Brocas

Brocas (prononcer [bʁɔka]; Brocars, en occitan[1]) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). Au sein du parc naturel régional des Landes de Gascogne, Brocas est traversé par l'Estrigon.

Pour les articles homonymes, voir Brocas.

Brocas

Vue aérienne du centre-ville, 2013.

Logo
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes Cœur Haute Lande
Maire
Mandat
Jean-Luc Blanc-Simon
2020-2026
Code postal 40420
Code commune 40056
Démographie
Gentilé Brocassais
Population
municipale
780 hab. (2019 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 02′ 41″ nord, 0° 32′ 02″ ouest
Altitude Min. 54 m
Max. 111 m
Superficie 53,46 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Haute Lande Armagnac
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Brocas
Géolocalisation sur la carte : France
Brocas
Géolocalisation sur la carte : Landes
Brocas
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Brocas
Liens
Site web brocas.fr

    La commune a vu sa population sensiblement augmenter au XIXe siècle à la suite de la fondation, par la famille Larreillet, des premières forges de Brocas, en 1832. Cette activité aujourd'hui révolue, fait l'objet du musée des forges de Brocas. À partir des années 1860, la population communale a lentement diminué ; cette tendance s'est inversée depuis le début des années 1980, en partie grâce à la proximité d'une base militaire.

    Brocas est également une place tauromachique reconnue avec la présence des arènes de Brocas ainsi que de la ganadería de Malabat.

    Brocas est jumelée avec la municipalité de cantons unis de Latulipe et Gaboury (Québec au Canada)[2].

    La commune de Brocas est engagée dans une démarche d'ouverture des données publiques ou open data[3] depuis 2011.

    Les habitants de Brocas sont les Brocassais[4].

    Géographie

    Localisation

    La commune est située au cœur des landes de Gascogne à une quinzaine de kilomètres au nord de Mont-de-Marsan.

    Communes limitrophes

    Carte de la commune de Brocas.
    Communes limitrophes de Brocas[5]
    Vert Labrit Bélis
    Garein Maillères
    Cère Canenx-et-Réaut

    Géologie et relief

    Entourée par la forêt des Landes, la commune se trouve à la limite sud du parc naturel régional des Landes de Gascogne.

    On trouve une roche très ferrugineuse, de couleur rouge, la garluche.

    Le point le moins élevé se trouve à une altitude d’environ 54 mètres ; il se trouve au sud, à l’endroit où l’Estrigon sort du territoire de la commune. À l’est de la commune, deux points se situent à une altitude d’environ 111 mètres : l'un à quelques mètres de la frontière entre Brocas et Bélis, l’autre un peu plus au sud au niveau du tripoint entre Brocas, Bélis et Maillères.

    Hydrographie

    Les terres de la commune sont arrosées par l'Estrigon, affluent droit de la Midouze, elle-même affluent de l'Adour[6]. Ses affluents sur la commune sont :

    • le ruisseau Las Garrègues, affluent droit qui passe brièvement sur la commune[7] ;
    • le ruisseau de Biensang, affluent gauche de 6,4 km qui prend sa source sur la commune limitrophe de Labrit[8] ;
    • un ruisseau sans nom, affluent droit de 1,3 km qui coule intégralement sur Brocas[9] ;
    • le ruisseau de Champoou, affluent droit de km qui coule intégralement sur Brocas[10] ;
    • le ruisseau de Barbe, affluent gauche de 6,3 km qui prend sa source sur la commune limitrophe de Canenx-et-Réaut[11] ;
    • Le Bario, affluent droit de km qui coule intégralement sur Brocas[12] ;

    La commune se trouve intégralement dans le bassin versant de l'Estrigon et donc dans le périmètre de l’agence de l’eau Adour-Garonne.

    Voies de communication et transports

    Le bourg est traversé par la route départementale 651 (ancienne route nationale 651 déclassée en 1972), qui le relie à Cère puis Mont-de-Marsan au sud et Labrit au nord. Du centre du village partent les routes départementales 353 se dirigeant vers Garein et 153 se dirigeant vers Bélis. Quelques autres voies traversent la commune et relient notamment le bourg à Vert, Canenx-et-Réaut et Maillères[13].

