Beauchamps-sur-Huillard

Beauchamps-sur-Huillard est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Beauchamps et Huillard (homonymie).

Beauchamps-sur-Huillard

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais
Maire
Mandat
Emmanuelle Pion
2020-2026
Code postal 45270
Code commune 45027
Démographie
Gentilé Beauchampois[1]
Population
municipale
393 hab. (2019 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 56′ 21″ nord, 2° 27′ 14″ est
Altitude Min. 96 m
Max. 130 m
Superficie 18,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lorris
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Beauchamps-sur-Huillard
Géolocalisation sur la carte : France
Beauchamps-sur-Huillard
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Beauchamps-sur-Huillard
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Beauchamps-sur-Huillard

    Toponymie

    Le nom de la commune serait issu de la colline sur laquelle fut érigée l'église du village « Sanctus Petrus de bello Campo »[2].

    L'actuelle dénomination officielle a été instaurée en 1918, en lieu et place de Beauchamps, appellation encore fréquemment utilisée dans le langage courant.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    Carte de la commune de Beauchamps-sur-Huillard et des communes limitrophes.

    La commune de Beauchamps-sur-Huillard se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole de l'Orléanais[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 40,8 km d'Orléans[4], préfecture du département, à 22,9 km de Montargis[5], sous-préfecture, et à 5,7 km de Bellegarde, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Bellegarde - Quiers-sur-Bézonde[6] dont elle est éloignée de 5,7 km[7].

    Les communes les plus proches sont : Coudroy (3,6 km), Auvilliers-en-Gâtinais (4,6 km), Châtenoy (4,7 km), Bellegarde (5,7 km), Ouzouer-sous-Bellegarde (5,9 km), Vieilles-Maisons-sur-Joudry (km), Noyers (6,1 km), Quiers-sur-Bézonde (6,8 km), Chailly-en-Gâtinais (km) et Lorris (7,3 km)[8].

    Géologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[9].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est du calcaire d'Étampes remontant à l’époque Oligocène de la période Paléogène. Les plus récentes sont des dépôts anthropiques remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°364 - Bellegarde-du-Loiret » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[10],[11] et sa notice associée[12].

    Carte géologique de la commune
    Ère Période Époque Formations géologiques
    Cénozoïque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    Holocène
    X  :dépôts anthropiques
    Fz  :alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
    FC  :alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
    Fy  :alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, Holocène
    Pléistocène  non présent
    Néogène
    (2.58 - 23.03)
    Pliocène  non présent
    Miocène
    m3-p1SASo  :sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à Pliocène inférieur
    m2MSO  :marnes et sables de l'Orléanais, Burdigalien
    m1MBl  :marne de Blamont, Aquitanien
    m1MGa  :molasse du Gâtinais, Aquitanien
    Paléogène
    (23.03 - 66.0)
    Oligocène
    g1CEt  :calcaire d'Étampes, Stampien supérieur
    Éocène  non présent
    Paléocène  non présent

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 18,09 km2[13],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 18,16 km2[11]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 34 mètres. L'altitude du territoire varie entre 96 m et 130 m[16].

    Hydrographie

    Le Huillard et le canal d'Orléans traversent le territoire de la commune.

    Lieux-dits et écarts

    Les Alexandres, l'Audinière, Blandin, Blézine, les Bois Fauquins, Bordebuse, la Boulassière, le Bourg, la Brumanderie, la Cabuche, la Chabauderie, le Champ Gruet, la Charpenterie, les Cresserolles, Croix Saint-Marc, Croix Saint-Pierre, les Davaux, les Denizons (à cheval sur l'enclave d'Auvilliers-en-Gâtinais), les Deux-Euves, l'Épinière, la Forêt, les Forgeries, la Fosse Archault, les Fosses Maire, Gabois, les Gâtis, les Gautelleries, les Giboués, le Grand Mordereau, le Hez, la Laurendière, les Ligers, la Lisière du Prince (à cheval sur la commune de Châtenoy), les Loges, les Maisons Brûlées, la Martinière, les Ménardes, la Motte Bucy, le Montpensier, le Moulin de Blézine, le Moulin de Dormelle, les Narjoux, le Palais, la Paucordière, le Petit Mordereau, la Petite Barre, la Pierre Percée, le Poirier Fort, le Pont Sevin, les Poyers, Prends-ton-Tour (à cheval sur la commune de Châtenoy), la Rivière, les Rousseaux (château, à cheval sur la commune de Chailly-en-Gâtinais), les Sablonnettes, les Salmons, les Terres Vaines.

