Bolloré Transport & Logistics
Bolloré Transport & Logistics est la filiale rassemblant les activités transports et logistiques du groupe Bolloré dans le monde. L'entité est née de la fusion, en 2016, de trois filiales du groupe Bolloré : Bolloré Logistics, Bolloré Africa Logistics et Bolloré Energie[3]. Le siège social de l’entreprise se trouve à Puteaux, à l’ouest de Paris en France. Bolloré Transport & Logistics est présent dans 105 pays sur les 5 continents.
Bolloré Transport & Logistics | |
Logo de Bolloré Transport & Logistics | |
Création | 2008 (Bolloré Africa Logistics) 2016 (Bolloré Transport & Logistics) |
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Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Siège social | Puteaux, 31-32 Quai de Dion Bouton, 92811 Puteaux et La Gicquelais, 44360 Saint-Étienne-de-Montluc France |
Direction | Cyrille Bolloré[1] |
Actionnaires | Bolloré SE |
Activité | Transport, logistique, construction d'infrastructures |
Société mère | Groupe Bolloré |
Filiales | Bolloré Ports, Bolloré Logistics, Bolloré Railways et Bolloré Energy |
Effectif | 36 000 collaborateurs[2] |
SIREN | 797 476 256 |
Site web | bollore-transport-logistics.com |
Chiffre d'affaires | 8.3 Mds € (2015)[2] |
En 2008, la société Bolloré Africa Logistics (BAL) est créée pour regrouper les activités d’infrastructure et de logistique du groupe Bolloré sur le continent africain[4]. La société est déployée dans 45 pays en Afrique à travers 250 filiales, emploie 25 000 salariés en 2013, et son chiffre d'affaires représente 80 % de celui du groupe Bolloré[5]. Selon un communiqué du , la marque Bolloré Africa Logistics se réorganise et s'intègre à la nouvelle entité Bolloré Transport & Logistics[2].
Historique
L'histoire du groupe Bolloré en Afrique débute en 1927 avec la création des activités de la SCAC/SOCOPAO au Sénégal. Ces deux entités sont rachetées à Suez par le groupe Bolloré en 1986[5]. En 1991, Bolloré rachète la société Delmas spécialisée dans les transports depuis et vers l'Afrique. En 1993, Delmas et SCAC/SOCOPAO sont fusionnées et donnent naissance à SDV.
En 1997, Bolloré opère une OPA hostile sur le Groupe Rivaud, vestige du capitalisme colonial, qui possède 100 000 hectares de plantations en Asie et en Afrique[6],[7]. En 1998, Bolloré achète la Saga France et ses filiales (DIAF, SCTT, Peschaud, ect), opérateur international spécialisée en transport maritime, aérien et express, logistique, projet industriel et opérations en douane. La SAGA fusionne avec SDV en 2015 pour devenir le premier groupe français de transit maritime Bolloré Transport & Logistics.
Le groupe Bolloré rachète également Transintra et AMI en 1999, puis l'armateur Otal et son réseau terrestre Antrak en 2000.
En 2006, le groupe Bolloré revend sa branche Delmas et Otal à l'armateur CMA CGM.
En 2008, les activités africaines du groupe Bolloré sont regroupées au sein de la nouvelle marque Bolloré Africa Logistics (BAL)[4].
En mars 2016, le groupe est restructuré et renommé Bolloré Transport & Logistics, et quatre pôles sont alors déclinés : « Bolloré Ports », « Bolloré Logistics », « Bolloré Railways » et « Bolloré Energy »[2].
En mars 2019, Cyrille Bolloré, le plus jeune de trois fils, est nommé PDG du groupe Bolloré, succédant ainsi à son père.[8]
En décembre 2021, Mediterranean Shipping Company annonce une offre d'acquisition la filiale Bollore Africa Logistics pour 6,4 milliards de dollars[9]. Cette vente est confirmée le 31 mars 2021 pour la somme de 5,7 milliards d'euros[10].