    La gare de Brocas se situait sur la ligne de chemin de fer reliant Luxey à Mont-de-Marsan, exploitée à partir de 1905 et aujourd'hui fermée[14]. Situé au nord-est du bourg, le bâtiment est devenu une habitation.

    En mars 2013, la commune est desservie trois fois par semaine par la ligne 24 (Sabres - Mont-de-Marsan) du réseau de cars XL'R[15].

    Climat

    Le territoire communal est soumis à un climat tempéré, de type océanique. Les tableaux suivants donnent les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Mont-de-Marsan située à environ 17 km à « vol d'oiseau » de Brocas.

    Relevé météorologique à Mont-de-Marsan
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,3 2,1 3,1 5,8 9,2 12,2 14,3 14 11,6 8,3 4,2 1,9 7,3
    Température moyenne (°C) 5,8 7,1 8,9 11,4 14,9 18,1 20,7 20,2 18,1 14,4 9 6,2 12,9
    Température maximale moyenne (°C) 10,2 12 14,6 17,1 20,6 24 27,1 26,5 24,7 19,8 13,8 10,4 18,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −19,8
    1985
    −16,8
    1956
    −11,6
    2005
    −5,4
    1996
    −2,5
    1945
    1,4
    1951
    2
    1947
    4,1
    1986
    −0,5
    1962
    −6,2
    1949
    −10,4
    1988
    −14,5
    1946
    −19,8
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22,5
    1993
    26,3
    1990
    29,2
    1990
    32,1
    1947
    35,3
    1945
    40,4
    2003
    41,2
    1947
    42,5
    1947
    36,7
    1962
    33,6
    2004
    26,4
    1985
    23,9
    1989
    42,5
    1947
    Ensoleillement (h) 89 107 161 173 199 217 252 223 199 153 100 80 1 953
    Humidité relative (%) 88 84 77 76 75 75 73 76 78 85 88 89 80
    Précipitations et phénomènes météorologiques à Mont-de-Marsan
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Nombre de jours avec gel 11,5 9,6 8,9 2,7 0,2 0 0 0 0,1 1,1 6,1 11,5 51,7
    Précipitations (mm) 93,6 90 77,1 81,3 93,4 62,8 49,5 66,7 66,6 84,1 90,8 91,8 947,7
    Nombre de jours avec précipitations 12 12,1 11,7 12,9 12,9 8,6 6,8 8,1 8,2 9,7 11,3 11,7 126
    Nombre de jours avec neige 1,2 1,2 0,5 0,1 0 0 0 0 0 0 0,4 0,9 4,3
    Nombre de jours d'orage 0,9 0,9 1,3 2,5 5,4 5,1 5,6 6,1 3,8 1,6 1 0,6 34,8
    Nombre de jours avec brouillard 9,9 6,8 5,9 4,8 4,6 4,3 4,5 7 10 13 11,3 12,9 95

    Urbanisme

    Typologie

    Brocas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (60,5 %), forêts (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), terres arables (2,8 %), zones urbanisées (1,4 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Logements

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 419[22]. Parmi ces logements, 82,8 % étaient des résidences principales, 9,3 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants.

    Ces logements étaient pour 90,8 % d'entre eux, des maisons individuelles et pour 9,2 % des appartements. La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 65,3 %[22].

    Morphologie urbaine

    Toponymie

    « Brocas » est la francisation du mot occitan Brocars (1009)[23], qui se prononce [bru'kas]. Ce nom est formé sur « bròc » (latin brocca = chose pointue > épine) + « -ar » (suffixe collectif végétal, latin -are) + « -s » (renforcement du sens collectif) : terrain à la végétation épineuse (ronces, ajoncs…)[23].

    Panneau à l'entrée nord de Brocas

    La ville s'appelait précédemment Brocas-Les-Forges, nom lié aux anciennes forges de Brocas. Aujourd'hui, si le nom officiel de la commune est Brocas, les panneaux d'entrée dans le village indiquent toujours « Brocas-les-Forges ».

