Cordes-sur-Ciel
Cordes-sur-Ciel (en occitan Còrdas d’Albigés, en français Cordes jusqu'en 1993), connu sous la Révolution sous le nom de Cordes-la-Montagne[1], est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées.
Pour les articles homonymes, voir Cordes.
Cordes-sur-Ciel | |
La cité médiévale de Cordes-sur-Ciel. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Communauté de communes du Cordais et du Causse |
Maire Mandat |
Bernard Andrieu 2020-2026 |
Code postal | 81170 |
Code commune | 81069 |
Démographie | |
Gentilé | Cordais |
Population municipale |
822 hab. (2019 ) |
Densité | 99 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 03′ 52″ nord, 1° 57′ 13″ est |
Altitude | Min. 159 m Max. 320 m |
Superficie | 8,27 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Cérou, l'Aurausse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cordes-sur-Ciel est une commune rurale qui compte 822 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 2 925 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Cordais ou Cordaises.
Bastide construite en 1222 par le comte Raymond VII de Toulouse, haut lieu du catharisme, cette cité médiévale adapte ses rues tortueuses et ses maisons séculaires à un relief escarpé dominant la paisible vallée du Cérou. Site touristique fréquenté, Grand Site Occitanie, elle est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
La commune est membre de l'association Les Plus Beaux Villages de France. En 2014, ce village a été élu Village préféré des Français dans l'émission présentée par Stéphane Bern sur France 2.
Géographie
Localisation
Cordes-sur-Ciel est située dans le nord-ouest du département du Tarn, dans la vallée du Cérou. La commune se trouve sur la route nationale 122 et sur la rive gauche du Cérou, un affluent de l'Aveyron, à 1 h 15 min environ de Toulouse, par la route.
Communes limitrophes
Géologie et relief
L'altitude de la commune varie entre 159 et 320 mètres[3]. Le village a donné son nom au plateau calcaire qu'il occupe, le plateau cordais.
Voies de communication et transports
Accès depuis la gare SNCF de Vindrac, située à 4,7 km par la D 600. Des taxis locaux prennent en charge les voyageurs à leur arrivée.
La D 600 va de Vindrac à Albi. La D 922 relie Cordes-sur-Ciel à Gaillac où l'on peut rattraper l'A68 qui rejoint Toulouse.
La ligne 707 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, la reliant à Albi et à Milhars.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Cérou et l'Aurausse et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le Cérou, d'une longueur totale de 87,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-Delnous et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Varen, après avoir traversé 23 communes[6].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montels », sur la commune de Montels, mise en service en 1996[12] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 720,9 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 20 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[16] à 13,8 °C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[18] : le « coteau sec de Liversenq » (115 ha), couvrant 3 communes du département[19].
Urbanisme
Typologie
Cordes-sur-Ciel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[I 1],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28 %), terres arables (21,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), zones urbanisées (5,8 %), forêts (1,2 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
À sa création, le village reçut le nom occitan médiéval de Còrdoa, vraisemblablement en référence à la ville de Cordoue[23]. En occitan moderne le nom est devenu Còrdas d’Albigés ou simplement Còrdas. En effet, il existait des ateliers de tannerie le long du Cérou et la ville espagnole de Cordoue était connue pour son artisanat du cuir. D'autres villages du Tarn font référence à des villes espagnoles, comme Pampelune, Cadix ou Valence.
Lors de la Révolution française, la ville est rebaptisée Cordes-la-Montagne[3].
En 1947, une journaliste romancière et poétesse, Jeanne Ramel-Cals, invente le nom de Cordes-sur-Ciel, le village évoquant la mer de nuages qui entoure la colline centrale à l'automne et au printemps. Le nom de la commune est changé officiellement en 1993[24] par le ministre de l'Intérieur et futur maire de Cordes-sur-Ciel, Paul Quilès[23].
Histoire
Avant la bastide
L'histoire de Cordes précédant la bastide ne signifie pas une absence de peuplement. Des vestiges d'un château fort semblent avoir subsisté jusqu'au XVIIe siècle, témoin d'une occupation antérieure à la construction de la bastide. Toutefois, ce foyer de population est trop faible pour être le siège d'une paroisse[25]. À cette époque, il existe probablement des ateliers de travail du cuir au bord de la rivière Cérou[a 1].
Lors de la croisade des Albigeois, Saint-Marcel est incendié par les croisés de Simon IV de Montfort[b 1].
