Champagne-et-Fontaine
Champagne-et-Fontaine (nom officiel) ou Champagne-et-Fontaines (graphie locale) est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Champagne-et-Fontaines redirige ici.
Champagne-et-Fontaine | |||||
Le château de Champagne dit château de Chaumont. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Ribéracois | ||||
Maire Mandat |
Pascal Devars 2020-2026 |
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Code postal | 24320 | ||||
Code commune | 24097 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Champenois-et-Fontenois | ||||
Population municipale |
354 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 25′ 21″ nord, 0° 19′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 77 m Max. 169 m |
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Superficie | 25,04 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Ribérac | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | champagne-et-fontaines.fr | ||||
Géographie
Située dans la vallée de la Lizonne, Champagne-et-Fontaine est dans le département de la Dordogne en limite de celui de la Charente.
Elle est composée de deux anciennes communes, Champagne et Fontaine.
Le village de Fontaine est parfois orthographié Fontaines (de l'occitan Fontanas).
Les lieux-dits Jaufrenie, la Richardie et Chaumont sont sur la rive droite de la Lizonne, petite exception à cette rivière comme limite départementale.
Communes limitrophes
Champagne-et-Fontaine est limitrophe de dix communes dont quatre dans le département de la Charente, et deux par des quadripoints : Édon (lieu-dit gué de Pompeigne) au nord et Villebois-Lavalette (lieu-dit les Quatre Croix) au nord-ouest. Également au nord-ouest, son territoire est distant de moins de 500 mètres de celui de Ronsenac.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Champagne-et-Fontaine est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque, de roches sédimentaires du Mésozoïque.
On trouve le Coniacien sur le tiers nord de la commune. Le Santonien occupe la partie sud, avec une minuscule zone de Campanien à l'extrême sud-ouest (Jovelle). Une cuesta par paliers faisant face au nord-est marque un dénivelé sensible. On peut suivre cet escarpement vers le nord-ouest dans tout le sud du département de la Charente par Gurat jusqu'au sud de Cognac, et vers le sud-est à Verteillac.
Certains lieux-dits comme Puy-de-Versac, à 160 m d'altitude, sont sur le flanc d'un de ces paliers occupés par le Santonien supérieur et moyen, ce qui dégage une belle vue vers le nord-est ainsi que sur la vallée de la Pude au sud. Le bourg de Champagne est au pied de cette côte. La surface de ce plateau est recouverte de formations composées de sables argileux bruns, issues de l'altération du Santonien supérieur lors du Quaternaire (Pléistocène).
La vallée de la Lizonne est occupée par des alluvions récentes composées de sable et tourbe[2],[3],[4].
La formation la plus ancienne, notée c3(2), date du Coniacien indifférencié, composée de calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huîtres au sommet. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 733 - Montmoreau » et « no 734 - Nontron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[5],[6] et leurs notices associées[7],[8].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | |||||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
non présent | |||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 77 mètres et 169 mètres[9],[10].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [11]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[12]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possèdant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[13],[14].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 25,04 km2[9],[15],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 24,84 km2[6].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[18]. Elle est drainée par la Lizonne, la Pude, le ruisseau de Fontaine et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[19],[Carte 1].
La Lizonne, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette ans la Dronne en rive droite, en limite d'Allemans et de Saint-Séverin, face à la commune de Bourg-du-Bost[20],[21]. Elle arose le nord-ouest de la commune sur plus de cinq kilomètres, lui servant de limite naturelle sur quatre kilomètres, en deux tronçons séparés, face à Blanzaguet-Saint-Cybard et à Gurat.
La Pude, d'une longueur totale de 19,75 km, prend sa source dans la commune de Gout-Rossignol et se jette en rive gauche de la Lizonne, en limite de Bouteilles-Saint-Sébastien et de Nanteuil-Auriac-de-Bourzac, face à Palluaud[22],[23]. Elle marque la limite sud sur trois kilomètres et demi, face à Cherval et La Chapelle-Grésignac.