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Beauchamps-sur-Huillard comprend deux ZNIEFF[INPN 1].

    Désignation Type Superficie Description Carte
    « Chaine des étangs du May et de Piquereau » type 2[Note 2] 267 hectares La zone est constituée de deux chaînes d'étangs pratiquement parallèles situées à l'est de la forêt d'Orléans, au nord du canal d'Orléans[DREAL 1]. Son altitude varie entre 101 et 112 m[INPN 2]. Les étangs de la Boirie, Neuf et Piquereau, au nord, sont riches en végétation flottante et immergée. L'intérêt paysager des étangs s'ajoute à l'intérêt biologique (nénuphars et nymphéas, belles roselières). De nombreux oiseaux d'eau sont présents : mouette rieuse, héron cendré, fuligule milouin, grèbe huppé, cygne tuberculé, sterne pierregarin, chevalier guignette[INPN 3].
    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.
    « Prairie des deux œuvres » type 1[Note 3] 2 hectares Cette zone s'étend sur les communes d'Auvilliers-en-Gâtinais et de Beauchamps-sur-Huillard. Cette prairie mésophile à hygrophile se situe sur les rives de l'Huillard, à 2,3 km à l'aval du bourg de Beauchamps-sur-Huillard. La zone concernée est traversée par la RD 963[DREAL 2]. Son altitude est de 98 m[INPN 4]. Elle abrite cinq espèces déterminantes dont trois protégées : Anacamptis laxiflora, Oenanthe peucedanifolia et Orchis ustulata[INPN 5].

    Labels

    La ville possède le label ville fleurie, une fleur lui a été attribuée par le conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre du concours des villes et villages fleuris[17].

    Histoire

    Entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[18], dont un à Beauchamps-sur-Huillard[19]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[20]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Beauchamps-sur-Huillard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[22],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[24],[25].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,4 %), prairies (31,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), forêts (7,5 %), zones urbanisées (1,7 %)[26].

    L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Réseau routier principal de la commune de Beauchamps-sur-Huillard (avec indication du trafic routier 2014).

    Risques naturels et technologiques

    La commune de Beauchamps-sur-Huillard est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[27]. Entre 1989 et 2019, neuf arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune  : quatre pour des inondations et coulées de boues et cinq pour des mouvements de terrains[28].

    Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[29].

    Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[30]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[31].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[32]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[28].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse de Beau Champs acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[33] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[34]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[35].

    La commune est orthographiée Beauchamps dans l'arrêté de 1801. En 1918, la Chambre de Commerce de Paris émet le souhait « qu'un nom de complément soit donné aux localités qui portent une dénomination identique » afin d'éviter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Le gouvernement accueille favorablement cette demande et le 7 juin 1918 le préfet du Loiret invite 82 communes du Loiret ayant des homonymes dans d'autres départements à compléter leur nom. Vingt-trois conseils municipaux refusent. La commune de Beauchamps, quant à elle, prend le nom de Beauchamps-sur-Huillard à la suite du décret du [36].

    Localisation de la commune de Beauchamps-sur-Huillard dans la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais.

    La commune est membre de la Communauté de communes du Bellegardois depuis sa création le [37] jusqu'au .

