Comines (Nord)
Comines (en néerlandais : (Frans-)Komen/Comen[1]) est une commune française du département du Nord (59) et de la région Hauts-de-France, située en Flandre romane. Elle est limitrophe de Comines en Belgique avec qui elle ne faisait qu'une jusqu'en 1668, date à laquelle la partie au sud de la Lys devient française. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
Pour les articles homonymes, voir Comines.
Comines | |||||
L'hôtel de ville et le beffroi (1923). | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Éric Vanstaen 2020-2026 |
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Code postal | 59560 | ||||
Code commune | 59152 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cominois | ||||
Population municipale |
12 788 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 798 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
1 051 609 hab. (2019) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 45′ 42″ nord, 3° 00′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 11 m Max. 24 m |
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Superficie | 16,02 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lambersart | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Géolocalisation sur la carte : Nord
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-comines.fr/index.html | ||||
Géographie
Situation
La ville de Comines est située à la frontière franco-belge. La Lys forme la frontière naturelle qui sépare Comines (France) de Comines (Belgique).
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965[8] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 833,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 20 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Comines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[18] et 1 051 609 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,8 %), zones urbanisées (16,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), prairies (3,9 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Histoire
Des hommes s'installent sur le site à la Préhistoire, surtout sur la rive droite de la Lys, moins exposée aux crues[25]. Il ne cessera plus d'être occupé.
À l'époque gallo-romaine, il est traversé par une voie reliant Tournai à Cassel.
La première communauté chrétienne serait apparue à Comines au IIIe siècle, fondée par Saint Chrysole.
Vers l'an mille naît la seigneurie de Comines, fief du comté de Flandre. Sous la protection de son seigneur, la ville se fortifie, la population s’étoffe, l’activité de la draperie voit le jour, la cité devient un important centre industriel et de commerce. Une halle est érigée au XIIIe siècle.
En 1202, Baudouin de Comines, père de Jean de Comines, participe à la troisième croisade. Son nom figure dans la deuxième salle des croisades du château de Versailles.
Progressivement la cité s'émancipe grâce à un échevinage issu de la bourgeoisie. En 1359 est bâti le beffroi. À la fin du XIVe siècle, la seigneurie devient fief de la famille de Clyte. Elle passera aux d'Halluin au XVe siècle, aux de Cröy au XVIe.
De par sa position stratégique sur la Lys, point de passage obligé et porte de la Flandre, Comines subit de nombreuses invasions, entre autres en novembre 1382 lors de la guerre entre Louis II de Flandre et Philippe van Artevelde, et le passage des armées françaises qui s'ensuit, et où s'illustre Jean II Le Meingre, dit Boucicaut. Détruits, la ville et son château sont reconstruits en 1384 par Colard de la Clyte. Le beffroi lui aussi gagne en puissance.
En 1477, Jeanne de la Clyte (ca. 1440-1512), veuve de Jean de Halluin, est seigneur de Comines. En 1512 lui succède son fils, Georges d’Halluin (ca. 1473-1536), qui fait creuser une seconde écluse afin de faciliter le trafic fluvial. De nombreux conflits se déroulent jusqu’au début du XVIIe siècle.
Sous le règne de Charles de Croy, une fois de plus, Comines est reconstruite. Le château est réparé ainsi que les chapelles et les moulins. L’église Saint-Chrysole est terminée en 1615 et le beffroi est édifié dans sa forme originale en 1623.
En 1668, à la suite d’une alliance matrimoniale avec l'Espagne, Comines change de royaume. La ville est coupée en deux par la frontière naturelle de la Lys, le Nord est laissé à l’Espagne.
Louis XIV fait fortifier le château par Vauban, mais en 1674, de crainte de le voir tomber aux mains des Espagnols, il le fait détruire par le maréchal d’Humières.
Les traités d'Utrecht (1713) confirment la frontière sur la Lys. Deux Comines subsistent : Comines Belgique et Comines France. Au détriment du flamand, la langue devient officiellement le français. Profitant de la paix, des manufacturiers belges s’installent dans Comines Sud. Vers 1719, Philippe Hovyn fonde sa rubanerie.
