TGV TMST

Le TGV TMST (TransMancheSuperTrain), plus couramment appelé Eurostar (du nom de l'entreprise qui exploite ces trains), ou Eurostar e300 pour les rames rénovées dans les années 2010 (afin de les distinguer des Eurostar e320)[7],[8], ou encore British Rail Class 373 au Royaume-Uni[7], est une rame TGV conçue pour être exploitée par Eurostar, sur la ligne passant dans le tunnel sous la Manche. Il est utilisé, dans les années 2010, pour des liaisons entre l'Angleterre et l'Europe continentale. Construit entre 1993 et 1996, par un consortium international dirigé par Alstom, il présente, par rapport aux autres types de rames TGV, des particularités liées au franchissement du tunnel sous la Manche (rames sécables) et à la circulation en Grande-Bretagne (conformité au gabarit britannique et, jusqu'en 2007, prise du courant 750 V par frotteurs). Il peut s'adapter à plusieurs types de courant et de signalisation (AWS, TVM, etc.). Le TGV TMST est, avec le British Rail Class 374 mis en service en 2015, le train à la fois le plus rapide et le plus long du Royaume-Uni.

Ne doit pas être confondu avec Eurostar e320 ou Eurostar.

TGV TMST
Rame rénovée (e300), en gare de Calais - Fréthun.
Identification
Exploitant(s) Eurostar International Ltd
Désignation TGV 373000
Rames :
EUKL : 3001/2-3021/22
SNCB : 3101/2-3107/8
SNCF : 3201/2-3231/32
EUKL : 3301/2-3313/4
Surnom TGV Eurostar ou e300
Type rame à grande vitesse
Composition 20 caisses (TMST)
(M + 9R + 9R + M)
16 caisses (NOL)
(M + 7R + 7R + M)
Couplage interdit (sauf secours)
Construction 31 rames doubles
(3 Capitales)
7 rames doubles
(North of London)
Constructeur(s) Consortium TMSTG (GEC-Alsthom, ANF, De Dietrich, BN, ACEC, Brush, Metro-Cammel)
Mise en service de 1993 à 1996
Modernisation depuis 2015 (e300)
Effectif SNCB : 0 rame
SNCF : 9 rames[note 1]
EUKL : 2 rames
+ 0 rame NOL
Retrait depuis 2014
Capacité
Amgt 1re cl. 2de cl. Total
d'origine[1]
206 pl.544 pl.750 pl.
rénovation e300
210 pl.540 pl.750 pl.
NOL[1]
130 pl.444 pl.574 pl.
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux Bo'Bo'-Bo'+9*2'-9*2'+Bo'-Bo'Bo' (TMST)
Bo'Bo'-Bo'+7*2'-7*2'+Bo'-Bo'Bo' (NOL)
Écartement standard (1 435 mm)
Gabarit anglais
Alimentation Bi/tricourant :
3 kV – CC
25 kV – 50 Hz
1,5 kV – CC
(sur certaines rames SNCF)