Construction de la bastide
Cette ville nouvelle s'inscrit dans le contexte de la fin des combats de la croisade des Albigeois. Elle a pour but de reloger des populations ayant tout perdu lors des destructions opérées par les chevauchées des croisés. Le comte de Toulouse veut repeupler les zones ravagées et accessoirement y favoriser le développement économique. Pour Charles Higounet, ces projets portent la marque de Doat Alaman, et de son fils Sicard qu'il surnomme bastidors. Ces gestionnaires de la fortune des comtes de Toulouse sont les initiateurs de cette politique de construction[26]. La bastide de Cordes constitue un verrou militaire au nord du comté de Toulouse et barre la vallée du Cérou.
Les deux premières enceintes fortifiées sont bâties dans un délai de sept ans. En 1222, le comte de Toulouse Raymond VII octroie une charte de privilèges aux futurs habitants de la construction sur le lieu-dit « Puech de Mordagne »[25]. En 1229, date du traité de Paris, Cordes est signalé comme une des villes fortes de l'Albigeois[27]. Il est attesté que des habitations sont antérieures à la première enceinte[25].
Des habitants du village voisin de Mouzieys-Panens participent à l'érection des murailles et au creusement des fossés. Une lecture des restes de remparts révèle que les premiers murs sont bâtis avec les pierres calcaires locales. Plus tard, des briques et des pierres de carrières plus lointaines sont utilisées : carrière de Corrompis dans la commune des Cabannes et grès rouge de Salles. Les murs ont probablement été construits par les habitants eux-mêmes : les parcelles comprenaient une maison donnant sur la rue, un petit jardin derrière, clos par un mur aveugle dont l'entretien est à la charge de l'habitant[25].
Conformément au traité de Paris de 1229, Jeanne, fille unique de Raymond VII de Toulouse, épouse en 1241 Alphonse de Poitiers, frère du roi Louis IX. Le comté de Toulouse, jusqu'alors autonome, est rattaché à la couronne de France à la mort d’Alphonse II et de Jeanne en 1271. Jamais conquise, Cordes devient ainsi terre de France en 1370.
Un atelier de tisserands occupé par des bons hommes hérétiques est attesté dès 1226 par des interrogatoires conservés de l'Inquisition. Il est probable que ce havre de paix ait attiré cette population, première victime du conflit qui s'achève. Une légende indique une révolte de la population contre une décision d'envoyer des cathares locaux au bûcher ayant abouti à la précipitation de trois inquisiteurs dans le puits de la halle. Charles Portal la dément, aucun texte antérieur au XVIIe siècle ne l'ayant reprise[a 2].
Âge d'or
Les artisans installés dans la nouvelle ville profitent de l'essor économique dû à une longue période de paix. Les familles s'enrichissent et d'artisanes, deviennent bourgeoises et marchandes. Ces familles décident alors de montrer leur richesse en signe de puissance et commence la construction de maisons gothiques. Ces bâtisses à architecture voisine réunissent atelier, entrepôt et magasin au rez-de-chaussée, habitation au premier étage et greniers au second étage. Une cour et des bâtiments annexes occupent l'arrière de la construction. Ces demeures confortables sont bâties entre la fin du XIIIe siècle et le milieu du XIVe siècle. Cette durée relativement courte donne une unité architecturale à la bastide, lui valant le surnom de « Cité aux Cent Ogives ». Son âge d'or dure du XIVe au XVIe siècle avec un maximum de 5 500 habitants[a 3].
En 1321, Cordes doit faire une pénitence solennelle pour son opposition à l'inquisition de l'hérésie et à l'évêque d'Albi Bernard de Castanet à la fin du XIIIe et dans les premières années du XIVe siècle, époque où ses consuls avaient rejoint le mouvement de contestation emmené par le frère franciscain Bernard Délicieux. Les guerres de religions de la fin du XVIe siècle occasionnent peu de dommages à Cordes : elle est attaquée le 9 septembre 1568 par le baron de Paulin ; elle repousse l’assaut du vicomte Peyrole de Bruniquel, dans la nuit du 22 au 23 mai 1574.
Prosper Mérimée, alors chargé par Napoléon III d'établir un inventaire du patrimoine architectural français, la visita. La cité s’éveilla à nouveau à partir du milieu du XXe siècle, lorsque des artistes la redécouvrirent.
Albert Camus, après l’avoir visité dans les années 1950, disait « À Cordes, tout est beau, même le regret ». La cité est officiellement devenue « Cordes-sur-Ciel » en 1993.
