Bataille de Camerone
La bataille de Camerone est un combat qui opposa une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines le lors de l'expédition du Mexique.
Date | |
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Lieu | Camarón de Tejeda (Camerone) |
Issue | Victoire mexicaine |
Empire français | République mexicaine |
• Jean Danjou † • Jean Vilain † • Clément Maudet † | • Francisco de Paula Milán |
62 fantassins de la Légion étrangère | 1 200 fantassins 800 cavaliers |
40 morts 18 blessés | 190 morts 300 blessés |
Batailles
- Las Cumbres
- Atlixco
- 1er Puebla
- San Pablo del Monte
- Barranca Seca
- Cerro del Borrego
- Tampico (1863)
- 2e Puebla
- Fortín
- Camerone
- San Lorenzo
- Totoapan
- Morelia
- Campeche (1864)
- Veranos
- Tacámbaro
- La Loma
- Parral (1865)
- Chihuahua (1865)
- Álamos (1865)
- Ixmiquilpan
- Bagdad
- Camargo
- Miahuatlán
- Carbonera
- Guayabo
- Villa de Álvarez
- San Jacinto (1867)
- Querétaro
Soixante-cinq soldats de la Légion, assiégés dans un bâtiment d'une hacienda du petit village de Camarón de Tejeda (« Camerone » en français), résistèrent plus d'une journée à l'assaut de 2 000 soldats mexicains. À 18 heures, à court de munitions et après une charge baïonnette au canon, les trois soldats encore en état de combattre se rendirent à l'ennemi à condition de garder leurs armes et de pouvoir secourir leurs camarades blessés.
Camerone est célébré chaque année comme un haut fait de la Légion étrangère, le 30 avril, dans toutes ses unités.
Campagne précédant la bataille
En 1863, pendant l'expédition du Mexique, l'armée française assiège Puebla. Le régiment étranger est alors chargé d'escorter les convois entre Santa-Cruz et Puebla et ses compagnies sont disséminées sur les 80 km de l'itinéraire. Le colonel Pierre Joseph Jeanningros, commandant le régiment étranger est installé à Chiquihuite, au milieu du dispositif[1].
Le 29 avril 1863, un convoi français part du port de Veracruz, chargé de vivres, matériel de siège, médicaments, munitions et de 4 millions de francs en pièces d'or. Renseigné par une indienne sur l'attaque probable du convoi, le colonel Jeanningros décide d'envoyer une compagnie aux devants de celui-ci. Les deux compagnies d'intervention étant déjà engagées sur des escortes, c'est la 3e compagnie qui reçoit la mission d'explorer les abords de Palo Verde avant l'arrivée du convoi.
Soixante-deux fantassins et trois officiers de la 3e compagnie du régiment étranger de la Légion étrangère sont donc envoyés à la rencontre du convoi, à l'aube du 30 avril.
La compagnie n'ayant pas d'officiers disponibles (ceux-ci étant atteints par le « vómito negro », le « vomi noir » c’est-à-dire la fièvre jaune, comme nombre de membres du corps expéditionnaire), le capitaine Jean Danjou, adjudant-major du régiment, se porte volontaire pour la commander. Le sous-lieutenant Jean Vilain, payeur par intérim du régiment, et le sous-lieutenant Clément Maudet, porte-drapeau, demandent à l'accompagner.
Le colonel mexicain Francisco de Paula Milán, qui commande 6 000 fantassins et 2 000 cavaliers autochtones, averti de leur passage, met une partie de ses troupes en branle.
Déroulement
Partie de Chiquihuite vers 1 h du matin, la compagnie passe devant le poste de Paso del Macho (Le Pas du mulet), commandé par le capitaine Félix Gustave Saussier[2] et poursuit sa route. Après avoir dépassé le groupe de maisons appelé Camarón de Tejeda (55 km à l'ouest de Veracruz), elle arrive à Palo Verde vers 7 h du matin, après avoir parcouru à marche forcée les vingt-quatre kilomètres qui la séparent de sa garnison de départ. Les légionnaires s'arrêtent pour faire le café.
