Baudouin de Lens

Baudouin de Lens sire d'Annequin[1], dit Baudouin d'Annequin (Cf Appellations dans les manuscrits enluminés des Chroniques de Froissart en fin d'article), seigneur d’Annequin et de Boyeffles né entre 1325 et 1330, est un noble d’Artois, actif pendant la première partie de la guerre de Cent Ans. Retenu captif en Angleterre avec le roi Jean le bon dont il devint l’ami après la bataille de Poitiers en 1356, il est nommé chambellan royal en 1357 puis il est fait grand maître des arbalétriers en 1358. Ami de du Guesclin[2] qui guerroie avec son cousin Olivier de Mauny, il fut aussi un proche du maréchal Arnoud d’Audrehem (un des principaux généraux de du Guesclin avec Mauny) et de Pierre de Villiers de l’Isle-Adam. Il meurt de ses blessures à la suite de la bataille de Cocherel, le 27 mai 1364[1].

Baudouin de Lens
Biographie
Naissance 1325-1330
Décès
Bataille de Cocherel
Sépulture Collégiale Saint-Pierre de Lille
Père Godefroy de Lens
Mère Marguerite d'Azincourt
Enfants Gilles (de Lens), Arundel (de Lens)

Biographie

Issue des châtelains de Lens et eux-mêmes des comtes de Boulogne[3], la maison des sires d'Annequin, cadette de celle de Lens avait pris le nom d'une pairie[4] du comté de Béthune[5]; elle comptait notamment Baudouin de Lens né vers 1325-1330, fils de Godefroy de Lens, seigneur d’Annequin et de Boyeffles et de Madeleine (alias Marguerite) d’Azincourt.

Son père Godefroy est mêlé dès 1340 aux première luttes de la guerre de cent ans. En garnison à Aire en 1341 avec des chevaliers artésiens, il participe à la déroute infligée devant Saint-Omer aux troupes flamandes de Robert d’Artois. Le 9 août 1346, Godefroy s’engage à servir pendant 15 jours à Béthune et à visiter les « chasteaux à Mgr à Bevry (Beuvry?) et le païes », il défend la ville et force les flamands à lever le siège, Baudouin son fils fait ses premières armes lors de ce siège. Godefroy est récompensé le 20 octobre 1346 à Pont-Sainte-Maxence par Louis II comte de Flandre auprès duquel il s’engage. Il meurt en 1351. Le 22 janvier 1360, Louis II comte de Flandre « donne mandement pour payer au seigneur d’Annequin, grand maître des arbalétriers de France une somme... pour les arrérages d’une pension viagère que ledit comte devait à Mgr Geoffroy, seigneur d’Anekin, père dudit grand maître des Arbaletriers ».

Vers la mi-avril 1346, Béthune est assiégé par les troupes flamandes commandées par Oudart de Renty, la défense est organisée par Geoffroy de Charny et Eustache de Ribemont avec Godefroy et Baudouin d’Annequin, Jean de Landas, Hugues de Bours, Mathieu de Werquigneul. Baudouin armé chevalier commence son service sous les capitaines Edouard de Beaujeu (nommé maréchal de France en 1347 après Robert de Wavrin seigneur de Saint-Venant, nommé en 1344 et avant Guy II de Nesle nommé en 1348), Geoffroy de Charny et Arnoud d’Audrehem. En 1351, Edouard de Beaujeu est chargé de défendre la frontière vers Saint-Omer contre les anglais qui tiennent Calais, il meurt à Ardres où « messire Bauduins Dennekins » se signale par sa valeur.

De 1351 à 1352 Baudouin se bat en Normandie sous Geoffroy de Charny.

En 1353 il sert en Bretagne sous le maréchal d’Audrehem. C’est dans ce contexte de la guerre de Succession de Bretagne ou guerre des deux Jeanne, qui a eu lieu au cours de la guerre de Cent Ans et qui oppose Jean de Montfort à Charles de Blois que Baudouin fait la connaissance du futur connétable Bertrand du Guesclin qui succédera à Robert de Fiennes sur les recommandations de ce dernier au roi Charles V. Lors d’une trêve en janvier 1354, Arnoud d’Audrehem organise des joutes à Pontorson et charge de la direction Pierre de Villiers de l’Isle-Adam alors capitaine de la ville et Baudouin d’Annequin ; c’est à cette occasion en 1354 que Bertrand du Guesclin devient un soldat régulier de la compagnie de Pierre de Villiers de l’Isle-Adam[6].