Politique et administration
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2007[29].
Population et société
Démographie
Ses habitants sont appelés les Cordais et Cordaises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32]. En 2019, la commune comptait 822 habitants[Note 6], en diminution de 12,55 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %). |
Enseignement
Cordes-sur-Ciel dispose d'une école primaire publique (192 élèves en 2013)[34] et d'un collège public[35].
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année, le 14 juillet, a lieu le festival du grand fauconnier au cours duquel les passants assistent à des défilés en costume d'époque et des animations autour du Moyen Âge.
Sports
L'US Cordes est le club de football du village. Lors de la saison 2020-21, l'USC évoluera au plus haut niveau départemental, le club ayant réalisé deux montées successives.[réf. nécessaire]
Un club de tennis et de handball ainsi que de nombreuses animations égayent le village, danse, trail, vtt etc
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 444 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 772 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 550 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 9,7 % | 12,6 % | 14 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 385 personnes, parmi lesquelles on compte 71,9 % d'actifs (57,9 % ayant un emploi et 14 % de chômeurs) et 28,1 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 576 emplois en 2018, contre 660 en 2013 et 629 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 239, soit un indicateur de concentration d'emploi de 241 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,7 %[I 10].
Sur ces 239 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 159 travaillent dans la commune, soit 67 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 58,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % les transports en commun, 18 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 20,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
226 établissements[Note 9] sont implantés à Cordes-sur-Ciel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 226 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 27 | 11,9 % | (13 %) |
Construction | 14 | 6,2 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 93 | 41,2 % | (26,7 %) |
Information et communication | 5 | 2,2 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 6 | 2,7 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 13 | 5,8 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 23 | 10,2 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 30 | 13,3 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 15 | 6,6 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,2 % du nombre total d'établissements de la commune (93 sur les 226 entreprises implantées à Cordes-sur-Ciel), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :
- SARL Gautier Materiaux, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (1 079 k€)
- SARL Ag3, agences immobilières (259 k€)
- Coutouly, autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé (134 k€)
- Les Arcades, restauration de type rapide (125 k€)
- SARL Tache Yannick, traitement des semences (120 k€)
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 20 | 6 | 6 | 5 |
SAU[Note 11] (ha) | 524 | 268 | 390 | 505 |
La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole relativement pauvre et aride accueilant des élevages de brebis et agneaux en plein air, située dans le nord-ouest du département du Tarn[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (20 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 505 ha[39],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le village est entouré de quatre enceintes et de plusieurs portes comme la porte des Ormeaux, la porte de la Jane ou la porte de l'Horloge.
Le village fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France »[40].
- Ce village est connu, entre autres, pour son puits de la halle qui fait plus de 100 mètres de profondeur (113,47 mètres).
- La maison du Grand Veneur est une grande bâtisse de grès dont la façade a trois étages. C'est l'une des façades les plus sculptées du village. Le siège de la mairie est situé dans la maison Fonpeyrouse.
- Le Monument du Souvenir, place de la Bride, chef-d'œuvre métallique de l'aquarelliste-peintre-forgeron-sculpteur et conteur occitan Jean Marc (1924-2008), né à Montans, qui avait son atelier dans la commune.
- L'église Saint-Michel, de style gothique méridional, date en grande partie du XIIIe siècle, en dépit de remaniements au XVe siècle. Le clocher date du XIVe siècle. L'intérieur conserve des fresques d'inspiration Renaissance réalisées par le peintre Gayral de 1841 à 1844 et plusieurs tableaux datant de cette période (Saint Louis de Gonzagues en prière, Apothéose de saint Jacques...). L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1922[41]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[41].
- Le lieu-dit du Pied Haut situé non loin du village qui permet un point de vue global sur la bastide. S’y rendre à l’aube permet de voir la cité émerger des nuages.
- Chapelle du Saint-Crucifix de Cordes-sur-Ciel. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1984[42].
- Croix de Cordes-sur-Ciel.
- La Capelette Saint-Jacques. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1927[43].
- Chapelle des Trinitaires de Cordes-sur-Ciel.
- Chapelle du couvent Notre-Dame de Cordes-sur-Ciel.
- Chapelle Saint-Jean de Saint-Jean.