C'est alors qu'ils repèrent les Mexicains. Le capitaine Jean Danjou décide de se replier sur le village. À peine sont-ils arrivés sur les lieux qu'un coup de feu claque, blessant un légionnaire[1]. La colonne dépasse alors le groupe de maisons. C'est à ce moment que les cavaliers du colonel Milán chargent la troupe qui est contrainte de former le carré. La première salve brise la charge et met en fuite les Mexicains.
Après avoir brisé une seconde charge de cavalerie, le capitaine Danjou et ses hommes se réfugient dans l'hacienda, espérant retarder au maximum la tentative de prise du convoi du colonel Milán. Malheureusement pour les légionnaires, au cours du repli, les deux mules qui transportent les vivres et les munitions, effrayées par le bruit, échappent à leur contrôle et s'enfuient.
Une fois dans l'hacienda, les légionnaires s'empressent de barricader l'enceinte du mieux qu'ils le peuvent. Les Mexicains mettent pied dans les pièces du rez-de-chaussée et interdisent, dès lors, l'accès à l'étage. Le sergent Vicente Morzycki est sur le toit du bâtiment principal pour observer les mouvements de l'ennemi.
Il est déjà dix heures du matin et les hommes du capitaine Danjou, qui n'ont rien mangé depuis la veille commencent à souffrir de la soif et de la chaleur. Un officier mexicain, le capitaine Ramon Laisné somme les Français de se rendre, ce à quoi le capitaine Danjou fait répondre : « Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ! ». Il fait alors jurer à ses hommes de lutter jusqu'au bout.
Les Mexicains mettent le feu à l’hacienda mais n'osent pas donner l’assaut de manière frontale. Certains, depuis les chambres de l'étage tentent de pénétrer dans la pièce tenue par les légionnaires. Le capitaine Danjou est frappé d'une balle en plein cœur à la mi-journée et c’est au sous-lieutenant Jean Vilain que revient le commandement. Les Mexicains sont alors les seuls maîtres du corps de ferme.
Vers 14 h, c’est au tour du sous-lieutenant Jean Vilain de tomber, frappé en plein front. Le sous-lieutenant Clément Maudet prend alors le commandement.
À 17 h, il ne reste plus que douze hommes en état de combattre. C'est à ce moment-là que le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s’ils n’arrivent pas à abattre les soldats français restants.
Neuf heures durant, les légionnaires vont affronter les troupes mexicaines sans boire, accablés par la chaleur des Hautes-Plaines, étouffés par la fumée des incendies. En fin d'après-midi, il ne reste en état de combattre que le sous-lieutenant Maudet, le caporal Louis Philippe Maine, les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin et Leonhard. Au signal de l'officier, ils déchargent leurs fusils et chargent à la baïonnette. Victor Catteau, légionnaire d'origine belge, meurt, criblé de 19 balles en protégeant le sous-lieutenant de son corps[1] ; celui-ci est lui-même blessé à deux reprises. Sous les ordres du colonel Angel Lucido Cambas, un officier mexicain d'origine française, le lieutenant Ramon Lainé[1] somme alors les survivants de se rendre. Maine répond : « Nous nous rendrons si vous nous faites la promesse la plus formelle de relever et de soigner notre sous-lieutenant et tous nos camarades atteints, comme lui, de blessures ; si vous nous promettez de nous laisser notre fourniment et nos armes. Enfin, nous nous rendrons, si vous vous engagez à dire à qui voudra l'entendre que, jusqu'au bout, nous avons fait notre devoir. » « On ne refuse rien à des hommes comme vous », répond alors l'officier mexicain. Il ajoute ensuite : « Mais parlez-moi en français. Mes hommes pourraient croire que vous êtes des Espagnols du parti conservateur, et ils vous massacreraient. »
Les rescapés sont présentés au colonel Milán, qui s'écrie : « ¡Pero estos no son hombres, son demonios! » (en français : « Mais ce ne sont pas des hommes, ce sont des démons »).
