Corbehem

Corbehem est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Corbehem

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes Osartis Marquion
Maire
Mandat
Dominique Bertout
2020-2026
Code postal 62112
Code commune 62240
Démographie
Population
municipale
2 302 hab. (2019 )
Densité 885 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 20′ 10″ nord, 3° 03′ 39″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 36 m
Superficie 2,6 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brebières
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Corbehem
Géolocalisation sur la carte : France
Corbehem
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Corbehem
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Corbehem

    La commune fait partie de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe 49 communes et compte 42 277 habitants en 2018.

    Géographie

    Paysage de Corbehem.

    Localisation

    La commune, située dans le département du Pas-de-Calais, est limitrophe de celui du Nord.

    Le nord de son territoire est traversé par la ligne de Paris-Nord à Lille, et dispose d'une halte desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares : de Arras, ou Achiet, et de Douai ; d'Arras et de Lille-Flandres.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est baignée par la Scarpe canalisée, d'une longueur de 67 km, qui prend sa source dans la commune d'Arras et se jette dans L'Escaut canalisée au niveau de la commune de Mortagne-du-Nord dans le département du Nord[1]. La Sarpe constitue, au niveau de la commune, la limite entre la Scarpe-Supérieure et la Scarpe Moyenne[2],[3].

    La commune se trouve au confluent de cette rivière avec le canal de la Sensée, et à l'origine du canal de dérivation de la Scarpe.

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : les bassins de Brebières et bois du grand marais. Cette ZNIEFF associe de vastes zones en eau (bassins de décantation) avec vasières et roselières et des végétations forestières dégradées par la plantation massive de peupliers[4].

    Urbanisme

    Typologie

    Corbehem est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[8] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (32,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (28,3 %), terres arables (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), forêts (7,9 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    Le lieu était désigné Corbelhan (1081) ; Corbelhem (1105) ; Corbehem (1289) ; Corbehan (1297) ; Corbeham (1306) ; Corbehan (1307) ; Courbehem (1515) ; Corbehein (1720)[15].

    De l'ancien français corbel (corbeau) et le germanique heim (village)[réf. nécessaire].

    Corbeham en flamand[16].

    Histoire

    Révolution française

    En prémisse à la Révolution française, dans leur cahier de doléances[17], plaintes et remontrances, les habitants, corps et communautés de Corbehem réunis en assemblée le , demandent :

    • 32 députés du tiers-état, élus par les communautés de campagne, pour représenter la province d'Artois ;
    • des suffrages comptés par tête et (non) par ordre ;
    • une justice rendue gratuitement ;
    • un impôt pour tous, y compris les nobles et les ecclésiastiques ;
    • la suppression des corvées ;
    • la suppression des fiefs dans les familles roturières ;
    • que chaque communauté puisse défricher ou conserver ses communes, marais ou pâturages ;
    • que l'on oblige les États de distribuer les quatre cents mille livres accordées à l’assemblée générale à chacun des habitants dont les récoltes ont été grêlées le treize juillet dernier, à proportion des pertes qu’ils ont essuyées, selon les estimations faites par les experts envoyés de la part desdits États.
    XIXe siècle

    La ligne de chemin de fer Paris - Lille a été mise en service en 1846. En 1907 est créé un embranchement vers Lens qui a fonctionné de 1907 à 1955 (pour les voyageurs).

    La commune s'industrialise dès 1838, avec la création de la distillerie Lefebvre en 1838, attirée par la voie d'eau de la Scarpe. De nombreuses autres entreprises industrielles s'installent ensuite sur la commune : raffinerie de sucre, chaudronnerie, potasserie, malterie[18],[19]...

    Un embranchement particulier est établi en 1883 pour relier la ligne de chemin de fer à l'embranchement industriel établi par M. Paul Paix et Cie[20].

    Première Guerre mondiale

    La commune a subi des destructions pendant la Première Guerre mondiale[21],[22],[23],[24],[25].

    Elle a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [26].

    La reconstruction est menée notamment par la Société coopérative de reconstruction de Corbehem.

    Entre deux guerres,

    Les frères Joseph et Henri Beghin, qui exploitent la sucrerie de Thumeries, rachètent de multiples usines détruites lors de la Première Guerre mondiale, ainsi que des champs et des habitations. Ils construisent la sucrerie en 1920 à l'emplacement de l'ancienne distillerie Lefebvre, puis la cartonnerie en 1926. Les deux premières usines à papier sont mises en service en 1928 et 1929, destinées principalement au papier journal. Au début des années 1930, le site comporte une sucrerie, une distillerie, deux machines à carton et 3 machines à papier. Dès 1934, l'usine se dote d'une centrale électrique, dont les chaudières alimentent également en vapeur les rouleaux sécheurs des machines à papier[27],[18],[28],[29].