- Couvent des capucins de Gaillac
Couvent de 1660 situé chemin des Capucins, rue La Peyrade[44]. En 1826, il est mis à la disposition de la communauté des sœurs de Saint Joseph d'Oulias (Rhône). Depuis 1975, c'est le principal foyer de la communauté des Béatitudes, anciennement communauté du Lion de Juda et de l'Agneau Immolé. Le couvent des capucins est actuellement en vente.
Musées
- Cordes abrite le musée du sucre et du chocolat. Il regroupe une centaine de pièces d'Art réalisées exclusivement à base de Sucre sur des thèmes aussi divers que le Moyen Âge, la mythologie, les fleurs, la nature, les technologies ou encore les contes et légendes.
- Le Musée Charles Portal art,histoire et patrimoine du pays cordais est installé à la porte des Ormeaux, édifice médiéval classé monument historique, typique de la construction militaire de Cordes. L'architecture cordaise y est expliquée. Des pièces historiques sont présentées (faucons sculptés, ancienne porte de la mairie du XVIe siècle, serrures ...), des films traitant de l'énigmatique puits de la halle (113 m de profondeur), des "mystères d'eaux" de la ville, de la broderie cordaise, du tissage ainsi que des diaporamas sur le "livre ferrat", l'église Saint Michel. Sont exposées des collections de Cordes et de sa région depuis la préhistoire jusqu'au XXe siècle: très belles pièces gallo-romaines, mérovingiennes et médiévales, fac-similés d'archives de l'histoire de la ville, mesures à grain, mais aussi une imposante machine à broder du XIXe.. De la terrasse, très belles vues sur l'ouest cordais et sur les vieilles rues. Il est géré par l'association de bénévoles, créée en 1904 :"Société des Amis du Vieux Cordes". Le musée a le label « Musée de France ».
- La Maison du Grand Fauconnier (également classée Monument Historique) abrite le Musée d'Art Moderne et Contemporain, offrant une rencontre unique entre le patrimoine architectural historique et la création artistique. Abordant des styles et des mouvements divers, les collections du musée proposent un parcours à travers l'art au XXe siècle. On peut y admirer les œuvres d’Yves Brayer (1907-1990), un des plus importants peintres figuratifs du XXe siècle. Grâce à la donation du poète André Verdet, à la fois peintre, céramiste, philosophe, témoin et acteur de l'émergence de l'art moderne des années 1960, on y découvre également des œuvres de Picasso, Miró, Léger, Klee, Magnelli, Prévert, Arman, Appel, Kijno, Fromanger, Christo.. accompagnés d'un buste en terre cuite de Cyril de La Patellière à l'effigie d'André Verdet modelé à son domicile de Saint-Paul-de-Vence en novembre 1999. Le Musée d'Art Moderne et Contemporain de Cordes possède aussi la quasi-totalité de l'œuvre de Maurice Baskine (1905-1968), ancien membre du groupe surréaliste, des tableaux du Cordais Francis Meunier (1924- 1995), également membre du groupe surréaliste, et une quinzaine d’œuvres d’Aline Gagnaire (1922-1997), membre de l'Ouvroir de Peinture Potentielle (Oupeinpo).
Personnalités liées à la commune
- Alexis Littré (1654-1726) : médecin, anatomiste.
- Albert Gorsse (1849-1898) : manufacturier, créateur de l'industrie de broderie mécanique cordaise.
- Jean-Jules Pendariès (1862-1933) : sculpteur
- Camille Raynaud (1868-1947) : sculpteur.
- Yves Brayer (1907-1990) : peintre français.
- Francis Meunier (1924-1995) : peintre français ; membre du groupe surréaliste.
- Charles Portal : archiviste départemental.
- Paul Quilès : homme politique français (PS).
- Yves Thuriès : chef cuisinier, pâtissier français et chocolatier.
- La Talvera : groupe de musiciens occitans.
- André Verdet : poète, peintre.
Héraldique
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« De gueules au château donjonné d'argent mouvant de la pointe, ouvert du champ et maçonné de sable, surmonté d'une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or »[45]
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Annexes
Bibliographie
- Cordes, dans Clément Compayré, Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais et l'ancien diocèse de Lavaur, imprimerie de M. Papailhiau, Albi, 1841, p. 389-406 (lire en ligne)
- Charles Portal, Les origines de Cordes, dans Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn, 1893, p. 49-55 (lire en ligne)
- Charles Portal, Cordes et l'inquisition, dans Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn, 1896, p. 61-80 (lire en ligne)
- Baron de Rivières, État de la paroisse de Cordes en 1766, dans Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn, 1896, p. 180-190 (lire en ligne)
- Charles Portal, Le puits de Cordes, dans Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn, 1901, p. 1-7 (lire en ligne)
- Charles Portal, Histoire de la ville de Cordes, Tarn (1222-1799), à la librairie-papèterie Bosquet, Cordes, 1902, 696p. (lire en ligne)
- Charles Portal, Histoire de la Ville de Cordes, Privat, 3e édition, 1984, 716p.
