Bousbecque

Bousbecque [buzbɛk] (en néerlandais: Busbeke/Bosbeke, litt. ruisseau du bois) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Bousbecque

Bousbecque et la Lys.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Joseph Lefebvre
2020-2026
Code postal 59166
Code commune 59098
Démographie
Gentilé Bousbecquois
Population
municipale
4 804 hab. (2019 )
Densité 746 hab./km2
Population
agglomération
1 051 609 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 50° 46′ 17″ nord, 3° 04′ 46″ est
Altitude Min. 11 m
Max. 48 m
Superficie 6,44 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lambersart
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bousbecque
Géolocalisation sur la carte : France
Bousbecque
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Bousbecque
Géolocalisation sur la carte : Nord
Bousbecque
Liens
Site web http://www.bousbecque.fr/

    Géographie

    Localisation

    Séparée de la Belgique par la Lys, Bousbecque se situe au nord-ouest de Tourcoing, son chef-lieu de canton est Lambersart.

    Wervicq (be) Halluin
    Wervicq-Sud N
    O    Bousbecque    E
    S
    Linselles Roncq

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 692 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 833,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 20 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Bousbecque est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[17] et 1 051 609 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,9 %), zones urbanisées (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), prairies (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    • L’origine du nom vient du flamand bosch (bois) et de beke (ruisseau) ce qui signifie le ruisseau du bois ; d’autres pensent qu’il fut cité pour la première fois en 1143 et issu de buscus et becque, qui ont la même signification. On retrouve cette toponymie dans la Becque des Bois.
    • En flamand : Bosbeke[24].

    Histoire

    La voie romaine de Tournai à Wervicq-Sud passe par Bousbecque, ce qui prouve que la ville est déjà habitée à l'époque gallo-romaine.

    La seigneurie, dite d'abord « de Rume », passe des familles de La Lys aux de la Pontenerie puis, par mariage, aux Ghiselin, à la fin du XVe siècle. En 1487, Georges Ghiselin, chambellan de l'archiduc Maximilien, est décapité par les Brugeois révoltés.

    La terre et seigneurie de Bousbecque, tenue de la Salle de Lille, est érigée en baronnie le en faveur de Charles d'Ydeghem, chevalier, seigneur de Wirse ou Wiese, Bousbecque, etc., grand bailli d'Ypres[25].

    C'est à Bousbecque que Turenne bat l'armée du prince de Ligne avant de s'emparer de Comines.

    Le 18 juin 1629, la terre et seigneurie de Watou, tenue du château de Cassel, est érigée en comté, par lettres de Philippe IV roi d'Espagne données à Madrid en faveur de Charles d'Ydeghem, chevalier, baron de Bousbecque, seigneur de Wièse, Watou et Merre, membre du conseil de guerre des Pays-Bas, commissaire ordinaire au renouvellement des lois du comté de Flandre, grand bailli de la ville et châtellenie d'Ypres, pour le récompenser des nombreux services depuis 40 ans, et ceux rendus par ses ancêtres, Gérard et Gilles d'Ydeghem, chevaliers et frères ayant accompagné Robert Ier comte de Flandre en 1096 au siège de Jérusalem (première croisade), un des deux y étant tué ; Baudouin d'Ydeghem suivit en 1202 Baudouin IX de Flandre lors de la quatrième croisade ; un autre Baudouin d'Ydeghem a été tué en Hollande en 1258 au service de Marguerite de Constantinople ; on retrouve plusieurs Jean de Ydeghem dont un tué en 1492 au siège de Grammont, deux autres ayant suivi le duc de Bourgogne Philippe le Bon en 1421 quand ce prince entra en France avec son armée, un 4e a été exilé par les rebelles en 1420, le 5e dut à ses services d'être en 1491 promu au poste de grand bailli de Tenremonde, office rempli par le bisaïeul, l'aïeul et le père de Charles d'Ydeghem[26].

