Cambronne-lès-Ribécourt

Cambronne-lès-Ribécourt est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Cambronne-lès-Ribécourt

Église Saint-Martin

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC des Deux Vallées
Maire
Mandat
Geneviève Drela
2020-2026
Code postal 60170
Code commune 60119
Démographie
Gentilé Cambronnais, Cambronnaises
Population
municipale
1 943 hab. (2019 )
Densité 280 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 25″ nord, 2° 53′ 54″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 162 m
Superficie 6,93 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ribécourt-Dreslincourt
(banlieue)
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cambronne-lès-Ribécourt
Géolocalisation sur la carte : France
Cambronne-lès-Ribécourt
Géolocalisation sur la carte : Oise
Cambronne-lès-Ribécourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Cambronne-lès-Ribécourt

    Géographie

    Description

    Cambronne-lès-Ribécourt est un bourg périurbain picard de la vallée de l'Oise situé dans le Valois à 11 km au nord-est de compiègne et au sud-est de Noyon, à 35 km au nord-ouest de Soissons et à {{Unité[82|km}} au nord-est de Paris, sur le tracé de l'ancienne route nationale 32 (axe Compiègne - Noyon, qui constitue la RD 932 ou la RD 1032 selon les tronçons).

    Le territoire communal est traversé par la ligne de Creil à Jeumont, dont la station la plus proche est la gare de Ribécourt, desservie par les trains TER Hauts-de-France (relation de Paris-Nord à Saint-Quentin).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Cambronne-lès-Ribécourt
    Ribécourt-Dreslincourt Ribécourt-Dreslincourt
    Machemont
    Thourotte Montmacq

    Hydrographie

    La commune est limitée au sud-est par le lit de l'Oise, l'un des principaux affluents de la Seine, et au sud par le Matz, qui s'y jette.

    D'autres ruisseaux drainent le territoire communal, comme le Ru du Moulinet et ses étangs, appréciés des pêcheurs.

    Le canal latéral passe entre la voie ferrée et l'Oise.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 730 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 41 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Cambronne-lès-Ribécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ribécourt-Dreslincourt, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 5 697 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,6 %), forêts (33,3 %), zones urbanisées (20,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Outre le chef-lieu, Cambronne compte plusieurs hameaux : Antoval, Béthancourt, Bellerive, le Pont du Matz[24].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 849, alors qu'il était de 830 en 2013 et de 776 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 91,5 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 7,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 19,4 % des appartements[I 2].

    La commune comprend un parc significatif mais en réduction de logements sociaux, passé, au sens du recensement, de 175 logements (23,9 % du parc des résidences principales) en 2008 à 146 (18,7 %) en 2018[I 3]

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cambronne-lès-Ribécourt en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,7 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Cambronne-lès-Ribécourt en 2018.
    Typologie Cambronne-lès-Ribécourt[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 91,5 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,3 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 7,2 7,1 8,2

    Toponymie

    Son nom était écrit Camberona en 1020, qui signifie Champsource.

    Histoire

    Cambronne a été occupé dès l'antiquité, puisque y ont été retrouvés des pièces de monnaie romaines[25],

    Le titre le plus ancien connu mentionnant Cambronne est le compte de Gui, trésorier du chapitre de Noyon, mort en 1029, où il est indiqué que sous Hardouin de Croï, évêque de Noyon, vers 1012, Rainelme, chevalier, donne au chapitre des terres et des vignes situées à Cambronne[25],

    En 1147, Bernerius de Camberona, en 1244, Jean de l'Atre de Cambronne, en 1272, Barthélémy de Cambronne et en 1310, Hugo de Camberone obtiennent la seigneurie de Cambronne d'Aliénor d'Hanest, veuve de Raoul VI, seigneur de Canny. Au XIVe siècle, Pierre de Cambronne épouse Marie du Mont[25].

    Cambronne et d'autres localités voisines avaient droit de pâturage dans les marais de Mélicocq et de pêche dans le Matz, moyennant un cens annuel de sols parisis pour Cambronne. Ce droit leur est confirmé en 1295 par l'abbaye Saint-Médard de Soissons, seigneur de Mélicocq[25].

    En 1472, décède l'abbesse, Marguerite de Camberonne, dont les parents sont proches de Louis XI. En 1447, Marie de Blécourt, dame de Cambronne, épouse Pierre de Vendelle et ont un enfant Raoulquin qui lui-même a une fille Florence qui épouse Jean II d'Aumale, seigneur de Nampcel.

    Les seigneurs de Cambronne possédaient un château-fort, flanqué de murailles avec fossés et pont-levis, qui servait de refuge aux habitants lors des guerres. Lors de la Guerre de Trente Ans, en 1636, puis le , les Espagnols s'en emparent et le pillent. En 1655, des gens de guerre occupant Cambronne et les environs, 460 habitants s'y réfugient avec leurs bestiaux, ce qui causant au château des dégradations[26].

    Le château de La Motte, construit en 1761 par le seigneur Alexandre de Montguiot, est détruit au début du {{S-[XIX}}[26]

    En 1664, la seigneurie de Cambronne revient à Jacques III de Monguiot, seigneur de Vaucourtois. En 1762, Antoine Alexandre de Montguiot fait construire le château de Bethancourt. Son fils, Alexandre Claude Pascal, capitaine d'infanterie au régiment de Picardie, colonel général de l'infanterie française et étrangère est fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Sa fille, Marie-Thérèse Luglienne de Montguiot épouse François-René Jean-Marie de Jouenne d'Esgrigny, seigneur de Dreslincourt, capitaine de cavalerie, lieutenant des maréchaux de France à Compiègne, cousin de Jean-René Jouenne d'Esgrigny. Sa petite fille, Jeanne Louise Luglienne de Jouenne d'Esgrigny, épouse le comte Marie Ferdinand Raoul de La Bourdonnaye, aïeul de François de Menthon. La Maison de Montguiot et leurs descendants, les comtes de Pommery, de la Bourdonnaye et de Menthon, perdent le titre de seigneurie de Cambronne[27].

