Huningue

Huningue (/y.nɛ̃g/, en allemand : Hüningen) est une commune française de l'agglomération trinationale de Bâle, située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Huningue
Hüningen

Place Abbatucci.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Mulhouse
Intercommunalité Saint-Louis Agglomération
Maire
Mandat
Jean-Marc Deichtmann
2020-2026
Code postal 68330
Code commune 68149
Démographie
Gentilé Huninguois, Huninguoises
Population
municipale
7 261 hab. (2019 )
Densité 2 539 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 35′ 31″ nord, 7° 35′ 04″ est
Altitude Min. 242 m
Max. 259 m
Superficie 2,86 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bâle (SUI)-Saint-Louis (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Bale - Saint-Louis (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Louis
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Huningue
Hüningen
Géolocalisation sur la carte : France
Huningue
Hüningen
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Huningue
Hüningen
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Huningue
Hüningen
Liens
Site web www.ville-huningue.fr

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    La commune a pour particularité d'être située le long de deux frontières françaises, avec l'Allemagne et avec la Suisse.

    Ses habitants sont appelés les Huninguois.

    Géographie

    Hôtel de ville de Huningue[1].

    Chef-lieu de l'ancien canton du même nom (aujourd'hui canton de Saint-Louis), situé sur le Rhin au coin des Trois Frontières (France, Suisse au sud et Allemagne à l'est sur la rive droite du Rhin), forteresse construite par Vauban sous Louis XIV, Huningue compte actuellement un peu plus de 7 000 habitants.

    Village-Neuf Village-Neuf Weil am Rhein
    ( Allemagne)
    Saint-Louis N Weil am Rhein
    (Allemagne)
    O    Huningue    E
    S
    Saint-Louis Bâle
    (Suisse)
    Bâle
    (Suisse)

    Hydrographie

    L’Augraben (ou Lertzbach) traverse le canal de Huningue avant sa confluence avec le Rhin. Dans le département du Haut-Rhin, le canal de Huningue fait partie des cours d'eau et canaux domaniaux[2].

    Pour l'alimentation en eau potable (captages, sources), quatre communes de l'ancienne communauté de communes de la Porte du Sundgau ne disposent pas de captages (Attenschwiller, Michelbach-le-Bas, Michelbach-le-Haut, Folgensbourg). Les trois premières sont alimentées par la source Kabis à Blotzheim[3], gérée par le Syndicat d'eau de Saint-Louis, Huningue et environs[4].

    Urbanisme

    Typologie

    Huningue est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bâle (SUI)-Saint-Louis (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 6 communes[8] et 39 878 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bale - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (90,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (39,2 %), eaux continentales[Note 3] (9,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Climat

    Le climat y est semi-continental.

    Relevé météorologique d’Huningue (245 m)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,1 0,1 1,7 4,6 8,5 11,8 13,6 13,1 10,4 6,4 2,1 −0,7 6
    Température moyenne (°C) 1,7 3 5,9 9,5 13,7 17,1 19,2 18,5 15,5 10,7 5,4 2 10,2
    Température maximale moyenne (°C) 3,5 5,9 10,2 14,5 18,9 22,4 24,8 23,9 20,7 15 8,7 4,7 14,4
    Précipitations (mm) 49 46 47 59 76 87 76 95 60 48 64 48 755

    Toponymie

    • Huninga (828), Huningin (1103), Huningen (1134 et 1362), Huningue (1793).
    • Hüningen en allemand, Hinige et Hininge en alsacien.

    Histoire

    Fortifications (plan du XVIIe siècle).

    «  Les têtes de pont de Huningue, de Khell, de Cassel, etc. ont procuré ces grands avantages à l'armée française pendant la dernière guerre.  »

    (Simon François Gay de Vernon, Traité élémentaire d'art militaire et de fortification[19])
    Vue cavalière de la forteresse de Huningue en 1749.
    Fortifications XVIIe siècle.

    Cependant, dans un dictionnaire de 1860 il est écrit : "Place jadis très forte, mais démantelée en 1815, après un siège où 135 français, commandés par le général Barbanègre, tinrent pendant douze jours contre 30000 autrichiens[20]".

