Dourbies
Dourbies est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.
Dourbies | |
Le village de Dourbies. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes |
Maire Mandat |
Irène Lebeau 2020-2026 |
Code postal | 30750 |
Code commune | 30105 |
Démographie | |
Gentilé | les Dourbiens et les Dourbiennes |
Population municipale |
139 hab. (2019 ) |
Densité | 2,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 03′ 51″ nord, 3° 26′ 47″ est |
Altitude | Min. 621 m Max. 1 440 m |
Superficie | 60,88 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Vigan |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Dourbie, le Trèvezel, le Crouzoulous, le ruisseau de Pueylong, le ruisseau du Lingas et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants », le « massif de l'Aigoual et du Lingas » et « les Cévennes »), un espace protégé (le « Peyrebesse ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Dourbies est une commune rurale qui compte 139 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 121 habitants en 1886. Ses habitants sont appelés les Dourbiens ou Dourbiennes.
Géographie
Localisation
Situé aux confins du Gard et de l'Aveyron, à une quinzaine de kilomètres de l'Espérou et de sa station de ski de Prat Peyrot, Dourbies, blotti dans la montagne cévenole, est dominé par la crête du Suquet, avec à ses pieds la Dourbie qui coule au milieu de gorges.
La commune est limitrophe au sud-ouest du département de l'Aveyron.
Communes limitrophes
Lieux-dits et hameaux
- Cassanas ;
- Caucalan ;
- Campclaux ;
- Duzas ;
- L'Espérou ;
- Lafont ;
- Lagrinier ;
- Les Laupies ;
- Les Laupiettes ;
- Le Mas ;
- Le Mazet ;
- Le Montet ;
- Le Mourier ;
- Prunaret ;
- Ressançon ;
- Roucabie ;
- La Rouvière ;
- Le Viala.
Hydrographie et relief
La commune de Dourbies est située dans le parc national des Cévennes sur le versant atlantique du massif du mont Aigoual, à 30 km au sud-est de Millau. Elle surplombe la Dourbie.
- La Dourbie (rivière).
- La Dourbie en hiver.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Sauveur-Camprieu », sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu, mise en service en 1998[6] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 8,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 428,3 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 30 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 10,9 °C pour 1981-2010[11], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[12].
Voies de communication et transports
2 Routes pittoresques mais étroites
- Route départementale 151, entre l'Espérou et le col de la Pierre Plantée reliant ensuite Saint Jean du Bruel, sur la rive droite de la Dourbie.
- Route départementale qui à partir du village (Pont sur la Dourbie) relie la D 151 à Saint-Jean-du-Bruel par la rive gauche de la Dourbie.
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[15].
La commune fait également partie des Cévennes, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16],[14].
Quatre autres espaces protégés sont présents sur la commune :
- le « Peyrebesse », une réserve biologique intégrale, d'une superficie de 15,7 ha[17] ;
- , une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 41 705,5 ha[18] ;
- , un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 609,4 ha[19],[20] ;
- , une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 41 705,5 ha[18].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[22] :
- le « massif de l'Aigoual et du Lingas », d'une superficie de 10 546 ha, constituant la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Atlantique. On y trouve des pelouses et landes qu'on peut qualifier de pseudo-alpines, recélant des éléments floristiques des Alpes et des Pyrénées en disjonction d'aire. La diversité spécifique de l'ensemble du site est remarquable, avec en particulier la présence de la très rare Buxbaumia viridis[23]
et deux au titre de la directive oiseaux[22] :
- Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants », d'une superficie de 28 057 ha, qui comprennent une grande partie du Causse noir, du Causse du Larzac et du Causse Bégon, ainsi que les gorges qui les séparent. Sept espèces de l'annexe 1 se reproduisent sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces[24] ;
- « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes[25].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[26] :
- les « gorges de la Dourbie et ses affluents » (14 060 ha), couvrant 11 communes dont 6 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard[27] ;
- les « gorges de la Virenque et Pic de Saint-Guiral » (1 003 ha), couvrant 5 communes dont 2 dans l'Aveyron et 3 dans le Gard[28] ;
- le « lac des Pises et montagne du Lingas » (1 173 ha), couvrant 3 communes du département[29] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[26] :
- le « causse Bégon et Pas de l'Âne Canayère » (2 277 ha), couvrant 6 communes dont 2 dans l'Aveyron et 4 dans le Gard[30] ;
- le « massif de l'Aigoual et du Lingas » (28 495 ha), couvrant 17 communes dont 12 dans le Gard et 5 dans la Lozère[31].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Dourbies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[32],[I 1],[33]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (1 %), zones urbanisées (0,8 %), prairies (0,1 %)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Occitan Dourbio, du roman Dorbia, du bas latin Dorbia, Durbia, Derbia, Durbienca, du latin Fluvius Urbio, à rapprocher avec le gaulois dubron qui signifie eau[35].
