Canneberge
La canneberge, plante du genre Vaccinium et du sous-genre Oxycoccus, aussi appelée la Grande airelle rouge d’Amérique du Nord, l’Atoca[1] (au Québec), en anglais : Cranberry dans les produits industriels en Europe, est un sous-arbrisseau, de la famille des Ericaceae, qui croît dans les tourbières des régions froides. Sa présence caractérise les sols à sphaignes, imbibés d'eau.
Oxycoccos
Règne | Plantae |
---|---|
Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Rosidae |
Ordre | Ericales |
Famille | Ericaceae |
Genre | Vaccinium |
Espèces de rang inférieur
- Vaccinium erythrocarpum
- Vaccinium macrocarpon
- Vaccinium microcarpum
- Vaccinium oxycoccos[réf. nécessaire]
Description
La canneberge est une plante vivace qui pousse à l'état sauvage dans les tourbières acides. L'arbrisseau à feuilles persistantes ne dépasse pas 30 cm de haut. Bien cultivé, ce végétal peut vivre plus de cent ans.
Ses rameaux minces et rampants peuvent atteindre une taille de 80 cm.
Ses fleurs sont petites, ovales et roses. Contrairement à la majorité des espèces de Vaccinium, les corolles ne sont pas en forme de clochettes mais ouvertes. Quelques très rares bourdons ont été observés comme pollinisateurs.
Ses baies sont rouges.
Le jus de canneberge, peu consommé en France avant 2000, mais courant en Angleterre, en Amérique du Nord et en Russie, entre dans la composition de nombreux cocktails (dont le Cosmopolitan). Son goût acidulé, astringent et âpre le différencie des autres jus et nectars de fruits. Comme le vin rouge, il comporte une certaine densité de tanins qui renferment des composés antioxydants.
Dénominations
Au Québec, on emploie principalement le terme canneberge, bien que l'on utilise parfois également « atoca » ou « ataca », noms empruntés aux langues iroquoises[1]. En abénaki (une langue algonquienne), on disait popokwa pour désigner cette plante[2].
En Acadie, on l'appelle souvent « pomme de pré ».
En France, on nomme cette plante également grande airelle rouge d’Amérique du Nord[3]. Cependant le terme anglais « cranberry » tend à s'imposer en France, parce que l'industrie agroalimentaire (principalement une société américaine) et l'industrie cosmétique privilégient pour leurs produits[4],[5] ce terme anglais[Note 1].
Le mot canneberge serait le résultat d'une francisation, attestée dès le XVIIe siècle, du nom anglais « cranberry »[6]. Le terme anglais vient du mot crane-berry ancien nom américain de la plante qui signifie « baie de grue » parce que ses fleurs, au début de la floraison, poussent vers le sol et ressemblent à une tête de grue[7]. Cette appellation serait elle-même issue de dialectes allemands (ex. kranbeere) ou néerlandais / bas-allemands (ex. krônbere), par l'intermédiaire des colons[6], les Britanniques connaissant Vaccinium oxycoccos sous les noms « marshwhort » ou « fenberries »[2]. Il se peut aussi qu'une plante européenne (Vaccinium oxycoccos) ait eu ce nom, et que la canneberge d'Amérique (Vaccinium macrocarpon) se soit vu donner ce nom par sa ressemblance avec elle. Autre hypothèse, L'appellation « canneberge » viendrait de la ressemblance de la tige terminale supportant la fleur à une canne de berger.[réf. nécessaire]
Production
Zones de production
Principaux pays producteurs en [8]
Pays | Production (en t) | |||
---|---|---|---|---|
1 | États-Unis | 404 880 | ||
2 | Canada | 195 196 | ||
3 | Chili | 106 180 | ||
Source : FAOSTAT |
La canneberge est une importante culture commerciale dans les États américains du Maine, Massachusetts, Michigan, Minnesota, New Jersey, Oregon, Washington, et Wisconsin, et également dans les provinces canadiennes de Colombie-Britannique, Nouveau-Brunswick, Ontario, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve et Québec. Selon l'Economic Research Service du ministère de l'Agriculture des États-Unis, le Wisconsin est le principal producteur de canneberge, avec plus de la moitié de la production des États-Unis. Le Massachusetts est le second producteur, avec 28 % de la production américaine. Celle-ci s'élève à 307 000 tonnes provenant de 15 600 hectares[9].
