Belloc-Saint-Clamens

Belloc-Saint-Clamens (Bèthlòc e Sent Clamenç en gascon) est une commune française située dans le sud du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.

Belloc-Saint-Clamens

La chapelle Saint-Clamens.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Mirande
Intercommunalité Communauté de communes Astarac Arros en Gascogne
Maire
Mandat
Claudine Ladois
2020-2026
Code postal 32300
Code commune 32042
Démographie
Gentilé Bellocois, Bellocoise
Population
municipale
130 hab. (2019 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 27′ 27″ nord, 0° 26′ 10″ est
Altitude 255 m
Min. 159 m
Max. 272 m
Superficie 10,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auch
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mirande-Astarac
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Belloc-Saint-Clamens
Géolocalisation sur la carte : France
Belloc-Saint-Clamens
Géolocalisation sur la carte : Gers
Belloc-Saint-Clamens
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Belloc-Saint-Clamens

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse, la Baïse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Belloc-Saint-Clamens est une commune rurale qui compte 130 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 655 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Bellocois ou Bellocoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la chapelle Saint-Clamens, classée en 1890.

    Géographie

    Localisation

    Belloc-Sant-Clamens est une commune située en Gascogne, à km au sud de Mirande par la D 939. Belloc constitue une sorte de balcon entre la Baïse et la Petite Baïse qui permet de voir la chaîne des Pyrénées avec son pic du Midi.

    Situation de la commune.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Belloc-Saint-Clamens[1]
    Saint-Médard
    Berdoues Moncassin
    Saint-Michel

    Géologie et relief

    Belloc-Saint-Clamens se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

    Voies de communication et transports

    Entrée nord de Belloc-Saint-Clamens sur la C6.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Baïse, la Baïse, le ruisseau de Berdoy, le ruisseau de Lasmoulines, le ruisseau de Sentagne, le ruisseau des Moulines et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[4],[Carte 1].

    La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes[5].

    La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes[5].

    Réseaux hydrographique et routier de Belloc-Saint-Clamens.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 817 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirande », sur la commune de Mirande, mise en service en 1971[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 791,1 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 24 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[15] à 13,5 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[17] : la « forêt de Berdoues » (389 ha), couvrant 4 communes du département[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[17] : le « coteau en rive droite de la Baïsole » (587 ha), couvrant 7 communes du département[19].

    Urbanisme

    Vue générale de Belloc-Saint-Clamens depuis le nord. La commune s'inscrit dans un cadre rural.

    Typologie

    Belloc-Saint-Clamens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[I 1],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,5 %), zones agricoles hétérogènes (27 %), forêts (18,1 %), prairies (7,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Toponymie

    Le toponyme est formé du gascon beg (en orthographe actuelle bèth), de bèl « beau » et lòc, « lieu », pour donner « beau lieu »[23].

    Le sens du toponyme est le même que pour Belloc(h) : « endroit agréable, bien situé ».

    Histoire

    Antiquité

    Le territoire de la commune fut en partie la propriété de Caïus Antistius Arulianus qui posséda une immense villa et fit travailler des centaines d'esclaves et d'affranchis. C'est le nom qui figure sur le cippe que l'on trouve sous le porche- préau de la chapelle Saint-Clamens.

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001
    2008
    Odile Lacoste DVG  
    2008 En cours Claudine Ladois[24] DVG Employée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26]. En 2019, la commune comptait 130 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    428215332404655600539586565
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    526467405442363361358318290
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    293277256239247258229202182
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    177144143147148143143131129
    2019 - - - - - - - -
    130--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le nombre d'habitants s'est stabilisé depuis le dernier recensement grâce aux naissances des jeunes couples qui sont restés au pays et ont repris l'exploitation familiale.

    Manifestations culturelles et festivités

    La salle des fêtes.

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 4]6,8 %5,2 %11,6 %
    Département[I 5]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entière[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 69 personnes, parmi lesquelles on compte 71 % d'actifs (59,4 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs) et 29 % d'inactifs[Note 9],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 7]. Elle compte 47 emplois en 2018, contre 51 en 2013 et 43 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 44, soit un indicateur de concentration d'emploi de 106,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,7 %[I 8].

    Sur ces 44 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 75 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    19 établissements[Note 10] sont implantés à Belloc-Saint-Clamens au [I 11]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 52,6 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 19 entreprises implantées à Belloc-Saint-Clamens), contre 12,3 % au niveau départemental[I 12].

    Agriculture

    Vieux monte-bottes.

    La commune est dans l'Astarac, une petite région agricole englobant tout le Sud du départementle centre-nord du département du Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations22161713
    SAU[Note 12] (ha)7131 1501 2461 247

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 22 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 16 en 2000 puis à 17 en 2010[32] et enfin à 13 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 41 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[33],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 713 ha en 1988 à 1 247 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 96 ha[32].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Elle est classée aux monuments historiques depuis 1890[34]. Cette chapelle a été dédiée à Clément 1er, pape de 89 à 97. Le nom de la commune, Saint-Clamens, est lui-même une forme gasconne du nom de Clément.