- Le grand étang.
- Réseaux hydrographique et routier de Champagne-et-Fontaine.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[24]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [25].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[26]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[27].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[30] complétée par des études régionales[31] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martial Viveyrols », sur la commune de Saint-Martial-Viveyrol, mise en service en 1988[32] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[33],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 859,2 mm pour la période 1981-2010[34]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cognac », sur la commune de Châteaubernard, dans le département de la Charente, mise en service en 1945 et à 57 km[35], la température moyenne annuelle évolue de 12,9 °C pour la période 1971-2000[36], à 13,3 °C pour 1981-2010[37], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[38].
ZNIEFF
Les vallées de la Lizonne et de son affluent la Pude sont protégées dans leur traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « Vallée de la Nizonne »[39],[40].
Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :
- vingt mammifères, dont la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola) et dix-huit espèces de chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Grand murin (Myotis myotis), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à moustaches (Myotis mystacinus), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Murin de Daubenton (Myotis daubentonii), le Murin de Natterer (Myotis nattereri), la Noctule commune (Nyctalus noctula), la Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri), l'Oreillard gris (Plecotus austriacus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), le Petit murin (Myotis blythii), le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), la Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii) et la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) ;
- sept insectes dont quatre papillons : l'Azuré de la croisette (Phengaris rebeli), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus), et trois libellules : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ;
- deux amphibiens, la Rainette verte (Hyla arborea) et le Triton marbré (Triturus marmoratus) ;
- un reptile : la Cistude d'Europe (Emys orbicularis).
Sa flore est également riche de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).
Sur le territoire communal, la quasi-totalité de la zone riveraine de la Lizonne, sur une superficie de près d'un kilomètre carré, et s'étendant sur plus de 400 mètres de large au niveau du lieu-dit Aux Pêcheries, fait partie d'une ZNIEFF de type I « Marais alcalins de la vallée de la Nizonne »[41],[42] dans laquelle ont été recensées douze espèces déterminantes d'animaux : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la croisette (Phengaris rebeli), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cistude (Emys orbicularis), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus), le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii), la Loutre d'Europe (Lutra lutra), la Rainette verte (Hyla arborea), le Triton marbré (Triturus marmoratus) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq espèces déterminantes de plantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sagittaire à feuilles en flèche (Sagittaria sagittifolia) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis). Par ailleurs, 160 autres espèces animales et 156 autres espèces végétales y ont été répertoriées.
Deux zones réduites formant un total d'une dizaine d'hectares (près des lieux-dits les Écures et le Quinze) font partie d'une autre ZNIEFF de type I « Vallée de la Pude » composée « d'anciennes tourbières et les petits vallons dominés par les milieux humides "naturels" (prairies, roselières, sources, boisements de saules »[43],[44] dans laquelle ont été recensés deux espèces déterminantes d'odonates, le Gomphe semblable (Gomphus simillimus) et le Gomphe vulgaire (Gomphus vulgatissimus)[43]. Trente-sept autres espèces animales y ont également été répertoriées (seize odonates et 21 oiseaux) ainsi qu'une trentaine d'espèces végétales[43].