En 1356 le roi Jean II le bon est fait prisonnier après la bataille de Poitiers et Baudouin signalé par son ardeur mais blessé doit se rendre au chevalier anglais Barthélemy de Burghelst. Baudouin accompagne le roi Jean en Angleterre, nommé chambellan royal, il est libéré en 1357. Sa captivité commune avec le roi devenu son ami, la protection d’Arnoud d’Audrehem et l’amitié avec Bertrand du Guesclin lui donnent une influence grandissante dans les affaires de l’état. Plusieurs missions secrètes entre le roi Jean le bon et son fils Charles V lui sont confiées et en 1358, à la mort de Robert d’Houdetot, il est fait grand maître des arbalétriers, c’est à dire commandant de toute l’infanterie du royaume.

En 1357 il succède à Eustache de Ribemont comme gouverneur de la Flandre Wallonne; depuis 1305 avec le traité d’Athies-sur-Orge (actuellement Athis-Mons, a été signe entre la France et la Flandre le 23 juin 1305 après la bataille de Mons en Pévèle), la Flandre Wallonne séparée du comté de Flandre, relevait directement du roi. Le terme « Flandre wallonne » n’apparaît qu’au XVIIIe siècle dans le vocabulaire de l’administration française pour distinguer la région de Lille, Douai et Orchies de la frange de la Flandre flamingante (le Westhoek français) conservée après le traité d’Utrecht (futurs arrondissements d’Hazebrouck et Dunkerque)[7].

En février 1358 il accompagne le régent dans la visite des places de Melun, Corbeil, Crécy et Pontoise. En août 1358, il est un des capitaines français avec Raoul de Cany, les sires de Raineval et de Roye et l’évêque de Noyon qui cherchent à débarrasser le Noyonnais des bandes navarraises.

En 1359 il est au siège de Saint-Valéry, après la prise de la ville, Saint-Pol (Guy V de Châtillon-Saint-Pol, fils de Jean et de Jeanne de Fiennes sœur du connétable de France) et du Guesclin décident de poursuivre Philippe de Navarre. En mars 1359 il est capitaine du château de Presle-l’Evêque puis de la ville de Saint-Quentin, il se laisse surprendre par les anglais et doit se rendre à nouveau à Barthélemy de Burghelst avant que ce dernier ne soit pris par les français et dont il traitera de la délivrance en janvier 1360.

Le 15 février 1360 il va abattre la forteresse de Saint-Germain-sous-Cailly avant d’être nommé capitaine de Tonnerre, il résiste victorieusement aux assauts des anglais et défend le château contre Edouard III d'Angleterre en personne.

En 1361, il est délégué par le roi Charles V avec l’évêque de Meaux, le comte d’Alençon, Charles d’Artois et Bertrand du Guesclin pour traiter de la reddition de quelques places dans le Maine.

En 1361, Du Guesclin surprend les anglais à Briouze dans le canton d'Argentan (en novembre 1361 sous le commandement du connétable de France -Robert de Fiennes- et de Baudouin d'Annequin, maître des arbalétriers, Du Guesclin se trouva ainsi devant le château de Briouze-Saint-Gervais dans le Perche, repaire des Anglos-Gascons)[8], puis il marche sur Brisoles (Brezolles)[2] avec Robert de Fiennes, Baudouin d'Annequin et d'autres seigneurs normands qui s'étaient rassemblés à Tillières[9], la ville se rend.

En 1362, le 15 mai, il passe en Bourgogne sous le commandement du comte de Tancarville.

En 1363, il est capitaine de la place de Corbeil.

Au début de l’année 1364, il accompagne à Poitiers le roi de Chypre, Pierre de Lusignan, venu demander en vain une croisade aux rois de France et d’Angleterre. En mars 1364, il est au siège de Rolleboise; du Guesclin venait de dégager Meulan et Baudouin fut nommé capitaine de la ville.

Au printemps 1364, les grandes compagnies, bandes anglo-navarraises dévastaient la Normandie sous la conduite du Captal de Buch; du Guesclin lève alors une grande armée avec Enguerrand d’Eudin, Oudart de Renty et Baudouin d’Annequin. Les français poursuivent les navarrais et les rencontre lors à Cocherel en mai 1364, lors de la bataille, les forces françaises sont divisées en trois corps rangés avec une réserve placée en arrière:

Baudouin y décède le 27 mai 1364 à la suite des coups portés par le chef navarrais Mareuil (Jean de Soult ou de Sault dit Le Bascon (bâtard de Mareuil)).