- Charles Portal, Cordes, dans Congrès archéologique de France. 92e session. Toulouse. 1929, dans Société française d'archéologie, Paris, 1930, p. 454-494 (lire en ligne)
- Charles Portal, Cordes : Notice historique et archéologique, Société des amis du vieux Cordes, , 7e éd., 62 p.
- Jeanne Ramel-Cals, Légendaire de Cordes-sur-Ciel, Fayard, 1947.
- Claire Targuebayre, Cordes en Albigeois, préfacé par Albert Camus, 1950.
- Simone Jacquemard, Le Funambule, Seuil, 1981.
- Michèle Pradalier-Schlumberger, Cordes, dans Congrès archéologique de France. 140e session. Albigeois. 1982, Société française d'archéologie, Paris, 1984, p. 235-253
- Simone Jacquemard, La Fête en éclats, Seuil, 1985.
- Daniel Loddo, Entre Cordas e Gresinha, CORDAE / La Talvera, 1997.
- Henri Bru, Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles, Albi, Éditions Grand Sud, , 119 p. (ISBN 2-908778-48-3)
- Cordes, pays des bastides, p. 78.
- *Ils ont écrit Cordes..., catalogue de l'exposition, Jean-Gabriel Jonin, OMT, 2004. Cet ouvrage recense tous les auteurs qui ont écrit sur Cordes. On y trouve notamment, en plus des auteurs cités dans la bibliographie ci-dessus : Albert Camus, Jean Giono, Violette Leduc, Hector Malot, Prosper Mérimée, Lawrence d’Arabie…
- Stéphane Bern, Le village préféré des français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 249 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production : Cordes-sur-Ciel, pages 198 à 205** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.
Articles connexes
- Liste des communes du Tarn
- Gare de Cordes (fermée et réaffectée en collège)
Liens externes
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Cordes-sur-Ciel », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Site officiel
- Office du tourisme
- Fiche Station Verte de Cordes-sur-Ciel
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Cordes-sur-Ciel » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cordes-sur-Ciel » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cordes-sur-Ciel » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cordes-sur-Ciel » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cordes-sur-Ciel » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).
Autres sources
- Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (BNF 35460306), p. 66
- Carte IGN sous Géoportail
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Cordes-sur-Ciel », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Cérou »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Montels - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Cordes-sur-Ciel et Montels », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météofrance Montels - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cordes-sur-Ciel et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Cordes-sur-Ciel », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « coteau sec de Liversenq » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Guide de Cordes sur Ciel édition 2011
- Légifrance : Décret du 26 mars 1993 portant changement de nom de communes.
- « Compte rendu de la sortie du CAPA du samedi 14 novembre 2015 à Cordes-sur-Ciel », Site du centre d'archéologie du pays Albigeois, (consulté le ).
- Charles Higounet, « Les Alaman seigneurs bastidors et péagers du XIIIe siècle », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 68, no 34, , p. 227-253 (lire en ligne).
- « Porte des Ormeaux », notice no PA00095543, base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le 17 janvier 2015)
- ladepeche.fr, 28 mai 2020
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Cordes-sur-Ciel, consultée le 27 octobre 2017
- Mairie de Cordes sur Ciel - Signature de la convention de jumelage entre Cordes sur Ciel et Kourou, consultée le 17 mai 2020
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école de Cordes-sur-Ciel
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, collège de Cordes-sur-Ciel
- « Entreprises à Cordes-sur-Ciel », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Cordes-sur-Ciel - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Cordes-sur-Ciel », sur le site de l'association Les Plus Beaux Villages de France, consulté le 7 juillet 2021.
- « Eglise Saint-Michel », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Chapelle du Saint-Crucifix », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Ancien hôpital Saint-Jacques », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- historique du couvent sur le site de la communauté des Béatitudes
- Denis-François Gastelier de La Tour, Armorial des États de Languedoc, Paris, Vincent, , 248 p. (lire en ligne)
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