Bataille de la Hougue
La bataille de La Hougue est une bataille navale pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg. En 1692, elle voit la victoire de la flotte anglo-hollandaise sur la flotte française du vice-amiral de Tourville, au large de la pointe du Cotentin.
Date |
(Barfleur) & (La Hougue / Cherbourg) |
---|---|
Lieu | Au large de l'île de Tatihou |
Issue | Victoire anglo-hollandaise |
Royaume de France | Royaume d'Angleterre Provinces-Unies |
Comte de Tourville | Edward Russell |
44 navires de ligne 13 autres navires 3 240 canons 21 000 hommes[1] | 88 navires de ligne 37 autres navires 6 750 canons 39 000 hommes |
15 navires de ligne | 2 navires |
Guerre de la Ligue d'Augsbourg
Batailles
- Philippsbourg (1688)
- Sac du Palatinat (1689)
- Baie de Bantry (1689)
- Mayence (1689)
- Walcourt (1689)
- Fleurus (1690)
- Cap Béveziers (1690)
- La Boyne (1690)
- Limerick (1690)
- Staffarda (1690)
- Québec (1690)
- Coni (1691)
- Mons (1691)
- Leuze (1691)
- Aughrim (1691)
- La Hougue (1692)
- Namur (1692)
- Steinkerque (1692)
- Lagos (1693)
- Neerwinden (1693)
- La Marsaille (1693)
- Charleroi (1693)
- Saint-Malo (1693)
- Rivière Ter (1694)
- Camaret (1694)
- Texel (1694)
- Dieppe (1694)
- Bruxelles (1695)
- Namur (1695)
- Dogger Bank (1696)
- Carthagène (1697)
- Barcelone (1697)
- Baie d'Hudson (1697)
Pour aider son cousin, le catholique Jacques II d'Angleterre, à retrouver son trône après en avoir été chassé par son beau-fils Guillaume III, Louis XIV lui propose une flotte et des hommes mis sous l'autorité de Tourville. L'embarquement est prévu en Cotentin avec 20 000 hommes et 70 vaisseaux pour débarquer près de l'île de Portland.
Après la défaite de Béveziers en , la flotte anglo-hollandaise, certes à deux contre un, reprend le contrôle de la Manche.
Préparatifs
La guerre se poursuit depuis plusieurs années. Persuadé de la faiblesse de l'engagement anglais au sein de la coalition, le roi de France prépare une opération militaire visant à débarquer environ 20 000 hommes sur les côtes anglaises et de placer à nouveau Jacques II sur le trône[2].
Une des conditions de la réussite de ce plan est que Tourville doit entrer en Manche avec une force navale suffisante pour tenir tête à la flotte coalisée.
Les atermoiements français
Bien qu'il commande à la flotte, Tourville ne possède aucun pouvoir décisionnaire sur la stratégie de cette opération. Celle-ci est placée sous le commandement de Jacques II, Bonrepaus et Bellefonds; ce dernier doit commander le corps expéditionnaire prévu à un effectif de 20 000 hommes concentré à Saint-Vaast-la-Hougue, dans le nord-Cotentin. Une flotte de protection et de transport basée à Brest doit venir à Saint-Vaast pour embarquer les troupes. En , les trois commandants de la force d'invasion s'installent à Saint-Vaast. Devant l'ampleur de la tâche pour rassembler les troupes, de nombreuses difficultés surviennent notamment entre l'armée de terre et la marine[3]. Le recrutement rencontre aussi des difficultés à la date prévue du déclenchement de l'opération : environ 2 500 hommes, les 20 navires de Châteaurenault et l'escadre du Levant manquent encore. Alors qu'initialement Tourville devait disposer de 70 vaisseaux, il n'en dispose que d'une quarantaine sous-armés en hommes et en équipement[4].
