions Albert René et Banque Populaire Images 7, avec le soutien du CNC
- Belgique : uFilm et Umedia, avec le soutien de Tax Shelter du Gouvernement Fédéral Belge
- Allemagne : en coproduction avec Constantin Film
- Espagne : en coproduction avec TriPictures et SOROlla Films, avec la participation de Canal+ (Espagne)
- Italie : en coproduction avec Novo RPI
- Société de distribution :
- France : Pathé Distribution
- Belgique : Alternative
- Allemagne : Constantin Film Verleih
- Italie : Warner Bros.
- Budget : 74 982 618 €[5]
- Pays de production : France, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique
- Langues originales : français, portugais
- Format[6] : couleur - 35 mm - 2,35:1 (Cinémascope) - son Dolby Digital
- Genre : comédie, aventures, action, fantastique
- Durée : 116 minutes
- Dates de sortie[3] :
- Classification[10] :
- France : tous publics (conseillé à partir de 8 ans)[11],[12]
- Allemagne : enfants de 6 ans et plus (FSK 6)
- Espagne : tous publics[13]
- Italie : tous publics (T - film per tutti)[14]
- Belgique : tous publics (Alle Leeftijden)[7]
- Suisse romande : interdit aux moins de 7 ans[15]
- Québec : tous publics (G - General Rating)[9]
Distribution
Gaulois
- Clovis Cornillac : Astérix
- Gérard Depardieu : Obélix
- Stéphane Rousseau : Alafolix
- Jean-Pierre Cassel : Panoramix
- Franck Dubosc : Assurancetourix
- Sim : Agecanonix
- Adriana Karembeu : Madame Agecanonix
- Éric Thomas : Abraracourcix
- Dorothée Jemma : Bonemine
- Eduardo Gomez : Cétautomatix
- Tony Gaultier : Ordralfabétix
- Bernard Lopez : un Gaulois
- Francis Lalanne : Francix Lalanix, spectateur
- Vernon Dobtcheff : un druide (non crédité)
Romains
- Benoît Poelvoorde : Brutus
- Alain Delon : Jules César
- Alexandre Astier : Mordicus
- Michael Bully Herbig : Pasunmotdeplus
- Santiago Segura : Docteurmabus
- José Garcia : Couverdepus
- Jérôme Le Banner : Claudius Cornedurus
- Nathan Jones : Humungus
- Mouloud Achour : Mouloudus
- Mustapha El Atrassi : un soldat romain
- Frédéric Forestier : légionnaire romain du site
- Jean-Pierre Castaldi : Castaldus, garde du Palais de César
Grecs
- Vanessa Hessler : Princesse Irina
- Bouli Lanners : Roi Samagas
- Élie Semoun : Oméga, jury
- Luca Bizzarri : Alpha, jury
- Paolo Kessisoglu : Beta, jury
- Arsène Mosca : secrétaire du roi
- Delphine Depardieu : servante d'Irina
- Farid Khider : lanceur de javelot grec
- Jean-Christophe Barc : grec qui chante dans l'arène
Égyptiens
- Rachid Bouchareb : athlète égyptien
- Jamel Debbouze : Numérobis
- Zinédine Zidane : Numérodis
Germaniques
- Michael Schumacher : Schumix
- Jean Todt : le patron de Schumix
Autres
- Mónica Cruz : Esmeralda
- Tony Parker : Tonus Parker
- Amélie Mauresmo : Amélix
- Patrice Thibaud : l'entraîneur
- Vincent Moscato : le lutteur Goth
- Stéphane De Groodt : le druide Numéric
- Dany Brillant : le goûteur de miroir
- Pierre Tchernia : le narrateur (voix)
Production
Naissance du projet
Après les succès de Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi (1999) et Mission Cléopâtre d'Alain Chabat (2002), ce film est le troisième volet de l'adaptation cinématographique avec acteurs d'Astérix. Le réalisateur devait être Gérard Jugnot et devait adapter l'album Astérix en Hispanie. Christian Clavier voulant faire des rôles plus sérieux (comme dans les téléfilms Les Misérables ou Napoléon), il refusa d'abord de reprendre le rôle d'Astérix. Lorànt Deutsch et José Garcia étaient donc pressentis pour le remplacer, avant qu'il ne revienne finalement sur sa décision. Gérard Jugnot, en tant que membre du Splendid, décida de réunir une nouvelle fois toute l'équipe pour l'événement : Michel Blanc (dans le rôle de Jules César), Thierry Lhermitte, ou encore Josiane Balasko.