Mort et sépulture

A la suite de la bataille de Cocherel en 1364, la dépouille mortelle du gouverneur de Lille fut ramenée et inhumée à la collégiale Saint-Pierre de Lille.

Transcription de son épitaphe[10],[11],[12]

« A la muraille du coeur, on y voit un chevalier à genoux armé de toutes pièces, devant l’annonciation de la vierge, deux escuyers à cheval et un laquais tenant le cheval par le frein ; l’un des escuyers porte une bannière aux armes du chevalier et l’autre un heaulme au bout d’une lance, lequel heaulme est timbré d’un cygne ».

Les quartiers auraient été :

Selon Le Pez : 1. Fiennes, 2. Annequin, 3. Azincourt, 4. Louwez

Selon Millin, cité par Leuridan[11]: 1. Lens, 2. Licques, 3. Bois de Fiennes, 4. Azincourt

Selon Feuchère : 1. Lens (Louwez ou Loues : Lens brisé), 2. Boyeffles, 3. Azincourt, 4. N…

« En ce dur monde transitoire

Doibt bien par droict estre mémoire

D’ung vaillant homme de renom

Ly quel eut Baudewin à nom

D’Annekin et fut chevaliers

Et mestre des Abalestriers.

De Lille, Douay gouvernères.

Des Apartenanches ménères

Par devans Cocheriel Mouru.

En la bataille qui y fu

L’an de grasse mil et trois cens.

LXIIII. La présens

Fut en le bataille un joesdi

Seisième jour en juin perdi

Captal de Buch qui y fut pris.

Comme capitaine de hault pris

Des deux partis eut moult grant perte.

Mais à nous la victoire aperte.

Car vous y furent desconfy.

A leur perte nos anemy.

Or prions la Vierge Royne

Qui porte la vertu divine

Que elle voelle à son fils prier

Pour l’ame du bon chevalier. »

 Amen

Le portrait de Baudouin de Lens était peint jadis au-dessus de son épitaphe, « revêtu d’une cotte armoyée de ses armes, qui sont martelées d’or et de sable, au bâton de gueules engrelé brochant sur le tout. » Il y avait là une peinture murale, qui disparut sous les boiseries dont on recouvrit au XVIIIe siècle la paroi du chœur en dehors. Elle représentait l’Annonciation, et n’avait pas moins de vingt pieds de longueur. Baudouin de Lens y était représenté à genoux comme donateur[12].

Galeries historiques du palais de Versailles

Baudouin de Lens est inscrit aux tables de bronze de la galerie des batailles du château de Versailles:

Grands Maîtres des arbalétriers et de l'artillerie Colonels-Généraux

BAUDOUIN DE LENS, SIRE D'ANNEQUIN, tué à la bataille de Cocherel, le 27 mai 1364[1].

Succession

Baudouin de Lens, seigneur d’Annequin et de Boyeffles a eu deux enfants illégitimes nommés Gilles (de Lens) dit "l'esclave"[13] et Arundel (de Lens). Il eut pour successeur à Annequin et Boyeffles sa sœur Jeanne de Lens, épouse en 1362 de "Jehan dit Bosket sire du Bos et de Vremele (Vermelles), chevalier, châtelain de Beuvry" cité aux chartes d’Artois le 18 juillet 1360[14] : il s’agit de Jean Ier du Bois, de la maison de Fiennes, tige des du Bois d’Annequin. Ce personnage est peut-être en lien avec l'écu annoté "Boskes Doubois" (Boskes = dit Bosket, Doubois = sire du Bos ?) au folio 34r de l'Armorial de Bavière.

Selon l'historien Werner Paravicini, les [de Fiennes du Bois] d'Annequin en Artois (dép. Pas-de-Calais, arr. Béthune, cton Cambrin) descendaient des comtes de Boulogne par les châtelains de Lens[3].

Ascendance

Ascendance de Baudouin (II) de Lens, seigneur d’Annequin parmi les châtelains de Lens et cadets du XIIe au XIVe siècle.