Le courrier du roi
Le , le roi adresse un courrier à Tourville. Il contient des directives quant au déroulement de l'opération. Tourville doit appareiller impérativement le et aucun retard ne sera toléré quitte à laisser en arrière les vaisseaux non armés. Il doit envoyer la partie de sa flotte la plus rapide au Havre prendre contact avec Bonrepaus pour le prévenir de son arrivée ensuite, il doit se rendre à la Hougue pour embarquer l'infanterie puis attendre l'arrivée des navires emportant le reste des troupes. Par ce courrier, l'amiral apprend que le lieu du débarquement sera désigné par le roi Jacques II et qu'il lui obéira en tout point ainsi qu'à Bellefonds. Une fois le débarquement terminé, il renverra les bâtiments de transport dans leurs ports respectifs et restera en Manche. Toutefois, si Tourville rencontre les Anglais avant d'arriver à la Hougue, le roi lui donne l'ordre de les combattre : « Sa majesté veut absolument qu'il parte de Brest ledit jour , quand même il aurait avis que les ennemis seraient dehors avec un nombre de vaisseaux supérieurs à ceux qui seraient en état de le suivre. […] En cas qu'il les rencontre en allant à la Hougue, Sa Majesté veut qu'il les combatte en quelque nombre qu'ils soient […] et s'il a du désavantage, Sa Majesté se remet à lui de sauver l'armée le mieux qu'il pourra. »[5].
Première étape : la bataille navale
Le , sous les ordres de Tourville, la flotte quitte Brest mais sans le renfort des 16 navires de l'escadre du Levant de l'amiral Victor Marie d'Estrées.
Le renfort de la flotte du Levant
Cette dernière appareille de Toulon le et capture deux navires anglais le . Alors qu'elle s'apprête à passer Gibraltar le , elle traverse une violente tempête qui détruit deux vaisseaux. L'amiral est contraint de faire demi-tour pour s'abriter à Malaga et réparer les avaries. C'est à ce moment qu'il apprend qu'un convoi anglais se trouve à proximité. Le , il envoie 5 navires les attaquer. Pour éviter la capture, les Anglais incendient leurs bateaux[6]. La flotte ne franchit le détroit de Gibraltar que le et mouille à Bertheaume le , jour de l'engagement de Tourville.
La bataille de Barfleur
Le jeudi , la flotte de Tourville se dirige vers la Hougue, pour embarquer l'armée de Jacques II. Mais on annonce la flotte anglo-hollandaise au large de Barfleur. L'amiral n'est pas prévenu à temps que la flotte anglaise lui est supérieure (88 navires anglais avec 6 750 canons contre 44 vaisseaux français et 3 240 canons). Louis XIV ayant, en , donné l'ordre d'attaquer quelles que soient les circonstances, Tourville décide donc d'attaquer la flotte ennemie en plein centre, pendant près de 12 heures. La bataille est indécise, cependant la flotte française renonce à l'expédition projetée et tente de se mettre à l'abri en profitant de la nuit et de la brume.
Les Français n'ont perdu aucun vaisseau. Par contre, les Anglais déplorent la mort du contre-amiral Richard Carter et la perte de deux navires[7],[8].
Deuxième étape : le repli français
Faute de fortification sur la côte normande, ou d'une rade sûre, Tourville prévoit de rejoindre Brest ou Saint-Malo. Une majorité des navires (soit 27 navires) parvient à franchir le Cap de la Hague grâce à l'exploit de Hervé Riel, mais treize ne peuvent franchir les courants de marée du raz Blanchard. Ils sont alors contraints de revenir vers l'ennemi en se réfugiant dans la baie de la Hougue.
Le , trois navires fortement touchés pendant la bataille dont le Soleil Royal navire amiral, s'échouent sur la côte à Cherbourg : le Triomphant près de l'embouchure de la Divette, l'Admirable sur les Mielles, et le Soleil Royal à la pointe du Hommet. L'artillerie des fortifications de la ville tient pour quelque temps l'ennemi à distance. Les stocks de poudre du Soleil Royal et du Triomphant, en s'embrasant, explosent et les projections provoquent de gros dégâts matériels et humains dans la ville.