Ce projet n'aboutit finalement pas en raison du refus catégorique d'Albert Uderzo. Gérard Jugnot, ayant travaillé sur le développement avec Claude Berri pendant huit mois et ayant réussi à réunir le Splendid pour l'occasion, s'est dit « ni aigri, ni frustré » du refus d'Albert Uderzo à la presse, mais « simplement déçu », étant un fan du petit Gaulois. Le tournage d'Astérix et Obélix en Hispanie devait commencer début 2004 pour une sortie en 2005. Le film aurait prétendument pu faire de la concurrence pour le trente-troisième album B.D. d'Astérix paru le : Le ciel lui tombe sur la tête, et Astérix et les Vikings (sortie le ), la huitième adaptation de la B.D. en dessin animé. Le Splendid s'est réuni à la place pour Les Bronzés 3 : Amis pour la vie, sorti le .
Mais en , Albert Uderzo aurait dit ne pas être contre un troisième film, mais qu'il fallait encore attendre un peu. Des rumeurs coururent également sur le fait que Gérard Jugnot aurait préparé un autre scénario pour Astérix et Obélix 3 qui plairait plus volontiers à Albert Uderzo. Gérard Depardieu a confirmé en que le troisième opus allait bien se faire, mais qu'il ne s'agirait plus d'Astérix et Obélix en Hispanie : « Ils me voient toujours en Obélix, explique Gérard Depardieu. Je ne pense pas que ce soit à partir du scénario recalé de Gérard Jugnot, mais je leur ai donné mon accord ». Claude Berri, avec qui Albert Uderzo a eu un différend, ne sera plus producteur[16] pour laisser la place à Albert Uderzo lui-même. Le , La Semaine du cinéma de Laurent Weil sur Canal+ a diffusé que le producteur associé de la trilogie, Thomas Langmann, aurait déclaré que le troisième volet avec acteurs sera Astérix et Obélix aux Jeux olympiques, tiré de la B.D. Astérix aux Jeux olympiques et que José Garcia remplacerait Christian Clavier dans le rôle d'Astérix alors que Gérard Depardieu garderait son rôle original.
Le réalisateur est Frédéric Forestier. Dans les nouvelles du Festival de Cannes en , des rumeurs coururent que le film serait finalement une adaptation d'Astérix légionnaire (démenti par la suite) et que Benoît Poelvoorde y participerait. L'AFP a confirmé le l'intégralité des rumeurs sur Astérix et Obélix aux Jeux olympiques de Frédéric Forestier : la distribution comprendra bien Gérard Depardieu (toujours en Obélix), Alain Delon (en Jules César, remplaçant ainsi Gottfried John et Alain Chabat), Dany Boon (en Tullius Mordicus), Aishwarya Rai (Miss Monde 1994), et Benoît Poelvoorde (en Brutus, qui dans le film semble être le fils de César) ; ainsi que quelques dates-clés annoncées (production : / tournage : au Maroc, en Tunisie, en France, et en Espagne / date de sortie au cinéma : ). Aucune information sur l'acteur incarnant Astérix si ce n'est que Christian Clavier n'a rien signé et que les rumeurs cannoises annonçaient à nouveau José Garcia. Le film disposera d'un budget de 78 millions d'euros soit vingt de plus que Mission Cléopâtre, ce qui représente le second plus gros budget cinématographique français de tous les temps. Sim reprendra son rôle d'Âgecanonix alors qu'Arielle Dombasle sera remplacée par Adriana Karembeu dans le rôle de sa femme d'après le bulletin de nouvelles des Éditions Albert-René. Le scénario sera d'Olivier Dazat, et Clovis Cornillac a été annoncé de manière définitive et officielle comme étant le remplaçant de Christian Clavier dans le rôle d'Astérix en , José Garcia incarnant finalement le décurion Marcus Sacapus. Le footballeur Zinédine Zidane ainsi que le septuple champion de F1 Michael Schumacher seront également présents à la distribution dans des rôles d'athlètes, aux côtés de Santiago Segura et Vanessa Hessler dans le rôle de la princesse grecque Irina.
Annoncé initialement pour Noël 2007, la date de sortie du film a été ensuite repoussée au (soit, pour l'anecdote, six ans jour pour jour après la sortie de Mission Cléopâtre).