    D'après la légende, Auger de Bousbecque, qui fut ambassadeur du roi d'Espagne, a rapporté de ses voyages en Orient des plantes rares pour les jardins de Bousbecque : tulipes, lilas…

    Politique et administration

    Situation administrative

    Bousbecque dans son canton et son arrondissement.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789 1791 Antoine Joseph Courouble    
    1791 1801 Antoine Philippe Cateau    
    1801 1813 Jean Jacques Joseph Lecomte    
    1813 1821 Pierre Joseph Cateau    
    1822 1827 Louis Lepoutre    
    1828 1831 Louis Archange Bonduelle    
    1831 1847 Louis François Leclercq    
    1847 1872 Jean Baptiste Dalle-Facon    
    1872 1911 Jean Baptiste Dalle-Dufour    
    1911 1919 Antoine Dalle-Leroux    
    1919 1926 Paul Dalle-Fenart    
    1926 1940 Jean Baptiste Dalle-Fenart    
    1940 1941 Paul Paux   Président du comité de guerre
    1941 1942 Léon Catteau   Président du comité de guerre
    1942 1944 Léon Dalle-Barrois    
    1945 1952 Paul Dalle-Defontaine    
    1952 1977 Léon Dalle-Trentesaux    
    1977 mars 2001 Paul-Albert Delannoy    
    mars 2014 Jean-Pierre Brand DVD  
    décembre 2018
    (démission)
    Alexandre Beeuwsaert DVD  
    En cours Joseph Lefebvre SE  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Zorgho (Burkina Faso), coopération décentralisée

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

    En 2019, la commune comptait 4 804 habitants[Note 8], en augmentation de 0,65 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5401 5401 6491 8831 9371 9171 9121 9001 860
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8621 8921 9952 0172 1472 2142 3822 6152 774
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 0443 2743 3132 9482 9623 0173 0672 9133 172
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    3 2543 3453 4463 9143 9124 1574 3934 5994 702
    2015 2019 - - - - - - -
    4 9084 804-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 344 hommes pour 2 474 femmes, soit un taux de 51,35 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ou +
    1,4 
    5,4 
    75-89 ans
    6,7 
    15,4 
    60-74 ans
    16,2 
    22,1 
    45-59 ans
    21,9 
    19,5 
    30-44 ans
    19,3 
    17,8 
    15-29 ans
    14,8 
    19,4 
    0-14 ans
    19,6 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 

    Enseignement

    Bousbecque fait partie de l'académie de Lille.

    Cultes

    Le culte catholique est pratiqué dans l'église Saint-Martin.


    Économie

    Le lin est déjà cultivé à l’époque de Jules César, pour la fabrication de la toile. En 1352 les drapiers bousbecquois obtiennent l’autorisation d’apposer leur propre scel de plomb sur leurs étoffes. L’industrie du lin est prospère ce qui permet à la ville d’être au XVIIIe siècle la localité française qui fabrique le plus de lin. À la fin du XIXe siècle une crise du lin due à la concurrence russe notamment a pour conséquence la fin de cette activité et la reconversion dans l’industrie du papier.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Martin.
    Bousbecque, l'Hôtel de ville.
    • La mairie du XIXe siècle, entourée d’un jardin de 6 000 m2. La demeure abritait un grand industriel ; la ville en prit possession en 1970.
    • L’ancienne mairie reconstruite en 1926.
    • La ferme Ghestem ou château de Bousbecque, vieille de cinq siècles, détruite en septembre publié le 11/09/2010 à 00h00 2010.
    Bousbecque, l'ancienne mairie.

    Patrimoine chrétien

    • L'église Saint-Martin ( et ) édifice en brique et en pierre reconstruite à l’identique par l'architecte tourquennois Charles Maillard en et restaurée en . Le mausolée () en grès blanc dans la chapelle Saint-Antoine au sein de l’église Saint-Martin est celui de la famille Ghiselin. Il renferme les tombeaux de marbre blanc et noir de Gilles Ghiselin, mort en 1514, et d'Agnès Gommet, sa femme, morte en 1541 (classé Monument historique en ). À son entrée une dalle gravée couvre le cœur d’Auger de Bousbecque (1552-1592) dont on avait perdu la trace et qui a été retrouvé en 1932. On trouve parmi les trésors de l'église, répertoriés et classés au patrimoine des monuments historiques, une chasse reliquaire et une croix faite d'argent et de nielle du XIIIe siècle[33].
    • La statue du Sacré-Cœur. Érigée en 1944, elle se situe face à l'église Saint-Martin[34].
    • Le calvaire de la Papèterie. Érigé en 1877, il se situe rue Léon-Six[35].
    • La chapelle du Christ-Sauveur. Érigée en 1850 par Jean Baptiste Dalle-Facon, elle est endommagée en 1917, restaurée et à nouveau abimée en 1944. Elle est détruite en 1978 et reconstruite en 1985. La croix de pierre qui s'y trouve est d'origine. Elle se situe rue de Wervicq[36].
    • La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours. Érigée après la première guerre mondiale en remplacement d'un oratoire endommagé, Elle est bénie en 1931 par le cardinal Lienart. Elle se situe rue de Wervicq[37].
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrande. Érigée en 1793 par la famille Wattines, elle est détruite par un camion en 1999 et reconstruite en 2000. Elle se situe rue du Hameau-du-Bois[38].
    • La chapelle Notre-Dame-de-Lourdes. Érigée en 1874 par la famille Courouble-Lambin. On y trouve une statue de Notre-Dame de Lourdes. Elle se situe rue de Linselles, a proximité du cimetière[39].
    • La chapelle Saint-Joseph (1868) de style néogothique, elle abrite une statue de saint Joseph entourée de deux anges de style gothique portant les louanges suivantes : « Saint Joseph Notre Protecteur PPN ! ». La chapelle fut construite, en remerciement de la naissance d'un enfant, par monsieur Lecomte propriétaire d'un château situé à l'emplacement de l'actuel lotissement de l'allée des Lilas[40],[41].
    • La chapelle Saint-Roch. Érigée en 1874 par la famille Vanelslande-Desmarecaux. Elle se situe rue de la Papèterie[42].

