Brousse-le-Château
Brousse-le-Château est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Brousse-le-Château | |
Le petit bourg de Brousse-le-Château. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Millau |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn |
Maire Mandat |
Georget Damerval 2020-2026 |
Code postal | 12480 |
Code commune | 12038 |
Démographie | |
Gentilé | Broussais |
Population municipale |
164 hab. (2019 ) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 59′ 48″ nord, 2° 37′ 35″ est |
Altitude | Min. 220 ou 230 m Max. 665 m |
Superficie | 15,54 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Raspes et Lévezou |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.brousselechateau.net |
Elle fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Jacques-le-Majeur, inscrite en 1937, l'oratoire, inscrit en 1937, le Pont Vieux, inscrit en 1937, et le château de Brousse, classé en 1943.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune de Brousse-le-Château se trouve dans le quart sud-ouest du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole des Monts de Lacaune[1].
Elle se situe à 58 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 60 km de Millau[3], sous-préfecture, et à 48 km de Pont-de-Salars[4], bureau centralisateur du canton de Raspes et Lévezou dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Réquista[I 1].
Les communes les plus proches sont[5] : Connac (3,1 km), Montclar (3,7 km), Brasc (4,7 km), Broquiès (5,7 km), Coupiac (5,9 km), Martrin (6,5 km), Lestrade-et-Thouels (7,4 km), Saint-Izaire (8,0 km), Réquista (8,2 km).
Communes limitrophes
Brousse-le-Château est limitrophe de cinq autres communes.
Paysages et relief
La commune de Brousse-le-Château est bordée du sud-est au sud-ouest sur plus de sept kilomètres par le Tarn dans des gorges appelées Raspes. Une petite partie de ce territoire se situe néanmoins en rive gauche du Tarn. Un de ses affluents, le ruisseau d'Artigues, sert de limite communale à l'ouest sur deux kilomètres et l'Alrance — autre affluent du Tarn — traverse la commune du nord au sud-ouest.
L'altitude minimale, avec 220 ou 230 mètres[Note 2],[6], se trouve localisée à l'extrême-ouest, là où le Tarn quitte la commune et sert de limite entre celles de Connac et Montclar. L'altitude maximale avec 665 mètres[6] est située à l'extrême nord, près du lieu-dit Roquecave, en limite de la commune de Lestrade-et-Thouels.
Réseau hydrographique
La commune est drainée par le Tarn, l'Alrance, le ruisseau de Genras, le ruisseau d'Artigues, le ruisseau de Cansac et par divers petits cours d'eau[7].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380,2 km, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère (48) et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave (82), après avoir arrosé 99 communes[8].
L'Alrance, d'une longueur totale de 26 km, prend sa source dans la commune d'Alrance et se jette dans le Tarn à Brousse-le-Château, après avoir baigné 5 communes[9].
Gestion des cours d'eau
La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[10],[11],[12].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bénéficie d’un « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. La température moyenne annuelle est élevée, avec des jours de froid en nombre réduit et des jours chauds compris entre 15 et 23 par an[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[15]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 38 km à vol d'oiseau de la commune[16], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[17], à 10,9 °C pour 1981-2010[18], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[19].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[21],[22].
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[24]. La « Vallée du Tarn (de Brousse-le-Château jusqu'aux gorges) », d'une superficie de 3 713 ha, est une vallée encaissée offrant une grande diversité de situations aquatiques et géologiques (terrains calcaires et acides) entrainant une végétation originale. Présence de grottes à chauves-souris et d'une population remarquable d'Odonates rares, notamment Macromia splendens[25].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Brousse-le-Château comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 5],[26], la « Rivière Tarn (partie Aveyron) » (2 381 ha pour 41 communes du département)[27] et la « Vallée du Tarn à Brousse » (1 398 ha pour 6 communes du département)[28] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[26], la « Vallée du Tarn, amont » (36 322 ha), qui s'étend sur 57 communes dont 31 dans l'Aveyron, 25 dans le Tarn et 1 dans la Lozère[29].
- Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Brousse-le-Château est une commune rurale[Note 7],[30]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[31]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,3 %), zones agricoles hétérogènes (40,4 %), prairies (7,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %)[32].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn, dont la commune est membre[33].
La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[34].
Voies de communication et transports
Le village de Brousse-le-Château est situé à l'intersection des routes départementales (RD) 54 et 143, dominant le Tarn en rive droite sur un éperon rocheux, à sa confluence avec l'Alrance.
La commune est également desservie par les RD 200 et 902.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Brousse-le-Château est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[35],[36].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Tarn ou de l'Alrance. La commune dénombre sept inondations (en 1992, 1993, 1994, 1996, 1997, 2004, 2015), qui ont engendré une procédure de déclaration de catastrophe naturelle[37]. Un plan des surfaces submersibles (PSS), premier document cartographique réglementant l'occupation du sol en zone inondable pour les cours d'eau domaniaux, a été établi en 1964[38]. Compte tenu du peu d’enjeux exposés à ces inondations, aucun plan de prévention du risque inondation n'a été prescrit[35]. Néanmoins la loi Barnier du confère aux PSS un statut de plan de prévention des risques (PPR ), les rendant par conséquent opposables au tiers et faisant entrer le territoire de la commune dans le champ d'application de l'obligation d'information des acquéreurs locataires[39].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité moyenne[40].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[41],[42].