Les et , les Anglais, embarqués sur des chaloupes, incendient l'un après l'autre les navires en rade de la Hougue. Jacques II regarde sur les hauteurs de Quinéville, ce spectacle qui signifie la fin de ses ambitions. La destruction des quinze vaisseaux échoués à Cherbourg et La Hougue correspond à peu près aux pertes subies par la flotte anglo-hollandaise deux ans plus tôt à la bataille du cap Béveziers. Cette victoire navale n'est cependant pas mieux exploitée par les alliés qu'elle ne le fut à l'époque par les Français, ce qui envenime un conflit entre le secrétaire d'état Nottingham et l'amiral Russel, qui est finalement écarté du commandement de la flotte pour l'année 1693. En France, les quinze vaisseaux perdus sont remplacés dès l'année 1693, et Louis XIV ne tient pas rigueur à Tourville qu'il nomme maréchal de France en 1694.
Cette sévère défaite révèle la nécessité de consolider la défense de la baie, avec deux tours similaires, l'une sur le fort de la Hougue et l'autre sur l'île de Tatihou. Elle révèle aussi amèrement l'erreur commise par les adversaires de Vauban, qui ont convaincu le Roi d'arrêter les travaux du port de Cherbourg et même de détruire ses fortifications. Malgré des pertes élevées, 15 navires de ligne, la proximité des côtes françaises permet de récupérer la quasi-totalité des équipages et de l'armement, ce qui relativise la perte subie. À l'époque, il est plus aisé de remplacer un navire qu'un équipage expérimenté[1].
Les épaves de la Hougue
Pendant quelques décennies, les vestiges de la flotte de Tourville ont servi de mouillage pour les marins et de ressources en bois. Peu à peu oubliées, les épaves sont redécouvertes en 1985 par Christian Cardin, donnant lieu à d'importantes recherches archéologiques, présentées en partie au musée maritime de l'île de Tatihou. À la suite de la découverte de ces épaves est né le projet de l'Association Tourville visant à reconstruire l'un de ces vaisseaux faisant la fierté de la marine française du XVIIe siècle, le Jean-Bart, vaisseau de 1er rang contemporain du Saint-Philippe et du Magnifique, tous deux retrouvés parmi les épaves de La Hougue.
En 2022, trois épaves retrouvées en 1990 sont identifiées comme des vaisseaux français coulés durant la bataille. Deux des épaves, enfouies sous uns épaisse couche de vase, présentent un réel intérêt scientifique et historique[9].
Forces en présence
- Angleterre : 56 vaisseaux de lignes
- Provinces-Unies : 26 vaisseaux de lignes
- Total flotte alliée : 82 vaisseaux de lignes, plus de nombreux bâtiments auxiliaires
- France : 44 vaisseaux de lignes, plus de nombreux bâtiments auxiliaires
Escadre blanche (Almonde) (Provinces-Unies) |
Canons | Capitaine | Sort | Escadre bleue et blanche (d'Amfreville) (France) |
Canons | Capitaine | Sort |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Noordholland | 68 | de Jongh | Bourbon | 68 | Capitaine de vaisseau de Perrinet | Brûlé à La Hougue | |
Zeelandia | 90 | schout-bij-nacht (contre-amiral) Geleyn Evertsen | Monarque | 90 | Chef d'escadre de Nesmond | Brest | |
Ter Goes | 54 | Martens | Aimable | 70 | CV Charles-César de Boscal de Réals | Brest | |
Gelderland | 64 | van der Scolck | Saint-Louis | 64 | CV Jean de La Roque-Persin | Brûlé à La Hougue | |