Natura 2000
Dans leur traversée de la commune, la Lizonne et sa vallée[45] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 également appelée « Vallée de la Nizonne » avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[46] :
- sept insectes : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ;
- dix mammifères : la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola), et huit chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Grand murin (Myotis myotis), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Petit murin (Myotis blythii) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) ;
- deux poissons : le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) ;
- un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
Urbanisme
Typologie
Champagne-et-Fontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[47],[48],[49]. La commune est en outre hors attraction des villes[50],[51].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), forêts (19,2 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), prairies (4,9 %), zones urbanisées (1,2 %)[52].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
- Ambournet
- au Montey
- au Paris
- au Petit Bois
- au Rouge
- aux Pêcheries
- Basse Foucaudie
- Bois des Chambres
- Carabin
- Champagne
- Château de la Ligerie
- Château du Clauzurou
- Chaumont
- Chez Bidou
- Chez le Tard
- Chez Peillou
- Chez Robin
- Chez Trinquet
- Combe du Prieur
- Cormeille
- Espinasse
- Fombouille
- Fontaine
- Fontaine de Notre-Dame
- Grange du Breuil
- Grange du Mazac
- Grange Neuve
- Grelet
- Gué de Pompeigne
- Haute Foucaudie
- Jaufrenie
- Jovelle
- la Boige
- la Borie
- la Bourelie
- la Croix du Rapt
- la Divinie
- la Faye
- la Feuillade Basse
- la Feuillade Haute
- la Forêt
- la Genevrière
- la Richardie
- la Vaure
- la Vergne
- l'Âge
- Lardinie
- le Cluzeau
- le Combeau
- le Gouyot
- le Grafeuil
- le Grand Clos
- le Luc
- le Mazac
- le Nept
- le Pas de Fontaine
- le Petit Breuil
- le Petit Cluzeau
- le Petit Ferrier
- le Petit Rochat
- le Pigeonnier
- le Quinze
- le Repaire
- le Roc
- le Vivier
- les Bigonnies
- les Chaumes
- les Écures
- les Gacheries
- les Gagneries
- les Gravelles
- les Grilles
- les Jarriges
- les Jartres
- les Mottes
- les Vergnes
- Maine Vignau
- Maison Neuve
- Moulin Chaudeau
- Moulin de Rochat
- Moulin du Vivier
- Pas Vieux
- Plantigarde
- Pompeigne
- Puy de Versac
- Puy Tirel
- Ruisseau de Fontaine
- Saint-Morézi
- Saumont
- Terres du Fougereau
- Veyrines
- Villard
Toponymie
Le nom officiel de la commune s'écrit Champagne-et-Fontaine[53]. Il résulte de la fusion en 1832 des communes de Champagne et de Fontaine[9]. Localement, la graphie communale s'écrit « Champagne-et-Fontaines », avec un S final[54].
En occitan, la commune porte le nom de Champanha e Fontanas[55].
Histoire
La voie romaine de Saintes à Périgueux traversait la Lizonne au Pas de Fontaine, que rejoignait l'ancienne voie venant d'Angoulême, qui traversait, elle, la Lizonne au Gué de Pompeigne et qui forme encore la limite communale au nord-est de Fontaine. Cette voie se dirigeait vers Vesunna (Périgueux) par la Tour-Blanche.
En 1832, les communes de Fontaine et de Champagne fusionnent sous le nom de Champagne-et-Fontaine[9].
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dès 1790, la commune de Champagne a été rattachée au canton de Champaigne qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Verteillac dépendant de l'arrondissement de Ribérac. Ce dernier étant supprimé en 1926, ses communes sont alors rattachées à l'arrondissement de Périgueux[9].
Intercommunalité
Fin 2001, Champagne-et-Fontaine rejoint la communauté de communes du Verteillacois créée cinq ans plus tôt. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par un intercommunalité élargie : la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56],[57].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Champagne-et-Fontaine relève[63] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages
L'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac, dont faisait partie Champagne-et-Fontaine, est jumelé avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988[64].
Démographie
Démographie de Fontaine
Jusqu'en 1832, les communes de Champagne et de Fontaine étaient indépendantes.
Démographie de Champagne, puis de Champagne-et-Fontaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[67].
En 2019, la commune comptait 354 habitants[Note 10], en diminution de 12,59 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Emploi
En 2015[69], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 158 personnes, soit 38,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-cinq) a fortement augmenté par rapport à 2010 (dix) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,8 %.
Établissements
Au , la commune compte cinquante-cinq établissements[70], dont vingt-six au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, dix dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[71].
