Beauval-en-Caux

Beauval-en-Caux est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Beauval.

Beauval-en-Caux

Croix sur son emplacement initial
(49° 45′ 02″ N, 1° 03′ 20″ E).

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité Communauté de communes Terroir de Caux
Maire
Mandat
Éric Dujardin
2020-2026
Code postal 76890
Code commune 76063
Démographie
Gentilé Beauvalais
Population
municipale
472 hab. (2019 )
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 52″ nord, 1° 00′ 55″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 147 m
Superficie 15,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Luneray
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Beauval-en-Caux
Géolocalisation sur la carte : France
Beauval-en-Caux
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Beauval-en-Caux
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Beauval-en-Caux

    Géographie

    La commune est située dans le pays de Caux.

    Carte de la commune.

    Hydrographie

    La rivière Vienne[1], affluent de la Saâne, parcourt le territoire de la commune où elle prend sa source.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 928 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dieppe », sur la commune de Dieppe, mise en service en 1949[8] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 798,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 42 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 11 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Beauval-en-Caux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,4 %), prairies (25,7 %), forêts (8 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Beauval-en-Caux résulte de la fusion de Beaunay et de Sainte-Geneviève-en-Caux[22] par arrêtè préfectoral du 13 août 1965[23].

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancte Genovefe en 1155[24], Beaunay en 1793[25], Beauval-en-Caux en 1965.

    Beaunay est attesté sous les formes Belnaco entre 1060 et 1066[26], Belnaicus en 1088[27].

    Beauval, (la « belle vallée »), dans la vallée de la Vienne, affluent de la Saâne. Si le mot val est aujourd'hui masculin, le mot latin vallis est féminin.

    Le pays de Caux est une région naturelle de Normandie.

    Histoire

    Commune constituée par la fusion en 1965 de Beaunay et de Sainte-Geneviève-en-Caux.

    Politique et administration

    Liste des Maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1813 1846 Pierre Alexandre Baudouin    
    1965 1988 Michel Lehoucq    
    1988 1995 Louis Houard    
    1995 2008 Jean-Pierre Passemar RPR  
    2008 juillet 2020[28] Philippe Wemaere SE  
    juillet 2020[29] En cours
    (au 10 août 2020)
    Éric Dujardin SE  

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

    En 2019, la commune comptait 472 habitants[Note 8], en diminution de 2,28 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    540494564525550518518562557
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    552537495468428421388391346
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    332330318294262264265295304
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    318521457398412436411412461
    2015 2019 - - - - - - -
    492472-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Églises

    • Église Saint-Pierre de Beaunay (XIIe-XIIIe siècles) : située à proximité d'une grande motte féodale. Fonts baptismaux à cuve octogonale en pierre du XIIe siècle. Le clocher à bulbe en tuffeau est placé au-dessus du portail.
    • Église Sainte-Geneviève : le clocher a été aménagé à même le mur de la façade occidentale. Le clocher-mur roman de cette église est unique en Seine-Maritime. On en dénombre seulement trois au nord de la Loire.
    • La croix calvaire actuellement en place en bas de l'église à l'intersection des routes de Bacqueville-en-Caux et de Val-de-Saâne n'est pas à sa place initiale. Elle a été amenée ici dans les années 1970. Autrefois et depuis son origine, elle se trouvait dans la plaine de Bennetot - La Vâtine à l'intersection de deux vieux chemins aujourd'hui aliénés.

    Châteaux et manoirs

    • Le château de Beaunay (XVIe-XVIIe-XVIIIe siècles) : acquis en 1579 par Jacques Dyel, à sa mort, il lègue le domaine à son neveu Jen Dyel, Baron d'Auffay. Il y construit le manoir au XVIIe siècle. En 1808, le baron Charles Levavasseur, grand capitaine d'industrie et député de la circonscription en devient propriétaire. Le château est désigné aujourd'hui « château des Étangs ».
    • Le château Blanc (XIXe siècle) : situé à Sainte-Geneviève et construit vers 1810, il fut remanié vers 1860. Le bâtiment a été établi à l'emplacement d'une ancienne ferme si l'on en juge l'importance du colombier.
      • Le colombier (XVIIe siècle) : au château Blanc, les soubassements en grès de ce pigeonnier sont les soubassements d'une cave semi-enterrée dont la coupole convexe forme le sol bombé du bâtiment en cylindre. La porte d'accès est ornée d'un réticulatum asymétrique en grès et silex formant un damier[33].
    • Le manoir du Bosc-Renoult (XVIe-XVIIIe) : haute maison de maître, au toit d'une taille égale à celle de la façade, sur laquelle sont accolés au XVIIe siècle de petits pavillons. La façade est en briques rouges et brunes vernissées croisillonnées.

    Autres

    • Le puits de Beaumont est en grès, de 35 mètres de profondeur qui s'inspire des clos masures : un toit en chaume qui déborde sur le corps de l'édifice à pans de bois.
    • Les jardins du château de Beaumont[34]

    Site classé

    • Le chêne de la ferme de Socquentot à Beauval-en-Caux  Site classé (1937) 49° 45′ 24″ N, 1° 02′ 35″ E[35],[36],[37],[38].
      Ce chêne pédonculé aurait au moins 600 ans (plantation vers 1400 ?) et se trouve sur la propriété du maire Philippe Wemaëre.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la commune de Beauval-en-Caux se blasonnent ainsi :

    D'argent au sautoir d'azur chargé d’un chêne arraché d'or, cantonné, en chef, d'un trèfle et en pointe d'un lion léopardé, à dextre d'une tête d’aigle arrachée contournée à senestre d’une merlette le tout de gueules.


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Vienne (G4100600) » (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Dieppe - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Beauval-en-Caux et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Dieppe - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Beauval-en-Caux et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Christian Guerrin - Les compléments toponymiques dans les noms de communes de Seine-Maritime [article]Nouvelle revue d'onomastique - Année 2000 - page 320.
    23. Dictionnaire topographique du département de seine-maritime - CTHS.
    24. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1586.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Jean Adigard des Gautries-Fernand Lechanteur, Les noms des communes de Normandie - V [article] Annales de Normandie Année 1962 - page 5.
    27. François de Beaurepaire de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, A. et J. Picard, , p. 39.
    28. « Le maire de Beauval-en-Caux, Philippe Wemaere, n’est pas candidat à sa succession : Le maire sortant Philippe Wemaere ne se présente pas aux élections municipales de mars 202 », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
    29. « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    33. Serge Rouverand (préf. Philippe Manneville), Colombiers en Seine-Maritime, Darnétal, Petit à petit, , 130 p. (ISBN 2-914401-54-X), p. 113.
    34. Notice no IA76002231, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. « Le chêne de la ferme de Socquentot à Beauval-en-Caux », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
    36. Henri Gadeau de Kerville, « Le Chêne de la ferme de Socquentot, à Belmesnil (Seine-Inférieure) », dans Vieux Arbres de Normandie, fasc. 11, p.150-152
    37. Jeroen Pater, Les Arbres remarquables d'Europe, Rodez, Éditions du Rouergue, , 191 p. (ISBN 2-84156-783-4, OCLC 421638500).
    38. Didier Mouchel, Les Vieux Arbres de la Haute-Normandie, Henri Gadeau de Kerville photographe, Bonsecours, Point de vues, , 160 p. (ISBN 2-915548-00-5, OCLC 493499642), p. 6-7, 32, 70.
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