Le Canada produit 79 000 tonnes sur 3 950 hectares[10]. Le Québec et la Colombie-Britannique produisent chacun environ la moitié du total canadien. Actuellement, environ 70 % de la production du Québec est achetée et transformée par trois entreprises de la région du Centre-du-Québec[11] dont une qui porte un des noms de la canneberge Atoka. Le reste de la production est livré directement à des acheteurs américains lors de la récolte. Les fruits transformés au Québec sont commercialisés sous la forme de fruits frais, fruits entiers congelés, concentrés de jus, fruits déshydratés, coulis et fruits confits.
On trouve une faible production en Argentine et au Chili, dans les Pays baltes et en Europe de l'Est.
Culture
La culture de la canneberge est assez complexe. Elle nécessite d'énormes quantités d'eau pour protéger les bourgeons contre le gel au printemps et à l'automne, ainsi que les plants pendant l'hiver. En effet, la création d'une couche de glace autour des plants permet de les maintenir à 0 °C et donc de les protéger du grand froid et des vents asséchants. Au printemps, 4 cm de sable sont déposés sur la glace si bien que lorsque la glace fond, le sable tombe sur les plants, détruisant les insectes. La canneberge est cultivée dans des bassins sablonneux appelés cannebergières ou atocatières (au Québec). Elle donne ses premiers fruits à partir de la quatrième année.
Historiquement, les cannebergières étaient implantées dans les marais et tourbières. Actuellement les canneberges sont cultivées dans des bassins sablonneux peu profonds construits sur les terres hautes. La couche de terre superficielle est arasée pour former des digues autour des bassins. Du sable est apporté sur une couche de 10 à 20 cm. La surface est nivelée au laser avec une légère bosse au centre pour faciliter le drainage. En plus de maintenir l’eau, les digues permettent de supporter le matériel de culture pour éviter de rouler sur les plants. Le matériel d’irrigation sert à l’arrosage d’été et à la protection contre le gel à l’automne et au printemps.
Pour cultiver la canneberge, plusieurs éléments clés sont essentiels à la croissance. Ces conditions nécessaires se retrouvent dans les tourbières. La plante exige un pH acide de 4 à 5 et une grande quantité d’eau à cause de la morphologie de ses racines. Au mois d’octobre, la plantation devient flamboyante et les bassins sont inondés pour faire flotter le fruit, ce qui facilite la récolte.
Bien entretenus, les plants de canneberge peuvent produire pendant plus de cent ans.
Récolte
Jadis cueillies à l'état sauvage par les autochtones d'Amérique du Nord, les canneberges sont cultivées de façon de plus en plus intensive. La récolte, souvent mécanisée, se déroule la plupart du temps de fin septembre à début octobre. Surnommées « batteurs à œufs », d'énormes machines servent à les ramasser selon une technique industrielle dite « wet » (humide). Les engins brassent l'eau qui recouvre les arbustes plantés dans les marais. Détachés, les fruits mûrs remontent à la surface. Il faut alors les amener vers un bord de la tourbière. Les agriculteurs, dans l'eau jusqu'aux genoux, emprisonnent les fruits dans un boudin flottant. La récolte terminée, les baies seront séchées et nettoyées puis, par un système de tapis roulants, chargées à bord des camions. La récolte doit rejoindre le plus rapidement possible les entrepôts de stockage où elle sera calibrée et congelée.
Créée en , la coopérative Ocean Spray[12] est aujourd'hui la principale société productrice de canneberges aux États-Unis. Elle regroupe 650 producteurs, dont une centaine au Canada[13], et assure le transport des récoltes, le conditionnement des fruits et la vente sur les marchés américains, canadiens et dans le monde entier. On estime qu'environ 75 % des ventes mondiales de produits de canneberges sont faites sous la marque « Ocean Spray ».