750 V – CC
(par 3e rail[note 2])
Pantographes • un Faiveley GPU
(25 kV – 50 Hz)
• un Brecknell Willis High speed pantograph[note 3]
(3 kV – CC et 1,5 kV – CC)
• 8 frotteurs par motrice (4 par bogie)
(750 V – CC)[note 4]
 Redresseur Pont mixte
 Hacheurs Parallèles, à thyristor GTO-VFD
 Onduleurs Triphasé, à thyristor GTO-VFD
 Tension moteurs 1,9 kV
Moteurs de traction 12 * Brush TM2151B
triphasé asynchrone à ventilation forcée
1340 kg, 1020 kW
Transmission Boite de vitesse à 3 étages et tripode
Puissance continue • 3400 kW
(750 V continu)
• 4800 kW
(1500 V continu)
• 5700 kW
(3 kV continu)
• 7000 kW
(25 kV – 50 Hz sur lignes classiques)
• 12 240 kW
(25 kV – 50 Hz sur LGV)[2]
Effort de traction 407 kN
(démarrage 25 kV – 50 Hz)
350 kN
(démarrage 1,5 kV – CC et 750 V – CC)
145 kN
(vitesse maximale)
Tare 752,4 t
(NOL) : 665 t[1]
Masse en service 815 t
Longueur • 22,150 m
(motrices)
• 21,845 m
(voitures R1, R9, R10 et R18)
• 18,700 m
(voitures R2-R8 et R11-R17)
Largeur 2,8 m
Hauteur 3,8 m
Longueur totale 393,720 m
(NOL) : 312,36 m
Bogies Y 238 (moteur, en motrice)
Y 240P (moteur, en voiture d'extrémité)
Y 239P (porteur)
Y 241P (porteur ; jouxtant la césure)
NOL :
Y 248 (moteur, en motrice)
Y 250P (moteur, en voiture d'extrémité)
Diamètre des roues Ø920 mm / 910 mm
(bogies moteurs / bogies porteurs)
Freins à disque (bogies porteurs)
semelles en matériau composite (bogies moteurs)
Ligne de train 1 500 V – CC et 500 V – CC
Accès 21 (dont deux accès motrice et trois accès de service)
Portes Louvoyantes coulissantes
Intercirculation Passerelle
Acoustique 92 dB 300 km/h)[3]
Climatisation Oui
Vitesse maximale 300 km/h
(en service commercial)
334,7 km/h
(record, par une rame NOL)
Équipements de sécurité KVB
AWS
TPWS
TBL
TVM-430

[1],[2],[3],[4],[5],[6]

Description

Une rame « 3 Capitales », sur la ligne à grande vitesse britannique (High Speed 1).
Cabine de conduite d'une rame « NOL ».
Plaque du constructeur, sur la motrice 373213 (demi-rame 3213).

Il existe deux versions différentes de TGV TMST selon leur composition : la version « 3 Capitales » (18 voitures encadrées par 2 motrices) et la version « North of London » (« NOL » ; à 14 voitures). Les rames sont composées de deux demi-rames, chaque demi-rame possédant une motrice et une unité articulée de neuf (« 3 Capitales ») ou sept (« NOL ») remorques sur des bogies Jacobs. Ces deux demi-rames sont liées par des attelages automatiques. Des attelages automatiques lient aussi les motrices aux voitures. Le 1er bogie des voitures d'extrémité est aussi motorisé.

Trente et un trains « 3 Capitales », commandés le , ont été construits par un consortium international dirigé par Alstom. Ce consortium comprenait notamment Brush Traction et British Rail Engineering (en) (BREL) côté britannique, De Dietrich Ferroviaire et Ateliers de construction du Nord de la France (ANF) côté français, ainsi que La Brugeoise et Nivelles (BN) et Ateliers de constructions électriques de Charleroi (ACEC) côté belge.

Les TGV TMST, dérivés du TGV français, présentent plusieurs particularités :

  • les rames sont au gabarit britannique[1], plus réduit que le gabarit continental en hauteur et en largeur (2,80 mètres de large au lieu de 2,90 m), et les voitures sont adaptées à la hauteur standard de 919 mm des quais britanniques, ce qui leur donne une apparence différente de celle des autres TGV ;
  • la face des motrices est de couleur jaune, comme toutes les motrices au Royaume-Uni ;
  • les motrices ont un unique pare-brise central de taille réduite, pour pallier les effets hypnotiques causés au conducteur par le tunnel sous la Manche[9] ;
  • les rames sont sécables par le milieu, pour pouvoir être remorquées hors du tunnel en cas de nécessité (norme imposée par la Commission intergouvernementale au tunnel sous la Manche[10]) ; chaque demi-rame (portant un numéro spécifique, par exemple 3201) a la longueur d'une rame TGV « standard », par exemple un TGV Duplex ;
  • elles étaient équipées à l'origine de frotteurs pour capter le courant par troisième rail latéral, système d'électrification utilisé au sud de Londres. À la suite de la mise en service complète de la LGV entre le tunnel et Londres-Saint-Pancras à la fin de 2007, ces frotteurs devenus inutiles ont été déposés[1] par souci d'économie et de simplification de la maintenance ;
  • leur motorisation est de type asynchrone (les TGV précédents étaient soit à moteurs continus, soit synchrones) ;
  • le couplage en unité multiple est impossible en service commercial (aucun quai actuel ne pourrait accepter un train d'une telle longueur), mais reste possible en cas de secours.