Veere | 62 | Mosselman | Diamant | 60 | CV Simon de Pas de Feuquières (mort en juin de ses blessures à la bataille de Barfleur) | Le Havre | |
Conink William | 92 | Vice-admiraal Carel van der Putte | ... | ||||
Eerste Edele | 74 | de Boer | ... | ||||
Medemblick | 50 | Hulschen | … | ||||
Brandenburg | 92 | Toll | … | ||||
West-Friesland | 88 | schout-bij-nacht Muys | Gaillard | 68 | Capitaine de vaisseau Chevalier d'Amfreville | Brûlé à La Hougue | |
Zeeland | 64 | Schryver | Terrible | 88 | CV de Sébeville | Brûlé à La Hougue | |
Ripperda | 50 | Lijnslager | Merveilleux | 90 | Lieutenant général marquis d'Amfreville | Brûlé à La Hougue | |
Slot Muyden | 72 | van der Dusse | Tonnant | 80 | CV de Septèmes | Brûlé à La Hougue | |
Prins | 92 | Luitenant-admiraal Philips van Almonde | Saint-Michel | 60 | CV comte de Villars | Saint-Malo | |
Elswoud | 72 | Graeff van Nassau | Sans Pareil | 62 | CV François Sochet de Ferville | Saint-Malo | |
Schaterschoeff | 50 | Jan Gerrit van Wassenaer van Duvenvoorde | … | ||||
Leyden | 64 | Decker | … | ||||
Princes | 92 | Vice-admiraal Gilles Schey | … | ||||
Amsterdam | 64 | van der Saen | Sérieux | 64 | CV marquis de Blénac | Saint-Malo | |
Stadt es Land | 50 | Ross | Foudroyant | 84 | Chef d'escadre de Relingue | Brûlé à La Hougue | |
Veluw | 64 | Brakel | Brillant | 62 | Capitaine de vaisseau Commandeur de Combes | Saint-Malo | |
Castel Medenblick | 86 | Vice-admiraal Gerard Callenburgh | … | ||||
Ridderschap van Holland | 72 | Convent | … | ||||
Maegt van Doort | 64 | Paradys | … | ||||
Capitaen Generael | 84 | schout-bij-nacht Philips van der Goes | … | ||||
Zeven Provinciën | 76 | de Liefde | … |
Escadre rouge (Russell) (Angleterre) |
Canons | Capitaine | Sort | Escadre blanche (Tourville) (France) |
Canons | Capitaine | Sort |
---|---|---|---|---|---|---|---|
St Michael | 90 | Thomas Hopson | Fort | 60 | Capitaine de vaisseau de La Rongère | Brûlé à La Hougue | |
Lennox | 70 | John Munden | Henri | 64 | CV de La Roche-Allard | Saint-Malo | |
Bonaventure | 50 | John Hubbard | Ambitieux | 96 | Capitaine de vaisseau Saujon Lieutenant général marquis de Villette-Mursay |
Brûlé à La Hougue | |
Royal Katherine | 82 | Wolfram Cornwall | Couronne | 76 | Capitaine de vaisseau de Montbron | Saint-Malo | |
Royal Sovereign | 100 | Humphrey Sanders. Vice admiral Sir Ralph Delaval | Maure | 52 | Capitaine de vaisseau des Augiers | Saint-Malo | |
Captain | 70 | Daniel Jones | Courageux | 58 | CV de La Luzerne | Saint-Malo | |
Centurion | 50 | Francis Wyvil | ... | ||||
Burford | 70 | Thomas Harlow | ... | ||||
Elizabeth | 70 | Stafford Fairborne | Perle | 52 | CV de Forbin | Saint-Malo | |
Rupert | 66 | Basil Beaumont | Glorieux | 64 | CV de Châteaumorant | Saint-Malo | |
Eagle | 70 | John Leake | Conquérant | 84 | CV du Magnou | Saint-Malo | |
Chester | 50 | Thomas Gillam | Soleil Royal | 104 | CV Charles des Nos Vice-amiral de Tourville |
Brûlé à Cherbourg | |
St Andrew | 96 | George Churchill | Saint-Philippe | 84 | CV marquis d'Infreville | Brûlé à La Hougue | |
Britannia | 100 | John Fletcher. David Mitchell.Admiral of the fleet Edward Russell | Admirable | 90 | CV de Beaujeu | Brûlé à Cherbourg | |
London | 96 | Matthew Aylmer | ... | ||||
Greenwich | 54 | Richard Edwards | ... | ||||
Restoration | 70 | James Gother | ... | ||||