Risques particuliers
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[43].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Brousse-le-Château est classée à risque moyen à élevé[44]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[45] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir une zone à potentiel radon significatif[46].
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu date de l'an 1341 sous la forme Brossa, correspondant à des broussailles mais pouvant aussi désigner un bois[47].
La commune de Brousse prend le nom de Brousse-le-Château en 1919[6].
Histoire
Le territoire de la commune est occupé dès le Néolithique comme en atteste la découverte de la statue-menhir de Crays.
Moyen Âge
L'histoire de la famille d'Arpajon commence à Brousse avec Bernard Ier. Celui-ci s'installe avec sa femme au château en 1204. C'est à cette époque que le petit village devient important par sa situation ; en effet, c'est un point de passage obligé de traversée du Tarn pour la population du Rouergue. Les seigneurs en ayant la garde perçoivent une taxe : la pezade[réf. souhaitée]. S'ensuit le règne de Bernard II qui est surtout célèbre pour avoir fondé une chapelle en la cathédrale de Rodez. Puis Hugues Ier et Béranger Ier dominent le château de Brousse.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Brousse-le-Château est membre de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn[I 5], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Rome-de-Tarn. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[48].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 5]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 5], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[49].
- Brousse-le-Château dans l'intercommunalité en 2020.
- Brousse-le-Château dans le canton de Raspes et Lévezou en 2020.
- Brousse-le-Château dans l'arrondissement de Millau en 2020.
Élections de 2020
Le conseil municipal de Brousse-le-Château, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[50] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[51]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les quinze candidats en lice[52], onze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[53]. Georget Damerval est élu nouveau maire de la commune le [54].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[55]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn[56].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].
En 2019, la commune comptait 164 habitants[Note 8], en augmentation de 7,19 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 88 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 167 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 210 €[I 6] (20 640 € dans le département[I 7]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 2,1 % | 8,6 % | 18,4 % |
Département[I 9] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 85 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (58,6 % ayant un emploi et 18,4 % de chômeurs) et 23 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 11]. Elle compte 31 emplois en 2018, contre 31 en 2013 et 29 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 50, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,7 %[I 12].
Sur ces 50 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 49 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 62,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 11,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 21,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
19 établissements[Note 11] sont implantés à Brousse-le-Château au [I 15]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,6 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 19 entreprises implantées à Brousse-le-Château), contre 17,7 % au niveau départemental[I 16].
Agriculture
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[62]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 26 | 17 | 15 | 11 |
SAU[Note 13] (ha) | 716 | 629 | 624 | 514 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 26 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 17 en 2000 puis à 15 en 2010[64] et enfin à 11 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[65],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 716 ha en 1988 à 514 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 47 ha[64].
Culture locale et patrimoine
Le bourg chef-lieu de la commune apparaît dans le classement d'une association nommée « Les Plus Beaux Villages de France ».
Les toits en lauzes et les façades de grès, de gneiss ou de schiste des maisons des XVIIe et XVIIIe siècles près du pont gothique résument la richesse géologique de la région.
Édifices religieux
- Église Saint-Jacques-le-Majeur du bourg[66], inscrite au titre des monuments historiques en 1937[67].
- Oratoire dans le cimetière attenant à l'église du bourg, également inscrit en 1937[68].
- Église Saint-Cirice, ou Saint-Cyrice, au lieu-dit la Vayssière[69] qui domine les Raspes, sur un promontoire dans un méandre du Tarn.
- Église Saint-Martin du village de Saint-Martin[70], à deux kilomètres au nord-nord-est du bourg de Brousse-le-Château.
- Un autre oratoire situé à proximité de l'église Saint-Martin daterait du XVe siècle[71].
- Eglise Saint-Jacques-le-Majeur
- L'oratoire.
- Église Saint-Cirice.
Édifices civils
- Témoignage du passé préhistorique de la région, une statue-menhir, celle de Crays, a été répertoriée sur le territoire communal[72]. Elle est inscrite au titre des au titre des monuments historiques depuis 2019[73].
- Le château de Brousse datant des XIIe et XVIe siècles est classé au titre des monuments historiques depuis 1943[74]. Il est géré par la commune depuis 2008.
- Le pont Vieux sur l'Alrance est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1937[75],[76].
- Vestiges d'un ancien moulin du Moyen Âge sur le Tarn, ayant subi plusieurs crues. Ce bâtiment plusieurs fois réhabilité a été détruit en 2012 pour permettre la construction d'une turbine supplémentaire dans le bâtiment adjacent, abritant une centrale hydroélectrique.
- Vue aérienne du bourg et du château.
- Le château.
- Le pont Vieux.
- Le moulin.
- Toit de lauzes recouvert de lichens.