Révolution française
De nouveau, durant la Révolution de 1789, Comines change de statut.
En 1792, la ville est occupée par les Autrichiens qui ont occasionné de nombreux dégâts[26].
Avec la guerre puis avec la victoire française sur l’Autriche et l’annexion de la Belgique, elle fait face aux nombreux problèmes dus aux partages des dépenses des lieux de cultes.
En 1830, avec la révolution en France et avec l’indépendance de la Belgique, le progrès amène la naissance des ateliers et des usines. À Comines France, l’industrie textile se développe fortement avec la rubanerie, le tissage et la filterie. La gare est ouverte en 1876 avec la ligne Lille-Comines. À partir de 1906, sous l‘influence du maire Désiré Ducarin, un nouvel hôpital, un dispensaire et un orphelinat sont construits. Le jardin public, la piscine et l’abattoir sont bâtis à la même époque.
Première Guerre mondiale
Le 1er août 1914, la mobilisation générale est décrétée. Très rapidement, Comines est occupée par les Allemands. En mai 1917, les Anglais préparent une vaste opération et les bombardements s'intensifient, pulvérisant les abords de Comines. Fin mai, les Anglais imposent l'évacuation totale des civils, qui a lieu les 27, 28 et 29 mai 1917[27]. Mais peu à peu, le front avance. Et enfin, en octobre 1918, Comines est libérée. Malheureusement la ville a été complètement détruite par les bombardements alliés et les dynamitages allemands.
La ville est rebâtie, dans les formes que nous lui connaissons actuellement. Le centre est modifié avec des rues plus droites et une place plus grande. Selon les plans de Maurice Storez et de Dom Bellot, l'église est reconstruite dans son style si particulier néo-byzantin. L’architecte Louis Marie Cordonnier garde au beffroi ses traits de 1623 avec son bulbe caractéristique. En 1922, la centrale électrique est achevée mais de nombreuses usines ayant disparu, Comines ne retrouve pas toute son aura industrielle.
Seconde Guerre mondiale
De nouveau, en septembre 1939, lors la « drôle de guerre », la ville est envahie puis occupée. Elle subit les bombardements alliés qui visent la centrale thermique. De nombreuses victimes sont à déplorer. Le 24 juin 1941, un bombardement de la R.A.F. britannique fait 35 tués et 150 blessés[28].
Enfin, le 6 septembre 1944 sonne la Libération. La ville, moins meurtrie durant ce second conflit, retrouve une certaine croissance, en particulier dans le textile, jusqu’à la crise de celui-ci. La concurrence mondiale, ainsi que la fin des centrales thermiques, mettent un terme à cette période d’expansion.
Aujourd’hui, Comines se tourne vers d’autres industries et services. Elle développe de nouvelles zones d'activités ou résidentielles pour faire face à l’accroissement constant de sa population.
En 2018, le maire rachète des terrains afin d'y faire bâtir d'importants immeubles à différents endroits de la ville.