Lorsque les renforts arrivent sur les lieux, dans les ruines calcinées, il ne reste que les cadavres français et mexicains. Aux alentours, le tambour de la compagnie (Casimir Laï, de nationalité italienne, et né à Cagliari en Sardaigne), seul rescapé libre, est retrouvé par un éclaireur de la colonne de secours. Laissé pour mort sur le terrain (il avait été blessé de sept coups de lance et de deux balles), il avait été dépouillé de ses vêtements, jeté dans le fossé bordant la route avant d’être mis en fosse commune. Sa volonté de vivre lui permit de faire plusieurs kilomètres en direction de Chiquihuite dans les broussailles. Il raconta la bataille et ses explications servirent au premier compte rendu de la bataille. Il fut ensuite décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur, le .
Ordre de bataille de la 3e compagnie
Cet ordre de bataille ne correspond pas à celui de la 3e compagnie au cours de l'intervention mais bien à celui de cette compagnie de marche formée pour la mission d'escorte de convoi[3].
- Officiers : capitaine Jean Danjou, sous-lieutenant Clément Maudet et sous-lieutenant Jean Vilain.
- Sous-officiers : sergent-major Henri Tonel, sergents Jean Germeys, Louis Morzycki, Alfred Palmaert[4] et Charles Schaffner[5].
- Caporaux : Évariste Berg, Adolphe Del Caretto, Amé Favas, Charles Magnin, Louis Maine et André Pinzinger.
- Tambour : Casimir Laï.
- Légionnaires : Jean Baas, Aloyse Bernardo, Gustave Bertolotto, Claude Billod, Antoine Bogucki, Félix Brunswick, Nicolas Burgiser, Georges Cathenhusen, Victor Catteau, Laurent Constantin, Constant Dael, François Daglincks, Hartog De Vries, Pierre Dicken, Charles Dubois, Frédéric Friedrich, Frédéric Fritz, Georges Fursbaz, Aloïse Gaertner, Léon Gorski, Louis Groux, Hiller, Emile Hipp, Adolphe Jeannin, Ulrich Konrad, Hippolyte Kuwasseg, Jean Kurz, Félix Langmeier, Frédéric Lemmer, Jean-Baptiste Leonard, Louis Lernoud, Edouard Merlet, Joseph Rerbers, Jean-Guillaume Reuss, Louis Rohr, Hernann Schifer, Joseph Schreiblich, Jean Seffrin, Daniel Seiler, Joseph Sergers, Louis Stoller, Jean-Louis Timmermans, Pharaon Van Del Bulke, Jacques Van Der Meersche, Luitpog Van Opstal, Henricus Vandesavel, Jean-Baptiste Verjus, Geoffroy Wensel, Karl Wittgens et Nicolas Zey.
Les armes de Camerone
L'armement des protagonistes du combat de Camerone était différent, comme décrit par le site ci-après[6].
Les armes françaises
Les légionnaires étaient équipés de fusils à un coup à chargement par la bouche: la carabine Minié à balle forcée. Le canon était rayé, ce qui augmentait la précision. Les dégâts faits par la balle Minié sont généralement dévastateurs. Chaque légionnaire disposait de 60 coups.
Les armes mexicaines
Les Mexicains disposaient d'armes vétustes, comprenant essentiellement des fusils à silex. Certaines armes, notamment à répétition, livrées par l'Armée de l'Union ont pu être utilisées également, mais en faible nombre.
Bilan
Environ deux tiers des officiers, sous-officiers et légionnaires de la compagnie furent tués ou mortellement blessés, sur un effectif de 65 hommes. Les blessés furent transportés aux hôpitaux de Huatusco (en) et de Jalapa où ils furent soignés. Les prisonniers furent ensuite échangés contre des prisonniers mexicains. Le premier échange eut lieu trois mois plus tard et permit à huit légionnaires d'être échangés contre deux cents Mexicains[7].
Le convoi français put cependant éviter l'attaque mexicaine et parvenir sans encombre à Puebla.
