Freycenet-la-Cuche

Freycenet-la-Cuche est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Freycenet-la-Cuche

Mairie de Freycenet-la-Cuche.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal
Maire
Mandat
Hervé Romieu
2020-2026
Code postal 43150
Code commune 43097
Démographie
Population
municipale
105 hab. (2019 )
Densité 6,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 53′ 43″ nord, 4° 05′ 19″ est
Altitude Min. 1 034 m
Max. 1 524 m
Superficie 16,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Mézenc
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Freycenet-la-Cuche
Géolocalisation sur la carte : France
Freycenet-la-Cuche
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Freycenet-la-Cuche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Freycenet-la-Cuche

    Géographie

    Localisation

    La commune de Freycenet-la-Cuche se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

    Elle se situe à 31 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 42 km du Chambon-sur-Lignon[2], bureau centralisateur du canton du Mézenc dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Présailles (4,8 km), Les Estables (5,4 km), Freycenet-la-Tour (5,4 km), Le Béage (5,6 km), Moudeyres (6,8 km), Issarlès (7,2 km), Alleyrac (8,0 km), Le Lac-d'Issarlès (8,5 km).

    Urbanisme

    Typologie

    Freycenet-la-Cuche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[I 2],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (76,4 %), forêts (22,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 133, alors qu'il était de 133 en 2013 et de 136 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 39,1 % étaient des résidences principales, 45,9 % des résidences secondaires et 15 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12 % des appartements[I 6].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Freycenet-la-Cuche en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (45,9 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,3 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].

    Le logement à Freycenet-la-Cuche en 2018.
    Typologie Freycenet-la-Cuche[I 5] Haute-Loire[I 8] France entière[I 9]
    Résidences principales (en %) 39,1 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 45,9 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 15 12,4 8,2

    Histoire

    Les Grottes de Longetraye furent à partir de 1967 fouillées par des archéologues pendant seize ans. Ils y découvrirent des traces d'occupation du paléolithique, du mesolithique et du néolithique[7]. Antérieurement à ces travaux, on pensait le plateau du Mezenc totalement désolé jusqu'à son défrichage par les moines de la Chartreuse de Bonnefoy vers l'an 1200, qui mentionnent le village dans leur cartulaire en 1220.

    Sa première église est datée de 1663, rebâtie en 1896. Au XVIIe siècle est aussi construite la Maison-forte de Freycenet, peut-être sur des bases plus anciennes remontant à la fondation du village[8].

    La population du village est de 534 habitants en 1793; 889 en 1891; 756 en 1911; 581 en 1936; 367 en 1968; 145 en 1999[9].

    Depuis le 1er janvier 2017, la municipalité fait partie de la Communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal.

    Héraldique

    Blason
    D’azur à la tour d’argent, ouverte du champ, maçonnée de sable, au lion léopardé de gueules brochant.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Freycenet-la-Cuche est membre de la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Julien-Chapteuil. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Mézenc pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[11].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 mars 2008 Adrien Giraud UDR puis RPR puis UMP  
    mars 2008 2020 Angèle Rochette[12] SE Agricultrice
    2020 En cours Hervé Romieu[13]    

    Adrien Giraud battit tous les records de longévité de la Haute-Loire en restant en poste quarante-trois ans. Il se retira néanmoins en mars 2008 pour goûter à une retraite bien méritée avant de s'éteindre en 2011.

    Dans le cadre de l'élection présidentielle de 1995, Adrien Giraud parraina la candidature d'Édouard Balladur.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

    En 2019, la commune comptait 105 habitants[Note 4], en diminution de 5,41 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    534424531579621808851715793
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    732770798766808864881889806
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    787785756727645539581548459
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    431367285216176145149149114
    2017 2019 - - - - - - -
    106105-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,3 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 54 hommes pour 52 femmes, soit un taux de 50,94 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,13 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 11]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    3,8 
    11,1 
    75-89 ans
    17,3 
    33,3 
    60-74 ans
    23,1 
    24,1 
    45-59 ans
    17,3 
    11,1 
    30-44 ans
    13,5 
    7,4 
    15-29 ans
    11,5 
    13,0 
    0-14 ans
    13,5 
    Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2018 en pourcentage[I 12]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    2,4 
    8 
    75-89 ans
    11,6 
    19,7 
    60-74 ans
    19,6 
    21,6 
    45-59 ans
    20,5 
    17,2 
    30-44 ans
    16,4 
    15,3 
    15-29 ans
    13,4 
    17,4 
    0-14 ans
    16,1 