    Héraldique

    Les armes de Huningue se blasonnent ainsi :
    « D'azur à trois fleurs de lys d'argent rangées en fasce, coupé de gueules à trois couronnes renversées d'or et posées deux et une, et une fasce d'or brochant sur le tout. »


    Économie

    Réseaux de transports et de communication

    Transports en commun Distribus

    Un bus Distribus au niveau du square Soustons.

    Sur les douze lignes du réseau de transport en commun de Saint-Louis Agglomération Distribus, cinq passent par la ville de Huningue. Alors que la ligne 1 dessert des lieux importants comme le Parc des Eaux Vives, la place Abbatucci ou encore le square Soustons, la ligne 2 ne dessert qu'un quartier pavillonnaire au nord-ouest. La ligne 3 (ou 603) reprend majoritairement le tracé de la ligne 1 et permet en plus d'accéder facilement au centre-ville de Bâle. La ligne 6 dessert elle de façon brève la ville, mais est tout de même la seule ligne à desservir directement la mairie et le Triangle. Enfin, la ligne 9 relie en semaine la gare de Saint-Louis aux zones industrielles nord et sud de la ville.

    Le canal dit de Huningue

    Le parc des Eaux Vives inauguré en 1993.
    Une « voie Verte du canal de Huningue » est par ailleurs aménagée en bordure du canal.

    En 1679, Vauban fortifie la ville, la dressant comme cerbère veillant à la navigation rhénane et à la souveraineté française. La réalisation du canal dit de Huningue, en 1828, renforce le caractère stratégique de la cité[24].

    En 1929, la société La Traction de l'Est assure le halage des bateaux le long du canal à l'aide d'un loco-tracteur électrique. Dans le cadre des travaux de canalisation du Rhin, l'écluse de Kembs-Niffer est aménagée en 1961 et permet de relier directement le grand canal d'Alsace au canal de Huningue. À partir de cette période, le trafic fluvial entre Huningue et Niffer se fait par le grand canal d'Alsace, au détriment du canal de Huningue. Celui-ci sera déclassé en 1962. Dans le même temps, la branche Mulhouse-Strasbourg du Canal du Rhône au Rhin subit le même sort, puisque le trafic se fait via le Rhin et le grand canal d’Alsace. Le canal de Huningue est réduit à la liaison Huningue-Niffer. Il sert également à l'alimentation en eau du canal du Canal du Rhône au Rhin et à l'irrigation des cultures proches[25]. Les écluses ne sont plus opérationnelles, mais le canal est navigable depuis Niffer jusqu'à Kembs, où se trouve un petit port de plaisance.

    Le canal est donc alimenté en amont par le Rhin et se termine à l'embranchement de Niffer d'où on peut rejoindre directement le grand canal d'Alsace et le canal du Rhône au Rhin.

    À cette même période, une « voie Verte du canal de Huningue » est aménagée[26]. C'est aussi un grand chemin de promenade qui passe par la Petite Camargue Alsacienne.

    Le « Parc des Eaux Vives de Huningue » a été inauguré en 1993[27].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[28]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Jean Robert Rinderknecht fils    
    Adolphe Paul Hoyer RPF Conseiller général du canton de Huningue (1949 → 1954)
    Joseph Bonnet    
    Charles Muller[29] (1912-2001) DVD Cadre administratif
    Étienne Martin (1931-2017) DVD  
    René Moebel[30] (1936- ) DVD Professeur de collège
    En cours
    (au 1 Avril 2022)
    Jean-Marc Deichtmann (1958- ) [31]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    DVD Instituteur et directeur d'école
    Président de Saint-Louis Agglomération
    Les données manquantes sont à compléter.

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Huningue[Note 4].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Huningue s'établit à 16 620 000  en dépenses et 22 301 000  en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 5] se répartit en 10 181 000  de charges (1 503  par habitant) pour 13 574 000  de produits (2 004  par habitant), soit un solde de 3 393 000  (501  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 6] pour une valeur de 5 316 000  (52 %), soit 785  par habitant, ratio supérieur de 43 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (550  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 736  par habitant en 2009 et un maximum de 785  par habitant en 2013 ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 7] pour 9 140 000  (67 %), soit 1 350  par habitant, ratio supérieur de 103 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (666  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 1 350  par habitant en 2013 et un maximum de 1 462  par habitant en 2012.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Huningue[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 8] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dépenses d'équipement[Note 9] pour 5 986 000  (93 %), soit 884  par habitant, ratio supérieur de 95 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (453  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 653  par habitant en 2010 et un maximum de 1 472  par habitant en 2012 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 10] pour une valeur totale de 325 000  (5 %), soit 48  par habitant, ratio inférieur de 52 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (99  par habitant).