Les rames TGV TMST ont été conçues pour circuler sur les réseaux suivants, qui disposent de systèmes de signalisation et d'électrification différents :

Propriétaires

Le matériel TGV TMST est réparti entre trois propriétaires :

  • Eurostar UK Limited (EUKL ; filiale de London and Continental Railways) est propriétaire de onze rames « 3 Capitales » (3001/2 à 3021/22) et des sept rames « North of London » (3301/2 à 3313/14) ;
  • la SNCB est propriétaire de quatre rames « 3 Capitales » 3101/2 à 3107/8 ;
  • la SNCF est propriétaire de seize rames « 3 Capitales » 3201/2 à 3231/2. De plus, elle loue six rames NOL (North of London) libérées par l'abandon du projet de liaison Eurostar au-delà de Londres ; après les avoir rénovées au standard français, ces rames circulaient sur les relations TGV au départ de Paris-Nord (essentiellement vers Lille). Étant identiques aux rames TMST traditionnelles, il n'y a pas eu besoin de formation pour les agents de conduite ou commerciaux. Elles ont été retirées du service fin 2014[1],[11], au profit de rames Duplex. Par ailleurs, la rame 3213/24 a été louée à Thalys, pour son service à bas coûts Izy[12] ; cette location a toutefois pris fin en 2020[13].

Service

Eurostar

Un TGV TMST à la sortie du tunnel sous la Manche, à Coquelles, côté français.

Le parc des rames « 3 Capitales » (c'est-à-dire les rames à 18 voitures) était initialement prévu pour les dessertes Paris Londres et Bruxelles – Londres. Cette desserte est effectivement assurée par les 11 rames EUKL et les quatre rames belges, mais seulement 13 rames de la SNCF. Désormais, 11 rames sont exploitées pour le service Eurostar.

Après 20 ans d'utilisation, les rames qui ne sont pas radiées subissent, à partir du milieu des années 2010, une importante rénovation dite e300, avec un remplacement des aménagements intérieurs d'origine par des aménagements neufs, mais également une nouvelle livrée[7],[8].

SNCF

Rame du service intérieur, reconnaissable à son nez gris et au marquage SNCF.

Le parc étant légèrement surdimensionné, certaines rames de la SNCF ont été retirées du pool « 3 Capitales » et affectées au service intérieur sous le nom « TM » (pour TransManche), d'abord vers la Côte d'Azur, et plus récemment entre Paris et Lille. Elles ne sont plus utilisées aujourd'hui (voir ci-dessous : rames particulières).

GNER

Les rames « NOL », devenues inutiles après l'abandon du projet de service sur des liaisons internationales vers Birmingham, Manchester ou l'Écosse, ont été partiellement louées à la compagnie GNER qui les a dotées d'une livrée bleu nuit. Elles effectuaient des dessertes sur l'East Coast Main Line, entre Londres et York et Leeds, sous le nom commercial de « The White Rose ». Les rames étant trop longues pour certains quais, un verrouillage manuel des portes de la première et de la dernière voiture devait être effectué préalablement à la desserte des gares concernées[14].

Cette location a pris fin le . Certaines de ces rames, par la suite louées par la SNCF, ont circulé entre Paris et Lille[1] et au-delà (à l'exemple de Dunkerque), en incluant les dessertes TERGV. Depuis , elles n'assurent plus de service commercial et ont été classées GBE (« garées bon état »)[11], avant d'être finalement radiées pour être démantelées à Culoz[réf. souhaitée].

Izy

La rame Izy, attendant le départ en gare de Bruxelles-Midi.

Au service annuel 2019, une rame TMST ex-Eurostar (formée des demi-rames nos 3213 et 3224) remplace le TGV Réseau no 4551, sur les trains Izy (liaison Paris – Bruxelles). En , cette rame avait d'ores et déjà été repeinte avec les couleurs de ce service (vert, blanc et violet)[12]. Elle n'est cependant plus utilisée en 2021[13].