    Des matériaux de réemplois témoignent d'une présence gallo-romaine assez importante. La chapelle au cours de l'histoire n'a pratiquement pas subi de remaniement. Elle a conservé ses murs en petit appareil, son mur campanaire, ses fenêtres romanes.

    Sous l'auvent rustique, il y a un cippe funéraire gallo-romain du IVe siècle et sur le sol quelques débris de mosaïques.

    La nef unique contient une cuve baptismale octogonale décorée de pampre et sur ses murs, des peintures du XVe siècle. La nef, dans son état actuel, ne mesure guère plus de 14 m de longueur hors-œuvre.

    Dans le chevet à sept pans, il est possible d'admirer un sarcophage en marbre de Saint-Béat, paléochrétien du IVe siècle de l'école d'Arles. Il fut excavé en 1864 au lieu-dit Guilhou. Il est richement sculpté de scènes de vendanges et d'allégories sur l'écoulement de la vie. Sur le grand côté visible du couvercle, des putti jouent au cerceau. À ses extrémités apparaissent deux grosses têtes chevelues au profil bien dessiné et au nez fin. Sur la cuve, des personnages offrent au défunt les symboles de la richesse et de la créativité mises en œuvre sur son domaine : rameau feuillu, faucille, corbeille de blé, gerbe de blé, corbeille et branches chargées de fruits. Au pied des personnages, de petits animaux. Sur les petits côtés du sarcophage ont été sculptés les scènes de vendange. Le sarcophage sert, aujourd'hui, de socle à l'autel de la chapelle.

    À l'extérieur, l'abside est renforcée aux angles par trois contreforts de très faible épaisseur mais de grande largeur dans lesquels sont percées des fenêtres. Ces fenêtres ont des vitraux dont deux sont antiques, ne comportant pas d'autres motifs décoratifs que des losanges et des carrés sertis de plomb.

    Le portail méridional date du XVIe siècle.

    Les chapiteaux tant de l'intérieur que de l'extérieur sont de la même époque. Leur épannelage est simple mais comporte au-dessus de l'astragale, une partie cylindrique qui amorce la colonne. Des torsades ornent l'astragale lui-même et le décor simplement gravé figure des rangés de palmettes, des tiges ondulées portant des demi-palmettes, des brins tressés, des fils de demi-triangles ou de demi-cercles ou de simples ondulations.

    Des statues en bois peint sont fixées au mur sud de la chapelle. Y figure l'évêque saint Clamens. Au fond de la chapelle reposent sur le sol, des fonts baptismaux à huit côtés.

    À remarquer les fresques sur le côté nord : une crucifixion du XIIe siècle (la Vierge prie et Marie Madeleine fait une offrande). Le bandeau portant l'inscription INRI traverse le bois de la croix donnant ainsi un inhabituel effet de perspective.

    • L'église de l'Assomption, rebaptisée au XIXe siècle et nouvellement restaurée, domine le centre du village par sa tour rectangulaire qui finit en terrasse.
    • Site castral de Belloc. Un château est cité en 1209 dans le cartulaire de Berdoues[35] ; il appartient alors à la famille des Montesquiou, et semble-t-il pour une part aux comtes d'Astarac (actes n°102 et 784). Cette forteresse était située à l'ouest de l'église, au sommet du coteau qui domine le versant abrupt de la vallée de la Baïse[36], à l'emplacement d'une actuelle propriété privée. Aucun vestige de l’ancienne demeure seigneuriale n’est visible aujourd’hui en élévation.
    • Ancien château de Lanecastet. La carte de Cassini indique une maison noble à « Sabatié », dont le nom est encore utilisé pour le bâtiment visible sur le cadastre de 1823[37]. La carte d’Etat-Major mentionne « Lanecastel » au XIXe siècle, et aujourd’hui la maison porte le nom « Le Dané ». Aucun vestige de l’ancienne demeure seigneuriale n'est visible en élévation. Propriété privée, ne se visite pas.
    • Site castral de Saint-Clamens. Le château de Saint-Clamens est signalé comme ruiné en 1198, dans le cartulaire de Berdoues[35] : « totam ex integro terram […] a Sent Clem que terra est inter ecclesiam et castellum qui fuit de Sent Clem » (acte n°62). Il se trouvait à quelque distance de l'église paroissiale, vers le côteau : c'est sans doute son emplacement qu'indique le lieu dit A la Mothe cité dans le cadastre de 1750[38],[36]
    • Motte castrale de Serres. Le castellum de Serres apparaît en 1174 dans le cartulaire de Berdoues[35] comme possession des seigneurs de Marrast (acte n°5). La mention renvoie à un point situé 750 mètres au sud de l'église de Belloc, dans un bosquet où apparaissent quelques travaux de terrassement : on devine une plate-forme de faible hauteur inférieure à 2 mètres, dotée d’un enclos subordonné[39].


    Personnalités liées à la commune

    Henri Lazies (1929-2018) : joueur de rugby international, formé à Auch

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 40101206)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Belloc-Saint-Clamens » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Belloc-Saint-Clamens » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Belloc-Saint-Clamens » (consulté le ).
    9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Belloc-Saint-Clamens » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Plan séisme
    3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    4. « Fiche communale de Belloc-Saint-Clamens », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    5. Sandre, « la Baïse ».
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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