Grafton | 70 | William Bockenham | ... | ||||
Hampton Court | 70 | John Graydon | Content | 68 | CV de Sainte-Maure | Saint-Malo | |
Swiftsure | 70 | Richard Clarke | Souverain | 80 | Chef d'escadre marquis de Langeron | Brest par la Manche | |
St Albans | 50 | Richard Fitzpatrick | Illustre | 70 | Capitaine de vaisseau de Combes | Brest par la Manche | |
Kent | 70 | John Neville | Modéré | 52 | Capitaine de vaisseau d'Ivry | Saint-Malo | |
Royal William | 100 | Thomas Jennings. Rear admiral Sir Cloudesley Shovell | ... | ||||
Sandwich | 90 | Antony Hastings (tué) | ... | ||||
Oxford | 54 | James Wishart | ... | ||||
Cambridge | 70 | Richard Lestock | ... | ||||
Ruby | 50 | Georges Mees | ... |
Escadre bleue (Ashby) (Angleterre) |
Canons | Capitaine | Sort | Escadre bleue (Gabaret) (France) |
Canons | Capitaine | Sort |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Hope | 70 | Henry Robinson | Excellent | 60 | CV du Rivault-Huet | Saint-Malo | |
Deptford | 50 | William Kerr | Prince | 56 | Capitaine de vaisseau de Bagneux | Brest par la Manche | |
Essex | 70 | John Bridges | Magnifique | 86 | Chef d'escadre marquis de Coëtlogon | Brûlé à La Hougue | |
Duke | 90 | William Wright. Rear admiral Richard Carter (mort au combat) | Laurier | 64 | Capitaine de vaisseau d'Hervault | Saint-Malo | |
Ossory | 90 | John Tyrell | ... | ||||
Woolwich | 54 | Christopher Myngs | ... | ||||
Suffolk | 70 | Christopher Billop | ... | ||||
Crown | 50 | Thomas Warren | ... | ||||
Dreadnought | 64 | Thomas Coall | ... | ||||
Stirling Castle | 70 | Benjamin Walters | ... | ||||
Edgar | 72 | John Torpley | Brave | 58 | Capitaine de vaisseau de Chalais | Saint-Malo | |
Monmouth | 66 | Robert Robinson | Entendu | 60 | Capitaine de vaisseau de Ricoux | Le Havre. Naufrage | |
Duchess | 90 | John Clements | Triomphant | 76 | CV Antoine-François de Machault de Belmont | Brûlé à Cherbourg | |
Victory | 100 | Edward Stanley. Admiral Sir John Ashby | Orgueilleux | 94 | CV de Courbon-Blénac Lieutenant général Gabaret |
Brest par la Manche | |
Vanguard | 90 | Christopher Mason | Fier | 80 | CV de La Harteloire | Brûlé à La Hougue | |
Adventure | 50 | Thomas Dilkes | Fleuron | 56 | Capitaine de vaisseau de Montgon | Saint-Malo | |
Warspite | 70 | Caleb Grantham | ... | ||||
Montague | 62 | Simon Foulks | ... | ||||
Defiance | 60 | Edward Gurney | ... | ||||
Berwick | 70 | Henry Martin | ... | ||||
Lion | 60 | Robert Wiseman | Courtisan | 64 | CV François Colbert de Saint-Mars | Saint-Malo | |
Northumberland | 70 | Andrew Cotton | Grand | 84 | Chef d'escadre Panetié | Saint-Malo | |
Advice | 50 | Charles Hawkins | Saint-Esprit | 74 | CV de La Galissonnière | Saint-Malo | |
Neptune | 96 | Thomas Gardner. Vice admiral George Rooke | Sirène | 64 | CV Duquesne-Mosnier | Saint-Malo | |
Windsor Castle | 90 | Earl of Danby | ... | ||||
Expedition | 70 | Edward Dover | ... | ||||
Monck | 60 | Benjamin Hoskins | ... | ||||
Resolution | 70 | Edward Good | ... | ||||
Albemarle | 90 | Sir Francis Wheler | ... |
Notes et références
- Corvisier 1997, p. 524.
- Dessert 2002, p. 269.
- Dessert 2002, p. 271.
- Dessert 2002, p. 272.
- Dessert 2002, p. 274-275.
- Dessert 2002, p. 272-273.
- Les marins illustres de la France, Léon Guérin, 1845, p. 510.
