Bataille de la Louée

La bataille de la Louée se déroule le lors de la guerre de Vendée. Elle s'achève par la victoire des Vendéens qui chassent les républicains du poste de la Louée, à Haute-Goulaine, aux abords de Nantes.

Bataille de la Louée
Informations générales
Date
Lieu Haute-Goulaine
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
 République française Vendéens
Commandants
Jean-Michel BeysserFrançois Lyrot de La Patouillère
Forces en présence
InconnuesInconnues
Pertes
Inconnues
1 à 2 canons capturés[1],[2]
Inconnues

Guerre de Vendée

Batailles

Coordonnées 47° 10′ 59,2″ nord, 1° 25′ 33,3″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique

Déroulement

Le , les insurgés du Loroux menés par François Lyrot de La Patouillère attaquent le poste de la Louée, situé à Haute-Goulaine, aux abords de Nantes[1]. Une soixantaine de tirailleurs sont envoyés en avant pour engager le combat, le général républicain Beysser sort du camp et se lance à leur poursuite[1]. Il emporte quelques retranchements rudimentaires mais tombe bientôt dans un guet-apens où il se retrouve cerné par plusieurs milliers d'insurgés[1],[2]. La cavalerie républicaine se fait jour et ouvre la voie au reste des forces de Beysser qui battent en retraite[2]. Les patriotes sont poursuivis par les cavaliers vendéens jusqu'aux portes de Nantes[1]. Le général Canclaux fait alors une sortie pour protéger la retraite des troupes de Beysser[2]. Les Vendéens s'arrêtent à une lieue de la ville, face aux derniers postes avancés républicains[2].

Pertes

Le 22 juin, dans son rapport au ministre de la guerre, le général Canclaux fait état de « quelque pertes d'hommes », et particulièrement de trois chefs de la légion nantaise, « ce qui a beaucoup affecté la ville »[2]. Alexandre Coëslier, chef du 2e bataillon, figure notamment parmi les morts[3]. Les républicains abandonnent également un canon, dont l'essieu s'est brisé et qui selon Canclaux a été encloué par Beysser lui-même[2]. Pour Émile Gabory, les patriotes perdent deux canons[1].

Références

  1. Gabory 2009, p. 177.
  2. Savary, t. I, 1824, p. 297.
  3. Chassin, t. II, 1893, p. 212.

Bibliographie

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