Culture locale et patrimoine
Château de Clauzuroux
Le château de Clauzuroux (ou château du Clauzurou), XVIIe siècle, avec son domaine des XVIIe et XVIIIe siècles (qui s'étend également sur les communes de La Chapelle-Grésignac et Cherval), inscrit au titre des monuments historiques en 1947, le parc et l'ensemble des autres éléments (pigeonnier, moulin, grange, bief, escalier d'eau, etc.) étant inscrits en 2002[72],[73], visitables.
- Vue du sud.
- L'entrée.
- Le pigeonnier, séparé, au nord-ouest.
- Autres illustrations :
Château de la Richardie
Le château de la Richardie, entre Jaufrenie et le Pas-de-Fontaine est une demeure du XVIIe siècle sur le site d'un château médiéval[74].
Château de Champagne dit Château de Chaumont
Situé dans le bourg de Champagne, c'est un château fort de style Renaissance. Il date de 1667, mais a été endommagé pendant la Révolution française (tours arasées), et reconstruit et agrémenté aux XVIIIe et XIXe siècles[75].
Château de la Ligerie
Ce château est situé à Fontaine. C'est un manoir des XVe et XVIIe siècles[76], qui a été acheté en 1900 par Henri de Gaulle, père de Charles de Gaulle, qui l'a conservé jusqu'en 1920[77]. De 1901 à 1908, le jeune Charles y a passé ses vacances estivales[78].
Le château a été acheté en 1940 par Henri Legendre, second mari de Georgette Louise Barrouin, mère de Jacques Chaban-Delmas. Ce dernier a utilisé le château pour créer son réseau de résistants en Périgord avec l'aide du boulanger de Fontaine. Il a hérité du château. Ses descendants l'ont cédé en 2004.
Patrimoine religieux
Le village de Fontaine a eu un prieuré double de l'ordre de Fontevraud, un prieuré pour femmes et un pour hommes, dans la même clôture, le supérieur de l'ensemble étant la supérieure du prieuré des femmes, comme c'était toujours le cas dans cet ordre monastique. Le premier couvent, celui des Dames-Sainte-Marie a été créé en 1120 par Bernard du Tiron après le passage en Périgord de Robert d'Arbrissel et a bénéficié des libéralités des comtes de Périgord et des seigneurs de Mareuil et de Bourdeilles. La fondation de l'abbaye de Cadouin est contemporaine de celle de ce prieuré. Ce prieuré a eu à souffrir de la Guerre de Cent Ans et des guerres de religion pour disparaître à la Révolution[79]. Le second couvent dépendant de l'ordre de Fontevrault était le prieuré Saint-Pierre d'Embournet, établi à la même époque mais dilapidé[80]
Église paroissiale Saint-Martin
L'église paroissiale Saint-Martin, à Champagne, date du XIIe siècle et a été remaniée aux XIIIe siècle, XIVe et XVIe siècles. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1947[81].
Église de Fontaine
- L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste de Fontaine, à la sortie du bourg, date des XIIe et XVe siècles, et a été inscrite monument historique en 1948[82].
- On peut aussi remarquer au bourg de Fontaine une ancienne église ou chapelle, qui pourrait correspondre aux restes du prieuré fontevriste[83].
- Église de Champagne.
- Église de Fontaine.
- Ancienne église, à Fontaine.
Personnalités liées à la commune
- Charles de Gaulle (1890-1970), a passé ses vacances d'été de 1901 à 1908 au domaine de la Ligerie qu'avait acheté son père[77].
- Jean Férignac (1936-), handballeur, est né à Champagne-et-Fontaine.
Héraldique
Blason | ||
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Joseph Durieux, « Au prieuré bénédictin Notre-Dame de Fontaine en 1773-1774 », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1943, tome 70, p. 62-73 (lire en ligne)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[16],[17]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[28].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[29].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Neveu de Jean-Noël Virecoulon.
- Décédé en fonctions.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
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- Carte du site FR7200663, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
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