Utilisation
Canneberge crue | |
Valeur nutritionnelle moyenne pour 100 g |
|
Apport énergétique | |
---|---|
Joules | 191 kJ |
(Calories) | (46 kcal) |
Principaux composants | |
Glucides | 11,97 g |
– Amidon | 0 g |
– Sucres | 4,27 g |
Fibres alimentaires | 3,6 g |
Protéines | 0,46 g |
Lipides | 0,13 g |
– Saturés | 0,008 g |
– Trans | 0 g |
Eau | 87,32 g |
Cendres totales | 0,12 g |
Minéraux et oligo-éléments | |
Calcium | 8 mg |
Cuivre | 0,056 mg |
Fer | 0,23 mg |
Magnésium | 6 mg |
Manganèse | 0,267 mg |
Phosphore | 11 mg |
Potassium | 80 mg |
Sélénium | 0,1 mg |
Sodium | 2 mg |
Zinc | 0,09 mg |
Vitamines | |
Vitamine A | 3 mg |
Vitamine B1 | 0,012 mg |
Vitamine B2 | 0,020 mg |
Vitamine B3 (ou PP) | 0,101 mg |
Vitamine B5 | 0,295 mg |
Vitamine B6 | 0,057 mg |
Vitamine B9 | 1 mg |
Vitamine B12 | 0 mg |
Vitamine C | 14,0 mg |
Vitamine D | 0 mg |
Vitamine E | 1,32 mg |
Vitamine K | 0,005 mg |
Acides aminés | |
Acide aspartique | 188 mg |
Acide glutamique | 146 mg |
Alanine | 49 mg |
Arginine | 56 mg |
Cystine | 3 mg |
Glycine | 48 mg |
Histidine | 18 mg |
Isoleucine | 33 mg |
Leucine | 53 mg |
Lysine | 39 mg |
Méthionine | 3 mg |
Phénylalanine | 36 mg |
Proline | 31 mg |
Sérine | 51 mg |
Thréonine | 28 mg |
Tryptophane | 3 mg |
Tyrosine | 32 mg |
Valine | 45 mg |
Acides gras | |
Source : United States Department of Agriculture | |
Présentations des produits
La canneberge est commercialisée fraîche depuis la période de récolte (septembre) jusqu'à la fin de l'année, le fruit se conservant bien naturellement. Elle est aussi vendue sous forme de jus pur ou en mélange, et de fruit séché, dans les magasins de produits diététiques et bio, ainsi que sous forme de complément alimentaire (gélules, comprimés, sachets, etc.) en pharmacie. Une forme déshydratée appelée « Craisin (en) » est produite et vendue en Europe par Ocean Spray.
Gastronomie
Seules ou mélangées à des pommes, du raisin, de la framboise ou d'autres baies, les canneberges servent à la fabrication de plus de dix millions de litres de jus de fruit par an. L'exportation se développe, surtout vers la Grande-Bretagne. Ils sont également utilisés pour faire des confitures[14], des shampooings ou/et d'autres cosmétiques.
La dinde aux canneberges est un plat traditionnel nord-américain servi à l'occasion de l'Action de grâce (Thanksgiving).
Qualités thérapeutiques
Le fruit de la canneberge (Vaccinium macrocarpon) est reconnu pour ses qualités thérapeutiques, en premier lieu en tant qu'antioxydant.
Antioxydants
La canneberge est riche en vitamine C et en autres antioxydants. Il est parfois fait l'hypothèse que les antioxydants, qui permettent de neutraliser les radicaux libres du corps, préviennent l'apparition de certains cancers, de maladies cardiovasculaires et de diverses maladies liées au vieillissement mais la littérature scientifique semble mitigée à ces sujets[15],[16],[17].
Infection urinaire (cystites)
Une efficacité sur la prévention des infections urinaires est traditionnellement alléguée. La canneberge d’Europe (Vaccinium oxycoccos) n'est pas validée pour l'usage dans la prévention des infections urinaires.
Ce fruit contient un élément particulier, la proanthocyanidine de type A (PAC A) qui est un flavonoïde de type proanthocyanidol. Ce composé empêcherait certaines bactéries Escherichia coli responsables des cystites d'adhérer à la vessie et de causer l'infection. Ne bénéficiant pas de point d'ancrage[18], ces bactéries sont alors naturellement éliminées par les voies naturelles. La preuve d'une diminution de la fréquence des infections urinaires grâce à la canneberge ou à ses extraits n'est cependant pas faite : une seule étude semble montrer cet effet[19] mais d'autres ne confirment pas[20],[21],[22],[23].
L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments a pu considérer en 2004 que le jus de canneberge (apport journalier de 36 mg de proanthyocyanidine) (à l'état pur ou en poudre), à l'exclusion des nectars/cocktails, pouvait avoir une influence bénéfique sur la prévention des infections urinaires [24].
