Vendoire
Vendoire est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Vendoire | |||||
Le château de Vendoire. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Ribéracois | ||||
Maire Mandat |
Marion Lafaye 2020-2026 |
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Code postal | 24320 | ||||
Code commune | 24569 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
127 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 24′ 58″ nord, 0° 18′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 70 m Max. 163 m |
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Superficie | 11,65 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Ribérac | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | vendoire.fr | ||||
Géographie
Localisation et accès
Vendoire est une commune du nord-ouest de la Dordogne. Elle est limitrophe du département de la Charente, et c'est la Lizonne qui en fait la limite à l'ouest.
Elle est à 10 km de Verteillac, 10 km de Villebois-Lavalette, 21 km de Ribérac, 50 km de Périgueux et 33 km d'Angoulême.
La commune n'est traversée que par une route départementale, la D.102, qui passe par le bourg et va de Gurat et se dirige vers La Tour-Blanche en passant par La Chapelle-Grésignac et Cherval. Une route vicinale perpendiculaire emprunte aussi la crête entre la Lizonne et la Pude en direction de Nanteuil-Auriac-de-Bourzac et ménage de beaux points de vue.
Communes limitrophes
Vendoire est limitrophe de cinq autres communes, dont trois dans le département de la Charente.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Vendoire est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque, de roches sédimentaires du Mésozoïque. On trouve le Campanien, calcaire crayeux, sur toute la moitié sud de la commune, ce qui donne un paysage vallonné cultivé de céréales d'où l'appellation de Périgord blanc, grenier à blé du Périgord, ainsi que de Champagne périgourdine[2]. Le Santonien et une petite zone de Coniacien occupent le nord de la commune, et le Santonien est séparé du Campanien par une faille d'orientation nord-ouest - sud-est et formant aussi une cuesta faisant face au nord-est qu'on retrouve à l'ouest de la Lizonne jusqu'au sud de Cognac et vers l'est à Verteillac. Au nord de cette cuesta, on trouve des formations de recouvrement (sables argileux bruns, issus de l'altération du Santonien supérieur et datant du Quaternaire (Pléistocène).
La vallée de la Lizonne est occupée par des alluvions récentes composées de sable, terre noire et surtout de tourbe, atteignant une épaisseur de plusieurs mètres[3],[4],[5], qui ont donné lieu à de nombreuses tourbières et des peupleraies.
La formation la plus ancienne, notée c3(2), date du Coniacien indifférencié, composée de calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huîtres au sommet. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 733 - Montmoreau » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[6],[7] et sa notice associée[8].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 70 mètres et 163 mètres[9] au sud[10].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [11]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[12]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possèdant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[13],[14].
La commune déborde un peu à l'est sur la vallée de la Pude, affluent de la Lizonne, mais le bassin est orienté vers Champagne-et-Fontaine, du fait du relief, cuesta échancrée par des vallons se dirigeant dans cette direction. Cela explique les altitudes assez élevées dans la commune.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 11,65 km2[9],[15],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 11,71 km2[7].
Végétation
La commune est peu boisée et les arbres se concentrent dans la vallée de la Lizonne (peupliers) et au nord de la commune, près du Pas Vieux.
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[18]. Elle est drainée par la Lizonne, le Roncenac, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[19],[Carte 1].
La Lizonne, d'une longueur totale de 60,5 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette dans la Dronne en limite de Bourg-du-Bost, de Saint-Séverin et d'Allemans, après avoir traversé 21 communes[20].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martial Viveyrols », sur la commune de Saint-Martial-Viveyrol, mise en service en 1988[29] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[30],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 859,2 mm pour la période 1981-2010[31]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cognac », sur la commune de Châteaubernard, dans le département de la Charente, mise en service en 1945 et à 56 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 12,9 °C pour la période 1971-2000[33], à 13,3 °C pour 1981-2010[34], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[35].
ZNIEFF
La vallée de la Lizonne est protégée dans sa traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « Vallée de la Nizonne »[36],[37].
Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :
- vingt mammifères, dont la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola) et dix-huit espèces de chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Grand murin (Myotis myotis), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à moustaches (Myotis mystacinus), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Murin de Daubenton (Myotis daubentonii), le Murin de Natterer (Myotis nattereri), la Noctule commune (Nyctalus noctula), la Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri), l'Oreillard gris (Plecotus austriacus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), le Petit murin (Myotis blythii), le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), la Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii) et la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) ;
- sept insectes dont quatre papillons : l'Azuré de la croisette (Phengaris rebeli), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus), et trois libellules : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ;
- deux amphibiens, la Rainette verte (Hyla arborea) et le Triton marbré (Triturus marmoratus) ;
- un reptile : la Cistude d'Europe (Emys orbicularis).
Sa flore est également riche de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).
Riveraine de la Lizonne et pouvant atteindre jusqu'à 800 mètres de large au niveau du lieu-dit le Petit Lyon, une mince bande s'étendant sur environ deux kilomètres carrés (en deux zones disjointes, de part et d'autre du lieu-dit le Moulin Mondot) fait partie d'une ZNIEFF de type I « Marais alcalins de la vallée de la Nizonne »[38],[39] dans laquelle ont été recensées douze espèces déterminantes d'animaux : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la croisette (Phengaris rebeli), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cistude (Emys orbicularis), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus), le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii), la Loutre d'Europe (Lutra lutra), la Rainette verte (Hyla arborea), le Triton marbré (Triturus marmoratus) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq espèces déterminantes de plantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sagittaire à feuilles en flèche (Sagittaria sagittifolia) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis). Par ailleurs, 160 autres espèces animales et 156 autres espèces végétales y ont été répertoriées.
Selon l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), le site « Tourbières de Vendoire »[40] concerne la commune de Vendoire. Dans les faits, les communes du département de la Dordogne mentionnées par la fiche ne font que tangenter cette zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), intégralement comprise dans le département de la Charente, comme le montre la carte du site[41]. Ces communes de Dordogne, dont Vendoire, sont traitées dans la ZNIEFF « Vallée de la Nizonne » décrite ci-dessus[36],[37].
Natura 2000
Dans leur traversée de la commune, la Lizonne et sa vallée[42] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 « Vallée de la Nizonne » avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[43] :
- sept insectes : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ;
- dix mammifères : la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola), et huit chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Grand murin (Myotis myotis), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Petit murin (Myotis blythii) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) ;
- deux poissons : le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) ;
- un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
Urbanisme
Typologie
Vendoire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[44],[45],[46]. La commune est en outre hors attraction des villes[47],[48].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,9 %), forêts (14,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), zones humides intérieures (5,2 %), prairies (1,2 %)[49].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Hameaux et lieux-dits
(Liste non exhaustive)
L'habitat est très dispersé. Outre le village de Vendoire proprement dit, la commune se compose de nombreux hameaux ou fermes, ainsi que de lieux-dits[50], disséminés entre les coteaux :
- au Barlier
- le Bouchaud
- Bourzac
- la Brousse
- le Buguet
- Cheyliac
- chez Cassotier
- chez Désier
- chez Gorreaud
- chez Jarnac
- chez Lafon
- chez Lepic
- chez Mataly
- chez Mathieu
- chez Mauriac
- chez Mérigot
- chez Puymoreau
- chez Roulette
- chez Rouyaux
- chez Tinon
- le Cluzeau
- la Courtaudie
- Faveyrol
- le Grand Lyon
- les Graviers
- le Maine Brandy
- Maison Blanche
- les Martins
- le Mirador
- Monsalut
- Moulin de Mondot
- Narbonne
- Pas Vieux
- Petit Jarnac
- le Petit Lyon
- Petit Narbonne
- les Piples
- le Pont Bleu
- au Puits du Moulin
- aux Tires
- au Verger
Logement
En 2015, le nombre total de logements dans la commune était de 634, alors qu'il était de 512 en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 74,9 % étaient des résidences principales, 7,7 % des résidences secondaires et 17,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,5 % des appartements[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 69,5 %, en diminution par rapport à 2010 (70,7 %)[I 3].
Toponymie
Selon Chantal Tanet et Tristan Hordé, le nom de la commune dérive possiblement d'un nom de personnage gaulois « °Vindos »[51]. De son côté, Bénédicte Fénié envisage également une origine gauloise, éventuellement à partir de °vindo(s)durum signifiant « forteresse blanche »[52].