    Villages, hameaux, écarts, lieux-dits

    La commune compte plusieurs villages, hameaux, écarts, etc. Les plus importants sont les Forges (en continuité du bourg), Pinchauret (à l’est du bourg) et Bouheben (au nord).

    Parmi les toponymes et lieux-dits, on trouve : Barbon, Bécut, Béron, Bertet, Berthoumiou, Biensang, Bonvin, Branens, Cabannes, Camayou, Carrot, Cavin, Champoou, le Coy, Clavé, Coutry, Curron, Espagne, l’Esparbé, Garbay, Gouhuron, le Grand Esquerle, Guiraout, Hourats, Huroucat, Lagun, Laouillerat, Lassalle, les Laurens, Lavigne, Layot, Libon, Loustalet, Loustaou de Haout, Luas, Luc, Maisonnave, Malabat, Marquesot, Maurans, Marquin, Maysouet, Meysouot, Mongin, Mounic, Pepon, Perroutat, le Piada, le Pin, Pouchouta, Poumès, le Ras, Sauques, Tapiot, Toupié, Tuc de Pouy Nègue, Versailles, etc.

    Carte postale de l'intérieur d'une ferme landaise à Barbon.

    Histoire

    Antiquité

    Des traces de présence humaine sont attestées de longue date. Des vestiges du Néolithique ont été découverts à Labrit et dans la haute vallée de l’Estrigon à Brocas il y a quelques années. A. Chabas rapporte qu'en 1818 « on y détruisit [à Brocas] un tumulus où on trouva plusieurs sarcophages en pierre étrangère au pays que les fossoyeurs cassèrent avec leurs pioches. » (Saintourens, Statistique des Landes, 1847.)[24].

    La présence d'une villa gallo-romaine est supposée par la découverte d'une mosaïque au XIXe siècle aujourd'hui perdue. Voir plus bas.

    Moyen Âge

    L'église de Brocas-les-Forges est sous le vocable de Saint-Jean Évangéliste (Jean (apôtre) ; saint Babile y fut vénéré[25]. Il existait aussi une paroisse S. Laurens (Saint Laurent de Rome), représentée en 1640 au nord du ruisseau de Barbe, entre la paroisse de Brocar et la maison noble de La Sale[26].

    Le Curtem de Brocars' (Curtis) est un fief très ancien. En effet, au Xe siècle, Raymond de Lusignan était le possesseur du fief de Brocas[27]. Dans la période 988-996[28] Raimond de Lusignan, accorde une charte au comte Guillaume Sanche de Gascogne, concernant une cour dite de Brocas. Ce dernier fit donation de cette cour (curtem de Brocares) à l’abbaye de Saint-Sever qui possédait la dîme de Brocas. Cette dîme appartenait tout entière à l’abbé qui percevait à peu près 2 sols morlans et demi de Fief.

    À la fin du XIe siècle et au tout début du XIIe siècle, vers 1105, un cadet, Guillaume-Amanieu est seigneur de Brocas.[29] Il sera présent à la Première croisade aux côtés de Gaston IV de Béarn[30]. Arnaud, son fils, est seigneur de Brocas au début de XIIe siècle ; il sera l'auteur principal de la Maison de Brocas.

    Il est bon de noter, que dans l'aire de résidence des Albret, le curtis Curtem de Brocars est le principal fief d'importance près de Labrit distant de sept kilomètres. En effet, de nouvelles découvertes ont démontré que le château de Labrit ne fut construit qu'au XIIIe siècle, entre 1225 et 1230.

    XIXe siècle et XXe siècle

    Mémorial de la catastrophe du 15 janvier 1843, à Brocas.