    Les ressources en investissement de Huningue se répartissent principalement en[A2 4] :

    • fonds de Compensation pour la TVA pour 801 000  (9 %), soit 118  par habitant, ratio supérieur de 151 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (47  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 72  par habitant en 2012 et un maximum de 200  par habitant en 2009 ;
    • nouvelles dettes pour 511 000  (6 %), soit 75  par habitant, ratio inférieur de 23 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (98  par habitant).

    L'endettement de Huningue au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 11], l'annuité de la dette[Note 12] et sa capacité de désendettement[Note 13] :

    • l'encours de la dette pour une somme de 4 261 000 , soit 629  par habitant, ratio inférieur de 44 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 116  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 346  par habitant en 2011 et un maximum de 629  par habitant en 2013[A2 5] ;
    • l'annuité de la dette pour une valeur totale de 454 000 , soit 67  par habitant, ratio inférieur de 52 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (141  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 46  par habitant en 2012 et un maximum de 67  par habitant en 2013[A2 5] ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 4 163 000 , soit 615  par habitant, ratio supérieur de 176 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (223  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 615  par habitant en 2013 et un maximum de 990  par habitant en 2012[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ un an en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio est constant et faible (inférieur à 4 ans).

    Jumelages

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

    En 2019, la commune comptait 7 261 habitants[Note 14], en augmentation de 4,18 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +1,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0129248136988208321 4221 9012 120
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    1 7051 7201 8441 8932 2101 7641 6952 0422 122
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9363 3043 5883 1133 6853 9054 0052 9464 202
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    4 9635 7696 5766 6796 2526 0976 3246 3586 664
    2015 2019 - - - - - - -
    7 1437 261-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Temple protestant.
    Église du Christ-Roi.
    • Musée historique et militaire : il évoque la vie militaire de l'ancienne forteresse de Vauban. Le musée est installé dans un bâtiment civil du XVIIe siècle, ancienne demeure de l'intendant de la place et du commissaire des guerres[36].
    • Hôtel du Gouverneur[37].
    • Hôtel du Lieutenant du Roy[38].
    • Maison de l'Aide Major[39].
    • 'Ancienne église Saint-Louis : construite d'après les plans de l'ingénieur Jacques Tarade, cette église qui domine la place Abattucci est aujourd'hui désaffectée. Le bâtiment a souvent accueilli, du fait d'une acoustique appréciable, des concerts de musique de chambre. Il sert également de bureau de vote lors des élections. Depuis 1938, les façades, le clocher ainsi que la toiture figurent sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[40],[41].
    • Église du Christ-Roi, bâtie par l’architecte Jacques Roz au début des années 1930[42],[43].
    • Temple[44],[45]. Il fut le dernier à être construit, sous la direction de l'architecte Joerg de Mulhouse, sous le régime allemand en 1913[46]. Les vitraux sont de Eichin et Straub (peintres-verriers) et datent de 1913[47].
    • Parc des Eaux Vives et la Timonerie : torrent artificiel, kayak, canoë, rafting, nage en eau vive… et voie Verte du canal de Huningue[26].
    • Passerelle des Trois Pays : passerelle d'un seul tenant réservée aux piétons et cyclistes au-dessus du Rhin ouverte depuis 2007. La passerelle des Trois Pays avait été installée sur la plate-forme portuaire avant le , date de son déplacement vers son lieu actuel[48].
    • Palmrain : pont reliant Huningue et l'Allemagne pour automobile, cyclomoteurs, etc.
    • Le Triangle est un complexe culturel de 5 540 m2 découpé en 21 salles d'activité. Créé par l'architecte mulhousien Jean-Marie Martini, il a été inauguré en février 2002. En plus des nombreux spectacles variés (danse, théâtre, musique, art du cirque, humour), le Triangle accueille également des expositions (sculpture, peinture, écriture) et un lieu d’échange, d’informations et d’animations pour les jeunes. De plus, périodiquement sont organisés des thés dansants, des ateliers philo, des auditions de l’Académie des Arts (musique, danse, théâtre de Huningue), des conférences et des rencontres avec des artistes[49].
    • Monuments commémoratifs :
    • Borne datée 1771 portant une fleur de lys[55].