- Petitfils 1995, p. 505
- LIBERATION et AFP, « Trois épaves du XVIIe siècle authentifiées dans la Manche au large de Saint-Vaast-la-Hougue », sur Libération (consulté le )
Sources et bibliographie
- Olivier Chaline, La mer et la France : Quand les Bourbons voulaient dominer les océans, Paris, Flammarion, coll. « Au fil de l’histoire », , 560 p. (ISBN 978-2-08-133327-7)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
- Guy Le Moing, Les 600 plus grandes batailles navales de l'Histoire, Rennes, Marines Éditions, , 620 p. (ISBN 978-2-35743-077-8)
- André Corvisier, Histoire militaire de la France, t. 1 : des origines à 1715, Paris, PUF, coll. « Quadrige », , 648 p. (ISBN 2-13-048906-0)
- Daniel Dessert, La Royale, Vaisseaux et marins du Roi Soleil, Paris, Fayard, , 393 p. (ISBN 2-213-02348-4)
- Jean-Christian Petitfils, Louis XIV, Paris, Perrin pour le grand livre du mois, coll. « Tempus », (réimpr. 2008), 775 p. (ISBN 978-2-286-02047-7), p. 505
- Daniel Dessert, Tourville, Paris, Fayard, , 371 p. (ISBN 2-213-59980-7), p. 269 et suiv.
- Bruno Robert (ill. Daniel Lordey, P. Téqui), L'enseigne du Soleil Royal. roman, Paris, P. Téqui, coll. « Défi », , 317 p. (ISBN 978-2-7403-1386-2), p. 25
- Charles La Roncière, Histoire de la Marine française : La crépuscule du Grand règne, l’apogée de la Guerre de Course, t. 6, Paris, Plon, , 674 p. (lire en ligne)
- Stéphane Haffemayer et Ghislain Baury, « La bataille de La Hougue, de la Hollande aux Cévennes (1692) : Des galères méditerranéennes aux rivages normands. Recueil d'études en hommage à André Zysberg », Cahier des Annales de Normandie, Caen, CRHQ, no 36, , p. 507-525
- Philip Aubrey, The defeat of James Stuart's armada, 1692, Leicester University Press, 1979, 194 p. (ISBN 0-7185-1168-9)
- Roger Lepelley, Chroniques de La Hougue tome 1, la guerre de la ligue d'Augsbourg et la fin du grand règne, 1688-1715, Versailles, Saint-Vaast-La-Hougue, 1992, 413 p. (ISBN 2-9503917-2-9)
- Georges Toudouze, Roger Lepelley, Chroniques de la Hougue tome 2, la bataille de La Hougue, 29 mai 1692, Cherbourg-Octeville, éditions Isoète, 1899 (réimp.2003), 219 p. (ISBN 2-913-920-29-2)
- Jean de La Varende, Le maréchal de Tourville et son temps, Le Mesnil-sur-l'Estrée, Christian de Bartillat Editeur, 1992, 254 p. (ISBN 2-905563-69-9), p. 170-223
- Henry Le Marquand, Tourville marin de Louis XIV, Lyon, H. Larchandet, 1942, 389 p, p. 201-303
- Jacques Dinfreville, Le chevalier d'Infreville, Grenoble, édition des 4 seigneurs, 1973, 332 p, (ISBN 2-85231-003-1), p. 203-221
- Philippe de Villette-Mursay, Michel Vergé-Franceschi, Mes campagnes de mer sous Louis XIV, avec un dictionnaire des personnages et des batailles, Paris, collection in-texte Tallandier, 1991, 464 p, (ISBN 2-235-02047-X), p. 205-221
- Claude de Forbin, Mémoire du comte de Forbin, 1656-1733, Paris, Mercure de France, 1993 (réimp. 2008), 570 p, (ISBN 978-2-7152-2474-2), p. 229-235
- Hubert Granier contre-amiral (2S), Marins de France au combat, tome II, 1610-1715, Paris, éditions France-Empire, 1994, 431 p, (ISBN 2-7048-0726-4), p. 214-218
- Alain Demerliac, La marine de Louis XIV, nomenclature des vaisseaux du Roi-Soleil de 1661 à 1715, 2e édition, Nice, Editions Oméga, 1995, 333p, (ISBN 2-906381-15-2)
- Jacques Vichot, Répertoire des navires de guerre Français, Paris, Association des amis du musée de la marine, 1967, 148 p
- André Davy, Le marquis d'Amfreville et la marine de Colbert, Condé-sur-Noireau, auto-édition André Davy, 2013, 154 p, (ISBN 978-2-9544369-0-6), p. 89-116
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