Héraldique
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Les armes de Comines se blasonnent ainsi :D'argent à une clef de sable mise en pal, le panneton en haut et à dextre, et accompagnée de cinq quintefeuilles de gueules, deux à dextre, deux à senestre et une en pointe. Comines comme chef-lieu du quartier du Ferrain « De gueules au chevron d'or accompagné de trois coquilles du même et à la bordure aussi d'or »
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Politique et administration
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2003[31].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[32],[Note 8]
En 2019, la commune comptait 12 788 habitants[Note 9], en augmentation de 1,78 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 6 086 hommes pour 6 412 femmes, soit un taux de 51,3 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Economie et industrie
La commune est le siège d'un certain nombre d'entreprises industrielles, dont :
Lieux et monuments
- L'hôtel de ville et son Beffroi, classé à l'UNESCO. L'hôtel de ville est également inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 2001[38]. À partir du XIIe siècle, avec l’obtention par leur seigneur, du droit de s’administrer seules, les communes érigent leur premier Beffroi, signe de puissance, d’autonomie et de liberté. Il est le gardien des chartes et la cloche qui rythme l’organisation de la cité. En 1297, 1382, 1427, 1579 le feu détruit le Beffroi, du fait de guerres ou d’incendies, car à l’époque il était fait de bois ; à chaque fois il est reconstruit. En 1623, il prend globalement sa forme actuelle. Classique pour l’époque, il se compose d’une imposante tour carrée flanquée de tourelles en saillie et surmontée d’un bulbe à huit pans, égrenant l’heure aux quatre points cardinaux. Pendant près de trois siècles, ce Beffroi résiste à l’histoire lorsque, à la fin de la Première Guerre mondiale, en mai 1918, l’armée allemande d’occupation le dynamite dans sa fuite. Il faut attendre 1924 pour commencer sa reconstruction quasi identique à celle de 1623, de l’autre côté de la place en vis-à-vis de l’église ; il est l’œuvre de l’architecte Louis Marie Cordonnier. Par la suite, il traverse sans encombre le second conflit mondial. En 2004, le Beffroi de Comines pose sa candidature avec 22 autres beffrois en vue d’une inscription au patrimoine de l'UNESCO. En juin 2005 la réponse officielle est positive et ainsi sont classés 11 beffrois dans le nord, 6 dans le Pas de calais et 6 dans la Somme.
- Les tombeaux conjugués de Jean de Comines et Jeanne de Ghistelle, autrefois dans l'ancienne église et actuellement dans le jardin public au nord de la nouvelle église, classés monuments historiques depuis 1926[39].
Églises
- Église Saint-Chrysole de style néo-byzantin inaugurée le 7 juillet 1928. Créée par Maurice Storez et Dom Bellot, elle est classée monument historique depuis le 9 septembre 2002[40].
- Eglise Saint Chrysole de Comines - l'église et la place
- Eglise Saint Chrysole de Comines - façade
- Eglise Saint Chrysole de Comines - extérieur
- Eglise Saint Chrysole de Comines - Toiture du dôme
- Eglise Saint Chrysole de Comines - Toiture du dôme
- Église Sainte-Marguerite de style néo-gothique. La pose de sa première pierre eut lieu le 19 mars 1858. Son parvis porte le nom de l'abbé Dervaux, qui en fut le premier curé. Fortement endommagée pendant la première guerre mondiale, elle a été rénovée et rouverte au culte en 1923.
Calvaires
- Le calvaire de la route de Wervicq - Mentionné sur des documents datant du XIXe siècle, il a été restauré durant les années 1990.
- Le calvaire du hameau de Sainte-Marguerite - Il a été érigé en 1931. Il est situé à l'angle de la rue de Lille et du chemin du Calvaire.
- Le calvaire du Christ-Roi - Détruit en 2004, il a été reconstruit en mai 2018. Il est situé à l'angle des rues Gambetta et Carnot, à côté du collège Saint-Joseph.
Chapelles
- La chapelle Ave Maria dite "de la Rouge Porte" - Elle a été construite durant la seconde moitié du XXe siècle. Elle est située chemin du Hel, à proximité de la ferme et des gîtes de la Rouge Porte.
- La chapelle de L'Immaculée Conception - Elle a été reconstruite après la Première Guerre mondiale. Elle est située au chemin du Hel à l'entrée de la Ferme du Hel.
- La chapelle Notre-Dame de la Délivrance - Reconstruite après 1918 et rénovée en 1994, elle est située à l'angle du chemin du Rossignol et du chemin du Grand-Perne.
- La chapelle Notre-Dame de Grâces - Construite en 1900, une chapelle se trouvait déjà à cet endroit au XVIIIe siècle. Elle a été restaurée en 1990. Elle est située rue du Hurlupin.
- La chapelle Notre-Dame du Rosaire - dite "Chapelle Goeman", elle a été construite en 1882. Elle est située chemin Sainte-Marguerite, face au chemin de la chapelle Goeman.
- La chapelle Notre-Dame-de-la-Paix - Elle a été érigée en 2011 à l'initiative de la famille Vermès. Elle est située rue du Petit-Enfer à l'entrée des gîtes "les Verts Près".