    Toponymes chrétiens

    Dévotion populaire

    • L'église Saint-Martin est un lieu de pèlerinage et de dévotion populaire à saint Antoine l'ermite. On vient de Belgique et de toute la région se vouer (ou « servir » traduction littérale de l'expression néerlandophone Dienen) et demander son intercession pour être guéri du Zona ou d'autres maladies de peau[43],[44].
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrande était une chapelle à clou : on plantait un clou autour de la chapelle pour être guéri des furoncles[45].
    • Circumambulation : On faisait faire trois fois le tour de la chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours aux enfants auxquels on apprenait à marcher[37].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Bousbecque se blasonnent ainsi : "De sinople à trois tierce-feuilles d'or."


    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Roubaix - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Bousbecque et Roubaix », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Roubaix - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Bousbecque et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois.
    25. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 186, lire en ligne.
    26. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 237, lire en ligne.
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bousbecque (59098) », (consulté le ).
    32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    33. Edmond de Coussemaker, Chasse et croix de Bousbecque : orfèvrerie du XIIIe siècle, Paris ; Lille, V. Didron ; L. Carrè, , 21-IV p. (lire en ligne).
    34. « Statue du Sacré-Cœur – CHAPELLES & CO. » (consulté le ).
    35. « Calvaire de la Papèterie – CHAPELLES & CO. » (consulté le ).
    36. « Chapelle du Christ-Sauveur – CHAPELLES & CO. » (consulté le ).
    37. « Chapelle ND-du-Bon-Secours – CHAPELLES & CO. » (consulté le ).
    38. « Chapelle ND-de-la-Délivrande – CHAPELLES & CO. » (consulté le ).
    39. « Chapelle ND-de-Lourdes – CHAPELLES & CO. » (consulté le ).
    40. « Chapelle St Joseph à Bousbecque », sur chapelle-st-joseph-bousbecque.e-monsite.com (consulté le ).
    41. « Chapelle Saint-Joseph – CHAPELLES & CO. » (consulté le ).
    42. « Chapelle Saint-Roch – CHAPELLES & CO. » (consulté le ).
    43. « Prière à Saint Antoine, ermite », sur La lumière de Dieu (consulté le ).
    44. (nl) Walter Girardo, Volksdevotie in West Vlanderen, Marc van de Wiele, , 167 p., p. 27 :
      « Sommige ziekten worden aangeduid met de naam van de heilige. Waar men Sint-Antonius abt dient, vereert men hem vaak tegen het sint-antoniusvuur. In West-Vlaanderen bedoelen de bedevaarders hiermee de gordelroos (zona). Dit is ook het geval voor het Frans-Vlaamse Bosbeke (en français : Bousbecque), dat door nogal wat West-Vlamingen uit het Menense bezocht wordt. »
      « Certaines maladies sont désignées par le nom d'un saint. Où on sert saint Antoine ermite, on le vénère souvent contre le feu de saint Antoine. En Flandre Occidentale, les pèlerins veulent dire ici le gordelroos (zona). C'est aussi le cas au [village de] Flandre française Bousbecque, qui était assez visité par des Flamands occidentaux de la région de Menin. »
      .
    45. « Chapelle ND-de--la-Délivrande », sur chapellesandco.com (consulté le ).
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