    Fleurissement

    Vue dans la rue.

    Depuis 1992, Huningue participe au concours des villes et villages fleuris[56] :

    • 1992 - Prix de la première participation
    • 1993 - 2e prix départemental
    • 1994 - 1re Fleur
    • 1996 - 2e Fleur
    • 1999 - 3e Fleur
    • 2000 - Prix spécial de fleurissement (Grün 2000)
    • 2003 - 4e Fleur
    • 2004 - Conservation de la 4e Fleur
    • 2005 - Conservation de la 4e Fleur

    Personnalités liées à la commune

    Annexes

    Articles connexes

    Bibliographie

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Huningue. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    5. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    6. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    7. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    8. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    9. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    10. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    11. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    12. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    13. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Huningue.
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

    Références

    1. « Hôtel de ville », notice no IA00024493, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    2. Régime juridique des cours d'eau : (Art. L2111-7 à 13 du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques
    3. Étude isotopique de la pollution azotée des captages Kabis et de St-Louis. Rapport final BRGM : RP - 62777 FR octobre 2013
    4. III.8. Les usages : alimentation en eau potable
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Bâle (SUI)-Saint-Louis (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. « Village », notice no IA00024491, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. « Ensemble fortifié dit place forte », notice no IA00024492, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. Histoire des ponts entre Huningue et Weil am Rhein
    18. Huningue, ville forte édifiée par le roy située dans le Suntgow
    19. Simon François Gay de Vernon, Traité élémentaire d'art militaire et de fortification : à l'usage des élèves de l'École polytechnique, et des élèves des écoles militaires, vol. 2, Allais, Paris, (lire en ligne), p. 264
    20. Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, éd. Hachette, année 1860, page 858.
    21. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
    22. Businesspme.com/ Site sur l'économie des PME. Unicef, Associations et organismes culturels et socio-éducatifs
    23. Le Canal de Huningue de Bâle à Niffer : Le canal sera déclassé en 1961, page 2
    24. Un torrent dans un écrin de verdure au cœur de la ville
    25. Le Canal de Huningue de Bâle à Niffer
    26. Les VVV de France : EV6 - EV15 / Voie Verte du canal de Huningue
    27. Il existe un parc du même nom à Genève. Voir : Parc des Eaux-Vives
    28. Les maires de Huningue, ville-huningue.fr, Ville de Huningue.
    29. Notice NetDBA de MULLER Charles, alsace-histoire.org, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace.
    30. Notice NetDBA de MOEBEL René, alsace-histoire.org, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace.
    31. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    36. « Hôtel de la Direction des fortifications et de l'intendance », notice no IA00024500, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. « Hôtel du Gouverneur », notice no IA00024499, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    38. « Hôtel du Lieutenant du Roy », notice no IA00024498, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. « Maison de l'Aide Major », notice no IA00024497, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. « Ancienne église catholique (paroissiale) Saint-Louis », notice no PA00085460, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. Notice no IA00024495, base Mérimée, ministère français de la Culture Église paroissiale Saint-Louis, actuellement salle communale
    42. Réhabilitation de l’église du Christ-Roi d’Huningue
    43. Réalisation de trois retables pour l’église Christ Roi
    44. « Temple », notice no IA00024494, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. Verrières du temple (chœur, murs latéraux de la nef, mur de la tribune sud)
    46. Huningue, paroisse réformée
    47. Notice no IM68002233, base Palissy, ministère français de la Culture 10 verrières du temple
    48. La Passerelle des Trois Pays sur fr.structurae.de, consulté le 30 juin 2011.
    49. Le Triangle : Académie des arts
    50. « Monument du Général Abatucci », notice no PA00085461, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. « Monument commémoratif du Général Abbatucci », notice no IA00024507, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    52. « Monument du général Chérin avec les bornes et les chaînes qui l'entourent », notice no PA00085462, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    53. « Monument commémoratif du Général Cherin », notice no IA00024508, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    54. Monument aux Morts, Plaque commémorative du 80e R.I., Plaque commémorative Caravaja Henri et Charpentier Eugène
    55. « Borne datée 1771 portant une fleur de lys », notice no IA00024511, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    56. Palmarès des communes du Doubs, site Internet Villes et Villages Fleuris, page consultée le 22 juillet 2007.
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