    Seconde Guerre mondiale
    Trente glorieuses et temps actuels

    Ferdinand Béghin, fils de Henri, reprend les installations Béghin et assure son développement. La sucrerie devient la plus importante du groupe. La cartonnerie sert à la fois à l'emballage du sucre, avec la machine no 1 et la production vendue à d'autres entreprise (machine no 2. En 1957 est mise en service la machine no 4. En 1961, l'usine est la première papèterie de France, essentiellement dédiée à la production de papier journal. En 1963, elle est l'une des premières à produire papier couché, notamment utilisé par les magazines, activité qui deviendra la principale de l'entreprise à partir des années 1980. Compte tenu de l'importante consommation énergétique de l'entreprise, une deuxième centrale est mise en service en 1963, puis une troisième centrale à gaz dans les années 1980, sans pour autant permettre à l'usine d'être autosuffisante en énergie, qui est alors l'un des 10 premiers clients nationaux d'EDF[18].

    L'usine commence à décliner à partir des années 1970, avec l'arrêt de la machine à carton no 1 en 1979, de la distillerie en 1983, et de la sucrerie, devenue trop petite, en 1986.puis l'arrêt de la cartonnerie en 1997. Il ne subsiste plus que la papeterie, qui change à plusieurs reprises de dénomination pour devenir, en 1998, Stora Enso. La machine no 5 est mise en service en 1990, et remplace les machines no 1 et 2 qui sont alors arrêtées. Cette machine no 5 est alors la plus grande du monde[18]. L'industrie du papier couché étant devenue excédentaire au niveau mondial, les machines no 3 et 4 sont arrêtées, malgré un important conflit social en 2006, et ne subsiste que la machine no 5[18].

    En 2006, le groupe finlandais Stora Enso annonce un plan de réduction mondial des effectifs. Pour éviter le licenciement, ses salariés français fondent les Géants du papier solidaire. En septembre 2006, le fonds d'investissement Green Recovery propose de racheter deux machines à papier à Corbehem[30], mais le projet est bloqué à la dernière minute[31].

    La papèterie ferme en 2014[32].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    Corbehem était membre de la communauté de communes Osartis, créée à la fin de 1999 sous le nom de communauté de communes Scarpe-Sensée .

    Celle-ci fusionne avec sa voisine pour former, le la communauté de communes Osartis Marquion dont est désormais membre la commune.

    Circonscriptions administratives

    La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Vitry-en-Artois[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Brebières.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Élections municipales et communautaires

    Lors du premier tour des élections municipales le , dix-neuf sièges sont à pourvoir ; on dénombre 1 512 inscrits, dont 777 votants (51,39 %), 8 votes blancs (1,03 %) et 749 suffrages exprimés (96,40 %). La liste Corbehem avenir menée par le maire sortant Dominique Bertout recueille 562 voix (75,03 %) et ainsi dix-sept sièges au conseil municipal contre deux pour la liste Corbehem ensemble menée par Éric Morelle avec 187 voix (24,97 %)[34].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        André Evrard Républicain Conseiller général de Vitry-en-Artois (1886 → 1913)
        Jules Evrard RG Fils du précédent
    Conseiller général de Vitry-en-Artois (1913 → 1928)
    1947   Jean Desmons   Ancien combattant
    octobre 1948 1971 Marcel Flodrops SFIO  
    1971 mars 1983 Claude Paquet SE Responsable SAV de la SEUM
    mars 1983 mars 2008 Maurice Herbaut DVG Employé de la métallurgie
    mars 2008 En cours
    (au 26 mai 2020)
    Dominique Bertout DVG Chargé d'affaires
    Vice-président de la CC Osartis Marquion (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2014-2020[35]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[36]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[37],[38]

    Équipements et services publics

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].

    En 2019, la commune comptait 2 302 habitants[Note 4], en diminution de 0,48 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    268249274283334303360352387
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6006206777477678509311 0091 026
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0531 1021 1239141 2281 4711 6921 5921 607
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 8702 0942 6112 3682 3462 3182 2242 2242 221
    2015 2019 - - - - - - -
    2 3442 302-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,5 %, soit légèrement en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 144 hommes pour 1 195 femmes, soit un taux de 51,09 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ou +
    2,7 
    5,7 
    75-89 ans
    10,8 
    12,7 
    60-74 ans
    15,6 
    20,2 
    45-59 ans
    17,4 
    20,3 
    30-44 ans
    20,9 
    16,2 
    15-29 ans
    14,7 
    24,5 
    0-14 ans
    17,9 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Économie