    Afin de renforcer et réduire le nombre d'intercommunalités en France, la loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe) fait passer le seuil démographique minimal de 5 000 à 15 000 habitants pour constituer une intercommunalité, sauf exceptions. Le schéma départemental de coopération intercommunale du Loiret est arrêté sur ces bases le et le nombre d'établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre passe dans le département du Loiret de 28 (2 communautés d'agglomération et 26 communautés de communes) à 16 (deux communautés d'agglomération et 14 communautés de communes dont une interdépartementale)[38]. Les communautés de communes du canton de Lorris et canton de Châtillon-Coligny et du Bellegardois fusionnent ainsi à compter du en une seule entité : la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais, dont le siège est à Lorris. Cette nouvelle intercommunalité comprend 38 communes dont Beauchamps-sur-Huillard[39].

    Circonscriptions de rattachement

    La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Beau Champs est alors incluse dans le canton de Bellegarde, le district de Boiscommun et le département du Loiret[40].

    La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[41]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[42]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[43]. L'acte II intervient en 2003-2006[44], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Beauchamps-sur-Huillard aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
    DistrictBoiscommun1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Boiscommun de 1790 à 1795[45],[40]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[46].
    CantonBellegarde1790-1801Administrative et électoraleLe 10 février 1790, la municipalité de Beau Champs est rattachée au canton de Bellegarde[47],[45]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rôle électoral[46]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[48]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Bellegarde1801-2015Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[49]. Beau Champs est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton de Bellegarde, sous le nom de Beauchamps[50],[45].
    Lorris2015-ÉlectoraleLa loi du [51] et ses décrets d'application publiés en février et [52] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Lorris[52]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[53].
    ArrondissementMontargis1801-AdministrativeBeauchamps est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[45],[50].
    Circonscription législative5e circonscription2010-ÉlectoraleLors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[54],[55]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[56]. La réforme n'affecte pas Beauchamps-sur-Huillard qui reste rattachée à la cinquième circonscription[57].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Beauchamps-sur-Huillard est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[58], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Beauchamps-sur-Huillard, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[59], pour un mandat de six ans renouvelable[60]. Il est composé de 11 membres[61]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Emmanuelle Pion est maire depuis 2020.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1971 2001 Maurice Pivoteau    
    mars 2001 2008 Philippe Lecocq    
    2008 juillet 2020 Claude Germain[62]   retraité agricole
    juillet 2020 En cours Emmanuelle Pion[62],[63]   contremaître, agent de maîtrise

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 5], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[64]. Un réseau de dix déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Quiers-sur-Bezonde[65]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[64].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais en application de la loi NOTRe du [66].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[68].

    En 2019, la commune comptait 393 habitants[Note 6], en diminution de 5,53 % par rapport à 2013 (Loiret : +2,23 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    475466444471495474497491551
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    586591601578584608637627600
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    577578566491476454435454429
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    388353325276266334393410416
    2018 2019 - - - - - - -
    398393-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre des XIe et XIIIe siècles, restaurée en 1842[71] ;
    • Château des Rousseaux ;
    • Ruines du château de La Motte-Bucy ;
    • Anciens moulins ;
    • Étang de la Boirie.

    Héraldique

    Les armes de Beauchamps-sur-Huillard se blasonnent ainsi :

    D'or à la croix d'azur chargée d'un lion d'or et cantonnée en chef de deux écussons de gueules et en pointe de deux coquilles du même.


    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

    1. Gentilés des communes du Loiret
    2. « Généralités historiques de Beauchamps-sur-Huillard sur le site du Quid »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    3. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Beauchamps-sur-Huillard" et "Orléans », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Orthodromie entre "Beauchamps-sur-Huillard" et "Montargis" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    6. « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Orthodromie entre "Beauchamps-sur-Huillard" et "Bellegarde - Quiers-sur-Bézonde », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    8. « Villes les plus proches de Beauchamps-sur-Huillard », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    9. « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
    10. « Carte géologique de Beauchamps-sur-Huillard » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2022).
    11. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Beauchamps-sur-Huillard », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    12. « Notice associée à la feuille n°364 - Bellegarde-du-Loiret de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, présentation en ligne)

    Articles connexes

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