- La chapelle Notre-Dame-du-Saint-Rosaire - Elle a été construite en 1946 à l'initiative des paroissiens de Sainte-Marguerite. Elle est située rue de Lille.
- La chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur en Vieil Dieu - Elle a été construite en 1965 à l'initiative du doyen Delesalle et conçue par l'architecte Maurice Salembier. Elle est située rue du Vieil-Dieu.
- La chapelle de la Vierge - Elle a été construite après la guerre 1914-1918 à la demande de Madame Hassebroucq-Desurmont, femme de Lièvin Hassebroucq, ancien maire de Comines. Elle est située route d'Armentières.
Toponymie chrétienne
Au fil de l'histoire, le christianisme a laissé son empreinte dans la toponymie de Comines
- Allée de la Chapelle.
- Chemin du Calvaire.
- Chemin de la Chapelle Goeman.
- Chemin du Hel - du Néerlandais Hel, qui signifie l'enfer.
- Chemin du petit enfer.
- Chemin Sainte Marguerite.
- Rue de l'Abbé Lemire.
- Rue Henri Dunant.
- Rue des Processions.
- Rue Saint Antoine.
- Rue et Chemin du Vieil Dieu.
- Saint Gilles
- Saint Pierre
Personnalités liées à la commune
- Saint Chrysole ou Chryseuil († 303), d'origine arménienne, saint chrétien qui évangélisa le nord-est de la Gaule et mourut martyr en Flandre, vers Comines, où deux églises lui sont consacrées (une en France et une en Belgique). Il est fêté le 7 février.
- Philippe de Commynes ou Philippe de Commines, né en 1445 ou 1447 et mort en 1511, est un homme politique, chroniqueur et mémorialiste français d'origine flamande.
- Jean Despautère (en flamand Jean Van Pauteren, en latin Johannes Despauterius) est un grammairien flamand de langue latine, né vers 1460 ou 1480 à Ninove (province de Flandre-Orientale), mort à Comines en 1520. Il fut surnommé "Le prince des grammairiens". Voir aussi l'épitaphe de Jean Despautère dans l'église Saint-Chrysole de Comines.
- Ogier Ghislain de Busbecq, (1522-1592), ambassadeur de l'empereur du Saint Empire auprès de Soliman le Magnifique puis secrétaire d'Élisabeth d'Autriche. Lors du mariage de celle-ci avec le roi de France Charles IX en 1570, il rapporta d’Orient un sac contenant une trentaine d’oignons de tulipes et l’offrit à son ami Clusius. Celui-ci, devenu professeur de botanique à l’Université de Leyde, propagea la tulipomanie. Ogier introduisit aussi le lilas, le seringa et bien d’autres végétaux.
- Charles-Albert-Joseph Lecomte, (1867-1934), évêque d'Amiens[41].
- Gaston Moutardier, né le 4 mars 1889 à Comines, mort le 6 juillet 1944 à Amiens, est un résistant français.
- Edmond Decottignies (1893-1963), champion Olympique d’haltérophilie lors des Jeux de Paris en 1924.
- Martha Desrumaux (1897-1982) est une militante de la CGT, résistante dans le Nord, déportée au camp de Ravensbruck puis députée.
- Maurice Schumann, (1911-1998), conseiller municipal à Comines de 1971 à 1977 et ministre des Affaires Étrangères durant la même période.
- Pascal Delannoy, né le 2 avril 1957, est un évêque catholique français. Il est évêque de Saint-Denis depuis 2009.
- Suzanne Iskandar, née en 1964, est élue Miss Alsace en 1984, puis Miss France en 1985.
- Nathalie Marquay, née en 1967, est élue Miss Alsace en 1986, puis Miss France en 1987.
- Nicolas Ghesquière, (1971- ), styliste et directeur artistique de la maison de couture Balenciaga de 1997 à 2012.
Divers
Fête des Louches
La Fête des Louches[42] se déroule chaque 2e dimanche d'octobre. Des chars parcourent le centre de la ville et à cette occasion, des louches en bois sont lancées du haut de l'hôtel de ville par centaines. C'est un trophée très convoité.