Histoire
La première mention écrite connue du village remonte au XIIIe siècle sous la forme Venduira[51]. Au siècle suivant, les graphies Vendueyra puis Vendoyra apparaissent[51].
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dès 1790, la commune de Vendoire a été rattachée au canton de Champaigne qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Verteillac dépendant de l'arrondissement de Ribérac. Ce dernier étant supprimé en 1926, ses communes sont alors rattachées à l'arrondissement de Périgueux[9].
Intercommunalité
Fin 1996, Vendoire intègre dès sa création la communauté de communes du Verteillacois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par un intercommunalité élargie : la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[53],[54].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Vendoire relève[58] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages
L'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac[59], dont faisait partie Vendoire, est jumelé avec Fontanetto Po (Italie) depuis 1988[60].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[62].
En 2019, la commune comptait 127 habitants[Note 8], en diminution de 15,89 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
La fête des tourbières a lieu le .
Économie
Emploi
En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 66 personnes, soit 46,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (six) a diminué par rapport à 2010 (treize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,4 %.
Établissements
Au , la commune compte trente établissements[65], dont quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, onze au niveau des commerces, transports ou services, deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'industrie, et un dans la construction[66].
Culture locale et patrimoine
Monuments historiques
La commune compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques[67] et 10 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[68].
L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption date du XIIe siècle et a fait l'objet d'une consolidation au XIXe siècle. Le portail roman possède des chapiteaux sculptés d'animaux fabuleux, de figures géométriques et de feuillage. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 24 juin 1948[69].
Vue latérale. L'entrée. Le portail sculpté.
Autres lieux et monuments
Le château de Vendoire a été édifié aux XVIIe et XVIIIe siècles et restauré au XIXe siècle. Il est situé près de l'église paroissiale[70]. Son architecture ressemble beaucoup à celle du très proche château de la Vassaldie de Gout-Rossignol.
L'ancien château de Bourzac était situé à l'extrémité sud-ouest de la commune, en limite avec Nanteuil-Auriac-de-Bourzac. Surplombant la Lizonne sur un éperon et une motte qu'occupe aujourd'hui une statue, il datait du XVIe siècle. La propriété de ce château hébergeait aussi un ancien prieuré de bénédictins dépendant de l'abbaye de Brantôme. Il ne reste aujourd'hui plus rien ni du château ni du prieuré[71],[72]. C'est cet endroit, ancien chef-lieu de la commune avant déplacement au bourg actuel, qui avait donné son nom aux anciennes communes voisines de Nanteuil-de-Bourzac et Auriac-de-Bourzac.
Les tourbières de Vendoire sont dans la vallée de la Lizonne, à l'écart des cultures et des routes. Ce sont d'anciennes tourbières remplies d'eau, qui abritent une flore et une faune caractéristiques de la région. Contigu à la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I homonyme située en Charente sur les communes de Gurat, Salles-Lavalette et Vaux-Lavalette, cet espace de 32 hectares[73] est inclus dans la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II Vallée de la Nizonne.
Elles abritent l'écomusée de la tourbe, ouvert de mai à mi-septembre. Les tourbières de Vendoire font l'objet d'une gestion écologique depuis 1997 assurée par le Conservatoire d'espaces naturels Aquitaine[74], en partenariat avec le syndicat de Pays du Ribéracois.
Le moulin de Mondot est un ancien moulin à huile de noix et moulin à blé[75].
- Le château : façade ouest.
- L'ancien emplacement de Bourzac.
- La maison des tourbières.
- Étang aux tourbières de Vendoire.
- Famille de cygnes tuberculés aux tourbières de Vendoire.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[16],[17]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Vendoire » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Insee
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne] sur le site de l'Insee
- LOG T1 - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
Autres sources
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- Michel Vigneaux, Aquitaine occidentale, Paris, Masson, , 223 p. (ISBN 2-225-41118-2, lire en ligne), p. 79.
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM.
- Carte du BRGM sous Géoportail.
- Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), « Notice de la feuille de Montmoreau » [PDF], sur Infoterre, (consulté le ).
- « Carte géologique de Vendoire » sur Géoportail (consulté le 12 juillet 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Vendoire », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 733 - Montmoreau de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
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