Chapdes-Beaufort
Chapdes-Beaufort [ʃa(p)d bofɔʁ] est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Beaufort.
Chapdes-Beaufort | |||||
Chartreuse du Port-Sainte-Marie. | |||||
Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Riom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans | ||||
Maire Mandat |
Luc Cailloux 2020-2026 |
||||
Code postal | 63230 | ||||
Code commune | 63085 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chapdères | ||||
Population municipale |
1 119 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 53′ 35″ nord, 2° 51′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 510 m Max. 923 m |
||||
Superficie | 31,79 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Clermont-Ferrand (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Ours | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | chapdes-beaufort.fr | ||||
Géographie
Localisation
La commune de Chapdes-Beaufort est située dans la région auvergnate des Combrailles.
Huit communes sont limitrophes[1] :
Géologie et relief
La commune est située dans la chaîne des Puys. Deux puys dominent le village : le puy de Beaufort (alt. 886 m) et le puy de Montcognol (alt. 921 m).
Voies de communication et transports
La commune est traversée par les routes départementales 62 (reliant Les Ancizes-Comps à Saint-Ours), 62a (reliant Les Girauds aux Richards, sur la commune de Saint-Georges-de-Mons), 90 (passant à proximité du hameau de Langlérial), 418 (vers Manzat, par le lieu-dit Les Arbres) et 575 (vers Pulvérières)[1].
Urbanisme
Typologie
Chapdes-Beaufort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,9 %), zones agricoles hétérogènes (36,6 %), prairies (22,8 %), zones urbanisées (1,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le site a été occupé à l'âge de pierre (voir l'article préhistoire) et l'époque gallo-romaine comme en témoignent les vestiges trouvés lors de fouilles archéologiques.
Au Moyen-Âge, on mentionne la seigneurie de Beaufort située dans la paroisse de Chapdes[8].
En 1219, Guillaume et Raoul de Beaufort, frères, donnèrent une partie de leurs terres à l'ordre des chartreux. À cet emplacement sur le bord de la Sioule fut fondée la chartreuse du Port-Sainte-Marie. Les derniers travaux d'importance eurent lieu au XVIIe siècle. Après sa vente comme bien national pendant la Révolution française elle tomba en ruine.
Le village connut son plein essor lors de l'exploitation de la mine de Barbecot où était exploitée de la galène argentifère. La mine fut exploitée à partir de 1838 par la Société Alphonese Pallu et Cie. Le minérai était transformé en argent à la fonderie de Pontgibaud. La totalité des mines (concession des Combres, Barbecot et Roure) du secteur de Pontgibaud cessèrent leurs activités en 1898.
En 1881, la section de Pulvérières devint une commune à part entière et se sépara de Chapdes-Beaufort.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Chapdes-Beaufort est membre de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans[9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pontaumur. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10]. Jusqu'en 2016, elle était le siège de la communauté de communes Pontgibaud Sioule et Volcans[11].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Avant , elle faisait partie du canton de Pontgibaud[12].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Ours pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[12].
Élections de 2020
Le conseil municipal de Chapdes-Beaufort, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[13], pour un mandat de six ans renouvelable[14]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[15]. Les quinze conseillers municipaux (issus d'une liste unique) sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 50,69 %[16].
Quatre sièges sont attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans[16].
Quatre adjoints ont été désignés à la suite de l'élection du maire en 2020[CB 1].
Chronologie des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 1 119 habitants[Note 3], en augmentation de 7,39 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Clermont-Ferrand et forme, avec la commune voisine de Pulvérières, un regroupement pédagogique intercommunal[CB 3].
Les élèves commencent leur scolarité à l'école élémentaire publique[23]. Celle-ci accueille les élèves de la petite section au CE1 ; ceux de CE1, CE2, CM1 et CM2 vont à Pulvérières[CB 3]. Ils poursuivent au collège départemental des Ancizes-Comps[24], puis dans les lycées de Riom[25] :
- au lycée Virlogeux pour les filières générales et la filière technologique sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) ;
- au lycée Pierre-Joël-Bonté, à Riom, pour la filière technologique sciences et technologies de l'industrie et du développement durable (STI2D).
L'école élémentaire privée du Sacré-Cœur accueille les élèves de la maternelle au CM2[CB 3].
Santé
Une infirmière, des kinésithérapeutes et une psychologue sont installés sur la commune[CB 4].
Culture locale et patrimoine
Chartreuse de Port-Sainte-Marie
Les ruines font l'objet de restauration. De nombreux éléments vendus pendant la Révolution sont dispersés dans les églises des communes avoisinantes (Pontgibaud : Autel, Manzat : boiseries, pietà, Comps : statue du fondateur des chartreux, Saint Bruno etc.).
Chemin Fais'Art
Le sculpteur Gilles Perez a installé sur un parcours d'environ trois kilomètres, une vingtaine de sculptures contemporaines. Elles sont constituées d'éléments sculptés dans le rocher volcanique local.
Personnalités liées à la commune
- Christophe Antoine Gerle, dit Dom Gerle, prieur de la chartreuse du Port-Sainte-Marie lors de la Révolution française.
- Louis Rosier, coureur automobile, naquit le 5 novembre 1905 à Chapdes-Beaufort. Il gagna avec son fils, au volant d'une Talbot, les 24 Heures du Mans en 1950.
- Henri Longchambon, scientifique et homme politique français ; il organisa un maquis dans les bois de la commune durant la Seconde Guerre mondiale.
- Marius Viple.
- Jean Paquet.
- Antoine Marie Gustave Cluzel, né en 1846 à Chapdes-Beaufort, officier, il fut le premier à établir une carte topographique de la Nouvelle-Calédonie. Au sud-est de Nouméa, au Ouen-Toro, une pointe côtière porte son nom. Promu chevalier puis, en 1906, officier de la Légion d'honneur.
- Gilbert de Serres, né à Chapdes Beaufort[26].
Annexes
Bibliographie
- Combrailles et patrimoine, t. 1 : églises et chapelles, Syndicat mixte pour l'aménagement des Combrailles (SMADC), [détail des éditions]
- Combrailles et patrimoine, t. 2 : Géologie et minéralogie, histoire des mines, Syndicat mixte pour l'aménagement des Combrailles (SMADC), [détail des éditions]
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site de la mairie :
- « Les élus » (consulté le ).
- « Ordures ménagères et déchetterie » (consulté le ).
- « Ecoles » (consulté le ).
- « Santé » (consulté le ).
- Autres sources :
- Géoportail (consulté le 4 avril 2017).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Abbé Sorbier, « les fiefs d'Auvergne et du Velay », Revue historique nobiliaire et bibliographique : Recueil de mémoires et documents, 3e série, t. I, , p. 346 (lire en ligne).
- « Commune de Chapdes-Beaufort (63085) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « CC Chavanon Combrailles et Volcans (No SIREN : 200071215) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
- « CC Pontgibaud Sioule et Volcans (No SIREN : 200023331) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
- « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
- Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
- « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL.
- Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 2.
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 25 (édition du Puy-de-Dôme).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Annuaire des établissements scolaires de Chapdes-Beaufort sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 4 avril 2017).
- « Sectorisation », sur puy-de-dome.fr, Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ) ; taper « CHAPDES-BEAUFORT » dans le formulaire de saisie.
- Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], sur ac-clermont.fr, Académie de Clermont-Ferrand (consulté le ), p. 4.
- Argha, Gilbert de Serres, un auvergnat dans la Russie des Tsars, Argha 1986
- Portail des communes de France
- Portail du Massif central
- Portail du Puy-de-Dôme