Gaston Modot

Gaston Victor Modot, né le dans le 14e arrondissement de Paris[1] et mort le au Raincy[2], est un acteur français.

Gaston Modot
Gaston Modot peint par Amedeo Modigliani en 1918
Nom de naissance Gaston Victor Modot
Naissance
14e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Décès
Le Raincy (Seine-Saint-Denis)
Profession Acteur
Films notables L'Âge d'or
La Règle du jeu
Les Enfants du paradis
Antoine et Antoinette

Il débute au cinéma à l'époque du muet et mènera pendant plusieurs décennies une carrière d'acteur de seconds rôles.

Biographie

Fils d'un architecte[1], Gaston Modot s'intéresse à la peinture et fréquente des artistes comme Picasso et Modigliani, mais aussi des écrivains (Blaise Cendrars). Après s'être essayé à la peinture, il crée des décors de cinéma et de ce fait devient acteur.

Dès 1909, il se consacre au cinéma et participe à l'aventure comique de la bande des « Pouittes », avec Jean Durand. Il joue dans les séries Onésime et Calino. Avec Joë Hamman, il tourne, en Camargue, des séries de western.

Après guerre, Gaston Modot s'intéresse davantage au cinéma intellectuel français. Il prend part aux projets de Louis Delluc, Germaine Dulac ou Abel Gance.

En 1930, il est dans L'Âge d'or de Luis Buñuel, puis enchaîne des rôles marquants dans Sous les toits de Paris de René Clair, L'Opéra de quat'sous de Georg Wilhelm Pabst, Fantômas de Paul Fejos, La Bandera et Pépé le Moko de Julien Duvivier, Lucrèce Borgia de Gance.

Il collabore beaucoup avec Jean Renoir : La Grande Illusion (1937), La Marseillaise, La Vie est à nous (1937), La Règle du jeu (1939), French Cancan (1955), Elena et les hommes (1956), Le Testament du docteur Cordelier (1959).

On le trouve aussi dans Les Enfants du paradis (Marcel Carné), Antoine et Antoinette, Rendez-vous de juillet et Casque d'or (Jacques Becker), La Beauté du diable (Clair), Cela s'appelle l'aurore (Buñuel), Les Amants (Louis Malle) : une filmographie impressionnante.

De son expérience d'acteur de cinéma muet, il a gardé une gestuelle très expressive.

Il est inhumé à Paris au Cimetière des Batignolles (11e division).

Filmographie

1909

Courts métrages réalisés par Jean Durand :

1910

Courts métrages réalisés par Jean Durand, sauf avis contraire :

1911

Courts métrages réalisés par Jean Durand, sauf avis contraire :

1912

Courts métrages réalisés par Jean Durand sauf avis contraire) :

1913

Courts métrages réalisés par Jean Durand, sauf avis contraire) :

1914

Courts métrages réalisés par Jean Durand) sauf avis contraire :

  • Onésime en promenade ou Onésime en balade (190 m)
  • Le Jugement du fauve (716 m), film tourné en 3 parties (Le Fou dans la ménagerie, Lequel ?, Le Jugement du fauve)
  • L'Aventure de Monsieur Smith (198 m)
  • La Mariquita de Henri Fescourt, long métrage tourné en 4 parties (1 978 m) : un mineur au Cap
    1. L’Orpheline
    2. Les années passent
    3. Au Cap à l'assaut de l'or
    4. Revanche
  • Onésime gardien du foyer (180 m)
  • Onésime sourcier
  • Le Mariage du frotteur (327 m)
  • Onésime marchand de moutons
  • Les Lions dans la nuit (882 m)
  • Le Système du docteur Bitume (102 m) : le docteur Bitume
  • Onésime et son âne (175 m) : un valet de chambre et un agent
  • Onésime et les titres
  • Onésime et le voisin gênant
  • Onésime et le policier
  • Les Somnambules de Louis Feuillade (884 m) : le guitariste au restaurant
  • Onésime et le dromadaire ou Onésime et le chameau reconnaissant (243 m) : le concierge
  • Onésime et le drame de famille (169 m) : la fille à nattes
  • Onésime et le clubman ou Onésime suicidé malgré lui (349 m) : un clubman
  • Le jockey est en retard (107 m)
  • Onésime et l'infirmière
  • L'Enfant et le Chien (520 m)
  • L'Enfant et la Bouteille (218 m)
  • Les Doigts qui étranglent ou La Main mystérieuse
  • Onésime, si j'étais roi ou Onésime fleur de harem (298 m)
  • Onésime fait des économies (204 m) : un employé de bureau
  • La Pipe de Master Pouitte (148 m) : Master Pouitte
  • Monsieur Pelche fait l'ouverture : Monsieur Pelche
  • Le Vœu d'Onésime (252 m) : un porteur de malles
  • Onésime et le Lâche anonyme ou Onésime et la lettre anonyme (278 m)
  • Oscar, Calino et la Panthère : un cambrioleur
  • Onésime et le pélican (234 m) : le voleur dresseur de pélican
  • Onésime fait des crêpes