    A la fin de l'Ancien Régime, la paroisse, qui relevait du bailliage de Compiuègne et de l'élection de Noyon[26], est érigée en Commune par l'édit royal de et administrée par une assemblée municipale composée d'un syndic, de quatre membres et d'un greffier[25].

    Sous la Restauration, en 1822, Arnouph Deshayes, adjudant du château de Compiègne, est admis au grade de colonel par le roi Louis XVIII, fait chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis avant de changer son patronyme, Deshayes, en Deshayes de Cambronne. Il réside au Château d'Orrouy, sur le domaine de Champlieu au manoir de Donneval et de La Mothe sur celui de Béthisy-Saint-Martin[réf. nécessaire].

    Première Guerre mondiale

    Au début de la Première Guerre mondiale, Cambronne-lès-Ribécourt est envihie par l'armée allemande dès le {{Date-[31 août 1914}} et est aprement disputé par les belligérants, notamment lorsque après la Bataille de la Marne les troupes allemandes tentent de contourner les troupes françaises par l’est lors de la Course à la mer. Le village est le siège d’importants combats notamment dans les hameaux d’Antoval, de Béthancourt et de Bellerive entre le 15 et le 25 septembre 1914.

    Lorsque le front se stabilise entre Ribécourt et Dreslincourt, Cambronne-lès-Ribécourt est à l’arrière immédiat du front, côté français C'est alors un village de cantonnement, où un centre d'instruction de l'armée française y est installé. Il est bombardé par les Allemands jusqu’au repli de l'Opération Alberich de mars 1917

    Lors de l'Offensive du Printemps 1918, le village est à nouveau concerné par les combats et passe aux mains allemandes lors de l’offensive du 9 juin qui donne lieu à la bataille du Matz. Il subit alors de nouveaux bombardements jusqu'à sa libération le [28].

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[29] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [30].


    Le château de Bethancourt est détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Ribécourt-Dreslincourt[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Thourotte

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Cambronne-lès-Ribécourt est membre de la communauté de communes des Deux Vallées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[32]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1962   Georges Vigreux    
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 mars 2008 Raymond Tissier[33] DVG Vice-président de la CC des Deux Vallées ( ? → 2008)
    mars 2008 En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Geneviève Drela SE Réélue pour le mandat 2020-2026[34],[35]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].

    En 2019, la commune comptait 1 943 habitants[Note 8], en diminution de 2,75 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    432434453454502527503671561
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    540683544527587456479504512
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    503529487495633727743751776
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0501 3931 7251 8731 8791 9701 8841 9691 953
    2019 - - - - - - - -
    1 943--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,5 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 957 hommes pour 994 femmes, soit un taux de 50,95 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    0,7 
    5,4 
    75-89 ans
    7,8 
    14,4 
    60-74 ans
    16,0 
    21,7 
    45-59 ans
    19,7 
    19,8 
    30-44 ans
    21,0 
    15,8 
    15-29 ans
    14,0 
    22,2 
    0-14 ans
    20,7 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,3 
    75-89 ans
    7,5 
    15,1 
    60-74 ans
    15,8 
    20,9 
    45-59 ans
    20,1 
    19,5 
    30-44 ans
    19,4 
    17,9 
    15-29 ans
    16,5 
    20,8 
    0-14 ans
    19,4 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Martin
    • L'église Saint-Martin, des XIIIe et XIVe siècles et dominée par un haut clocher-porche. Détruite très largement lors de la Première Guerre mondiale, elle est reconstruite avec soin en 1922, mais le clocher est sans rapport avec l'ouvrage antérieur.
      Restitué à l’identique, le portail abrité sous le porche comporte trois rangées de voussures reçues sur des colonnettes par l’intermédiaire de chapiteaux décorés de feuilles et de crochets qui, à droite, sont authentiques. Il en est de même de la nef, dont les chapiteaux du XIIe siècle, également ornés de feuilles et de crochets, été réutilisés lors de la reconstruction.
      Le mobilier de l’église comprend un curieux mortier du XIIe siècle décoré de têtes humaines à deux de ses angles, et utilisé comme bénitier.
      Le retable du maître-autel, sculpté d’un Christ en Croix associé à un décor de grappes de raisin et d’épis de blé, est du pur style Art déco[41]
    La nécopole nationale.

    Héraldique

    Blason
    Coupé : au premier d'azur au lion naissant d'or, au second de gueules à la fasce cousue de sable, au huchet contourné d'or brochant sur la fasce.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • M. Mazière, « Travail sur le canton de Ribécourt », Comité Archéologique de Noyon, Comptes-Rendus et Mémoires, t. 2, , p. 98-141 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.

    Articles connexes

    Liens externes

    • Carte spéciale des régions dévastées : 22 SO, Laon [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Ribecourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Cambronne-lès-Ribécourt et Ribécourt-Dreslincourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Ribecourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Cambronne-lès-Ribécourt et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Ribécourt-Dreslincourt », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
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