Caudiès-de-Fenouillèdes

Caudiès-de-Fenouillèdes est une commune française située dans le nord du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly.

Caudiès-de-Fenouillèdes

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades[1]
Intercommunalité Communauté de communes Agly-Fenouillèdes
Maire
Mandat
Toussainte Calabrèse
2020-2026
Code postal 66220
Code commune 66046
Démographie
Gentilé Caudiésiens
Population
municipale
603 hab. (2019 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 48′ 46″ nord, 2° 22′ 35″ est
Altitude Min. 279 m
Max. 1 000 m
Superficie 36,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Vallée de l'Agly
Localisation
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Caudiès-de-Fenouillèdes
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Caudiès-de-Fenouillèdes
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Caudiès-de-Fenouillèdes
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Caudiès-de-Fenouillèdes

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Boulzane, le ruisseau de Saint-Jaume et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Basses Corbières ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Caudiès-de-Fenouillèdes est une commune rurale qui compte 603 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 969 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Caudièsiens ou Caudièsiennes.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Caudiès-de-Fenouillèdes se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 44 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 22 km de Prades[3], sous-préfecture, et à 41 km de Rivesaltes[4], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Quillan[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Fenouillet (2,2 km), Prugnanes (4,9 km), Fosse (5,2 km), Vira (5,6 km), Puilaurens (5,8 km), Saint-Louis-et-Parahou (6,0 km), Salvezines (6,6 km), Gincla (6,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Caudiès-de-Fenouillèdes fait partie du Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[6].

    Situation de Caudiès-de-Fenouillèdes.

    Géologie et relief

    La commune de Caudiès-de-Fenouillèdes est connue pour son karst remarquable, il a livré plusieurs centaines de cavités naturelles dont certaines donnent accès au réseau endokarstique : le Réseau Fanges-Paradet. Ce réseau spéléologique développe 20 km de galeries, il constitue le plus important réseau spéléologique des Pyrénées-Orientales par son extension, son dénivelé, son développement.[8]

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

    Hydrographie

    La commune de Caudiès-de-Fenouillèdes est située sur la Boulzane.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[10].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 892 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 8,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Louis-et-Parahou », sur la commune de Saint-Louis-et-Parahou, mise en service en 1978[15] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 071,9 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 44 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[19], à 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[21].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0[23], d'une superficie de 29 495 ha, sont un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l'Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le Circaète Jean-le-Blanc, le Faucon pèlerin, le Busard cendré, l’Aigle botté[24].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[25] : la « serre d'Alquières » (360 ha), couvrant 3 communes dont une dans l'Aude et deux dans les Pyrénées-Orientales[26] et trois ZNIEFF de type 2[Note 7],[25] :

    • les « Fenouillèdes audois » (12 141 ha), couvrant 13 communes dont 11 dans l'Aude et deux dans les Pyrénées-Orientales[27] ;
    • le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[28] ;
    • le « massif du Fenouillèdes septentrional » (14 046 ha), couvrant 14 communes dont neuf dans l'Aude et cinq dans les Pyrénées-Orientales[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Caudiès-de-Fenouillèdes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[30],[I 2],[31].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,9 %), cultures permanentes (21 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), zones urbanisées (1,4 %), prairies (0,5 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Ancien panneau Michelin à l'entrée du village.

    Voies ferroviaires

    • Gare de Caudiès-de-Fenouillèdes[33].

    Transports

    La ligne 500 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan et à Quillan.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Caudiès-de-Fenouillèdes est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[34],[35].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly[36].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[37]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[38]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[39].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].

    Toponymie

    Formes anciennes

    Le lieu est mentionné en 1011 sous le nom de Caldarios d'après des auteurs anciens. Cependant ce lieu n'est pas situé en Fenouillèdes et ne peut pas correspondre à Caudiès. On rencontre au XIVe siècle la forme Cauders, puis du XVe au XVIIe siècle Caudies. Par la suite, les formes modernes en occitan sont Caudiers ou Caudiès (équivalent phonétique)[41].

    En français, le nom officiel de la commune devient Caudiès en 1790, mais on utilisait déjà tantôt Caudiès-de-Fenouillèdes ou Caudiès-de-Saint-Paul[42]. Cette dernière forme est encore utilisée à la fin du XIXe siècle[43], alors même que le , Caudiès change officiellement de nom pour devenir Caudiès-de-Fenouillèdes[42].

    En occitan, le nom de la commune peut être Caudiers de Fenolledès (forme historique), de Fenolhedés (forme normalisée) ou, par analogie avec les autres communes de la région, de Fenolhet[41].

    Étymologie

    Le latin caldarius désigne un chaudron, que l'on retrouve d'ailleurs sur le blason de la commune. Toutefois, si ailleurs ce terme a servi à qualifier des territoires bénéficiant de sources chaudes, ce n'est pas le cas ici. On peut penser que le chaudron fait plutôt référence aux gouffres situés dans le lit de la Boulzane, au pied des falaises sombres au-dessus desquelles est installé le village, constituant ainsi une sorte de marmite cendrée naturelle[41].

    Histoire

    Le territoire apparait dans l'Histoire en 955 grâce à l'église Notre-Dame de la Val, dont la paroisse englobe Brugens (aujourd'hui lieu-dit), Perles (à ne pas confondre avec Perles à Fosse), Conac et surtout Le Bouich, qui semble être la localité la plus importante jusqu'au XIIIe siècle au moins[44]. En 962 l'église accueille un important procès présidé par le seigneur éminent de la vicomté de Fenouillèdes, Sunifred II de Cerdagne, entre l'abbaye de Saint-Martin-Lys qui possède la paroisse, et des habitants du lieu. Il semble que Notre-Dame de la Val occupe une place centrale importante dans la vicomté. Le lieu de Caudiès n'est pas cité avant le XIVe siècle.