    Le maître de forges Dominique Larreillet s'associe à ses fils, Adolphe Larreillet et son frère Camille (1796 - 1848), et fonde en 1832 les forges de Brocas[31]. Le 15 janvier 1843, une crue de l'Estrigon est à l'origine de la noyade d'Adolphe Larreillet et de dix-sept ouvriers des forges de Brocas[32]. Son corps n'ayant jamais été retrouvé, une rumeur locale a rapproché sa disparition et le fait qu'il aurait été ce jour-là, porteur de la paye des ouvriers de l'usine[32]. Ce rapprochement est à l'origine d'une chanson nommée La chanson de la noyade de Brocas[32]. Cette chanson retrace l'épisode de la noyade qui causa la mort d'Adolphe Larreillet et constitue un élément oral de la culture locale[33]. Une transcription a été réalisée par Bernard Manciet (poète gascon, né en 1923[34]) sous la dictée de son père Étienne[31]. Bernard Manciet a également réalisé un enregistrement de cette chanson, disponible à la phonothèque de l'Institut d’Études Méridionales de la Faculté des Lettres de Toulouse[33]. Il existe à Brocas un monument en fonte commémorant la catastrophe de 1843[33].

    Politique et administration

    Place Robert-Bézos de Brocas : à droite, la mairie ; en face, l'église Saint-Jean-Baptiste.
    Monument aux morts de Brocas

    Découpage administratif et intercommunalité

    Brocas fait partie du canton de Labrit au sein de l'arrondissement de Mont-de-Marsan au sein du département des Landes et de la région Nouvelle-Aquitaine.

    La commune a rejoint en 1999 la communauté de communes du Pays d'Albret. Elle fait également partie du pays des Landes de Gascogne.

    Conseil municipal

    Le conseil municipal de Brocas compte 15 élus[35].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[36]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1948 1987 Camille Lugardon PRRRS Conseiller général du Canton de Labrit (1951-1967)
    1987 2000 Michel Simon RPR Conseiller général du Canton de Labrit (1992-1998)
    2000 2008 Jean-Louis Maisonnave    
    mai 2008 août 2010 Michel Fourcade   (décédé le 29 août 2010)[37]
    novembre 2010 En cours Jean-Luc Blanc-Simon DVD[38] Agriculteur

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].

    En 2019, la commune comptait 780 habitants[Note 4], en augmentation de 1,3 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8107937558068551 0259811 1051 166
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2801 2611 3901 2721 3371 2511 3251 2931 294
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3411 1031 1641 0651 0831 038972914860
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    838718639616656700766779792
    2019 - - - - - - - -
    780--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,2 % la même année, alors qu'il est de 32,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 374 hommes pour 411 femmes, soit un taux de 52,36 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,52 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3 
    90 ou +
    1,2 
    8,4 
    75-89 ans
    15,0 
    18,0 
    60-74 ans
    17,9 
    21,7 
    45-59 ans
    22,5 
    19,5 
    30-44 ans
    15,7 
    13,5 
    15-29 ans
    13,4 
    17,6 
    0-14 ans
    14,1 
    Pyramide des âges du département des Landes en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    2,2 
    8,7 
    75-89 ans
    11,4 
    20 
    60-74 ans
    20,8 
    21,6 
    45-59 ans
    20,9 
    17,7 
    30-44 ans
    17,2 
    14,3 
    15-29 ans
    12,5 
    16,9 
    0-14 ans
    15 

    Enseignement

    Il y a à Brocas, une école maternelle et une école primaire qui accueillent environ 70 élèves[45].

    Sports

    Vue du fronton de Brocas.

    Il y a à Brocas, le terrain de football Raoul-Danné[Note 5], deux terrains de tennis, un fronton, une salle de sports et un terrain de pétanque.

    Médias

    Le journal Sud Ouest évoque régulièrement l'actualité locale. De plus, la commune édite un bulletin municipal d'information, consultable en ligne.

    Évènements

    En avril 2013, s'est tenue à Brocas, l'« Opération libre »[46],[47],[48] destinée à travailler collectivement autour de l'exploitation de données ouvertes relatives à la commune. Cette démarche était conduite par des associations investies dans la culture libre.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Selon l'enquête de l'Insee[22], le revenu moyen net par foyer était en 2009 de l'ordre de 20 337 euros par an. 50,8 % des foyers fiscaux de la commune étaient alors imposables.

