Crillon (Oise)

Crillon est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Crillon.

Crillon

La nouvelle mairie
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de la Picardie verte
Maire
Mandat
Patrick Prevost
2020-2026
Code postal 60112
Code commune 60180
Démographie
Gentilé
Crillonais, Crillonaises
Population
municipale
502 hab. (2019 )
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 31′ 15″ nord, 1° 55′ 51″ est
Altitude Min. 90 m
Max. 170 m
Superficie 8,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvilliers
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Crillon
Géolocalisation sur la carte : France
Crillon
Géolocalisation sur la carte : Oise
Crillon
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Crillon

    Géographie

    Description

    Vue aérienne de Crillon.

    Crillon est un village rural de la vallée du Thérain dans le Beauvaisis desservi par la RD 133 qui le relie à Beauvais, situé à km, à 15 km à l'est de Gournay-en-Bray, 40 km au sud-est de Neufchâtel-en-Bray et à 50 km au sud-est d'Amiens.

    En 1836, Louis Graves indique que le territoire communal « est alongé du nord au midi, et traversé dans la direction opposée par le Thérain ; plusieurs ravins divisent son étendue[1] ».

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le territoire communal est drainé par les divers bras du Thérain, un sous-affluent de le Seine par l'Oise.

    Des étangs de pisciculture ont été aménagés à proximité, dans les installations d'un ancien moulin

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 748 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Songeons », sur la commune de Songeons, mise en service en 1951[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de précipitations de 821,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 15 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Crillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,2 %), forêts (26 %), prairies (9,8 %), zones urbanisées (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 231, alors qu'il était de 206 en 2013 et de 182 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 88,7 % étaient des résidences principales, 5,4 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,7 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Crillon en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,4 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,7 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Crillon en 2018.
    Typologie Crillon[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 88,7 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,4 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 5,9 7,1 8,2

    Toponymie

    La localité a été désignée comme Caigni, Caigny, Caygny, Cogny, Cagny, Cagni, Cagni-Bouflers, Boufflers, Saisseval (Cogniacus, Cogneium)[1].

    Histoire

    Moyen Âge

    Au Xe siècle, « la seigneurie, qui était assez importante se divisait en deux parties, dont l'une située près du Thérain, relevait du comté de Clermont, et dont l'autre dans laquelle était compris le château. relevait du vidamé de Gerberoy[1] ».

    Temps modernes

    Crillon a porté successivement plusieurs noms, modifiés au gré des possesseurs successifs de son ancienne seigneurie. Nommée alors Caigny, elle est, aux XVI e et XVIIe siècles, la possession de la famille de Boufflers. En 1604, François de Boufflers obtient du Roi Louis XIII l'érection en comté de sa seigneurie de Caigny, avec l'autorisation d'y établir un marché[1]. En 1695, son petit-fils, le maréchal de Boufflers, obtient de Louis XIV l'érection du comté de Caigny en duché de Boufflers, puis en 1708 en duché-pairie de Boufflers.

    En 1757, le duché de Boufflers est acheté par Claude Jean Baptiste de Saisseval (1723-1761), dont le fils, Claude Louis de Saisseval, obtient par lettres du Roi Louis XV en juillet 1766, l'érection de l'ancien duché-pairie de Boufflers en marquisat de Saisseval.

    En 1783, Claude Louis de Saisseval vend son marquisat de Saisseval à Félix de Berton des Balbes de Crillon, alors comte de Crillon (1758-1820). Ce dernier obtient en 1784 que la terre de Saisseval prenne le nom de Crillon[22]. En 1789, il représente la Noblesse du bailliage de Beauvais aux Etats-généraux. En 1817, il est fait duc et pair par le Roi Louis XVIII. La terre de Crillon est restée depuis dans sa descendance[23].

    Époque contemporaine

    La commune a été desservie par le chemin de fer de Milly-sur-Thérain à Formerie de 1894 à 1935, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise, exploité à l'origine par la compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et à Lassigny, puis, à compter de 1920, par la compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local pour le compte du département[24].

    Le chemin de fer de Milly-sur-Thérain à Formerie
    Horaires de la ligne en mai 1914.
    La gare, transformée en habitation, en 2022.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Songeons[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Grandvilliers

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Crillon est membre de la communauté de communes de la Picardie verte, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Politique locale

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, les électeurs n'ont donné à aucun candidat la majorité absolue qui aurait permis son élection, malgré un taux de participation de 76,55 %. Au second tour, ils ont élu la liste du maire sortant, Patrick Prévost[26],[27].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1973 René Lefrançois    
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 2014 Pierre Desmet    
    mars 2014[28] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Patrick Prévost[29]   Artisan
    Réélu pour le mandat 2020-2026[30],[31]

    Équipements et services publics

    L'école et le côté de la mairie.