Budget et cachets
Avec un budget de 78 millions d'euros, Astérix aux Jeux olympiques est à l'époque le film le plus cher de l'histoire du cinéma français[17] :
- 32 millions d'euros pour les moyens techniques ;
- 10 millions d'euros pour les cachets des acteurs[18] ;
- 8 millions pour les costumes[19].
20 millions d'euros ont été dépensés pour la campagne promotionnelle uniquement[20] et 10 millions pour le cachet des nombreux acteurs, sportifs, chanteurs, etc. apparaissant à l'écran[18]. Tous ces investissements ont fait d'Astérix aux Jeux olympiques le film le plus attendu de 2008 pour de nombreux magazines[21] mais lui ont aussi valu de nombreuses critiques le décrivant comme le premier film bling-bling de l'histoire du cinéma français[22].
Uderzo et la famille de Goscinny touchent 3 millions d'euros et 10 % des recettes du film en tant que créateurs des personnages. Le producteur Thomas Langmann a perçu 500 000 euros de revenus et touchera une prime de 300 000 euros supplémentaires si le film dépasse les 11 millions de spectateurs. Le scénariste Olivier Dazat touchera 380 000 euros dès que le film passera les 9 millions de spectateurs. Le réalisateur Frédéric Forestier a touché 360 000 euros et touchera 126 900 euros supplémentaires à partir de dix millions d'entrées. Le cachet de Gérard Depardieu est d'1,4 million d'euros[23]. Celui d'Alain Delon atteint 1,2 million d'euros et il touchera une prime si le film fait plus de 10 millions d'entrées[24].
Changement d'acteurs
Quelques acteurs reprennent les rôles qu'ils avaient déjà tenus dans les précédents films live adaptant les aventures d'Astérix : Gérard Depardieu (Obélix), Sim (Agecanonix, déjà dans le premier film) et Jamel Debbouze (Numerobis, déjà dans le deuxième). D'autre part, Jean-Pierre Castaldi reprend un rôle similaire à celui de Caïus Bonus dans le premier film mais porte ici le nom de Castaldus au générique.
En revanche, plusieurs personnages changent d'interprète :
- Clovis Cornillac remplace Christian Clavier qui avait incarné Astérix dans les deux films précédents ;
- après Claude Piéplu puis Claude Rich, c'est au tour de Jean-Pierre Cassel d'incarner Panoramix, ce qui est finalement son dernier rôle puisqu'il meurt en 2007, avant la sortie du film ;
- Alain Delon succède à Gottfried John et Alain Chabat pour Jules César ;
- Éric Thomas succède à Michel Galabru pour Abraracourcix (le personnage n'apparaissant pas dans le second film) ;
- Assurancetourix, interprété par Pierre Palmade dans le premier volet, revient à Franck Dubosc ;
- Adriana Karembeu incarne Madame Agecanonix, que jouait Arielle Dombasle dans le premier film ;
- Jean-Jacques Devaux, qui jouait Ordralfabétix dans le premier, cède son personnage à Tony Gaultier ;
- Benoît Poelvoorde interprète Brutus, qui avait auparavant été joué par Didier Cauchy puis Victor Loukianenko.
Célébrités
De nombreuses célébrités ont fait une courte apparition dans le film pour jouer leur propre rôle : Michael Schumacher, Jean Todt, Zinédine Zidane, Tony Parker ou Amélie Mauresmo. Le rôle de l'athlète romain Claudius Cornedurus (Gluteus Maximus), interprété par Jérôme Le Banner, devait initialement revenir à Jean-Claude Van Damme[25].
Jean Todt est, avec Michael Schumacher, membre fondateur de l'Institut du cerveau et de moelle épinière. C'est au profit de cette organisation (tous les sportifs apparaissant dans ce film le font au profit d'organisations caritatives) que Schumacher et Todt font une apparition dans le film : le pilote y incarne le rôle de Schumix, conducteur de char, et porte sur son costume des badges « ICM ».
Tournage
Astérix aux Jeux olympiques a été presque intégralement tourné dans le complexe cinématographique de la Ciudad de la Luz (le plus grand d'Europe[26]), près d'Alicante (sud-est de l'Espagne) de juin à , pour un coût d'environ 32 millions d'euros[18]. Ce site a été choisi parmi plusieurs en Europe et en Afrique du Nord notamment en raison de la situation climatique et des vastes installations neuves déjà existantes permettant d'accueillir les décors de grandes tailles, comme le stade olympique[27][réf. à confirmer] d'une longueur de 300 m et ayant nécessité plus de 450 personnes[18]. Afin de décider les producteurs à choisir l'Espagne par rapport au Maroc, la région de Valence a versé plus de 5 millions d'euros à la production qui a fait appel à des techniciens français ou madrilènes[28].