Cependant, en 2009, L'AESA, dans le cadre de la révision de toutes les allégations de santé (Règlement 1924/2006), a jugé que les études fournies n'étaient pas suffisantes pour étayer les allégations de santé concernant les infections urinaires pour les produits de l'entreprise Ocean Spray (Ocean Spray cranberry drinks et Cranberries séchées et sucrées "Craisins"), portions contenant typiquement 80 mg de proanthocyanidine [25],[26].
Soins dentaires
La canneberge pourrait aussi être efficace pour soigner ou prévenir la gingivite et la parodontite (inflammation des gencives)[27].
La proanthocyanidine, dont les effets antiadhésifs sur certaines bactéries responsables des infections urinaires alléguées mais non prouvés (voir plus haut), permettrait également d'éliminer certaines bactéries dentaires en créant une sorte de film protecteur.
Il est important de noter que les jus commerciaux offerts sur le marché ont une teneur élevée en sucre et une forte acidité. Ils ne sont donc pas bienfaisants en ce qui concerne l’hygiène buccale.
Autres
D'autres effets ont été mis en évidence, comme l'amélioration de l'état général de la prostate[28]. Les extraits de petits fruits rouges possèdent une activité anti-cancéreuse in vitro[29], sans que l'on puisse actuellement déterminer précisément les composés chimiques en cause. Une étude portant uniquement sur les canneberges[30] indique que ce sont très probablement les polyphénols qui sont à l'origine de ces propriétés.
Certaines molécules (proanthocyanidines à haut poids moléculaire) présentes dans la canneberge seraient aussi efficaces pour empêcher l'adhésion de la bactérie Helicobacter pylori aux cellules gastriques[31]. Les bactéries sont alors éliminées naturellement lorsque l'estomac se vide.
Bioaccumulation, radioactivité
Depuis la catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine notamment, des baies telles que canneberges, airelles et myrtilles se sont montrées capables d'accumuler certains radionucléides[32],[33],[34],[35],[36] ; avec toutefois de fortes variations intraspécifiques, comme, de 2-3 à 555 Bq/kg pour l'activité du Sr-90 dans les myrtilles récoltées dans certaines pinèdes[36],[37]. Dans les zones contaminées, des mesures effectuées en juillet ont montré que 31 % de l'activité radioactive due au Cs-137 était concentrée dans les feuilles, 26 % dans le fruit, 25 % dans les pétioles, et 18 % dans les racines[35].
Des contaminations plus élevées, atteignant 1 028 Bq/kg de Cs-137 ont été signalées chez les canneberges[38],[39], avec des taux plus élevés dans les racines.
C'est un motif de préoccupation pour les toxicologues[40], car les canneberges, airelles et myrtilles sont une source traditionnelle et importante dans l'alimentation des pays de l'Est et d'Europe centrale ou du nord, dans des régions fortement touchées par les retombées de Tchernobyl. Ceci préoccupe aussi les écotoxicologues et écologues car de nombreux animaux sauvages ou d'élevage (comme les rennes) s'en nourrissent, pouvant contribuer à une contamination de la chaîne alimentaire (réseau trophique) et du gibier de ces régions, avec des conséquences encore mal cernées.
Divers
- Le groupe de musique irlandais The Cranberries tire le nom de ce fruit.
- Le Cellier du soleil est un conte de l'écrivain russe Mikhaïl Prichvine, l'histoire de deux enfants orphelins partis à la recherche de canneberge dans la forêt.
Notes
- Nom déjà connu par une petite partie du public français à cause du groupe irlandais de musique populaire qui l'avait choisi comme nom (The Cranberries)
Références
- Document de l'Université Laval sur l'étymologie du nom
- Étymologie de « cranberry » sur Online Etymology Dictionnary
- [PDF]Diagnostic et antibiothérapie des infections urinaires bactériennes communautaires chez l'adulte, Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, juin 2008, p. 27-28
- Voir par exemple la dénomination de ce shampooing.