    L'école de Crillon accueille les enfants de la commune, ainsi que ceux de Martincourt, Vrocourt et d'Haucourt, dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal[32].

    Le village s'est doté en 2016 d'un marché hebdomadaire, qui a lieu le samedi matin, et qui succède à un marché créé en 1604 mais avait disparu à la fin du XIXe siècle[33].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

    En 2019, la commune comptait 502 habitants[Note 8], en augmentation de 10,82 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    406447474493466486501504471
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    461433456433408412402379406
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    412444493438438408381397395
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    393425424420440433439442485
    2019 - - - - - - - -
    502--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 243 hommes pour 255 femmes, soit un taux de 51,2 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    0,4 
    5,7 
    75-89 ans
    7,6 
    16,2 
    60-74 ans
    13,8 
    21,3 
    45-59 ans
    22,2 
    22,5 
    30-44 ans
    19,3 
    16,3 
    15-29 ans
    13,3 
    18,1 
    0-14 ans
    23,5 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,3 
    75-89 ans
    7,5 
    15,1 
    60-74 ans
    15,8 
    20,9 
    45-59 ans
    20,1 
    19,5 
    30-44 ans
    19,4 
    17,9 
    15-29 ans
    16,5 
    20,8 
    0-14 ans
    19,4 

    Pucture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Lucien du XIIe siècle, dont me clocher-porche en briques du XIXe siècle précède une nef du XIe siècle et un chœur du XVIe siècle de style gothique flamboyant long de trois travées et qui s’achève par une abside à trois pans. Une chapelle se trouve au sud du choeur, destinée à accueillir les cœurs du Maréchal de Boufflerst de ses deux fils. Le cénotaphe du maréchal de Boufflers est attribué à François Girardon[39], avec la sépulture de ses fils. Cette sépulture est profanée en 1794[40].
      K'église comprend huit stalles du XVIIe siècle, des boiseries et un autel Louis XVI et de nombreux vitraux du XIXe siècle[41]
    La tour du château.
    • Château du maréchal de Boufflers de la fin du XVIIe siècle, la construction de cet édifice fut commencée, mais jamais terminée[42]. Au début du XIXe siècle, la famille de Crillon fit ériger une autre demeure, disparue depuis[43].
    • Le Moulin Anquetil, sur le Thérain, utilisé pour polir des miroirs puis transformé après sa fermeture en pisciculture puis enfin en logements.
      Sa roue a été rénovée par des habitants et est à nouveau fonctionnelle, ainsi que la vanne[44],[45].

    Personnalités liées à la commune

    La rue du Maréchal de Boufflers est l'une des deux voiex principales de Crillon.
    Armes de la famille de Berton des Balbes de Crillon, à gauche de l'ornement situé au dessus du portail de l'église.
    • Robert de Pecquigny, seigneur du lieu au XIVe siècle, le donne, ainsi que du tiers de la châtellenie de Milly, à sa femme Isabelle de Neuville qui épouse en deuxièmes noces, en 1435, Pierre II de Boufflers, l'un des généraux de Louis XI et de Charles VIII. Il prend d'assaut la ville de Gerberoy sur les Anglais, et, par suite de son mariage, s'établit dans le Beauvaisis[1].
    • Louis François de Boufflers (1644-1711), pair et maréchal de France, y est né. Il porte d'abord le titre de chevalier et ensuite celui de marquis, à la mort de soi frère ainé, en 1672.
      « Entré dans l'armée à l'âge de dix-neuf ans, il conquit ses premiers grades sur le champ de bataille, et en 1669 il put acheter au comte de Lauzun, moyennant cent dix mille livres, la charge de colonel du régiment royal de dragons, qu'il revendit ensuite cent vingt mille livres au marquis d'Alègre. Il servit depuis avec la plus grande distinction sous les maréchaux de Turenne et de Luxembourg. Il obtint en 1678 la chargé de colonel-général des dragons, qu'il paya cent cinquante mille livres et qu'il céda plus tard pour quatre cent mille au comte de Tessé. Lieutenant-général en 1682, il commanda en chef en Espagne, puis aux environs, de Namur ; il fut nommé en 1686 gouverneur du Luxembourg, en 1687 gouverneur de la Lorraine , et successivement commandant en chef dans la Bourgogne, l'Alsace, la Champagne, le Hainaut, et le Palatinat de Rhin. Il ne cessa de se signaler dès-lors par les plus beaux faits d'armes, et obtint le a7 mars 1693 le brevet de maréchal de France[1] ».

