Générargues
Générargues est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
Générargues | |
Bambouseraie - Village laotien. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Alès |
Intercommunalité | Alès Agglomération |
Maire Mandat |
Thierry Jacot 2020-2026 |
Code postal | 30140 |
Code commune | 30129 |
Démographie | |
Gentilé | Générargais |
Population municipale |
694 hab. (2019 ) |
Densité | 68 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 04′ 58″ nord, 3° 59′ 03″ est |
Altitude | Min. 128 m Max. 420 m |
Superficie | 10,24 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Alès (banlieue) |
Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Alès-1 |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le Gardon de Saint-Jean, l'Amous et par deux autres cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée du Gardon de Mialet » et les « falaises d'Anduze ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Générargues est une commune rurale qui compte 694 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Générargais ou Générargaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la bambouseraie de Prafrance, inscrite en 2008.
Géographie
Localisation
Générargues est localisée dans les Cévennes, à 4 km au nord-ouest d'Anduze. Le village est situé dans la vallée de l'Amous, en amont de sa confluence avec le Gardon d'Anduze, à quelque 200 m d'altitude.
Communes limitrophes
Hydrographie
Le système hydrographique de Générargues se compose pour l'essentiel de la rivière du Gardon et de deux ruisseaux principaux :
- ruisseau des Gypières, long de 5,7 km[1] et qui traverse également les communes de Anduze, Bagard, Boisset-et-Gaujac, Saint-Jean-du-Pin et Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille.
- ruisseau des Granaux, affluent du Gardon et long de 5 km[2]. Il traverse également les communes de Anduze, Bagard, Boisset-et-Gaujac, et Tornac[3].
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[4].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1949 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,3 | 0,5 | 3,2 | 5,9 | 9,5 | 12,9 | 15,4 | 15,3 | 11,9 | 9,1 | 4,1 | 1,1 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 9,4 | 12,1 | 16,2 | 20,1 | 23,1 | 22,8 | 18,6 | 14,3 | 9,1 | 5,9 | 13,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,3 | 11,8 | 15,6 | 18,4 | 22,8 | 27,3 | 30,7 | 30,3 | 25,2 | 19,5 | 14,1 | 10,6 | 19,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−14 11.01.1985 |
−17 04.02.1963 |
−10,4 02.03.05 |
−4 08.04.1956 |
−1 06.05.1979 |
3 10.06.1956 |
7 01.07.1991 |
7 30.08.1986 |
1 21.09.1977 |
−3 31.10.1997 |
−9,5 30.11.1978 |
−13 27.12.1962 |
−17 1963 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,6 30.01.13 |
24,5 24.02.20 |
28,3 31.03.12 |
30,5 14.04.15 |
37 26.05.1953 |
43,3 28.06.19 |
41 06.07.1982 |
42,1 12.08.03 |
37,2 04.09.16 |
32,9 04.10.11 |
26 03.11.1970 |
21,8 30.12.21 |
43,3 2019 |
Précipitations (mm) | 95,7 | 76,5 | 68 | 95 | 101,3 | 54,6 | 39,5 | 55,4 | 145,1 | 182,5 | 136,6 | 126,2 | 1 176,4 |
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11],[12]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 3]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[13].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[14],[15].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[17] :
- les « falaises d'Anduze », d'une superficie de 535 ha, un site d'escarpements calcaires, situé au pied des Cévennes en majorité siliceuse avec une riche flore rupestre dont une endémique (Centaurea maculosa subsp. albida) et des milieux rocheux d'éboulis[18] ;
- la « vallée du Gardon de Mialet », d'une superficie de 23 371 ha, abritant des populations de poissons d'intérêt communautaire, notamment le Barbeau méridional (Barbus meridionalis), mais aussi le Castor et l'Écrevisse à pattes blanches[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[20] : la « corniche de Peyremale et écaille du Mas Pestel » (787 ha), couvrant 4 communes du département[21] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[20] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[22].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Générargues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[23],[I 1],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (77 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,8 %), zones urbanisées (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), prairies (4,7 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 454.
Parmi ces logements, 72,5 % étaient des résidences principales, 22,2 % des résidences secondaires et 5,3 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 64,4 %[I 7].
Toponymie
Occitan Generargues, du bas latin Genayranicæ, Gereyranicæ, Generanicæ[26].
Ses habitants sont appelés les Générargais.
Histoire
Moyen Âge
L'Église est mentionnée en 1276, Ecclesia de Generanicis dans le cartulaire du chapitre de Notre-Dame de Bonheur et la paroisse en 1345 dans le cartulaire de la seigneurie d'Alais[27].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2019, la commune comptait 694 habitants[Note 9], en diminution de 1,84 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 315 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 677 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 520 €[I 8] (20 020 € dans le département[I 9]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 9,3 % | 13,6 % | 12,4 % |
Département[I 11] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 418 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (62 % ayant un emploi et 12,4 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 11],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 97 emplois en 2018, contre 139 en 2013 et 125 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 263, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,9 %[I 14].
Sur ces 263 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 90,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Secteurs d'activités
55 établissements[Note 12] sont implantés à Générargues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 55 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 5 | 9,1 % | (7,9 %) |
Construction | 9 | 16,4 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 14 | 25,5 % | (30 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 3,6 % | (3 %) |
Activités immobilières | 2 | 3,6 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 10 | 18,2 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 4 | 7,3 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 9 | 16,4 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,5 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 55 entreprises implantées à Générargues), contre 30 % au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :
- Bambouseraie De Prafrance, gestion des jardins botaniques et zoologiques et des réserves naturelles (3 015 k€)
- Pepinieres De La Bambouseraie, reproduction de plantes (2 963 k€)
- Bambou Production, commerce de gros (commerce interentreprises) de meubles, de tapis et d'appareils d'éclairage (496 k€)
- A.picolo, restauration traditionnelle (93 k€)
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 22 | 12 | 5 | 3 |
SAU[Note 14] (ha) | 108 | 87 | 40 | 17 |
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (22 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 17 ha[35],[Carte 4],[Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Domaine de la Bambouseraie de Prafrance
La Bambouseraie de Prafrance se situe dans le hameau de Prafrance, à 1 km du centre de Générargues. Elle est inscrite Monument historique depuis le [36].
