Espira-de-l'Agly
Espira-de-l'Agly est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Espira-de-l'Agly Espirà de l'Aglí | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Pyrénées-Orientales |
Arrondissement | Perpignan |
Intercommunalité | Perpignan Méditerranée Métropole |
Maire Mandat |
Philippe Fourcade 2020-2026 |
Code postal | 66600 |
Code commune | 66069 |
Démographie | |
Gentilé | Espiranencs/Espiranenques |
Population municipale |
3 475 hab. (2019 ) |
Densité | 130 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 46′ 36″ nord, 2° 50′ 14″ est |
Altitude | 36 m Min. 26 m Max. 458 m |
Superficie | 26,77 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Espira-de-l'Agly (ville isolée) |
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Vallée de l'Agly |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Agly et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Basses Corbières ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Espira-de-l'Agly est une commune rurale qui compte 3 475 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine d'Espira-de-l'Agly et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Espiranencs ou Espiranencques.
Géographie
Localisation
La commune d'Espira-de-l'Agly se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 10 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 3 km de Rivesaltes[2], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Peyrestortes (2,9 km), Rivesaltes (3,3 km), Baixas (3,7 km), Cases-de-Pène (4,0 km), Calce (7,0 km), Saint-Estève (7,1 km), Pia (7,8 km), Tautavel (8,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Espira-de-l'Agly fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].
Hydrographie
- L'Agly (Aglí en catalan), fleuve côtier qui se jette dans la mer Méditerranée[8].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924[14] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[16], à 15,7 °C pour 1981-2010[17], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[18].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0[20], d'une superficie de 29 495 ha, sont un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l'Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le Circaète Jean-le-Blanc, le Faucon pèlerin, le Busard cendré, l'Aigle botté[21].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[22] : la « vallée de l'Agly » (164 ha), couvrant 5 communes du département[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[22] : les « Corbières orientales » (30 263 ha), couvrant 19 communes dont 12 dans l'Aude et sept dans les Pyrénées-Orientales[24].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Espira-de-l'Agly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[25],[I 2],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Espira-de-l'Agly, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 3 455 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (52,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,7 %), forêts (10,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), mines, décharges et chantiers (5 %), zones urbanisées (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 1 556.
Parmi ces logements, 85,6 % étaient des résidences principales, 4,1 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 64,7 %[I 8].
Voies routières
Voies ferroviaires
- Gare d'Espira-de-l'Agly[28].
Transports
La ligne 9 du réseau urbain Sankéo relie la commune au pôle d'échanges Languedoc situé à Perpignan via Rivesaltes.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Espira-de-l'Agly est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[29],[30].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly[31].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[32]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[33]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[34].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[35].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[37].
Histoire
Le , Espira-de-l'Agly cède un morceau de territoire à la commune de Cases-de-Pène en échange d'un autre morceau qu'elle intègre à son propre territoire[40].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[47].
En 2019, la commune comptait 3 475 habitants[Note 10], en augmentation de 3,79 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
selon la population municipale des années : | 1968[50] | 1975[50] | 1982[50] | 1990[50] | 1999[50] | 2006[51] | 2009[52] | 2013[53] |
Rang de la commune dans le département | 34 | 34 | 42 | 34 | 38 | 35 | 33 | 34 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
Espira-de-l'Agly dispose d'une école maternelle publique (114 élèves en 2013)[54], d'une école primaire publique (196 élèves en 2013)[55], d'une école primaire privée (219 élèves en 2013)[56] et d'un collège privé[57].
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale et communale : 15 août[58].
Sports
- Rugby à XV
En 1968, l'Espira sporting slub[pas clair] fusionne avec Le Baixas athletic club fondé en 1920, devenant l’ESC-BAC. À partir de 1985, l’ESC-BAC accueille l'association sportive de Peyrestortes et devient ESC-BAC-ASP.
- 1969 : l’ESC BAC remporte son premier titre de champion du comité du Roussillon, et participe au championnat de France de rugby à XV de 3e série.
- 1981 : l’ESC BAC est champion de France de rugby à XV de 1re série en battant le rugby club de Rillieux 16 à 11[59]
- 1990 : l’ESC BAC est champion de France de rugby à XV de 2e série en battant le Stade Bizanet 15 à 7.