« Louche » en Wallon signifie « cuillère » en français.
Il existe beaucoup de légendes sur l'origine de la fête mais celle-ci est une des plus connues :
Il y a une foire le jour de la St Denis, le 9 octobre. Dans le même temps, on célèbre la fête des Louches, dont la tradition nous apprend l’origine : on avait enfermé un seigneur dans une tour pour le soustraire au reste de ses hommes et jouir de son bien. S’étant fait connaître par le moyen d’un couvreur travaillant au-dessous de son cachot, il jeta par la fenêtre tout son petit ménage de bois, avec quoi on lui servait à manger.
Chaque année, un thème différent, historique ou commémoratif, est choisi pour la fête ; il est illustré dans le défilé. Ce défilé est franco-belge ; de nos jours, il commence en Belgique et se termine sur la place de Comines en France. Ce défilé est l'occasion pour les sociétés sportives, associatives et les différents quartiers de créer un char et de participer ainsi à des tableaux historiques, à la fin de celui-ci se trouve « le char de la Damoiselle de Comines et de ses dauphines » (ou plutôt la louche, car ce char à la forme d'une louche) ; puis, fermant la marche, le char du comité, depuis lequel les membres de la confrérie en habit jettent des louches. Le défilé terminé, la foule se rassemble au pied de l'hôtel de ville. Les louches sont lancées depuis le balcon et les fenêtres du salon d'honneur par les membres de la confrérie ainsi que par le maire de Comines France et le Bourgmestre de Comines Belgique. Attraper les louches enrubannées, dont l'imposante « Louche du maire ».
La fête dure trois jours : le samedi après-midi, ouverture de la fête foraine ; le dimanche, le grand défilé ; et le lundi matin, le franc marché (une braderie commerçante) suivi l'après-midi d'une course cycliste.
Le jet des louches remonte à la coutume de la franche foire instaurée au XVe siècle.
La version « moderne de la fête des louches » remonte à 1884 avec la création de la ducasse du château et du « comité des louches et des fêtes du quartier du château ».
Géants de Comines
Les géants accompagnent toutes les festivités de la ville et notamment la fête des Louches.
Pratiquement depuis l'origine de la fête en 1884, deux géants se distinguent : « Grande Gueuloute », une épeuleuse (de épeule, bobine utilisée dans le tissage) surnommée ainsi car elle a le verbe haut, et « P'tite Chorchire », un marchand de macarons (gâteau traditionnel) en habit de rubannier, sarrau bleu portant un écheveau de rubans jaunes et rouges. Ce dernier est surnommé P'tite Chorchire car la barque qui lui sert à frauder d'une rive à l'autre de la Lys porte ce nom.
En 1984 apparaît * Buchard de Comines en costume de croisé de 1099, en mémoire du célèbre seigneur de Comines parti aux croisades.
Puis vint * Messire de Comines, il a été baptisé en 1987 entouré d'une vingtaine de géants des environs, il porte le costume de la confrérie des louches aux couleurs rouge et or, il brandit fièrement sa louche lorsqu'il défile.
Un autre géant est présent dans l'église Saint-Chrysole et représente le saint du même nom.
En mars 2016 un nouveau géant ou plutôt une géante, une première à Comines, fait son apparition pour le Carnaval, elle est baptisée Alys de Comines le 13 mars 2016 elle représente une jolie drapière du XIIIe siècle. Elle est née d'une association : Les amis d'Alys, présidée par Pierre Loyer Elle a pour parrain Georges Delizée et comme marraine, Jeanne Maillote.
- Alys de Comines
- Alys de Comines, détail du buste
- Messire de Comines devant le Beffroi en octobre 2006
- Messire lors des gigantofolies de 2021
- Grande Gueuloute et P'tite Chorchire
- Buchard de Comines
- Saint Chrysole en compagnie d'Alys de Comines lors des gigantofolies 2021
Météorite
Le 8 juin 1962 vers 18 h, une météorite, chondrite de type H4, est tombée sur le territoire du hameau de Sainte-Marguerite[43].
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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- Fête historique des Louches
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