Quelques scènes, notamment celles du village gaulois, ont été tournées dans la forêt de Fontainebleau[29][réf. à confirmer].
Anecdotes
En effet, en tant qu'encyclopédie, Wikipédia vise à présenter une synthèse des connaissances sur un sujet, et non un empilage d'anecdotes, de citations ou d'informations éparses (juin 2020).
Mónica Cruz tourne des scènes mais est coupée au montage[30].
Il y a aussi les caprices de certains acteurs : Depardieu désire un buffet permanent, certains veulent un hôtel plus luxueux et voyager en première classe ou en jet privé[31].
Benoit Poelvoorde n'en gardera pas un bon souvenir, il s'ennuiera et regrettera d'y être allé[32].
Après la diffusion du film, une enquête judiciaire est ouverte. Des prostituées d'Europe de l'Est étaient présentes sur le tournage. Le réalisateur sera interrogé par la justice[33].
Promotion
Le budget promotion d'Astérix aux Jeux olympiques est estimé à environ 20 millions d'euros et les méthodes utilisées ont été largement inspirées du marketing des films américains[28]. La production va même faire une fausse chaîne-tv : Ave TV, la télé de l'Empire et réalisera des sketchs pour faire la promotion du film[34]. La campagne publicitaire a débuté quatre mois avant la sortie officielle du film[35] et plus de 15 000 affiches ont été utilisées en France. Le film est sorti partout le même jour afin de minimiser les risques de piratages. Plus de 1 000 copies ont été distribuées en France et plus de 6 000 en Europe. Lors de sa sortie en salles, le film bénéficiera d'une promotion énorme pour attirer le public : tous les Talk-shows et émissions importantes de la télévision seront investis, avec aussi des interventions dans les journaux télévisés (dont ceux de 20 h), la presse écrite elle aussi ne sera pas en reste, avec de nombreux articles consacrés au film, de sortes que à la sortie du film, rares étaient les personnes qui ignoraient l'existence, et la sortie de ce film.
Bande originale
La bande originale du film est composé par Frédéric Talgorn[36].
- Daylight de Kelly Rowland featuring Travis McCoy.
- Dollaly du DJ Hakimakli[37]
- Astérix Funk (Funk Machine) de DJ Abdel featuring Loïs Andréa & Big Ali
- All We Need de DJ Abdel featuring Loïs Andréa & Big Ali[38].
- Supernatural d'Eight[39].
- Besoin de rien, envie de toi.
Par Frédéric Talgorn :
- Générique début
- Astérix et Obélix
- Mais nous sommes romains
- En route vers Olympie
- Les juges
- Dr. Mabus
- Bain mousse-la Palestre
- Entraînement d'Alafolix
- Scène du balcon
- Ouverture des jeux et parade
- Congrès de druides
- Test du coléoptère
- Course de relais.
- Lancer de disque - Alafolix et Humungus
- Brutus se dope et se dégonfle
- Préparatifs de la course de chars 1
- Préparatifs de la course de chars 2
- La galère
- Couronnement et banquet final
- La course de chars
Accueil
Accueil critique
Site | Note |
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Allociné | [40] |
Périodique | Note |
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Le film reçoit le plus mauvais accueil critique de la série des Astérix et même s'il réunit plus de 3 millions de spectateurs lors de sa première semaine de sortie, l'ensemble des critiques de la presse et des spectateurs est majoritairement négative. Cependant, la critique cinématographique saluera la performance d'Alain Delon, qui était dans le registre de la comédie, ce qui le changeait de ses rôles habituels de gangsters ou de policiers.
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 1,9⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 22 titres de presse[40].
Dès sa sortie, le film est quasi unanimement jugé indigent et peu drôle par la presse française et francophone[41]. Les divers critiques soulignent le manque d'humour et le manque de rythme comparé au précédent opus[42]. Malgré les chiffres d'exploitation, les divers sites reçoivent principalement des critiques négatives[43].
Albert Uderzo déclare au Figaro le : « Je trouve évidemment que c'est un bon film, qui va plaire au public. » et pense de Clovis Cornillac « (…) qu'il joue un Astérix très vif ».