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Crillon », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Songeons, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 158 p. (lire en ligne), p. 48-54.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Songeons - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Crillon et Songeons », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Songeons - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Crillon et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Edmond Lecomte, Le Maréchal-duc de Boufflers et sa famille - Le duché-pairie de Boufflers - Etude historique, Amiens, T. Jeunet, , 109 p. (lire en ligne), p. 104-106.
    23. Edmond Lecomte, Crillon en Beauvaisis - Etude historique, Amiens, T. Jeunet, , 160 p. (lire en ligne), p. 105.
    24. Claude Wagner, Voies métriques en Picardie : Histoire des voies ferrés d'intérêt local dans l'Oise, Auray, Éd. LR Press, , 280 p. (ISBN 978-2-903651-74-9), p. 72, 105-111, 118-137, 269
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Melanie Carnot, « Crillon, le village où aucun conseiller n’a été élu le 15 mars : Ici, on part de zéro. Aucun des 24 candidats n’est passé au premier tour des élections municipales en mars. En pleine crise du covid-19, le taux de participation a été de 76 % », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    27. Mathieu Blard, « Municipales : prime au sortant à Crillon et Troussencourt, après un 1er tour indécis : Un seul élu au premier tour à Troussencourt, aucun à Crillon, le scrutin paraissait ouvert. C’est la tradition qui l’a emporté », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Une situation assez rare, avec une liste d’opposition à celle de Patrick Prevost, maire sortant qui l’a emporté finalement haut la main, avec onze personnes élues issues de son propre camp. Un coup dur pour les opposants, menés par Christophe Coupé ».
    28. « Les maires déjà en place », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283, , p. 15.
    29. « Vous ne traverserez plus Crillon comme avant : Petite révolution à Crillon (Oise), près de Songeons, depuis quelques mois. Les fleurs "envahissent" la commune et offrent un peu de gaieté », L’Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ) « Patrick Prévost est né dans le village et après avoir fait un mandat comme conseiller, est devenu maire lors des dernières élections ».
    30. Mathieu Blard, « Municipales : prime au sortant à Crillon et Troussencourt, après un 1er tour indécis : Un seul élu au premier tour à Troussencourt, aucun à Crillon, le scrutin paraissait ouvert. C’est la tradition qui l’a emporté », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Patrick Prevost, maire sortant (...) l’a emporté finalement haut la main, avec onze personnes élues issues de son propre camp. Un coup dur pour les opposants, menés par Christophe Coupé ».
    31. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    32. « À Crillon, l'école vient de rouvrir ses portes : À Crillon, près de Songeons, l'école a rouvert ses portes ce lundi 8 juin. Le protocole sanitaire a été respecté et visiblement, les élèves présents étaient heureux de reprendre », L’Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
    33. « Un marché à Crillon chaque samedi matin ! : La petite commune de Crillon, près de Songeons (Oise), innove. Chaque samedi matin, elle organisera désormais un marché. Première le 26 novembre 2016 », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Crillon (60180) », (consulté le ).
    38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    39. Lucien Wilhorgne, « François III de Boufflers, comte de Caigny et le curé de M. de Boufflers », Mémoires de la Société académique de l'Oise, tome XIV, , p. 553 (lire en ligne).
    40. Edmond Lecomte, Le Maréchal-duc de Boufflers et sa famille - Le duché-pairie de Boufflers - Etude historique, Amiens, T. Jeunet, , 109 p. (lire en ligne), p. 106.
    41. Dominique Vermand, « Crillon, église Saint-Lucien : Diocèse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
    42. « Château de Boufflers », sur Gallica (consulté le ).
    43. Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des pays de l'Oise, tome 1, Beauvaisis, Paris, Editions de la Morande, (ISBN 978-2-9020-9138-6), p. 135-139.
    44. « À Crillon, la roue du moulin réhabilitée par une bande de copains : Une roue à aubes a été réhabilitée dans le village de Crillon. Un travail mené depuis plusieurs mois par une bande de copains. Le résultat est somptueux et visible par tous », L’Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
    45. « L’ancienne miroiterie de Crillon retrouve sa roue hydraulique », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
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