Accidents et incidents

Le , une rame (constituée des demi-rames nos 3101 et 3102) déraille à 290 km/h sur la LGV Nord, à proximité d'Arras, en effectuant un service Paris Londres. Quatorze personnes ont été secourues pour des blessures mineures ; cet accident n'a causé aucun mort. Aucune voiture ne s'est couchée, car la structure articulée de la rame a retenu les voitures dans l'axe de la voie et donc gardé la stabilité du train pendant le déraillement. D'après l'enquête, l'accident est dû à un dysfonctionnement d'un élément de la transmission entre un moteur et un essieu[15],[16].

Des incidents techniques se sont produits en , lors de services Eurostar Paris – Londres d'avant-première (dont l'un transportant 400 journalistes). Ces trains ont subi des retards, dont l'un de 2 h, victimes de pannes à répétition dues à la complexité des rames TMST[17],[18].

Pendant la nuit du 18 au , cinq rames sont tombées en panne dans le tunnel sous la Manche, à cause d'un incident technique. La neige qui s'était déposée sur et à l'intérieur des motrices a fondu brutalement lors de l'entrée dans le tunnel, du fait de températures beaucoup plus élevées par rapport à l'extérieur ; cela a provoqué des amorçages sur certains éléments haute-tension ainsi que des courts-circuits au niveau des armoires de commandes, entraînant un isolement total des motrices et donc un arrêt des trains dans le tunnel[19].

Le , la motrice d'une rame (3207/3208), effectuant la liaison Londres – Paris, a pris feu sur la LGV Nord. La rame a été stationnée sur une voie de garage (près de Mory) le temps que les pompiers interviennent, puis tractée par deux locomotives Diesel jusqu'en gare d'Arras, afin de transborder ses passagers dans un autre train[20].

Le , une rame (3105/3106), effectuant la liaison Londres Bruxelles, a percuté un bloc de béton posé intentionnellement sur la LGV 1 près d'Aubechies. La rame, qui a effectué un freinage d'urgence, n'a pas déraillé ; elle a pu atteindre son terminus plusieurs heures après, en circulant à vitesse réduite. Aucun des 450 passagers n'a été blessé par cet accident[21].

Dépôts titulaires

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Rames particulières

Rame 3215/16 venant de passer sous 1 500 V CC, à l'entrée de Chambéry en hiver.

Concernant le parc SNCF :

  • rames 3201/2, 3207/8, 3209/10, 3213/14, 3215/16, 3217/18, 3221/22, 3223/24, 3229/30 : ces neuf rames ont été modifiées pour être aptes à circuler sous 1 500 V continu, pour les dessertes hivernales (vers Bourg-Saint-Maurice) et estivales (vers Avignon-Centre) ;
  • rames 3203/4, 3225/26, 3227/28 : ces trois rames, également modifiées pour être aptes au 1 500 V continu, sont affectées au service intérieur « TGV Nord ». Le nez des motrices a reçu un pelliculage, reprenant les couleurs des TGV Atlantique, à base de gris et bleu, et portant le logo « TGV », alors que les logos du service Eurostar ont été enlevés (ces rames, comme les NOL, circulaient notamment sur les liaisons Valenciennes – Paris et Lille – Paris) ;
  • rame 3213/24 : elle fut affectée au service Thalys Izy lors des services annuels 2019[12] et 2020[13].

La rame NOL 3313/14 a établi le record de vitesse britannique le , en roulant à 334,7 km/h sur la High Speed 1[11] (dont le premier tronçon était alors en phase de tests).

Évènements

Rame en gare centrale de Rotterdam, lors de journées portes ouvertes en 1996.

Des rames ont été utilisées à l'occasion de plusieurs évènements ferroviaires, tels que l'Eurailspeed 1995 à Lille-Flandres[note 5], la journée portes ouvertes de la gare centrale de Rotterdam en 1996[note 6], l'Eurailspeed 1998 en gare de Berlin-Grunewald[note 7], l'Eurailspeed 2002 en gare de Madrid-Chamartín[31], et au Railfest (en) 2004 organisé au British National Railway Museum à York[note 8].

À l'occasion des 10 ans d'Eurostar, une motrice[note 9] a été embarquée sur une barge, naviguant sur la Tamise, le  ; elle arbore alors une livrée spéciale, conçue par Langlands & Bell (en). Cette livrée, nommée « Language of Places », comportait des abréviations de trois lettres représentant chacune des destinations atteignables depuis Londres avec les rames TMST (mais également les correspondances continentales possibles)[33]. La barge est passée sous le Tower Bridge et s'est immobilisée à proximité du navire-musée HMS Belfast[34].