    Emploi

    En 2009, la population de Brocas se répartissait ainsi : 74,3 % d'actifs et 10.5 % de retraités. En 2009 toujours, le taux de chômage était de 6,1 % contre 5,9 % en 1999.

    Entreprises et commerces

    La carrière de Brocas en 2013.

    Au 1er janvier 2011, le territoire de Brocas accueille 66 entreprises. Deux entreprises ont été créées (hors agriculture) en 2011, dont une entreprise individuelle[22].

    Répartition des établissements par domaines d'activité au 1er janvier 2009

      Ensemble Agriculture Industrie Construction Transports et
    services divers
    Administration publ., enseignement, santé
    Nombre d'établissements 73 21 8 7 31 6
    Part en % 100,0 % 28,8 % 11,0 % 9,6 % 42,5 % 8,2 %
    Sources des données : INSEE[22]

    La commune compte un certain nombre de commerces de proximité. Une carrière extrayant du sable se situe au sud-ouest de la commune, et a été active au moins entre 1990 et 1995[49].

    Tourisme

    La ville dispose d'un d'hôtel de neuf chambres[22] et d'un terrain de camping nommé le « camping de l'étang ».

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    Il existe plusieurs zones naturelles protégés sur le territoire de la commune. La plus importante est le parc naturel régional des Landes de Gascogne mais il existe aussi deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : d'une part la vallée de l’Estrigon qui s’étend sur 1 928 hectares[54] et d'autre part le moulin de Brocas de 2 hectares[55].

    Il existe aussi deux sites du réseau Natura 2000 de type site d'intérêt communautaire (SIC) : le réseau hydrographique des affluents de la Midouze s’étendant sur 4 914 hectares[56] et le site des lagunes de Brocas s'étendant sur 6 hectares[57].

    À noter également l'étang de retenue situé à l'entrée du village, qui constitue un lieu de plaisance, en particulier l'été.

    Mosaïque de Brocas

    Image externe
    Guienne monumentale : mosaïque trouvée à Brocas aux forges de M. l'Areillet (Landes) - lith. par P. B. (1842-1844)

    En faisant des travaux dans un pré en 1840, sur le bord de l'Estrigon à proximité de l’étang et des anciennes forges, une mosaïque a été découverte et marque probablement l’emplacement des vestiges d'une villa romaine.

    La mosaïque est décrite dans une lettre envoyée le , par le capitaine d'artillerie V. Brongniart à Raoul Rochette[58] (secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts) : composée de marbres blanc, bleu et jaune et de briques rouge pâle et rouge brun ; 3,10 m par 3,50 m environ, composé de pierres d'un centimètre cube.

    L'endroit est désormais le lieu-dit nommé Pré de la mosaïque[59].

    Personnalités liées à la commune

    Logo de Brocas :

    ...


