Arphy

Arphy est une commune française située dans l'ouest du département du Gard en région Occitanie.

Arphy

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays viganais
Maire
Mandat
Jean-Pierre Gabel
2020-2026
Code postal 30120
Code commune 30015
Démographie
Gentilé Arphyens
Population
municipale
152 hab. (2019 )
Densité 7,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 01′ 11″ nord, 3° 35′ 52″ est
Altitude Min. 340 m
Max. 1 405 m
Superficie 20,92 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Vigan
(banlieue)
Aire d'attraction Le Vigan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Arphy
Géolocalisation sur la carte : France
Arphy
Géolocalisation sur la carte : Gard
Arphy
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Arphy

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Dourbie, le Coudoulous, le ruisseau de Pueylong et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif de l'Aigoual et du Lingas » et « les Cévennes ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Arphy est une commune rurale qui compte 152 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 606 habitants en 1841. Elle est dans l'agglomération de Vigan et fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Arphyens ou Arphyennes.

    Géographie

    La commune d'Arphy s'étend de la forêt domaniale de l'Aigoual jusqu'à l'entrée d'Aulas en suivant le Coudoulous. Tout le long sont établis plusieurs mas et hameaux.

    Quelques lieux-dits : La Beaumelle, Bions, La Borie, Cap de Coste, La Carrière, La Coste, Le Crestat, La Fabrègue, Le Fesq, Fontainebleau, Galary, Le Gravas, Grimal, Les Lauzès, La Matte, Les Molières, Le Monna, Montals, Nespoulet, Les Plantiers, Le Poujol, Pratcoustal, Mas Queyrol, Trépadoux, Les Vignals.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 689 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records ARPHY (30) - alt : 427 m 44° 01′ 00″ N, 3° 35′ 42″ E
    Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1989 au 31-12-2020
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,9 1,2 3,3 5,4 8,7 11,6 13,7 13,7 10,2 8,1 4,2 1,5 6,9
    Température moyenne (°C) 5,6 6,3 9 11 15 18,5 20,9 20,9 16,7 13,1 8,7 5,9 12,7
    Température maximale moyenne (°C) 10,3 11,3 14,6 16,7 21,3 25,5 28,3 28,1 23,2 18,2 13,3 10,3 18,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −9
    30.01.05
    −12,3
    12.02.12
    −11
    01.03.05
    −2
    21.04.1997
    0
    01.05.04
    3
    04.06.01
    6
    11.07.1993
    5
    29.08.1998
    2
    29.09.1993
    −5
    25.10.03
    −8
    21.11.1998
    −9,5
    17.12.09
    −12,3
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22
    20.01.07
    24,1
    24.02.20
    27,5
    31.03.12
    31,5
    08.04.11
    33
    30.05.01
    40,7
    28.06.19
    37
    22.07.06
    38,2
    01.08.20
    36,5
    04.09.06
    32
    12.10.11
    25
    04.11.10
    21
    11.12.1994
    40,7
    2019
    Précipitations (mm) 151,3 104,7 85,4 135,9 113,5 72,2 36,5 56,6 166,5 244 209,5 185,1 1 561,2
    Source : « Fiche 30015002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[9].

    La commune fait également partie des Cévennes, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[10],[11].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[13] :

    • le « massif de l'Aigoual et du Lingas », d'une superficie de 10 546 ha, constituant la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Atlantique. On y trouve des pelouses et landes qu'on peut qualifier de pseudo-alpines, recélant des éléments floristiques des Alpes et des Pyrénées en disjonction d'aire. La diversité spécifique de l'ensemble du site est remarquable, avec en particulier la présence de la très rare Buxbaumia viridis[14]

    et un au titre de la directive oiseaux[13] :

    • « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes[15].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[16] :

    • les « cascades d'Orgon » (363 ha)[17] ;
    • la « rivière du Coudoulous à Arphy » (13 ha)[18] ;
    • les « tourbières de Montals et de la Crémade » (145 ha), couvrant 2 communes du département[19] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[16] :

    • le « massif de l'Aigoual et du Lingas » (28 495 ha), couvrant 17 communes dont 12 dans le Gard et 5 dans la Lozère[20] ;
    • les « vallées amont de l'Hérault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Arphy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[I 1],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine du Vigan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[I 2] et 7 022 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (99,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (96,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %), zones urbanisées (0,5 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Nommé dès 1417 Mansus de Arfino parrochioe de Aulacio.

    Histoire

    Au Moyen Âge, Arphy dépend de la ville d'Aulas ; c'est une entité féodale ayant le statut d'exploitant agricole. Le hameau est prospère grâce aux terres alluviales et aux cultures arboricoles très nombreuses.