Baudouin (II), châtelain de Lens, (1109-1159) → Baudouin (III), châtelain de Lens, (1159-1169) → Eustache, châtelain de Lens, (1169-1209) → Jean (Ier), châtelain de Lens, (1209-1215) → Baudouin (IV), châtelain de Lens, (1215-1263) (Nicolas son frère, sr de Beuvry, + ap 1245 dont Jean, sr de Beuvry, + av 1260) → Godefroy (Ier), sr d’Annequin, + av 1290 → Baudouin (Ier), sr d’Annequin, + av 1322 → Godefroy (II), sr d’Annequin, + vers 1349 → Baudouin (II), sr d’Annequin, grand maître des arbalétriers de France, + 1364[13].

Armoiries

Au folio 47v de l'Armorial de Gelre, on distingue en 4e position en partant du haut vers la droite, l'écu de Baudouin de Lens.

Blasonnement: Ecartelé d'or et de sable, à la cotice engrelée brochante sur-le-tout. Cimier : Un buste de cygne issant d'une cuve d'argent.

Folio 47r:

Armorial de Gelre, folio 47r

335. Bertrand du Guesclin, Connétable de France (ami de Baudouin)

336. Enguerrand VII, Seigneur de Coucy

337. Arnoul d'Audrehem, Maréchal de France (Baudouin commence son service sous ce capitaine)

338. Louis de Sancerre, Maréchal de France

339. Olivier de Clisson, connétable de France

339bis. Preuilly

340. Jean le Meingre dit Boucicaut, Maréchal de France

341. Jean de Clermont, Maréchal de France

342. Evêque-Duc de Langres (Pair de France)

343. Guillaume de Poitiers, évêque de Langres

344. Louis II, vicomte de Thouars

345. Humbert VII de Villars

346. Jean de Vienne, Amiral de France

347. Hugues de Châtillon-Porcien

348. Raymond Roger, Vicomte de Turenne

349. Soissons


Folio 47v:

Armorial de Gelre, folio 47v

350. Hugues de Chalon, Seigneur d'Arlay

351. Bureau, Seigneur de la Rivière

352. Hugues de Châtillon, Seigneur de Dampierre

353. Baudouin de Lens, Seigneur d'Annequin

354. Geoffroi de Charny (Baudouin commence son service sous ce capitaine)

355. Jean Mauquenchy, Seigneur de Blainville

356. Guillaume IV, Châtelain de Beauvais

357. Guy de Pontaillier, Maréchal de Bourgogne

358. Willerval

359. Bernard de Moreuil, Maréchal de France

360. Guy II de Chauvigny

361. Jean de Châtillon, Comte de Porcien

362. Jean de La Baume

363. Edouard I de Beaujeu (Baudouin commence son service sous ce capitaine)

364. Gui VI de La Trémoille

Devise et cri de guerre

Devise: "La lenteur avance souvent plus"

Cri de guerre: "Boulogne !" (en souvenir du comté)[15]

Appellations dans les manuscrits enluminés des Chroniques de Froissart

  • monseigneur Baudouin d’Ennekin > New York M804 (110 r) 1-301 > New York, Morgan Library, M.804
  • messires Baudouin Dennequins > London Arundel 67 (vol. 1) (361 v) 1-339 > Londres, British Library, Arundel, 67
  • monseigneur Baudouin d’Ennekin > Toulouse 511 (110 v) 1-301 > Toulouse, Bibliothèque municipale, MS 511
  • monseigneur Baudouyn d’Ennekin > Paris ms. fr. 2663 (157 r) 1-301 > Paris, Bibliothèque nationale de France, français, MS 2663
  • monsigneur Bauduin d’Ennekin > Chicago f.37 (vol. 1) (120 v) 1-301 > Chicago, Newberry Library, Case MS f37, vol. 1, 2
  • mesirez Bauduins Dennekins > Chicago f.37 (vol. 1) (138 v) 1-338 > Chicago, Newberry Library, Case MS f37, vol. 1, 2
  • messires Bauduins Danekins > Chicago f.37 (vol. 1) (139 r) 1-339 > Chicago, Newberry Library, Case MS f37, vol. 1, 2
  • monseigneur Baudouin d’Ennekin > Besançon 864 (148 r) 1-301 > L’exemplaire de Besançon est accessible sur le site de la Bibliothèque municipale de Besançon : (Les chroniques de Froissart, Manuscrits 864 et 865)