    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Ce document provient du site internet Infoclimat : - Les droits de reproduction sont réservés »
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    5. Raoul Danné est un ancien joueur de football du club local, puis un de ses dirigeants.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://locongres.org/fr/ressources/telechargements/func-startdown/12/lang,fr-fr/
    2. Sud Ouest, « Brocas et Latulipe forgent leur amitié », SudOuest.fr, (lire en ligne, consulté le ).
    3. « La presse en parle », sur http://opendata.brocas.fr/.
    4. « Brocas », sur lion1906.com (consulté le ).
    5. Carte IGN sous Géoportail
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Estrigon (Q25-0430) » (consulté le ).
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau Las Garrègues (Q2520520) ».
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Biensang (Q2530500) ».
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau (Q2531020) ».
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Champoou (Q2530520) ».
    11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Barbe (Q2530530) ».
    12. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Bario (Q2530540) ».
    13. « Carte IGN classique » sur Géoportail (consulté le 7 avril 2013)..
    14. Serge Lerat, Landes & Chalosses, t. II, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales et de diffusion, , 1155 p. (ISBN 2-904610-02-2).
    15. Fiche horaire ligne 24, consultée le 7 avril 2013.
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    22. [PDF]« Évolution et structure de la population », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    23. Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes des Landes et bas-Adour, Pau, Éditions Cairn, , 288 p. (ISBN 2-35068-011-8, présentation en ligne), p. 70-71..
    24. Op. cit. en bibliographie p. 85.
    25. Revue de Gascogne; tome 18, 1877, p. 382.
    26. L'evesché d'Aire/ tracé par le Sieur Pierre du Val Secrétaire de Monseigneur L'Evesque d'Aire; 1640.
    27. Curtem de Brocares (Brocas) de 977 à 982. Dans la Charte de donation (963-982) à l’abbaye de Saint-Sever par le duc de Vasconie (Gascogne) Guillaume Sanche et sa femme Urraca de Navarre, donnent l’église de Brocas à l’abbaye de Saint-Sever : « … ecclesiam et villam S. Joannis de Brocas, quam acquisivit a Raymundo de Lusignano, qui tum ejusce comitis intuitu, tum etiam monasterii, iis sese facile spoliavit » Brocas apparait encore dans une Charte de confirmation de donations à l’Abbaye de Saint Sever en 1009 et 1017 par le duc Bernard-Guillaume : «  … trado itaque Curtem de Brocars integram, … » (Voir Historiae Monasterii S. Severi, Tomes I & II, par Don Du Buisson 1876)
    28. Chartes et documents hagiographiques de l'abbaye de Saint-Sever (Landes) (988-1359); Texte édité, traduit et annoté par Georges PON et Jean CABANOT; Comité d'études sur l'histoire et l'art de la Gascogne; Dax; 2010; tome I; p. 124.
    29. En 1105, Guillaume Amanieu , sa femme Beliarde et leur Fils Arnaud (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 191) donnent le quart de la dîme de Maurans, un lieu-dit actuel de Brocas, à l’Abbaye de Saint Sever : « Donum quod fecit Willemus Amaneus et uxor sua Beliard, cum filio sua Arnaldo, beato severo, hoc est : quartum partem decimarum de Mauras, et de ominibus bis qui laborant terram illius villae, et de aliis villis ; hoc donum suprascriptum dedit Deo et S. Petro sanctoque martyri Severo et abbati Suavino jure perpetuo. ». Le lieu dit Maurans relève de la paroisse Saint Jean de Brocas : « Maurans est de parrochia S. Joanis de Brocars, seu St. Babili » (Maurans relève de la paroisse de Saint Jean de Brocas, aussi dit Saint Babyle). Ce même Guillaume Amanieu est trouvé comme premier témoin d’une transaction à cette même époque entre Pierre de Bergons et Eicard d’Aurice (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 192). Il est encore témoin au côté de Guillaume de Marsan, dans une donation le 15 janvier entre 1107 et 1115 à l’Abbaye de Saint Sever (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 195 : « … Doni istius testes et visores sunt : Guillelmus Marcianensis, et Arnaldus de Oüers, et Guillelmus Bertrandus de Bolig, et Otto de Setenis, et Dodo de S. Eulalia, et Guillelmus Amaneus, et Bernardus Omet »). Le Pr. Jean-Bernard Marquette, dans son étude sur les origines de la Maison d’Albret, doutait de l'appartenance de Guillaume Amanieu à la famille d'Albret (Voir : Tome I, tiré des Cahiers du Bazadais, 1975. Voir aussi Tableau et généalogie des Albret proposé par J-B Marquette 1975).