    Activités et loisirs

    Sur le territoire de la commune se trouve un mini-golf de 18 trous. On peut également y voir : une maison forte datant du XIIIe siècle pour ses parties les plus anciennes et construite en totalité en matériaux issus du volcanisme local (classée à l'ISMH en 1992) ; une chambre d'hôte : l'atelier de la forge vendant des boutis ; un bar-restaurant communal, l’Auberge de La Cistre située dans le bourg. Un autre restaurant est également présent au lieu-dit Largentière : Ladouceur. Dans le cadre d'activités économiques et sociales on peut voir dans le village un centre de vacances EDF (CCAS). Les gîtes sont nombreux sur le territoire de la commune. À noter que Freycenet-la-Cuche est dans le territoire de l'AOP fin-gras pour l'élevage bovin et qu'un exploitant agricole a été primé au Salon de l'Agriculture de 2014.

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 13]2,3 %4,8 %5,5 %
    Département[I 14]6,3 %7,7 %7,7 %
    France entière[I 15]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 55 personnes, parmi lesquelles on compte 78,2 % d'actifs (72,7 % ayant un emploi et 5,5 % de chômeurs) et 21,8 % d'inactifs[Note 5],[I 13]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 16]. Elle compte 31 emplois en 2018, contre 30 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 43, soit un indicateur de concentration d'emploi de 72,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50 %[I 17].

    Sur ces 43 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 61 % des habitants[I 18]. Pour se rendre au travail, 62,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 25,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 19].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Hameau de Roche Haute inscrit à l'inventaire des sites protégés par arrêté ministériel du .
    • Maison forte inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH) par arrêté préfectoral du
    • L'église paroissiale actuelle, sous le patronage de saint Jean-Baptiste et de style néo-roman, date de la fin du XIXe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Freycenet-la-Cuche » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Freycenet-la-Cuche » (consulté le ).
    6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Freycenet-la-Cuche - Section LOG T2 » (consulté le ).
    7. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Freycenet-la-Cuche - Section LOG T7 » (consulté le ).
    8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
    9. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    10. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Freycenet-la-Cuche » (consulté le ).
    11. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Freycenet-la-Cuche (43097) », (consulté le ).
    12. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
    13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Freycenet-la-Cuche » (consulté le ).
    14. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
    15. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    17. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Freycenet-la-Cuche » (consulté le ).
    18. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    19. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Freycenet-la-Cuche et Le Puy-en-Velay », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Freycenet-la-Cuche et Le Chambon-sur-Lignon », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Communes les plus proches de Freycenet-la-Cuche », sur www.villorama.com (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Livre "Le monde souterrain de Haute-Loire", de Jean-Paul Béal, année 2018, page 137.
    8. Site internet https://monumentum.fr __"Maison-forte de Freycenet".
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. « communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
    11. « Découpage électoral de la Haute-Loire (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    12. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 27 août 2014).
    13. « Liste des maires » [PDF], Préfecture de la Haute-Loire, (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    17. Joseph Gibert, est né le à Freycenet-la-Cuche, au sein du foyer que forment François Régis Gibert, né en 1808 aux Estables, et Marie Magdeleine Jouffre, née en 1820 à Présailles. Joseph, alors âgé de 17 ans, décide de poursuivre ses études. Très jeune, il s’est en effet découvert une véritable passion pour la lecture. Il souhaite devenir prêtre et part étudier à la Chartreuse à Brives-Charensac. Le jeune homme se tourne finalement vers l’enseignement. Sur sa fiche militaire de la classe 1872, sous le matricule 2003, on apprend qu’il est enseignant des écoles chrétiennes au Puy-en-Velay et, à ce titre, il est exempté. En 1885, Joseph Gibert est nommé professeur de lettres classiques au collège Saint-Michel à Saint-Étienne. En 1886, il décide de « monter » à Paris où il ouvre, face à Notre-Dame, sur le parapet du quai Saint-Michel, quatre baraques de bouquiniste. Le succès est au rendez-vous et deux ans plus tard, il inaugure sa première librairie au 23 quai Saint-Michel, une enseigne spécialisée dans le négoce du livre scolaire d’occasion. Grâce à Jules Ferry, qui rend l’école obligatoire, l’entreprise connaît un beau développement. Joseph Gibert devient alors un acteur connu et reconnu du livre sur la place parisienne. in : « De la Haute-Loire à Paris, une page de l’héritage Gibert se tourne », L'Éveil de la Haute-Loire, (lire en ligne).

    Liens externes

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