Activités
Métiers
Les métiers logistiques de Bolloré Transport & Logistics sont le transport routier, la logistique de projets industriels, la gestion des colis exceptionnels, le transport ferroviaire, le transport aérien, le transport par barge, la manutention portuaire, les services maritimes, la réparation de navires, la gestion de la chaîne logistique et la gestion d’entrepôts.
Présence géographique
Bolloré Transport & Logistics est présent dans 45 pays africains[5]. La société compte aussi des filiales en Chine, en Inde, en Australie, aux Philippines, à Dubaï, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, en Espagne, au Portugal et en France[5].
Portuaires
Bolloré Ports, marque portuaire de Bolloré Transport & Logistics, gère de nombreux terminaux portuaires dans le monde, mais principalement en Afrique.
Terminaux à conteneurs
L’entreprise exploite 15 terminaux à conteneurs dans le cadre de partenariats public-privé. Bolloré Ports investit chaque année environ 250 millions d'euros dans la construction et la gestion des infrastructures portuaires qui lui sont confiées[11].
- Afrique
- Conakry Terminal (Port de Conakry, Guinée)
- Freetown Terminal (Port de Freetown, Sierra Leone)
- Terminal conteneurs du port de Monrovia (Liberia)
- Terminal conteneurs port de San-Pédro (Côte d'Ivoire)
- Abidjan Terminal (Port d’Abidjan, Côte d’Ivoire)
- MPS Terminal (Port de Tema, Ghana)
- Togo Terminal (Port de Lomé, Togo)
- Bénin Terminal (Port de Cotonou, Bénin)
- Tincan Terminal (Port de Lagos, Nigéria)
- Douala International Terminal (Port de Douala, Cameroun)
- Bangui Terminal (Port de Bangui, République Centrafricaine)
- Owendo Terminal (Port de Libreville, Gabon)
- Terminal conteneurs du port de Port-Gentil (Gabon)
- Congo Terminal (Port de Pointe-Noire, Congo)
- Moroni Terminal (Port de Moroni, Union des Comores)
- France
- Terminal conteneurs de Le Port (La Réunion)
- Port de Rouen
- Terminal du Grand Ouest, Montoir et Saint-Nazaire
- Asie
- Tuticorin Terminal (Port de Thoothukudi, Inde)
- Amérique
- TVB Port-au-Prince (Port de Port-au-Prince, Haïti)
- En projet[Quand ?]
Terminaux rouliers
Bolloré Ports gère également des terminaux rouliers :
- Dakar Terminal (Port de Dakar, Sénégal)
- Conakry Terminal (Port de Conakry, Guinée)
- Freetown Terminal (Port de Freetown, Sierra Leone)
- Port de Monrovia (Liberia)
- Abidjan Terra (Port d’Abidjan, Côte d’Ivoire)
- Terminal roulier du port de Lomé (Togo)
- Terminal roulier du port de Douala (Cameroun)
- Terminal roulier du port de Libreville (Gabon)
- Congo Terminal (Port de Pointe-Noire, Congo Brazzaville)
Ports secs
Bolloré Ports gère 35 ports secs en 2019[12],[13].
- TRCB – Bobo-Dioulasso (Burkina Faso)
- SETO – Ouagadougou (Burkina Faso)
- TRCB – Ouagadougou (Burkina Faso)
- SMN – Ngaoundéré (Cameroun)
- SOMAC – Bélabo (Cameroun)
- STCG – Franceville (Gabon)
- TCT – Tema (Ghana)
- Eldoret – Mombasa (Kenya)
- MCT ICD – Mombasa (Kenya)
- Kagbélen (Guinée Conakry)
- Niamey (Niger)
- Dosso (Niger)
- Soterko - Bamako (Mali)
- Faladié - Bamako (Mali)
- Kali - Bamako (Mali)
- Base One - Lagos (Nigéria)
- KCT - Lagos (Nigéria)
- Port sec de Kampala (Ouganda)
- Tabata - Dar es Salam (Tanzanie)
- PK26 - Bangui (République centrafricaine)
- Port sec de Kinshasa (RDC)
- SMT - N'Gueli (Tchad)
- Port sec de Blantyre (Malawi)
- Port sec de Lilongwe (Malawi)
Chantier naval
Bolloré Ports prend en charge l'entretien, la réparation et la rénovation des navires pétroliers et méthaniers ainsi que les navires de pêches sur ses chantiers.