Par décision du 4 octobre 1863, le ministre de la Guerre, le général Randon, ordonna que le nom de « Camerone » soit inscrit sur le drapeau du régiment étranger[8]. De plus, l'empereur Napoléon III décida que les noms de Jean Danjou, Jean Vilain et Clément Maudet seraient gravés sur les murs des Invalides.
Un monument est érigé sur le site du combat en 1892. Mais son abandon incita en 1948 le colonel Penette à en dresser un nouveau, inauguré officiellement en 1963[9]. C'est sur ce dernier que figure l'inscription :
Ils furent ici moins de soixante
Opposés à toute une armée.
Sa masse les écrasa.
La vie plutôt que le courage
Abandonna ces soldats français
À Camerone le 30 avril 1863
Depuis, les militaires mexicains rendent hommage aux soldats mexicains et français tombés ce jour-là en présentant les armes lorsqu'ils passent devant ce monument. L'usage militaire mexicain veut que cette présentation d'armes se déroule dans le plus grand silence, sans sonnerie de musique ni ordre vocal, il est toujours en usage et les tombes des soldats français morts sont entretenues par le gouvernement mexicain sous le contrôle de l'ambassadeur de France et de son attaché militaire[10].
L'« Esprit de Camerone »
L'idée du « serment de Camerone » est là pour rappeler le courage et la détermination des légionnaires et le respect à la parole donnée accomplie jusqu'au sacrifice suprême. L'expression « faire Camerone » est toujours usitée dans la Légion étrangère en tant que symbole de l'esprit de sacrifice au nom de la parole donnée.
En 1906, pour la première fois dans l'histoire de la Légion, le récit du combat est lu sur le front des troupes le 30 avril au poste de Ta-Lung en Indochine, par le lieutenant Marie François[11].
Depuis, chaque 30 avril, les héros de ce combat sont honorés dans tous les régiments et par toutes les amicales de la Légion ; à cette occasion est lu le récit « officiel » du combat de Camerone. En 1954, lors du siège de Diên Biên Phu afin de respecter la tradition, le récit du combat fut lu à la radio par le lieutenant-colonel Lemeunier[12].
Aujourd'hui, la main du capitaine Danjou est conservée dans la crypte du musée de la Légion étrangère à Aubagne.
- Commémoration de la bataille de Camerone en 2006 à Aubagne.
- Commémoration de la bataille de Camerone par le 1er REC au théâtre antique d'Orange en 2010.
- La main du capitaine Danjou.
- Hacienda de Camerone.
Culture populaire
La bataille de Camerone a été chantée par Jean-Pax Méfret.
En bande dessinée, Jean-Pierre Gourmelen et Antonio Hernández Palacios ont publié Mac Coy tome 11 : Camerone chez Dargaud (1983). Philippe Glogowski et Marien Puisaye ont, quant à eux, publié une bande dessinée en 4 tomes sur l'histoire de la Légion étrangère dont le 1er tome s'intitule "La Légion. : 1 : Camerone : histoire de La Légion étrangère, 1831-1918" (Ed. Triomphe).
- Monument aux morts à Agde, commémoratif de la bataille de Camerone.
- Esplanade commémorative de la bataille de Camérone à Camarón de Tejeda.
- Obélisque mémorial aux soldats mexicains en mémoire de la bataille de Camerone.
- Plaque de rue dans le centre-ville de Mussidan.
Dans le film de Henri Verneuil, Les Morfalous, le légionnaire Augagneur, incarné par Jean-Paul Belmondo, évoque la bataille de Camerone en la comparant avec leur situation.
Les éditions Glénat publient à partir de 2019 une série en quatre volumes sur la bataille[13]. Deux tomes sont parus à ce jour:
- Jean-André Yerlès (ill. Marc-Antoine Boidin), Legio Patria Nostra - Tome 1 : Le Tambour, Glénat, , 64 p. (ISBN 978-2344030134)
- Jean-André Yerlès (ill. Marc-Antoine Boidin), Legio Patria Nostra - Tome 2 : Main de bois, Glénat, , 64 p. (ISBN 978-2344040089)
Notes et références
- Major Ambrosino, « Puis nous chargerons à la baïonnette… », Képi Blanc, , p. 8 (ISSN 1141-524X).
