Auxy (Loiret)

Auxy est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Auxy.

Auxy

Rue principale vue de la place de l'église.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Pithiviers
Intercommunalité Communauté de communes du Pithiverais-Gâtinais
Maire
Mandat
Sophie Pelhate
2020-2026
Code postal 45340
Code commune 45018
Démographie
Gentilé Auxyois
Population
municipale
971 hab. (2019 )
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 07′ 10″ nord, 2° 28′ 31″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 117 m
Superficie 20,28 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Malesherbes
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Auxy
Géolocalisation sur la carte : France
Auxy
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Auxy
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Auxy

    Géographie

    Localisation

    Carte de la commune d'Auxy (Loiret) et des communes limitrophes.

    La commune d'Auxy se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, en limite du département de Seine-et-Marne, dans la région agricole du Gâtinais riche[1] et l'aire urbaine de Paris[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 48,5 km d'Orléans[3], préfecture du département, à 17,3 km de Pithiviers[4], sous-préfecture, et à 6,4 km de Beaune-la-Rolande, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Beaune-la-Rolande[2].

    Les communes les plus proches sont : Beaumont-du-Gâtinais (km, en Seine-et-Marne), Égry (3,3 km), Gaubertin (3,8 km), Boësses (4,2 km), Bordeaux-en-Gâtinais (4,4 km), Barville-en-Gâtinais (5,4 km), Échilleuses (5,6 km), Beaune-la-Rolande (6,4 km), Juranville (7,4 km) et Bromeilles (7,7 km)[5].

    Lieux-dits et écarts

    Les hameaux : le Vau, Chauffour - ou Chaufour, la Gare d'Auxy - laquelle tire son nom d'une gare aujourd'hui désaffectée, Gondreville, Bourgneuf, Montatelon. Les écarts : les Caves, Lavau et Beauregard.

    Géologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[6].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. Les plus anciennes sont du calcaire d'Étampes remontant à l’époque Oligocène de la période Paléogène. Les plus récentes sont des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°328 - Pithiviers » et « n°329 - Château-Landon » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[7],[8] et leurs notices associées[9],[10].

    Carte géologique de la commune
    Ère Période Époque Formations géologiques
    Cénozoïque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    Holocène
    Fz  :alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
    Pléistocène
    qCM  :colluvions marneuses de versant, Quaternaires
    qOE  :Limons et Loess, Quaternaire
    Néogène
    (2.58 - 23.03)
    Pliocène  non présent
    Miocène
    m1CPi  :calcaire de Pithiviers, Aquitanien
    m1MGa  :molasse du Gâtinais, Aquitanien
    Paléogène
    (23.03 - 66.0)
    Oligocène
    g1CEt  :calcaire d'Étampes, Stampien supérieur
    Éocène  non présent
    Paléocène  non présent

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 20,28 km2[11],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,22 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 36 mètres. L'altitude du territoire varie entre 81 m et 117 m[14].

    Hydrographie

    • Le Fusain ;
    • le canal 01 de Bois Rond ;
    • le canal 01 des Fossés Brochu ;
    • le canal 01 des Pièces du Marais ;
    • le canal 01 des Prés de Boncourt ;
    • le fossé 01 de la Ferme Lavau ;
    • le fossé 01 des Jurandes ;
    • le fossé d'Orville.

    La longueur linéaire global de cours d'eau sur la commune est de 8,74 km[15].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal d'Auxy ne comprend pas de ZNIEFF[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Auxy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,8 %), zones urbanisées (6,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[22].

    L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Réseau routier principal de la commune d'Auxy (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routières

    La commune est traversée par quatre routes départementales : la RD 975, la RD94, la RD 787 et la RD 165.

    La route départementale 975 est une route à grande circulation[23] qui relie Auxy à Bellegarde. Elle supporte en 2014, dans la section traversant la commune, un trafic de 2 210 véhicules/jour dont 270 poids lourds (12,6 %)[24]. Les trois autres routes départementales sont des routes à faible trafic : la RD 94 (998 véhicules/jour) relie Montargis à Auxy[24], la RD 787 (371 véhicules/jour) relie Gaubertin à Auxy[24] et la RD 165 (406 véhicules/jour), qui relie Barville-en-Gâtinais à Bordeaux-en-Gâtinais[24].

    Par ailleurs le diffuseur de Beaune-la-Rolande donnant accès à l'autoroute A19, mise en service en 2009[25], est situé en limite sud de la commune, à proximité du hameau dénommé quartier de la Gare.

    Transport en commun

    La commune est desservie par la ligne 14 du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret. Cette ligne, qui relie Malesherbes à Montargis, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[26].

    Infrastructures ferroviaires

    La gare d'Auxy - Juranville était une station pour voyageurs concernant la ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis, section de Malesherbes à Montargis. L'emplacement est depuis cela très occasionnellement utilisé pour le fret.

    Risques naturels et technologiques

    La commune d'Auxy est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque industriel et le risque industriel [27]. Entre 1989 et 2019, cinq arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune  : trois pour des inondations et coulées de boues et deux pour des mouvements de terrains[28].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[29].

    Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[30]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[31].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[32]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[28].

    Risques technologiques

    Dans le domaine des risques technologiques, la commune est concernée par plusieurs établissements classés "site SEVESO seuil bas"[33].

    La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un itinéraire structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A19)[27],[34].

    Toponymie

    La prononciation traditionnelle et correcte est ossi. Toutefois, depuis la Seconde Guerre mondiale, on note une proportion croissante de gens prononçant oksi. C'est même aujourd'hui la seule prononciation utilisée pour désigner la commune, y compris chez les personnes âgées, et ce depuis les années 1980. L'orthographe "Auxy" provient des moines copistes du duché de Bourgogne qui avaient pris la convention d'écrire deux "s" comme un "x" (ou deux "s" dos à dos). On devrait bien dire "ossi" comme on dit -ou devrait dire- "Ausserre", "Bussy" et même "Brusselles" qui faisait partie du duché de Bourgogne.