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    L'entreprise de construction Colas Nord-Picardie inaugure en mai 2009 une usine d'enrobement sur l'ancien site de Stora Enso, certains ouvriers du groupe finlandais y étant embauchés[44].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le monument aux morts.
    • Le château d'eau.
    • L'église Notre-Dame construite sur l'initiative de l'abbé Deplantay, curé de Corbehem, vers 1896, aux frais du banquier Louis Dupont, qui habitait le village[45], reconstruite dans les années 1920 en conservant les parties qui ont échappé aux destructions de la Première Guerre mondiale. L'église, de style néo-gothique est principalement en briques. Au dessus du portail se trouve une statue de la Vierge à l'Enfant, sous laquelle se trouvent les lettres « AM » entrelacées, pour « Ave Maria »[46]. Elle contient des fonts baptismaux de 1530 en grès[47] et un buffet d'orgue, également de style néo-gothique, en chêne teinté, composé de quatre tourelles et de trois plates-faces[48].
    • Les monuments aux morts de Henri-Émile Rogerol.
    • La gare de Corbehem.
    • Manoir des Cèdres, qui appartint à la famille Lefebvre, créateur de la distillerie au début du XIXe siècle. En ruines à la fin de la Première Guerre mondiale, le manoir est reconstruit en 1924 et doté d'une belle façade Art déco agrémentée de bow-windows colorés et d’une verrière réalisée par le maître-verrier lillois Pierre Turpin[49]

    Géants de processions et de cortèges

    Jean de Corbehem, en visite à Roclincourt en 2011.

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
    de gueules aux neuf flammes d'or ordonnées 4.3.2, au chef du même chargé d'une aigle de sable.


    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Marc de Ferrière Le Vayer, Les cinq vies de Corbehem : de Béghin à Stora Enzo, l'aventure d'une usine, Douai, Pagine éditions, , 191 p. (ISBN 978-2-912208-02-6).
    • Marc de Ferrière Le Vayer et Jean-Claude Daumas (dir.), Le capitalisme familial : logique et trajectoire : Actes de la journée d'études de Besançon du 17 janvier 2002, Besançon, Presses universitaires franc-comtoises, coll. « Série historique », , 254 p. (ISBN 978-2-84867-036-2, lire en ligne), « Les Béghin, du sucre au papier L'échec d'une certaine forme de capitalisme (1870-1977) », p. 77-95 [lire en ligne (page consultée le 6 juillet 2018)] sur Google books..

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Scarpe canalisée (E2--0110) (E2--0110) » (consulté le )
    2. éditions Dellille-Mohler, « Carte postale ancienne : Corbehem - Les écluses jumelles », Fonds des Albums Valois - Département du Pas-de-Calais - Volume 19, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, années 1900-1910 (consulté le ).
    3. éditions Dellille-Mohler, « Carte postale ancienne : Corbehem - Le Pont », Fonds des Albums Valois - Département du Pas-de-Calais - Volume 19, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, années 1900-1910 (consulté le ).
    4. « ZNIEFF 310013748 - bassins de Brebières et bois du grand marais », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
    16. « Communes du Nord-Pas-de-Calais », La Flandre, Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois (consulté le ).
    17. Extrait de cahiers de doléances, consulté 2009 12 31
    18. « Usines Béghin (page 1/10) », Les anciennes usines Beghin de Corbehem, Patrimoine industriel (consulté le ).
    19. éditions Dellille-Mohler, « Carte postale ancienne Corbehem : La distillerie », Fonds des Albums Valois - Département du Pas-de-Calais - Volume 19, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, années 1900-1910 (consulté le ).
    20. « Rapport de l'ingénieur en chef du contrôle de l'exploitation », Rapports et délibérations / Département du Pas-de-Calais, Conseil général, , p. 249 (lire en ligne, consulté le ).
    21. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes.
    22. Section photographique de l'armée, « Photo : Corbehem. Le pont détruit par les Allemands avant leur retraite », Fonds des Albums Valois - Département du Pas-de-Calais - Volume 19, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    23. Section photographique de l'armée, « Photo : Corbehem. Fabrique de bidons détruite par les Allemands. Atelier d'emplissage des bidons », Fonds des Albums Valois - Département du Pas-de-Calais - Volume 19, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    24. Section photographique de l'armée, « Photo : Corbehem. Fabrique de bidons détruite par les Allemands. Atelier », Fonds des Albums Valois - Département du Pas-de-Calais - Volume 19, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    25. Section photographique de l'armée, « Photo : Corbehem. Fabrique de bidons détruite par les Allemands. Bâtiment de réception et des emballages », Fonds des Albums Valois - Département du Pas-de-Calais - Volume 19, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    26. Journal officiel du 24 septembre 1920, p. 14066.
    27. Marc de Ferrière Le Vayer, Les Béghin, du sucre au papier L'échec d'une certaine forme de capitalisme (1870-1977)ouvrage cité en bibliographie.
    28. Film Fabrication du sucre, Ministère de l'Agriculture, 1930 sur INA.
    29. « Avant-Après, l’ancienne entrée des usines Béghin », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    30. Green Recovery reprend deux machines à papier chez Stora Corbehem, Les Échos n° 19748 du 11 septembre 2006 • page 22
    31. T. M., « A Corbehem, l'usine de Stora à nouveau dans l'inquiétude : L'année dernière, le groupe suédo-finlandais fermait deux des trois machines de son usine de Corbehem, dans le Pas-deCalais. La fin d'un rêve pour Les Géants de papier solidaires, cette association d'employés qui avait un projet de reprise. Aujourd'hui, la pérennité du site est en cause », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
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