Notes et références

Références

  1. Musée national de Versailles, Galeries Historiques du Palais de Versailles - Tome VI, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne), p. 12
  2. Luce, Siméon (1833-1892), Histoire de Bertrand Du Guesclin et de son époque : la jeunesse de Bertrand (1320-1364) / par Siméon Luce, Paris, Hachette et Cie, (lire en ligne), p. 355
  3. Werner Paravicini (documents introduits, édités et commentés par) - Institut historique allemand de Paris, Invitation au mariage - Pratique sociale, abus de pouvoir, intérêt de l'état à la cour des ducs de Bourgogne 1399-1489, Stuttgart, Jan Thorbecke Verlag, , p. 46
  4. Sur les "Les pairs au château : fonctions, statut, signification" : Du donjon au tribunal. Les deux âges de la pairie châtelaine en France du Nord, Flandre et Lotharingie (fin XIe-XIIIe s.) (2e partie), Jean-François Nieus, Dans Le Moyen Age 2006/2 (Tome CXII), pages 307 à 336. https://www.cairn.info/revue-le-moyen-age-2006-2-page-307.htm
  5. Contributeur 1  : Hozier, Charles-René d' (1640-1732). Directeur de publication; Contributeur 2  : Borel d'Hauterive, André-François-Joseph (1812-1896). Éditeur scientifique, Armorial : recueil officiel dressé. Volume 2 / [sous la dir. de C. d'Hozier] par les ordres de Louis XIV ; publ. d'après les ms. de la Bibliothèque impériale, par M. Borel d'Hauterive, Paris, bureau de l'"Annuaire de la noblesse", 1856-1878 (lire en ligne), p. 422
  6. Barthélemy-A. Pocquet du Haut-Jussé, « Le connétable Du Guesclin », Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, , p. 87 [9]
  7. Frédéric Duquenne, « L'équilibre de la faiblesse. Les relations entre les États provinciaux de Lille, Douai et Orchies et le pouvoir central à l'époque des Archiducs », Dans Revue du Nord 2008/4 (N° 377), pages 775 à 794, , pp 775 à 794 (lire en ligne)
  8. Frédéric Morvan, Du Guesclin, Fayard, , 276 p. (ISBN 9782213713717)
  9. Contributeur : Molinier, Auguste (1851-1904). Éditeur scientifique, Contributeur : Molinier, Émile (1857-1906). Éditeur scientifique, Chronique normande du XIVe siècle / publ. pour la Société de l'histoire de France par Auguste et Émile Molinier, Paris, Société de l'histoire de France, (lire en ligne), p. 328
  10. Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais, Épigraphie du département de Pas-de-Calais - Tome VIII - Supplément à l'épigraphie des arrondissements d'Arras et de Béthune par R. Rodière, Fontenay-le-Comte, Imprimerie Moderne, (lire en ligne), p. 470
  11. Leuridan, Théodore (1860-1933), Épigraphie ou Recueil des inscriptions du département du Nord ou du diocèse de Cambrai. Tome I, [Introduction, Lille]. [Collégiale de Saint-Pierre, Basilique de N.-D. de la Treille, églises paroissiales], Lille, Lefebvre-Ducrocq, (lire en ligne), p. 57
  12. Hautcoeur, Édouard (1830-1915), Documents liturgiques et nécrologiques de l'église collégiale de Saint-Pierre de Lille, Lille, Paris, L. Quarré (Lille), A. Picard (Paris), (lire en ligne), p. 321
  13. Feuchère, Pierre, « Étude sur l'écartelé plain en Artois aux XIIIe et XIVe siècles », Schweizerisches Archiv für Heraldik, 1950, volume 64, p. 81-96; 116-121
  14. Archives départementales du Pas-de-Calais (France) - Archives civiles Série A - Tome deuxième A504 à A1013 - Trésor des chartes d'Artois, Arras, Imprimerie de la société du Pas-de-Calais, (lire en ligne), p. 69
  15. Haigneré, Daniel (1824-1893), Contributeurs: Van Drival, Eugène (1815-1887). Préfacier; Pas-de-Calais. Commission départementale des monuments historiques. Éditeur scientifique, Dictionnaire historique et archéologique du département du Pas-de-Calais - Arrondissement de Béthune - Tome III, Arras, Sueur-Charruey, 1879 (1873-1883) (lire en ligne)

Bibliographie

  • Docteur Pierre Feuchère - article sur trois membres illustres des châtelains de Lens, Bulletin de la société d’Études de la province de Cambrai - XLI, Lille, Édité par le secrétariat de la société, 1945, p. 59
  • Portail de l’histoire militaire
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