Histoire
Moyen Âge
Dourbies faisait partie de la viguerie du Vigan et Meyrueis et du diocèse de Nîmes, archiprêtré de Meyrueis. Ce lieu n'est pas nommé dans le dénombrement de 1384, mais à en juger par la somme à laquelle cette communauté est imposée en 1435, elle devait compter au commencement du XVe siècle, six ou sept feux.
Époque moderne
Le prieuré de Notre Dame de Dourbies quoique enclavé dans l'évêché d'Alais en 1694 n'en demeura pas moins uni à la mense épiscopale de Nîmes.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2019, la commune comptait 139 habitants[Note 8], en diminution de 14,72 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
- Fête du village le 15 août ;
- Pèlerinage au rocher de Saint-Guiral le lundi de Pentecôte ;
- De 1997 à 2009, Dourbies constituait un ravitaillement sur la grande course des Templiers au mois d'octobre. Depuis, il en est de même mais sur le trail des Hospitaliers le même mois.
Économie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 6,5 % | 9,8 % | 11,6 % |
Département[I 5] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 86 personnes, parmi lesquelles on compte 73,3 % d'actifs (61,6 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs) et 26,7 % d'inactifs[Note 9],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 7]. Elle compte 41 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 52 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 53, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46 %[I 8].
Sur ces 53 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 60 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 81,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Secteurs d'activités
20 établissements[Note 10] sont implantés à Dourbies au [I 11]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 20 entreprises implantées à Dourbies), contre 30 % au niveau départemental[I 12].A noter que ces chiffres concernent la totalité de la commune en particulier L'Espérou et que le village centre manque d'une réelle ouverture vers le tourisme de passage, absence à un exception prés de restauration, hébergement limité.
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 11 | 4 | 3 | 3 |
SAU[Note 11] (ha) | 1 563 | 379 | 360 | 298 |
La commune est dans le Causse Noir, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 298 ha[46],[Carte 4],[Carte 5].
Secteurs d'activités
Le village a développé les activités agricoles et pastorales.
La châtaigneraie, les cultures en terrasses, les pâturages et la forêt domaniale sont le résultat de siècles de labeurs agricoles et forestiers rendus difficiles par le climat et la forte déclivité des terrains.
La vallée de la Dourbie permettait la culture du seigle sur ces sols granitiques et ces terres siliceuses, cette céréale apportait autrefois aux populations des montagnes la litière pour les animaux et une matière première le chaume pour recouvrir les toitures. Cette culture est cependant devenue anecdotique, les châtaigneraies ne sont quasiment plus entretenues, subsistent les coupes de bois dans les forêts, le pastoralisme et isolement quelques terres ou pâturages
Le tourisme peut devenir, si cela est réellement souhaité, un vecteur économique non négligeable du fait du classement de la région au patrimoine mondial de l'UNESCO[47] et de la typicité du village, le village a été classé par le département et la région « village de caractère »[réf. nécessaire].
Culture locale et patrimoine
Édifices religieux
L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption de style roman au clocher élancé (34 mètres) a été construite par l'architecte Félicien Allard de Nîmes entre 1883 et 1887 avec l'aide des habitants des environs. À cause de sa grandeur et de son architecture lancée vers le ciel, imposante mais fine, elle a été appelée par les voisins et la population de Dourbies la cathédrale des Cévennes[48]. Une allocution a été prononcée le 8 juin 1885 par Monseigneur François-Nicolas Besson, évêque de Nîmes, à l'occasion de la pose de la première pierre[49]. Le centenaire a été fêté le 20 septembre 1987.