Astérix aux Jeux olympiques est parfois qualifié de « film bling-bling » [44],[45],[22],[46] notamment en raison du fait que les promoteurs font du budget du film un des principaux arguments commerciaux et en raison du défilé de « milliardaires du sport ».
Éric Libiot, de L'Express, dénonce « une entreprise commerciale qui agite son argent pour cacher la vacuité du scénario, l'absence d'ambition artistique et le mépris avec lequel elle traite le spectateur, réduit à un ticket d'entrée ». Et d'affirmer : « Je persiste et signe : Astérix aux Jeux olympiques est nul. Le cinéma s'en remettra. La culture du navet aussi ».
Jacques Morice de Télérama note : « Astérix aux Jeux olympiques se révèle un spectacle assez médiocre. En tout cas nettement moins désopilant et vif que le deuxième opus, Mission : Cléopâtre, signé Chabat, de très loin le meilleur de la série. » Le journaliste termine son texte en dénonçant une « vision passéiste de la famille, produit d'un populisme écrasant, propre à TF1 ».
Le magazine Première qualifie la prestation de Jamel Debbouze comme « lourde et inutile et qui discrédite à elle seule le film ».
À la suite de toutes ces critiques négatives, Thomas Langmann a souhaité se confronter aux critiques (Carlos Gomez, Pierre Vavasseur, Éric Liebot et Daniel Bernard) dans l'émission Ce soir (ou jamais !) du [47].
Le film a décroché, en 2008, le Gérard du cinéma du « plus mauvais film de l'histoire du cinéma en 2007 », et ce alors qu'il est sorti en 2008.
Appréciation des internautes
Sur le site Allociné, qui permet aux internautes de donner leur avis sur un film précis, Astérix aux Jeux olympiques est très peu apprécié du public. En effet, au , sur 3 643 critiques d'internautes inscrits, 2 750, soit près de 75 %, étaient situées entre 0 et 1, sur 5. Ce même jour, 1 864 critiques donnaient un 0 au film. Dans le classement des pires films établi par ce même site, Astérix aux Jeux olympiques occupe la 35e place avec une moyenne, au , de 1,01/5[48].
Box-office
Astérix aux Jeux olympiques est la troisième adaptation cinématographique de l'œuvre de Goscinny et Uderzo. Les deux premiers opus, Astérix et Obélix contre César et Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre, ont été vus par 24,8 millions de personnes chacun, dont respectivement 8,9 et 14,6 millions en France[49]. Afin d'amortir ses frais, Thomas Langmann a annoncé que le film devait faire plus de 11 millions d'entrées[24] en France uniquement et au moins 12 millions à l'étranger[17]. Finalement il fera 6,8 millions d'entrées en France[50] et 9,4 millions d'entrées hors de France, pour un total mondial de 16,2 millions d’entrées[51].
Avec un humour et des gags plus facilement exportables, moins de références franco-françaises et de nombreuses stars européennes, le démarrage du film est, en France, largement inférieur au précédent épisode mais supérieur dans le reste de l'Europe. Le film attire plus de 460 000 spectateurs durant le premier jour d'exploitation en France, soit environ 170 000 de moins que Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre et près de la moitié moins que Spider-Man 3, film ayant eu le meilleur premier jour d'exploitation[52]. En une semaine d'exploitation, le film a été vu par un peu plus de 3 millions de personnes en France[53] contre presque 3 700 000 pour le second[54] et un peu plus de 2 700 000 pour le premier[18]. Au niveau européen, le film a été vu par 4 829 727 personnes, ce qui est un chiffre supérieur à celui des deux premiers épisodes, vus respectivement par 3 595 250 et 4 335 315 en une semaine en Europe[55]. La fréquentation baisse cependant très rapidement et après huit semaines d'exploitation, le film totalise 6 767 432 entrées[53], loin des 14 559 509 entrées du précédent opus.
En cinq semaines d'exploitation, et malgré les plus de dix millions de spectateurs attendus, moins de 7 millions de personnes sont allées voir le film en France[53] qui a occupé pendant trois semaines la première place du box-office avant de se faire largement surpasser contre toute attente par Bienvenue chez les Ch’tis[56]. Astérix aux Jeux olympiques s'est également classé à la première place en Espagne et à la deuxième place en Italie[57].
Distinctions
Entre 2008 et 2009, Astérix aux Jeux olympiques a été sélectionné 11 fois dans diverses catégories et a remporté 5 récompenses[58].