- 2010 : l’ESC BAC ASP est champion de France de rugby à XV de 3e série en battant l’ASPTT Bordeaux 21 à 16[60]
- Malgré une défaite en 32e de finale du championnat de France Honneur 2014-2015, contre le Stade Maubourguet (14-22)[61] l'ESC BAC ASP gagne le droit de jouer la saison suivante en 3e division fédérale
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 367 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 3 353 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 660 €[I 9] (19 350 € dans le département[I 10]). 42 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (42,1 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 8,6 % | 13,9 % | 11,6 % |
Département[I 12] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 060 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (63,4 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 13],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 14]. Elle compte 564 emplois en 2018, contre 577 en 2013 et 516 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 336, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,4 %[I 15].
Sur ces 1 336 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 288 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 87,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 7,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Secteurs d'activités
217 établissements[Note 14] sont implantés à Espira-de-l'Agly au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 18].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 217 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 35 | 16,1 % | (8,7 %) |
Construction | 49 | 22,6 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 39 | 18 % | (30,5 %) |
Information et communication | 9 | 4,1 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 7 | 3,2 % | (3 %) |
Activités immobilières | 10 | 4,6 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 22 | 10,1 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 26 | 12 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 20 | 9,2 % | (8,5 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,6 % du nombre total d'établissements de la commune (49 sur les 217 entreprises implantées à Espira-de-l'Agly), contre 14,3 % au niveau départemental[I 19].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[62] :
- Freres Miguel Construction, construction de maisons individuelles (552 k€)
- SAS Jean Cayrol, travaux d'installation électrique dans tous locaux (181 k€)
- SEPT, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (163 k€)
- Health-I, autres activités informatiques (154 k€)
- Piquemal Energie, production d'électricité (140 k€)
Agriculture
La commune est dans la « plaine du Roussilon », une petite région agricole occupant la bande cotière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[63]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 152 | 94 | 56 | 55 |
SAU[Note 17] (ha) | 1 305 | 1 427 | 819 | 975 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 152 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 94 en 2000 puis à 56 en 2010[65] et enfin à 55 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[66],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1305 ha en 1988 à 975 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 18 ha[65].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- L'église Sainte-Marie, vaste église romane ayant des allures de forteresse, fut, au Moyen Âge, le siège d'un prieuré important. Aujourd'hui elle est l'église paroissiale d'Espira. L'édifice est un long vaisseau de forme rectangulaire possédant deux petites absides semi-circulaires du côté est, à l'opposé du maître-autel, lequel dut être inversé vers le XVIIe siècle. L'église est flanquée, du côté nord-ouest, d'un clocher roman carré doté d'arcatures lombardes. Le portail d'entrée, situé du côté sud, est doté de plusieurs chapiteaux et d'un archivolte sculptés. Le cloître roman a été démonté et vendu aux États-Unis : quelques éléments sont conservés au musée de Toledo (États-Unis). Du côté sud-ouest de l'édifice, près du clocher, on peut encore voir les traces de l'église primitive d'origine carolingienne. L'église Sainte-Marie d'Espira suit le même plan, et a souvent été comparé avec l'église Saint-André de Montbolo (Vallespir). L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1886[67]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[67].
- Le pont de l'Agly, ancien pont médiéval sur l'Agly, situé en amont d'Espira, dont il reste des vestiges assez importants ; on le date généralement du XIIe ou XIIIe siècle.
- L'ancien monastère d'une communauté de Trappistines du XIXe siècle, Chapelle Notre-Dame-des-Anges d'Espira-de-l'Agly., aujourd'hui reconverti en collège privé[68].
Personnalités liées à la commune
- Joan Cayrol i Obiols (1921-1981), poète et parolier, est né à Espira-de-l'Agly.
- René Durand, scénariste de bande dessinée français, né le 16 avril 1948 à Espira-de-l'Agly.
Héraldique
Blason | D’azur à une ancre d’argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative aux organisations :
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Espira-de-l'Agly », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[64].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune d'Espira-de-l'Agly » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Espira-de-l'Agly » (consulté le ).
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Perpignan » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Espira-de-l'Agly » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Espira-de-l'Agly » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Espira-de-l'Agly » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Espira-de-l'Agly » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Espira-de-l'Agly et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Espira-de-l'Agly et Rivesaltes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Espira-de-l'Agly », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
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