Patrimoine culturel
Dourbies, situé dans les Causses-Cévennes, région inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2011[47], est attaché aux légendes et croyances ancestrales telles que le pic Saint-Guiral et la légende des Trois ermites[50], ainsi qu'à la protection de la nature de la transhumance (lac des Pises). Le parc national des Cévennes accompagne cette valorisation du patrimoine naturel et architectural.
Construite sur la place du village en 1990, une fontaine préfigure la légende des Trois ermites[50].
Patrimoine environnemental
Dourbies est traversé par la Dourbie, qui par sa terminologie gauloise, a inspiré le nom du village[réf. nécessaire], elle coule depuis sa source (proche de l'Espérou) vers Saint-Jean-du-Bruel au milieu de gorges.
Situé sur le versant Atlantique du massif de l'Aigoual, à une altitude oscillant entre 621 m et 1 440 m, Dourbies offre un paysage typique de montagne cévenole aux vallées profondes entourées de plateaux, territoire pastoral à travers les siècles, la commune qui reste un lieu de la transhumance est prisée pour ses randonnées pédestres où de nombreux parcours sont prévus à cet effet.
Économiquement, l'activité se tourne plus naturellement vers le Sud-Aveyron et la ville de Millau.
Les gorges de la Dourbie entre 360 et 850 m d'altitude comportent de nombreux sites classés, tels que Cantobre, chapelles et Nant. Une route pittoresque au départ de Dourbies offre des vues d'ensemble.
Les toits de chaume liés autrefois à la culture florissante du seigle font l'objet d'un projet de valorisation, quelques-uns sont encore visibles au hameau des Laupiettes.
Le lac des Pises, qui fait partie du parc national des Cévennes, a été classé espace naturel sensible pour les troupeaux des vallées cévenoles par le conseil départemental du Gard, ce qui en fait un espace de protection de la nature et de la transhumance[réf. nécessaire].
Héraldique
Blason | D'azur à la croix d'or cantonnée de quatre dauphins du même. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Dourbies » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Dourbies » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Dourbies » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Sauveur-Camprieu - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Dourbies et Saint-Sauveur-Camprieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Sauveur-Camprieu - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Dourbies et Millau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le )
- « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le )
- « le « Peyrebesse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « la Petite Camargue - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « l'« étang de l'Or » », sur le site du conservatoire du littoral (consulté le )
- « l'« étang de l'Or » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Dourbies », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101371 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7312007 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9110033 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Dourbies », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gorges de la Dourbie et ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gorges de la Virenque et Pic de Saint-Guiral » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « lac des Pises et montagne du Lingas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « causse Bégon et Pas de l'Âne Canayère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif de l'Aigoual et du Lingas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, BNF 37258238), p. 820, t.1.
- Les maires de Dourbies, publié sur le site francegenweb.org (consulté le ).
- Résultats des élections municipales 2014 de Dourbies, publié sur le site de L'Express (consulté le ).
- Résultats au 1er tour des élections municipales et communautaires 2020 de Dourbies, publié sur le site du ministère de l’Intérieur (consulté le ).
- Fiche de la mairie de Dourbies, mise à jour le sur le site mon-maire.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Dourbies - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Les Causses et les Cévennes, paysage culturel de l'agro-pastoralisme méditerranéen », sur whc.unesco.org (consulté le ).
- « Dourbies, la plus cévenole des communes du plateau de l'Aigoual », sur causses-aigoual-cevennes.org (consulté le ).
- François-Nicolas Besson, Œuvres pastorales et oratoires de Mgr Besson (1883-1887), 3e série, vol. 2, Retaux-Bray, , 592 p. (lire en ligne), p. 483-487.
- Stéphane Barbier, « Village de caractère du Gard : Dourbies, le granit des légendes », sur Midi libre, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- « Le village de Dourbies dans le canton de Trèves », sur sudcevennes.com (consulté le ) ;
- « Dourbies sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le ) ;
- « Insee - Chiffres clés : Dourbies », sur www.insee.fr (consulté le ).
- Portail des communes de France
- Portail du Gard