- Lanusse 1891, p. 45.
- Képi blanc, no 754, avril 2013.
- Alfred Palmaert est né le . Il s'engage dans la Légion Étrangère à l'âge de dix sept ans en mentant à propos de sa date de naissance. Blessé lors de la bataille de Camerone, et fait prisonnier, il est échangé contre un colonel mexicain le à Coscomatepec. Il est décoré de la Médaille militaire pour son héroïsme pendant le combat.
- Charles Schaffner est né le 26 octobre 1831 à Berne en Suisse. Sa grande taille le fait affecter aux grenadiers de la Légion Étrangère lorsqu'il s'engage. Il participe à la campagne d'Italie puis à celle du Mexique. Il est blessé lors de la bataille de Camerone et il est fait chevalier de la Légion d'honneur après le combat.
- Armes utilisées à Camerone.
- Lanusse 1891, p. ?.
- Lanusse 1891, p. 154.
- Joaquim Manes Postigo, El mito de Camaron, p. 199.
- « Le mémorial de Camerone au Mexique | Chemins de Mémoire - Ministère de la Défense », sur www.cheminsdememoire.gouv.fr (consulté le ).
- Yann Jarriault, « Camerone autrement ? », Képi blanc, , p. 20 (ISSN 1141-524X).
- Jean Balazuc, Dien Bien Phu, Paris, L'Harmattan, , 360 p. (ISBN 978-2-343-19227-7).
- La série sur le site des éditions Glénat: « Legio Patria Nostra » (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Lucien-Louis Lande, « La Hacienda de Camaron » in Souvenirs d'un soldat, éditeurs H. Lecène et H. Oudin, Paris, 1886 [lire en ligne] Récit paru dans la Revue des deux Mondes du 15 juillet 1878.
- Alexis Hubert de La Hayrie, Combat de Camarón - 30 avril 1863, imprimerie Danel, 1889.
- Eugène Lanusse, Les héros de Camaron, éditions Flammarion, Ce livre a été rédigé par l'aumônier militaire ayant participé à la campagne du Mexique d'après le récit de l'un des protagonistes.Hacienda Camerone.jpg.
- Pierre Sergent, Camerone : la campagne héroïque de la Légion étrangère au Mexique, Triel-sur-Seine, Éd. Italiques, , 471 p. (ISBN 978-2-356-17007-1 et 978-2-213-00890-5).
- Jean-David Avenel (préf. André Corvisier), La campagne du Mexique (1862-1867) : la fin de l'hégémonie européenne en Amérique du Nord, Paris, Económica, coll. « Campagnes & stratégies. / Grandes batailles » (no 19), , 194 p. (ISBN 978-2-717-83110-8).
- Raphaël Schneider, La légion étrangère, in revue Histoire mondiale des conflits no 14, 2004.
- Jean-Philippe Liardet, « Camerone 30 avril 1863 », in revue Champs de bataille, no 7, 2005.
- Jean-Joseph Julaud, Camarón : roman, Paris, Cherche Midi, , 234 p. (ISBN 978-2-749-11059-2).
- Alain Gouttman La guerre du Mexique, Perrin, 2008.
- (es) Joaquim Manes Postigo, El mito de Camerone, Hergue Editores, 2004 (ISBN 84-95319-80-2).
- Rapport manuscrit du colonel Jeanningros au général commandant le corps expéditionnaire au Mexique, consultable au Musée de la Légion étrangère.
- André-Paul Comor, Camerone, 30 avril 1863, éditions Taillandier, 2012.
- Képi blanc, notamment le no 754 d'avril 2013 pour une description physique de l'hacienda.
Articles connexes
Liens externes
- Le récit du Combat sur la Chaine YouTube de la Légion étrangère.
- Le combat de Camerone, 30 avril 1863, Amicale des Anciens de la Légion Étrangère de Paris.
- Jean-Dominique Merchet, « L'armée française assiégeait Puebla… », Blog Secret Défense, Libération , 30 avril 2009.
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