    30. Chartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359) (Vol. 1-2), par Georges Pon et Jean Cabanot, Dax 2010 ; chartes N°75 et 77 ; il est précisé aux notes n°379 et n°669 que « Guillaume-Amanieu fait partie de la suite du vicomte de Béarn Centulle qui a participé à la Première croisade ».
    31. Ouvrage collectif (sous la direction de Bernadette Suau), Mémoire des Landes : Dictionnaire biographique, Mont-de-Marsan, C.E.H.A.G, , 308 p. (ISBN 2-9501584-2-0), p. 202-203.
    32. D. Chabas, Villes et villages des Landes, Bayonne, , p. 85-89.
    33. Xavier Ravier., « La chanson de la noyade de Brocas : contribution à la connaissance de la littérature orale de la grande lande de Gascogne », Via Domitia, Faculté des Lettres et Sciences humaines de Toulouse, .
    34. « Biographie Bernard Manciet », sur whoswho.fr.
    35. « Les élus », sur brocas.fr, Mairie de Brocas, (consulté le ).
    36. Archives municipales de Brocas. Consultées le 6 avril 2013.
    37. « Brocas (40) : le maire est mort ce matin », Sud Ouest, (lire en ligne).
    38. http://operations.evenement.lemonde.fr/aquitaine-limousin-poitou-charentes/landes,40/brocas,40056/
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Brocas (40056) », (consulté le ).
    44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Landes (40) », (consulté le ).
    45. Présentation de l'établissement sur le site du ministère de l'Éducation nationale
    46. Jean-Marie Tinarrage, « À vos archives ! », sur sudouest.fr, Sud Ouest, (consulté le ).
    47. « Conférences et tables rondes », sur sudouest.fr, Sud Ouest, (consulté le ).
    48. « Brocas, laboratoire de l’open data des petites communes », La Gazette des communes, (lire en ligne).
    49. Fiche AQI4009090 sur la base BASIAS (inventaire historique de sites industriels et activités de service). Consulté le 14 avril 2013.
    50. Notice no PA40000061, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. Notice no IA40001477, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    52. Notice no PM40000043, base Palissy, ministère français de la Culture.
    53. Sud Ouest
    54. ZNIEFF 720014256 - vallée de l’Estrigon sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    55. ZNIEFF 720014221 - moulin de Brocas sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    56. FR7200722 - Réseau hydrographique des affluents de la Midouze.
    57. FR7200728 - Lagunes de Brocas.
    58. Bulletin de la Société de Borda, Dax (Landes) : 17e année (1892), (lire en ligne).
    59. Solange Wydmusch, La Toponymie, un Patrimoine à Préserver, Éditions L'Harmattan, , 176 p. (ISBN 978-2-296-37191-0, présentation en ligne), p. 69.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Ouvrages de références pour l'histoire de Brocas
    • Georges Pon et Jean Cabanot, Chartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359), Dax, Comité d'études sur l'histoire et l'art de la Gascogne, (ISBN 978-2-9501584-8-2)
    • Bulletin de la société de Borda, , « 67, 129e année »
    • DuCourneau, La Guienne Historique et Monumentale, t. II, Bordeaux,
    • Charles Bémont, Recueil d’actes relatifs à l’administration des rois d’Angleterre en Guyenne au XIIIe siècle,
    • Histoire de la Gascogne, Monlezin, « Broquas », vicomté de Marsan., t. II,
    • D. Chabas, Villes et Villages des Landes, vol. 1, Bayonne, , p. 85-89
    • (la) Du Buisson, Histori Sancti Severi, t. II, Aire-sur-Adour, , p. 127
    • Renée Mussot-Goulard, Histoire de la Gascogne, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », , 127 p. (ISBN 2-13-047519-1 et 9782130475194), p. 68, carte de « St Sever Cap de Gascogne en 988 »
    • Jean de Jaurgain, La Vasconie : étude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava & de Biscaye, de la vicomté de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne, t. 1, PyréMonde (Ed.Régionalismes), , 447 p. (ISBN 2846181446 et 9782846181846, OCLC 492934726, lire en ligne), p. 116 et 118
    Articles
    • « Saints et Martyrs », Journal Diocésain, Aire-sur-Adour,
      Article sur Saint Babil et Saint Sever.
    • Jean-Bernard Marquette et Y. Laborie, « L'Aquitaine Ducale », Histoire Médiévale, no 7 (hors-série),
    • Jean-Bernard Marquette, « Les Albret, les origines XIe siècle – 1240 », Cahiers du Bazadais,
      Extrait des numéros 30 et 31, 3e et 4e trimestre 1975.
    Revue de Gascogne
    • « Saint Babile. », Revue de Gascogne, vol. 18 « tome 18 », , p. 382 (lire en ligne)
    • « Brocas, seigneurie au Xe siècle », Revue de Gascogne, no 32 « tome 32 »,

    Articles connexes

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