- La société américaine Ocean Spray, principal importateur en France impose également le terme de « Cranberry »
- Mathieu Avanzi, « Canneberges ou cranberries? », Français de nos régions, (lire en ligne, consulté le )
- Ernest Small, Paul M. Catling, Les cultures médicinales canadiennes, NRC Research Press, 2000, p. 195
- « FAOSTAT », sur http://www.fao.org/home/fr/ (consulté le )
- (en) Données de 2006 sur le site www.uscranberries.com
- Profil de la culture de la canneberge au Canada
- La Canneberge au Québec, MAPAQ
- (en) Site d'Ocean Spray US
- (fr) Site d'Ocean Spray Canada
- Recette de la confiture de canneberge
- (en) « Antioxidants and Cancer Prevention - NCI », sur www.cancer.gov, (consulté le )
- (en) Silvia M. Arribas et María A. Martín-Cabrejas, « Antioxidant Foods and Cardiometabolic Health », Antioxidants, vol. 11, no 4, , p. 746 (ISSN 2076-3921, DOI 10.3390/antiox11040746, lire en ligne, consulté le )
- (en) Arti Devi, Vagish Dwibedi et Zaved Ahmed Khan, « Natural Antioxidants in New Age-Related Diseases », Revista Brasileira de Farmacognosia, vol. 31, no 4, , p. 387–407 (ISSN 1981-528X, DOI 10.1007/s43450-021-00175-0, lire en ligne, consulté le )
- Howell AB, Vorsa N, Der Marderosian A, Foo LY, Inhibition of the adherence of P-fimbriated Escherichia coli to uroepithelial-cell surfaces by proanthocyanidin extracts from cranberries, N Engl J Med, 1998;339:1085-1086
- (en) Randomised trial of cranberry-lingonberry juice and Lactobacillus GG drink for the prevention of urinary tract infections in women, Tero Kontiokari, Kaj Sundqvist, M Nuutinen, T Pokka, M Koskela, M Uhari, BMJ 2001;322:1571
- (en) Cranberry juice fails to prevent recurrent urinary tract infection
- (en) Oxford Journals. Age and Ageing. Recurrent urinary tract infections in older people: the role of cranberry products
- (en) Jepson RG, Williams G, Craig JC., « Cranberries for preventing urinary tract infections », Cochrane Database Syst Rev., no 10, , p. CD001321 (PMID 23076891, DOI 10.1002/14651858.CD001321.pub5)
- Juthani-Mehta M, Van Ness PH, Bianco L et al. Effect of cranberry capsules on bacteriuria plus pyuria among older women in nursing homes: a randomized clinical trial, JAMA, 2016;316:1879-1887
- https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2003sa0352.pdf
- (en) EFSA Journal - Ocean Spray Cranberry Products® and urinary tract infection in women
- (en) EFSA Journal - Scientific Opinion on the substantiation of health claims related to proanthocyanidins from cranberry
- (fr) [PDF]Effet d’une fraction de haut poids moléculaire isolée de la canneberge sur l’adhérence, la croissance et la formation du biofilm chez Porphyromonas gingivalis, par la Faculté de Médecine Dentaire, Université Laval, Québec, Canada, étude publiée le
- (en) The effectiveness of dried cranberries ( Vaccinium macrocarpon) in men with lower urinary tract symptoms
- Blackberry, Black Raspberry, Blueberry, Cranberry, Red Raspberry, and Strawberry Extracts Inhibit Growth and Stimulate Apoptosis of Human Cancer Cells In Vitro
- Total Cranberry Extract vs. its Phytochemical Constituents: Antiproliferative and Synergistic Effects against Human Tumor Cell Lines
- (en) Burger O, Ofek I, Tabak M, Weiss EI, Sharon N, Neeman I., « A high molecular mass constituent of cranberry juice inhibits helicobacter pylori adhesion to human gastric mucus », FEMS Immunol Med Microbiol, vol. 29, , p. 295-301 (PMID 11118911, DOI 10.1111/j.1574-695X.2000.tb01537.x, lire en ligne, consulté le )
- (ru) « [Accumulation of technogenic radionuclides by wild forest berries and medicinal plants] » Chernobyl Digest 1998–2000, 6 (Minsk) (//www.biobel.bas-net.by/igc /ChD/ChD_r.htm) (in Russian)
- (uk) Orlov, A. A. & Krasnov, V. P. (1997) « [Cs-137 accumulation intensity under soil cover in quercus and pinequercus forests sugrudoks of Ukrainian Poles’e] » in: Problems of Forest Ecology and Forestry in Ukrainian Poles’e. Collection of Scientific Papers (Poles’e Forest Station, Zhytomir) 4: p. 25–30 (in Ukrainian).