    Histoire

    En 1400 et 101, Gile de Courlon, dame de la Tour d'Auxy, fille de Geoffroy de Courlon et d'Ysabeau de Courgenay, rédige son testament et deux codicilles. Elle a eu une fille (Ysabeau) de son premier mari le chevalier Pierre de Dicy, et est déjà remariée à l'écuyer Jehan de Saint-Phalle, lui-même veuf. Elle possède des biens à Plessis-Gatebled (auj. Aube) et Villiers-sur-Seine (auj. Seine-et-Marne). Elle demande à être inhumée près de ses parents en l'abbaye de Preuilly (Seine-et-Marne).

    Entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[35], dont un à Auxy[36]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[37]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[36].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse d'Auxy acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[38] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[39]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[40].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[41].

    La commune est membre de la Communauté de communes du Beaunois depuis sa création le jusqu'en 2017, un établissement public de coopération intercommunale issue de la transformation du S.I.Vo.M de Beaune-la-Rolande, créée en mai 1959, en communauté de communes[42]. Depuis le , la commune est membre de la Communauté de communes du Pithiverais-Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du Beaunois, de la communauté de communes des Terres puiseautines étendue à la commune nouvelle Le Malesherbois[43].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse d'Auxy était rattachée sur le plan ecclésiastique de l'ancien diocèse de Sens[44] et sur le plan administratif au bailliage de Paris, élection de Nemours[45].

    La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune d'Auxy est alors incluse dans le canton de Beaune, le district de Boiscommun et le département du Loiret[46].

    La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[47]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[48]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[49]. L'acte II intervient en 2003-2006[50], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune d'Auxy aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
    DistrictBoiscommun1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Boiscommun de 1790 à 1795[41],[46]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[51].
    CantonBeaune1790-1801Administrative et électoraleLe 10 février 1790, la municipalité d'Auxy est rattachée au canton de Beaune[52]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Beaune1801-2015Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[53]. Auxy est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton de Beaune[54],[41].
    Malesherbes2015-ÉlectoraleLa loi du [55] et ses décrets d'application publiés en février et [56] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Malesherbes[56]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[57].
    ArrondissementPithiviers1801-1926AdministrativeAuxy est rattachée à l'arrondissement de Pithiviers par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801)[41],[54].
    Orléans1926-1942Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du 10 septembre 1926[58]. Auxy est ainsi transférée de l'arrondissement de Pithiviers à celui d'Orléans[59],[60].
    Pithiviers1942-La loi du 1er juin 1942 rétablit l'arrondissement de Pithiviers[60]. Auxy est alors à nouveau rattachée à l'arrondissement de Pithiviers[61].
    Circonscription législative5e circonscription2010-ÉlectoraleLors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[62],[63]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[64]. La réforme n'affecte pas Auxy qui reste rattachée à la cinquième circonscription[65].

    Collectivités de rattachement

    La commune d'Auxy est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[61], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal d'Auxy, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[66], pour un mandat de six ans renouvelable[67]. Il est composé de 15 membres[68]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
     ?  ? Georges Thomas Radical Propriétaire, Cultivateur
    Conseiller général du canton de Beaune (1907-1931)
    mars 1936 1944 Théodule Barnault    
    1944 1945 Jules Chagot    
    1945 mars 1967 Édouard Villois    
    mars 1967 mars 1973 Émile Delphis    
    mars 1973 mars 1977 Maurice Saunier    
    mars 1977 mars 1989 Pierre Grosbois    
    mars 1989 mars 2008 Étienne Reboul    
    mars 2008 avril 2014 Gilbert Prentout    
    avril 2014 novembre 2017 Philippe Gonot   Kinésithérapeute
    janvier 2018 juin 2020 René Cantournet Altayrac[69]   sans profession déclarée
    juin 2020 En cours Sophie Pelhâte[69],[70] DVD Infirmière, conseillère départementale depuis 2021

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du SITOMAP de la région Pithiviers, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 3], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[71]. Un réseau de huit déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune de Beaune-la-Rolande[72]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL[73], installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchèteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri[74].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Pithiverais-Gâtinais en application de la loi NOTRe du [75].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[76]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune[77]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[78],[79].

    Assainissement

    La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[80], est assurée par la commune elle-même[81]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 180 EH, soit 27 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration de type filtre à sable. Son exploitation est assurée en 2017 par VEOLIA EAU - OLIVET[82],[83].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[84]. Depuis le , la communauté de communes du Pithiverais-Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du Beaunois, de la communauté de communes des Terres puiseautines étendue à la commune nouvelle Le Malesherbois, assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[85],[86].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont nommés les Auxyois[87].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[88]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[89].

    En 2019, la commune comptait 971 habitants[Note 4], en augmentation de 1,57 % par rapport à 2013 (Loiret : +2,23 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4681 5271 4381 4941 5681 5141 5261 5291 485
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4361 3301 3461 3181 3241 2361 2571 2421 172
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0931 0781 148998955910856850886
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    780748684656682854972988965
    2017 2019 - - - - - - -
    987971-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[90].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Martin sur une carte postale ancienne.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armoiries de Auxy se blasonnent ainsi :

    D'argent au chevron de gueules accompagné de trois coquilles de sable.


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5, BNF 35486873)
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)
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    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
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    92. « Chapelle au lieu-dit Gondreville », notice no IA00013653, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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