Moulin à farine, filature et moulinerie de soie Savin, puis Garnier
Le moulin se situe sur la route d'Anduze, au lieu-dit La Roque, sur la berge de la rivière Amous. C'était un moulin à farine au début du XIXe siècle. En 1853, son propriétaire Paul Savin construisit une petite filature par-dessus. À partir de 1860, sa surface fut agrandie ; une moulinerie s'y établit en 1864. Celle-ci cessera toute activité vers 1880. Le moulin est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Languedoc-Roussillon[37].
Moulin à blé, moulin à foulon, puis filature de déchets de soie du Roucan
Le moulin se situe au lieu-dit Le Roucan, au bord de la rivière Gardon de Mialet, affluent du Gardon d'Anduze. En 1559 c'était un moulin à blé et drapier, qui changera plusieurs fois de propriétaires. Au milieu du XIXe siècle, il est transformé en papèterie. En 1872, il subit des transformations et devient atelier de filature de soie et atelier pour le traitement de frisons de cocons. En 1886, il est la peignerie de déchets de soie Martin et Larguier, et en 1892, la carderie de soie Martin Léon. Cette dernière ferma peu après. Le « moulin à blé, moulin à foulon puis filature » est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Languedoc-Roussillon[38].
Filature de soie Bonifas
La filature qui porte le nom de son propriétaire Auguste Bonifas, a été créée en 1837. Elle se trouve au lieu-dit Coudoulous sur la route d'Anduze, au bord du Gardon d'Anduze. Elle est agrandie en 1837 et cesse de fonctionner en 1860. La filature est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Languedoc-Roussillon[39].
Ferme et filature de soie Boisset
C'est une ancienne bergerie qui se situe « Mas de Bel Air », au lieu-dit Montsauve. César Boisset, son propriétaire, la transforme en filature entre 1846 et 1849. Elle cesse toute activité en 1860. Elle sera ensuite utilisée en grange. Le bâtiment est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Languedoc-Roussillon[40].
Filature de soie Thérond
La filature se trouve au lieu-dit Montsauve. Elle a été installée par S. Thérond entre 1811 et 1821. Elle cesse de fonctionner vers 1840. Elle est devenue une remise depuis. La filature est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Languedoc-Roussillon[41].
Filature de soie Eugène Campredon
L'atelier de filature se trouve au lieu-dit La Coste. Il appartenait à Eugène Campredon en 1821. Agrandi en 1837, l'atelier est abandonné vers 1890. C'est depuis un hangar. Le bâtiment est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Languedoc-Roussillon[42].
Édifices religieux
- Ancienne église catholique de Générargues, ruinée, devenue une forge[43].
- Église catholique de Générargues, de la paroisse d'Anduze[44] et Saint-Jean-du-Gard. Elle date des XVIIe et XVIIIe siècles.
- Temple protestant de l'association cultuelle de l'Église Réformée Évangélique de Générargues[43]. Il date du XIXe siècle.
Espaces protégés et gérés
- Parc national des Cévennes, aire d'adhésion[45].
- Réserve de biosphère des Cévennes, zone de transition[46].
Corniche de Peyremale et écaille du Mas Pestel
La zone, située à l'est du département du Gard, englobe trois massifs calcaires de part et d'autre du Gardon. Elle a une superficie de base de 787 ha. Elle recèle quatre espèces déterminantes (trois rapaces : Bubo bubo (Linnaeus, 1758), Circaetus gallicus (Gmelin, 1788) et Falco peregrinus (Tunstall, 1771), ainsi qu'une plante : Picris pauciflora (Willdenow, 1803)[47].
- Bubo bubo (Linnaeus, 1758) - Hibou grand-duc - Grand-duc d'Europe
- Circaetus gallicus (Gmelin, 1788) - Circaète Jean-le-Blanc
- Falco peregrinus (Tunstall, 1771) - Faucon pèlerin
Hautes vallées des Gardons
La zone a une superficie de base de 73 898 ha. Son intérêt concerne les 66 espèces déterminantes qui y ont été relevées[48].
Personnalités liées à la commune
- Joseph Zobel, romancier et poète martiniquais, s'est installé à Générargues dans les années 1950 et y a vécu sa retraite à partir de 1974.
- Raymond Castans, journaliste, ancien directeur de Paris Match et ancien directeur des programmes de la station de radio française RTL, y vécut sa retraite depuis le début des années 1980 jusqu'aux derniers jours de sa vie, en .
- Eugène Mazel, botaniste à l'origine de la bambouseraie de Prafrance.
- Dominique André, sportif de haut niveau, athlétisme handisport, médaillé aux jeux Paralympiques de Sydney 2000 et Athènes 2004.
- Florent ARNAUD artiste peintre, écrivain. Spécialiste de Nostradamus, il écrivit "Il est passé par Générargues" faisant allusion au prophète Nostradamus qui serait passé par le village de Générargues.
Héraldique
Blason | D'azur, à une fasce d'argent chargée de trois lions de sable[27]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- « Générargues sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Générargues », sur www.insee.fr (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Alès » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Générargues » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Générargues » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
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