L'entreprise est présente en Côte d’Ivoire, à travers Carena, ainsi qu'au Gabon, via la société DPS située à Port-Gentil[14].
Ferroviaires
Bolloré Railways, marque dédiée à l’exploitation des chemins de fer, gère et développe trois concessions en Afrique : Sitarail en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso depuis 1995, Camrail au Cameroun depuis 1999 et Benirail au Benin et du Niger depuis 2015[15], dans le cadre de partenariats public-privé[16].
Dirigeants
- Cyrille Bolloré, Président de Bolloré Transport & Logistics[17]
- Gilles Alix, Directeur Général de Bolloré Transport & Logistics
- Philippe Labonne, Directeur Général Adjoint de Bolloré Transport & Logistics, Directeur Général de Bolloré Ports
- Thierry Ehrenbogen, Directeur Général Adjoint de Bolloré Transport & Logistics, Directeur Général de Bolloré Logistics
- Eric Melet, Directeur Général du Développement de Bolloré Transport & Logistics
- Jean de Pouilly, Directeur Administratif et Financier de Bolloré Transport & Logistics
- Eric Amar, Directeur Juridique de Bolloré Transport & Logistics
- David-Alexandre Fournier, Directeur des Ressources Humaines de Bolloré Transport & Logistics
- Michel Sibony, Directeur du Middle Office de Bolloré Transport & Logistics
- Julien Varin, Directeur de la Communication de Bolloré Transport & Logistics
Notes et références
- « Le fabuleux destin africain de Cyrille Bolloré », L'Opinion, (lire en ligne, consulté le )
- « Bolloré. Une marque unique Transport & Logistics », Ouest-France.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Le groupe Bolloré réorganise sa branche transport et logistique, poids-lourd de son chiffre d’affaires », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
- « Bolloré fédère son offre africaine sous la marque Bolloré Africa Logistics », sur Lesechos.fr, (consulté le )
- « La machine Afrique de Bolloré », sur Lesechos.fr, (consulté le )
- « Rivaud, une saga financière (2). Bolloré, le tombeur de dynastie. En deux mois, l'industriel a ravi le contrôle du groupe à la famille de Ribes. », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Hedwige Chevrillon, « Pour Rivaud, Bolloré a inventé l'OPA psychologique », L'Expansion.com, (lire en ligne)
- « Cyrille Bolloré nommé PDG du groupe Bolloré, succédant à son père », sur Le Monde, (consulté le )
- (en) Mathieu Rosemain et Gwénaëlle Barzic, « French tycoon Bollore gets $6.4 bln offer for African logistics assets » , sur Reuters,
- Capital avec AFP, « L'armateur MSC rachète les activités de logistique en Afrique de Bolloré », sur Capital.fr, (consulté le )
- « Terminaux à conteneurs », sur bollore-ports.com, (consulté le )
- « Ports secs », sur bollore-ports.com, (consulté le )
- https://www.bollore-transport-logistics.com/fileadmin/user_upload/BTL_-_Plaquette_corporate_2019_FR.pdf
- « Chantier naval », sur bollore-ports.com, (consulté le )
- « Au Bénin, les ambitions de Bolloré offrent une nouvelle vie au rail », L'Expansion.com, (lire en ligne, consulté le )
- Édouard de Vergeron, « Concessions ferroviaires en Afrique : difficultés rencontrées et solutions envisagées », sur Proparco.fr (consulté le )
- « Comité Exécutif de Bolloré Transport & Logistics », sur bollore-transport-logistics.com, (consulté le )