Récompenses
- Gérard du cinéma 2008 :
- Forum International Cinéma et Littérature 2008 :
- Prix du Meilleur Producteur d'une Adaptation Littéraire de Cinéma pour Thomas Langmann.
- Trophées du Film français 2009 : Trophée Spécial.
Nominations
Commentaires
Si les Jeux olympiques modernes sont régulièrement abordés par des fictions ou documentaires pour la télévision ou le cinéma, Astérix aux Jeux olympiques est un cas unique de long métrage mettant en scène les Jeux olympiques antiques[59].
Références sportives
- La potion qu'utilise Brutus s'appelle l'EPO (Élixir Pour Olympie).
- Quand Astérix & Obélix sont disqualifiés pour avoir utilisé de la potion magique, Assurancetourix demande à Francis Lalanix d'avoir de la solidarité car « c'est à l'insu de leur plein gré ». C'est une référence à la phrase prononcée par les Guignols de l'info caricaturant le cycliste Richard Virenque en 1998, lors du scandale de dopage en plein Tour de France.
- Quand le char piloté par Michael Schumacher termine 3e de la course, l'affichage indique « Germany : forever the best ». Il s'agit d'un hommage à Michael Schumacher, considéré comme un des plus grands pilotes de F1 de l'histoire, qui a pris sa retraite de pilote en 2006 pour revenir en 2010.
Références historiques
- Quand César décide que la course de char décidera du vainqueur, il exhorte la foule en leur promettant « Du sang, de la sueur et des larmes ». C'est une citation d'un discours de Winston Churchill pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Le cheval de Brutus s'appelle Bucéphale, comme celui d'Alexandre le Grand.
- La phrase « Toi aussi, mon fils » prononcée à la fin du film est la phrase que César aurait dite avant de mourir assassiné par Brutus et ses complices.
Notes et références
Notes
Références
- « Astérix aux Jeux olympiques : 10 infos sur le film avec Gérard Depardieu diffusé sur TF1 », sur telez.fr, (consulté le ).
- « Astérix aux Jeux olympiques (TF1) : genèse d’un film (trop) pharaonique », sur programme.tv, (consulté le ).
- (en) « Astérix aux Jeux olympiques - Titres et dates de sortie » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Astérix aux Jeux olympiques - Société de Production / Sociétés de distribution » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Budget du film Astérix aux Jeux olympiques », sur JP box-office.com (consulté le ).
- (en) « Astérix aux Jeux olympiques - Spécifications techniques » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Astérix aux Jeux olympiques », sur cinebel.dhnet.be (consulté le ).
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- (en) « Astérix aux Jeux olympiques - Guide Parental » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
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- « Visa et Classification - Fiche œuvre Astérix aux Jeux olympiques », sur CNC (consulté le ).
- « Classification cinématographique Espagne », sur Google.com (consulté le ).
- « Classification Parentale en Italie », sur darkness-fanzine.over-blog.com (consulté le ).
- « Guide Parental suisse », sur filmrating.ch (consulté le ).
- En fait, les Editions Albert René récupèrent les droits de Renn Production, la société de Claude Berri, comme l'explique Sylvie Uderzo dans son article « Astérix au service de Sa Majesté » : Chronique d’un succès annoncé (16 octobre 2012)
- Astérix aux enjeux olympiques, L'Express, .
- Astérix aux Jeux olympiques écrase le box office français, La Tribune, .
- « Astérix doit viser la médaille d'or », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
- Didier Péron, « «Astérix aux Jeux olympiques», potion tragique », sur Libération (consulté le )
- J. T.-Télé Loisirs, « Le film le plus attendu de 2008 : "Astérix aux Jeux Olympiques" », sur www.programme-tv.net, (consulté le )
- Marianne, n°563 du 2 au 8 février 2008, p.31-33.
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- Astérix Aux Jeux Olympiques Single sur Discogs
- Astérix Aux Jeux Olympiques B.O. sur itunes.com
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- Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre - Box Office, Allociné.
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Annexes
Saga Astérix et Obélix
Article détaillé : Astérix et Obélix (série de films).
- 1999 : Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi
- 2002 : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat
- 2008 : Astérix aux Jeux olympiques de Thomas Langmann et Frédéric Forestier
- 2012 : Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté de Laurent Tirard
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) British Film Institute
- (de + en) Filmportal
- (en) Internet Movie Database
- (en) LUMIERE
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- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
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