    En 1271, l'archevêque de Narbonne récupère les possessions de l'abbaye et devient donc le nouveau seigneur du territoire.

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Caudiès devient chef-lieu du canton de Caudiès. Elle est rattachée en 1801 au canton de Saint-Paul (devenu plus tard Saint-Paul-de-Fenouillet), qu'elle ne quitte plus par la suite[42].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la Vallée de l'Agly.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[45]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1790 Jean Martin    
    1790 1791 Jean-Pierre Blancard    
    1791 1793 Pierre Baux    
    1793 1796 Jean Poumès    
    1796 1798 Jean-Pierre Blancard    
    1798 1808 Jean-François Pepratx    
    1808 1810 Henri Bataille    
    1810 1814 Jean Canaby    
    1814 1815 Antoine Pepratx    
    1815 1816 Benoît Bataillé-Lazeu    
    1816 1821 Antoine Pepratx    
    1821 1830 Benoît Bataillé-Lazeu    
    1830 1832 Paul Baux    
    1832 1833 Jean-Baptiste Tisseyre    
    1833 1837 Jean-Baptiste Benard    
    1837 1848 Paul Baux    
    1848 1848 Désiré Leroy-Daumenil    
    1848 1852 Pierre Canaby    
    1852 1860 François Laforgue    
    1860 1865 Henri Bataille    
    1865 1870 Victor Benet    
    1870 1870 Pierre Canaby    
    1870 1877 Casimir Benet    
    1877 1878 François Coronat    
    1878 1888 Casimir Benet    
    1888 1896 Joseph Merou    
    1896 1908 Tristan de Ferlue    
    1908 1914 Joseph Poutou    
    1914 1919 Jean Rivière    
    1919 1932 Félix Fourcade    
    1932 1935 François Torreilles    
    1935 1941 Auguste Vayre    
    1941 1942 Alexis Martignolles    
    1942 1944 Aimé Pepratx    
    1944 1944 Auguste Vayre    
    1944 1946 Jean Molins    
    1946 1949 Hector Peille    
    1949 1953 Louis Fons    
    1953 1959 Joseph Morer    
    1959 1983 Louis Espinasse PS conseiller général (1969-1973)
    1983 1995 Jean Marty    
    1995 2001 Jean-Yves Lacroix    
    2001 2008 Louis Balagué    
    2008 2020 Jean-Pierre Fourlon    
    2020 en cours Toussainte Calabrèse PS conseillère départementale (depuis 2011)

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1365 1378 1693 1709 1720 1744 1774 1789 1790
    12 f7 f188 f285 f285 f700 H191 f250 f1 070 H
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[47].

    En 2019, la commune comptait 603 habitants[Note 10], en diminution de 6,51 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9281 0071 1001 2111 3271 3501 4061 4501 969
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3311 2601 2531 2021 1671 1291 0961 011997
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1091 0581 0701 0191 0281 008955907849
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    821792677618580598573634630
    2019 - - - - - - - -
    603--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[50] 1975[50] 1982[50] 1990[50] 1999[50] 2006[51] 2009[52] 2013[53]
    Rang de la commune dans le département 63 89 83 90 93 104 103 101
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : 8 septembre[54] ;
    • Foires : 13 janvier, 5 février, 20 mars, 17 avril, jeudi avant Pentecôte, 2 juillet, 18 août, 22 septembre, 3 novembre, 13 décembre[54].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 267 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 542 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 610 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]9,6 %12,9 %16,2 %
    Département[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 319 personnes, parmi lesquelles on compte 64,4 % d'actifs (48,2 % ayant un emploi et 16,2 % de chômeurs) et 35,6 % d'inactifs[Note 12],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 94 emplois en 2018, contre 112 en 2013 et 115 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 60,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38,3 %[I 11].

    Sur ces 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 71 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 8,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    55 établissements[Note 13] sont implantés à Caudiès-de-Fenouillèdes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble55
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    814,5 %(8,7 %)
    Construction610,9 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1832,7 %(30,5 %)
    Activités financières et d'assurance11,8 %(3 %)
    Activités immobilières610,9 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    814,5 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    47,3 %(13,9 %)
    Autres activités de services47,3 %(8,5 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,7 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 55 entreprises implantées à Caudiès-de-Fenouillèdes), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[55] :

    • Equifun, enseignement de disciplines sportives et d'activités de loisirs (130 k€)
    • L'olivier, hébergement touristique et autre hébergement de courte durée (69 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les Fenouillèdes », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département des Pyrénées-Orientales[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations73381713
    SAU[Note 16] (ha)467389143157

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 73 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 38 en 2000 puis à 17 en 2010[58] et enfin à 13 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 82 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[59],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 467 ha en 1988 à 157 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 12 ha[58].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'or à la chaudière de gueules l'anse levée[60].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Caudiès-de-Fenouillèdes » (consulté le ).
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    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Caudiès-de-Fenouillèdes » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Caudiès-de-Fenouillèdes » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Caudiès-de-Fenouillèdes » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Caudiès-de-Fenouillèdes » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Caudiès-de-Fenouillèdes et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Caudiès-de-Fenouillèdes et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Caudiès-de-Fenouillèdes et Rivesaltes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Caudiès-de-Fenouillèdes », sur www.villorama.com (consulté le ).
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    7. Carte IGN sous Géoportail.
    8. OURNIÉ, La Vallée du Col Saint-Louis et son Réseau Souterrain : Dans le souffle des Engoulevents, autoédition, , 308 p. (ISBN 979-10-699-5944-6, BNF 46676036).
    9. « Plan séisme » (consulté le ).
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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    12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    60. Armorial des États de Languedoc par Denis-François Gastelier de La Tour, Paris 1767, 248p.
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