- (ru) Orlov, A. A., Kalish, A. B., Korotkova, E. Z. & Kubers, T. V. (1998) « [Quantitative estimation of soil characters and intensity of Cs-137 migration in “soil–plant” and “soil–mushroom” chains based on a phytoecological approach] » in: Agrochemistry and Pedology (Collection of Papers, Kharkov) 4: p. 169–176 (in Russian).
- (ru) Orlov, A. A., Krasnov, V. P., Grodzinsky, D. M., Khomlyak, M. N. & Korotkova, E. Z. (1999) « [Radioecological aspects of using wild medicinal plants: Cs-137 transition from raw materials to watersoluble drugs] » in: Problems of Forest and Forestry Ecology in Ukrainian Poles’e (Collection of Scientific Papers, Poles’e Forest Station, Volyn) 6: p. 51–61 (in Russian)
- (uk) Orlov, A. A., Krasnov, V. P., Irklienko, S. P. & Turko, V. N. (1996) « [Investigation of radioactive contaminationof medicinal plants of Ukrainian Poles’e forests] » in: Problems of Forest and Forestry Ecology in UkrainianPoles’e. Collection of Papers (Polessk Forest Station, Zhytomir) 3: p. 55–64 (in Ukrainian).
- (en) Grodzinsky, D. M. (1999) « General situation of the radiologicalconsequences of the Chernobyl accident in Ukraine » in: Imanaka, T. (Ed.), Recent Research Activities on the Chernobyl NPP Accident in Belarus, Ukraine and Russia, KURRI-KR-7 (Kyoto University, Kyoto): p. 18–28
- (uk) Orlov, A. A. & Krasnov, V. P. (1997) « [Cs-137 accumulation intensity under soil cover in quercus and pinequercus forests sugrudoks of Ukrainian Poles’e] » in: Problems of Forest Ecology and Forestry in Ukrainian Poles’e. Collection of Scientific Papers (Poles’e Forest Station, Zhytomir) 4: p. 25–30 (in Ukrainian).
- (ru) Krasnov, V. P. & Orlov, A. A. (2006) « [Actual problems of rehabilitation of radioactively contaminated forests] » International Scientific Conference. Twenty Years after Chernobyl Accident: Future Outlook. April 24–26, 2006, Kiev, Ukraine (Contributed Papers, Kiev) 3: p. 321–327 (in Russian).
- (en) Nesterenko & Nesterenko: Protective Measures for Activities, Chap 14.2. Radiation Protection Measures for Forestry, Hunting, and Fisheries, p. 313 in Alexei Yablokov, Vassili et Alexei Nesterenko ; Chernobyl ; Consequences of the Catastrophe for People and the Environment ; Annals of the New york Academy of sciences ; Vol. 1181, Consulting editor J.D. sherman-Nevinger ; en anglais, (ISSN 0077-8923) [impression]; (ISSN 1749-6632) [en ligne], 349 pages, [PDF] 4,3 Mo) et Index des mots clé (39 pages, 165 Ko)
Bibliographie
- Jacquemart, A.-L. 1997. Biological Flora of the British Isles: Vaccinium oxycoccos L. (Oxycoccus palustris Pers.) and Vaccinium microcarpum (Turcz. ex Rupr.) Schmalh. (Oxycoccus microcarpus Turcz. ex Rupr). Journal of Ecology, 85: 381-396.
Voir aussi
Articles connexes
- Baie (botanique)
- Fruits des bois
- Airelle
- Fruits voisins :
- Airelle rouge, Vaccinium vitis-idaea, et d'autres variétés
- Myrtille, Vaccinium myrtillus et d'autres variétés
- Bleuet
- Bleu Vert Vosges, ou Vaccinium corymbosum, Myrtille arbustive, Grande Myrtille, Myrtille américaine, Bleuet à/en corymbes
- Jus de canneberge
Liens externes
- (en) Référence GRIN : genre Oxycoccus Hill (+liste d'espèces contenant des synonymes)
- Site du Centre d'interprétation de la canneberge au Centre-du-Québec, Québec, Canada
- AFSSA avis no 2003-SA-352, 2004-SA-214, 2006-SA-256
- Ressource relative au vivant :
- (en) Tropicos
- Alimentation et gastronomie
- Portail de la botanique
- Portail des plantes utiles