Personnalités liées à la commune
- Famille d'Arpajon : les seigneurs d'Arpajon constituèrent l'une des grandes familles du Rouergue, depuis le Moyen Âge jusqu'au règne de Louis XIV.
- Augustin Galtier (1799-1858), né sur la commune, nommé évêque de Pamiers du 16 juin 1856 au 29 juin 1858, date de son décès.
Voir aussi
Bibliographie
- Marcel Massol, Brousse-le-Château, Lincou, Séverac-le-Château avec les Arpajon, Lincou (12170 Réquista), M. Massol, , 152 p. (BNF 34872851)
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Alain Marc), Sant-Roma : Aissenas, Broquièrs, Brossa, Las Còstas, L'Estrada, Sant-Victor, Lo Truèlh / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sant-Roma, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-20-3, ISSN 1151-8375, BNF 36688572)
Articles connexes
Liens externes
- Site web de la commune
- Pays de la Muse & des Raspes du Tarn, « Le territoire et ses villages - Brousse-le-château », sur www.tourisme-muse-raspes.com/fr (consulté le )
- Dossier complet - Commune de Brousse-le-château (12038), Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
- Deux valeurs différentes pour l'IGN, 230 mètres sur la carte et 220 sur son ancien site.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[63].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Brousse-le-Château » (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Brousse-le-Château » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Brousse-le-Château » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Brousse-le-Château » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Brousse-le-Château » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Brousse-le-Château » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).
Autres sources
- « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le )
- « Distance entre "Brousse-le-Château" et "Rodez" », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Distance entre "Brousse-le-Château" et "Millau" », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Distance entre "Brousse-le-Château" et "Pont-de-Salars" », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Brousse-le-Château », sur https://www.villorama.com (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Fiche communale de Brousse-le-Château », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Tarn »
- Sandre, « l'Alrance »
- « EPAGE Aveyron amont », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Aveyron amont », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- site officiel du SMB2
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Orthodromie entre Brousse-le-Château et Millau », sur https://fr.distance.to/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Qu'est-ce qu'un parc naturel régional ? », sur https://www.parc-grands-causses.fr/ (consulté le )
- « PNR des Grandes Causses - découverte du patrimoine », sur https://www.parc-grands-causses.fr/ (consulté le )
- « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le )
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Brousse-le-Château », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000FR7300847 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Brousse-le-Château », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « Rivière Tarn (partie Aveyron) » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « ZNIEFF la « Vallée du Tarn à Brousse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « ZNIEFF la « Vallée du Tarn, amont » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- « Le SCOT du PNR des Grands Causses - présentation générale », sur https://www.parc-grands-causses.fr/ (consulté le )
- « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/ (consulté le )
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Liste des risques par commune », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
- « Rapport présentant les risques affectant la commune », sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le )
- « Risques - Dossier de Transmission des Informations au Maire », sur le site de la préfecture départementale, (consulté le )
- « Brousse-le-Château - Information sur le risque d'inondation », sur le site de la préfecture départementale, (consulté le )
- « Plan des surfaces submersibles », sur http://www.yonne.gouv.fr/ (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de l’Aveyron - Le risque feu de forêt », sur le site de la préfecture départementale (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Brousse-le-Château », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Risque mouvement de terrain », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
- [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque minier », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le )
- [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque radon », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le )
- « Article R1333-29 du code de la Santé publique », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le )
- « Arrêté du 27 juin 2018 portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le )
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 119.
- « communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn - fiche descriptive au 10 octobre 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Découpage électoral de l'Aveyron (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Article L. 252 du Code électoral
- « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le )
- « Candidatures au 1er tour pour Brousse-le-Château », sur site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats du 1er tour pour Brousse-le-Château », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Répertoire national des élus - version du 3 septembre 2020 », sur https://www.data.gouv.fr/ (consulté le )
- « Conseillers communautaires : les règles de l'élection », sur https://www.vie-publique.fr/ (consulté le )
- « Arrêté n° 12-2017-10-05-006 du 5 octobre 2017 », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Brousse-le-Château - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
- Église Saint-Jacques-le-Majeur, Clochers de France, consulté le 16 août 2020.
- « Église », notice no PA00093977, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 août 2020.
- « Oratoire », notice no PA00093978, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 août 2020.
- Église Saint-Cyrice (la Vayssière), Clochers de France, consulté le 16 août 2020.
- Église Saint-Martin (Saint-Martin), Clochers de France, consulté le 16 août 2020.
- La commune - Saint-Martin de Brousse, site de Brousse-le-Château, consulté le 19 août 2020.
- Statue-menhir de Crays, Mégalithes du monde, consulté le 16 août 2020.
- « Statue-menhir de Crays », notice no PM12001859, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 19 août 2020.
- « Château », notice no PA00093976, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 août 2020.
- « Pont vieux », notice no IA12000080, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 25 août 2020.
- « Vieux pont gothique sur l'Abrance », notice no PA00093979, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 25 août 2020.
- Portail des communes de France
- Portail du Massif central
- Portail de l’Aveyron et du Rouergue