    En 1654, le bourgeois Étienne Galary représente le territoire d'Arphy devant le baron d'Hierle. Il est l'un des quatre consuls qui administrent la communauté de la paroisse d'Aulas.

    Durant les troubles religieux, les nombreuses baumes servent de cachettes aux prédicants et aux insurgés. Comme en 1698, le berger Grimal héberge les prédicants Bas et Brousson. Le fait est ébruité et leur présence dénoncée. La « Baume du ministre » abritera pendant de long mois d'hiver différents pasteurs. En 1732, André Verseils, habitant du hameau de Pracoustals est arrêté et conduit à Montpellier où il est jugé pour avoir répandu des livres interdits et pour avoir favorisé la tenue d'assemblées clandestines. Il est condamné aux galères.

    En 1792, Arphy devient commune à part entière.

    Le domaine de Montals, important ensemble de bâtiments et de terres depuis l'Ancien Régime, est acquis par l'État pour le compte des Eaux et Forêts en 1892. Les bâtiments remaniés et agrandis deviennent alors un avant-poste du reboisement de l'Aigoual par Georges Fabre et Charles Flahaut. Le domaine servit de logement pour les gardes forestiers jusque dans les années 1960 et ont accueilli pendant la Seconde Guerre mondiale les chantiers de jeunesse du groupement Assas dans la région du Vigan[25].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs :

    • 1800-1808 : TOUREILLE Pierre
    • 1808-1813 : MAURIN Jean
    • 1813-1816 : PAGES Théophile
    • 1816-1817 : TOUREILLE Pierre
    • 1817-1831 : de QUATREFAGES du FESQ Théodore
    • 1831-1835 : DELTRUEL Jean
    • 1835-1837 : FABRE Laurent
    • 1837-1840 : POUJOL Germain
    • 1840-1843 : BASTIDE Jacques
    • 1843-1846 : NOUGAREDE François
    • 1846-1848 : POUJOL Germain
    • 1848 : TOUREILLE Pierre
    • 1848-1850 : JOURNET Pierre
    • 1850-1855 : POUJOL Germain
    • 1855-1861 : de QUATREFAGES du FESQ Théodore
    • 1861-1863 : VERSEILS Louis
    • 1863-1866 : NOGAREDE Louis
    • 1866-1870 : BASTIDE
    • 1870 : FABRE
    • 1870-1871 : VAUC
    • 1871-1878 : POUJOL Germain
    • 1878-1884 : JOURNET Emile
    • 1884-1892 : ESCOT Louis
    • 1892-1896 : TOUREILLE Palmyre
    • 1896-1908 : GAUBERT
    • 1908-1912 : FINIELS
    • 1912-1919 : TOUREILLE Palmyre
    • 1919-1920 : NOGAREDE Louis
    • 1920-1925 : TOUREILLE Charles
    • 1925-1929 : NOGAREDE Louis
    • 1929-1977 : PRATLONG Elisée, chevalier de la Légion d'honneur
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Raymond Salles PS  
    mars 2008 En cours Jean-Pierre Gabel SE Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

    En 2019, la commune comptait 152 habitants[Note 8], en diminution de 14,12 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    450486538491534576606500540
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    504531530540505452421426407
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    409403361320269230226200140
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    12913086122131173166160171
    2015 2019 - - - - - - -
    174152-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 74 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 148 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 250 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]10,6 %12,1 %12,8 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 97 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (62,8 % ayant un emploi et 12,8 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 33 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 62, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,5 %[I 13].

    Sur ces 62 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    18 établissements[Note 11] sont implantés à Arphy au [I 16]. Le secteur des activités immobilières est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 16,7 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 18 entreprises implantées à Arphy), contre 4,1 % au niveau départemental[I 17].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations11253
    SAU[Note 12] (ha)49151215

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 15 ha[32],[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le temple protestant, construit sous le Second Empire grâce aux dons importants du consistoire de Hambourg.
    • Filature du Monna, usine de coton puis de soie en 1835. En 1918, fondation de la Société anonyme de Bonneterie des Cévennes.
    • Château du Fesq, bâtiment du XVIIe siècle, réaménagé sous la Restauration.
    • Baume du ministre, grotte dans laquelle plusieurs prédicants se sont cachés pendant la période du Désert.
    • Cascades d'Orgon, cascades impressionnantes de 35 mètres de haut.

    Héraldique

    Les armes d'Arphy se blasonnent ainsi :

    D'azur à la fasce d'or accompagnée de trois arcs couchés du même, deux en chef et un en pointe[33].


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Arphy. Dépliant patrimoine. Office de Tourisme des Cévennes Méridionales. 2011.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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