Période 1915-1919

  • 1915 : Ceux de la terre (1 160 m) de Jean Durand
  • 1915 : Les Poilus de la neuvième de G. Rémond, film tourné en 4 parties (1 320 m) : Jolivet, dit « La Voltige »
  • 1916 : L'Épave de Maurice Mariaud, film tourné en deux parties (800 m) : Herbert Slutzel
  • 1916 : La Danseuse voilée de Maurice Mariaud, film tourné en 4 parties (1 275 m) : Pépé
  • 1917 : Ginette (1 300 m) de René Le Somptier
  • 1917 : L'Âme de Pierre (1 300 m) de Charles Burguet
  • 1917 : Mater Dolorosa (1 490 m) d’Abel Gance : un domestique
  • 1917 : La Zone de la mort (3 000 m) d’Abel Gance
  • 1917 : Le Comte de Monte-Cristo de Henri Pouctal, film tourné en 8 époques de 1914 à 1917 : Bertuccio
    1. Edmond Dantès (1 165 m)
    2. Le Trésor de Monte-Cristo (1 485 m)
    3. Le Philanthrope (1 145 m)
    4. Sindbab le marin (1 010 m)
    5. La Conquête de Paris (1 150 m)
    6. Les Trois Vengeances (1 150 m)
    7. Les Derniers Exploits de Caderousse (1 220 m)
    8. Châtiments (875 m)
  • 1918 : Onésime assassine de Jean Durand
  • 1918 : Onésime maître chez lui (550 m) de Jean Durand
  • 1918 : Elle (1 450 m) de Henri Vorins : Tonio
  • 1918 : L'Extraordinaire Aventure d'Onésime (450 m), réalisation anonyme
  • 1918 : Serpentin et son modèle de Jean Durand
  • 1918 : L'Inutile Précaution (550 m) d’Ernest Bourbon
  • 1918 : Numéro 1313, série 9 (549 m) d’Ernest Bourbon
  • 1918 : Onésime et le billet de mille (450 m) d’Ernest Bourbon
  • 1918 : Impéria de Jean Durand
  • 1919 : La Sultane de l'amour ou Les Mille et une Nuits de René Le Somptier et Charles Burguet, film tourné en deux époques (2 400 m) : Kadjar le redoutable
  • 1919 : La Fête espagnole (1 671 m) de Germaine Dulac : Réal, un amoureux de Soledad
  • 1919 : Un ours (1 060 m) de Charles Burguet : le bûcheron, dit « l’ours » (G. Modot est également le scénariste)

Période 1920-1929

Période 1930-1962

Télévision

Notes et références

  1. Acte de naissance no 15 (vue 5/31) avec mention marginale du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 14e arrondissement, registre des naissances de 1888.
  2. Notice sur LesGensducinema.com.
  3. « Conte cruel », sur kinematoscope.org (consulté le )
  4. La Saison cinématographique, vol. 30, UFOLEIS, , publication réalisée sous la direction de François Chevassu et Jacques Zimmer, en collaboration avec la Ligue de l'enseignement, la Ligue française de l'enseignement et de l'éducation permanente, l'Union française des œuvres laïques d'éducation par l'image et le son, recherche iconographique effectuée par Marianne Duvannès (OCLC 15118592, BNF 39772173, lire en ligne), p. 164
    « ... Le Point du jour. France. 1949. 1h41. Noir et blanc. Réal. : Louis Daquin. Ast. réal. : Stellio Lorenzi et Sacha Vierny. ... Int. ; Loleh Bellon (Marie), Marie-Hélène Dasté (Mme Bréhard), Catherine Monot (Louise), Yvette Étiévant, Hélène Gerber (Emma Maries), Suzanne Demars (la mère Gohelle), Lise Graf (la mère Maries), Jean Desailly (Larzac), René Lefèvre (Dubard), Michel Piccoli (Georges Gohelle). Gaston Modot (Tiberghien), Paul Frankeur (Bac), Jean-Pierre Grenier (Marles), Serge Grave (Corentin), Guy Sargis (Roger), Julien Lacroix, Pierre Latour (Noël), Pierre Français (Brezza), Léon Larive (Vetusto), Guy Favières (un vieux mineur), ... »

Voir aussi

Bibliographie

  • Raymond Chirat et Olivier Barrot, Les excentriques du cinéma français : 1929-1958, Paris, H. Veyrier, , 272 p. (ISBN 978-2-85199-304-5)
  • Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus : 694 portraits, 2147 noms, Mormoiron, Y. Foucart, , 1185 p. (ISBN 978-2-9531139-0-7)
  • Jacques Richard, Dictionnaire des acteurs du cinéma muet en France, Paris, Fallois, , 909 p. (ISBN 978-2-87706-747-8)

Liens externes

  • Portail du cinéma français
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.