Le , une rame Eurostar (la 3209/10) a établi le « record du monde de la plus longue distance parcourue à grande vitesse sans arrêt par un train de voyageurs » : spécialement affrétée (et baptisée à l'occasion) pour transporter de Londres-Waterloo à Cannes l'équipe du film The Da Vinci Code  lors du 59e Festival de Cannes, elle a parcouru la distance de 1 421 kilomètres en 7 h 25 min[35],[36].

Préservations

La motrice no 373308, exposée dans le hall principal du British National Railway Museum.
  • Motrice 373101 (issue de la demi-rame 3101) : cédée par Alstom au campus de Doncaster du National College for High Speed Rail[23].
  • Motrice 373102 (issue de la demi-rame 3102) : cédée par Alstom au campus de Birmingham du National College for High Speed Rail[23].
  • Motrice 373106 et voiture d'extrémité adjacente (remorque R9), issues de la demi-rame 3106 : dans les réserves du musée Train World, en raison de leur importance historique. En effet, la rame 3105/3106 a réalisé le parcours inaugural du service Eurostar entre Bruxelles et Londres, le [24]. Ces deux éléments, sauvés in extremis de la ferraille, ont d'abord été acheminés de Saint-Saulve à Steenbrugge fin [23].
  • Motrice 373308 (issue de la demi-rame 3308) : au British National Railway Museum[25].

Modélisme

Cette rame a été reproduite :

  • en HO, par la firme Jouef (seulement les deux motrices et les deux voitures extrêmes) et par la firme Apocopa (pour les autres caisses) ;
  • en N, par Kato en deux coffrets, l'un comprenant les deux motrices, les deux voitures extrêmes, les deux voitures de milieu de rame et deux voitures intermédiaires, l'autre comprenant quatre voitures intermédiaires dont le bar. La même firme propose en 2016, avec deux coffrets similaires, la livrée e300[37] ;
  • en 00, par Hornby avec l'ancienne livrée et la livrée e300, sous la forme d'un coffret composé de deux motrices et deux voitures extrêmes, ou d'un coffret de voitures de première classe[38].

Notes et références

Notes

  1. + 1 motrice 373999 de réserve.
  2. Frotteurs déposés fin 2007, lors de l'ouverture de la deuxième section d'HS1
  3. Pantographe apte à 220 km/h
  4. Frotteurs développés conjointement par Faiveley et Brecknell Willis
  5. demi-rame no 3201[26]
  6. rame 3309/3310[27],[28],[29]
  7. rame 3303/3304[30]
  8. motrice no 373313 (demi-rame 3313) seulement[32]
  9. motrice no 373307 (demi-rame 3307)

Références

  1. « Eurostar TMST Class 373 », sur mediarail.be (consulté le ).
  2. (pl) « Histoire des TGV Eurostar » [PDF], (consulté le ), p. 9.
  3. « Méthode et données d’émission sonore pour la réalisation des études prévisionnelles du bruit des infrastructures de transport ferroviaire dans l’environnement » [PDF], sur bruit.fr, (consulté le ), p. 8.
  4. Denis Redoutey, Le matériel moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 399 p. (ISBN 978-2-915034-65-3), p. 132, 133, 138, 157.
  5. Revue bimestrielle Voies Ferrées, « Le matériel moteur de la SNCF », en plusieurs articles sur plusieurs numéros par année.
  6. Revue mensuelle Rail Passion, « État trimestriel du matériel moteur SNCF », un article par trimestre.
  7. (en) « Eurostar e300 trainset refurbishment completed », sur railwaygazette.com, (consulté le ) : « The refurbished Class 373 trainsets have been branded e300, matching the e320 brand ».
  8. (en) « Behind-the-scenes images reveal the transformation of Eurostar's ageing trains », sur wired.co.uk (consulté le ) : « Alongside Eurostar’s e320 trains, which have been coming into service over the past year, the operator has been undertaking a refurbishment of its e300 fleet ».
  9. (en) « EuroStar » (version du 13 avril 2008 sur l'Internet Archive).
  10. Accord sur "La concession", Point A.I.55(ii), p. 36 (lire en ligne [PDF]) :
    « Sauf règles contraires dans le règlement d'exploitation, tous les trains empruntant la liaison fixe seront équipés de deux locomotives situées l'une en tête et l'autre en queue de train, permettant le sectionnement éventuel et l'inversion du sens de marche. Cette disposition pourra être modifiée pour certains types de trains (en particulier pour les trains de marchandises) ou dans certaines conditions, sous réserve que le règlement d'exploitation soit respecté. »
  11. Trains du Sud-Ouest, « TGV NOL » [PDF] (consulté le ).
  12. (en) « [FR] First Eurostar train in Izy livery for Paris – Brussels low-cost services », sur railcolornews.com, (consulté le ).
  13. M. C., « Clap de fin pour Izy », sur railpassion.fr, (consulté le ) ; cette page est une archive.
  14. RAIL (no 527,  , pp. 14-15), Class 91s to replace GNER's Eurostars.
  15. (en) « TGV Accidents : 05 June 2000: High Speed Derailment », sur trainweb.org, (consulté le ).
  16. (en) « Eurostar train derails in France », sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  17. (en) Christian Wolmar, « Channel train opens with a breakdown », sur independent.co.uk, (consulté le ).
  18. (en) Simon Midgley, « Channel train's new breakdown », sur independent.co.uk, (consulté le ).
  19. (en) « Eurostar Independent Review » [PDF], sur railwaysarchive.co.uk, (consulté le ).
  20. « Mory : sept cents voyageurs bloqués dans l’Eurostar », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  21. Belga, « Aubechies: l'Eurostar heurte un bloc de béton posé sur les rails », sur rtbf.be, (consulté le ).
  22. « VIDEO. Un Eurostar « abandonné » dans le Valenciennois ? », sur france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france, (consulté le ).
  23. Michel Van Ussel, « Une « mini » rame Eurostar préservée par la SNCB », Journal du Chemin de fer, no 227, février / , p. 14-21.
  24. « Un Eurostar en route pour Train World », sur trainworld.be, (consulté le ).
  25. (en) « Eurostar: the UK's fastest train », sur railwaymuseum.org.uk (consulté le ) ; le numéro de l'engin est présent sur la photo.
  26. (en) Peter Semmens, « Eurailspeed 95 », The Railway Magazine, vol. 141, no 1136, , p. 54-55.
  27. (nl) Johannes Smit, « NS D0132 Lok 6511 met Eurostar 3309 in Rotterdam CS », sur flickr.com, (consulté le ).
  28. (en) Gerard van Vliet, « 960407 Rotterdam CS », sur flickr.com, (consulté le ).
  29. (nl) « Rotterdam CS (deel 2) », sur langsderails.nl (consulté le ).
  30. (en) Justin Perkins, « East meets West in Berlin », sur flickr.com (consulté le ).
  31. (de) « Eurailspeed 2002 in Madrid », Eisenbahn-Revue International, , p. 573 (ISSN 1421-2811).
  32. (en-GB) « Railfest 2004 : Part 1 », sur rail-net.org.uk, (consulté le ).
  33. « (Untitled) » (version du 28 septembre 2007 sur l'Internet Archive).
  34. (en) « Eurostar Floats! » (version du 10 novembre 2006 sur l'Internet Archive).
  35. « Les acteurs et l’équipe du film The Da Vinci Code se rendent à Cannes en Eurostar » (version du 28 août 2017 sur l'Internet Archive).
  36. (en) « Eurostar sets new Guinness World Record with cast and filmmakers of Columbia Pictures’ The Da Vinci Code » (version du 22 août 2017 sur l'Internet Archive).
  37. D'après ce scan d'un descriptif des coffrets KATO « EUROSTAR E300 New Design » [image] (consulté le ).
  38. (en) « Hornby Railways Collector Guide - Livery - Eurostar White & Yellow », sur hornbyguide.com (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Denis Redoutey, Le matériel moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 399 p. (ISBN 978-2-915034-65-3).
  • The Channel Tunnel and its High Speed Links, par Nicholas Comfort, The Oakwood Press, Usk, 2006 (ISBN 0-85361-644-2).
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