Godefroy Calès

Jean Marie Noël Godefroy Calès, né le à Saint-Denis et mort le à Villefranche-de-Lauragais, est un médecin et homme politique français.

Pour les articles homonymes, voir Calès.

Godefroy Calès
Godefroy Calès en 1848, par E. David (lithographie d'après nature)
Fonction
Député français
Assemblée nationale constituante
Haute-Garonne
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Enfant
Parentèle
Jean-Marie Calès (oncle paternel)
Jean-Chrysostôme Calès (oncle paternel)

Biographie

Godefroy Calès naît le à Saint-Denis dans une famille du sud-ouest de la France de tradition républicaine. Son père, Jean Calès (né à Caraman le , décédé à Mazamet le et marié à Marianne Louise Victorine Fournier, décédée le à Villefranche-de-Lauragais), est un médecin et un administrateur de la Haute-Garonne entre 1793 et 1794. Il est nommé plus tard, en 1799, médecin en chef de l’hôpital militaire de Saint-Denis (appelé alors hôpital militaire de Franciade) qui est placé à la révolution au sein de l'Abbatiale de Saint-Denis, où naît son fils Godefroy. Jean Calès remplit ensuite, de 1800 à 1804, les fonctions d'inspecteur-général des hôpitaux militaires[1]. Il était le frère cadet[2] de Jean-Marie Calès (1757-1834), également médecin et député de la Haute-Garonne à la Convention Nationale et au Conseil des Cinq-Cents et le frère aîné de Jean-Chrysostôme Calès (1769-1853), colonel de la Grande-Arméebaron d'Empire et député à la Chambre des représentants. Leurs parents (les grands-parents de Godefroy), Jean Calès, échevin de Caraman, et Jeanne Rochas, étaient eux des propriétaires terriens de la région du Lauragais, près de Toulouse, issus de vieilles familles protestantes enracinées dans la région et converties au catholicisme après la révocation de l'édit de Nantes par le roi Louis XIV en 1685[3].

Le frère cadet de Godefroy, Louis Denis Godefroy (né en à Etain dans la Meuse), étudiant en médecine à Toulouse en 1821, puis professeur à Castres, se présente à la faculté de théologie protestante de Montauban créée en 1808 par décret impérial de Napoléon Ier. Le consistoire protestant le nomme ensuite, le , pasteur à Viane dans le Tarn, où il officie jusqu'en [4].

Godefroy Calès (huile sur toile, auteur et date inconnus, collection privée)

Fidèle aux traditions de sa famille, Godefroy Calès suit à Montpellier les cours de la faculté de médecine et est reçu docteur en 1822. Établi à Villefranche-de-Lauragais, où il acquiert de bonne heure une certaine influence politique dans les milieux républicains, Calès est nommé, après la révolution de 1830, commandant de la garde nationale ; mais voyant que le gouvernement s'engage dans une voie qui n’est pas la sienne, il donne sa démission. Godefroy reste proche en effet, intellectuellement et politiquement, de son oncle Jean-Marie qui se trouve à Liège, car condamné à l'exil par les Bourbons comme régicide lors de la restauration. Une lettre de l'ancien conventionnel et député au conseil des Cinq-cents, adressée en 1833 depuis Liège à son neveu Godefroy, témoigne explicitement de la proximité de leurs convictions républicaines[5]. Resté cependant membre du conseil municipal de Villefranche, Godefroy y proclame la république lors de la révolution de février 1848 et prend en main l'administration de la ville[1].

Un médecin précurseur des études sur la pellagre

Le docteur Calès est l’un des premiers médecins qui identifient la pellagre en France, et ce dès 1822[6], dans le Lauragais, aux côtés des docteurs Jean Hameau (Landes) et Roussilhe (Aude). Cette maladie, devenue rare de nos jours dans les pays développés, est principalement due à la malnutrition et se manifeste par des dermatites, diarrhées et, dans les cas les plus graves, par des démences. En absence de traitement, l'issue est la mort. Elle atteint les populations pauvres dont l'alimentation contient peu de tryptophane et de Vitamine B3 (Niacine, Vitamine PP), comme dans le cas des régimes à base de maïs non nixtamalisé.

Les observations et travaux de Godefroy Calès réalisés à Villefranche-de-Lauragais servent de fondation aux travaux ultérieurs du médecin, philanthrope et homme politique Théophile Roussel (de l’académie de médecine) qui contribuera à faire connaître la maladie en France, par la publication en 1845 de son De la pellagre[7], mais surtout par la deuxième édition augmentée du Traité de la pellagre et des pseudo-pellagres[8] publié en 1866. L'importance des travaux de Roussel se trouve également dans l'action continue du philanthrope auprès des autorités sanitaires afin d'éradiquer la pellagre[9].

Ainsi, Théophile Roussel entreprend un voyage d'études dans le Sud-Ouest dès 1847 et rend visite au Dr Calès à Villefranche pour mieux comprendre ce terrible fléau[10]. Il reconnait à Calès la justesse de ses observations sur les liens de la maladie avec la malnutrition, la misère et le dénuement[11], ainsi qu’avec la culture du maïs dans la région. Il voit également en Calès un précurseur des approches sanitaires face à l’impuissance des agents thérapeutiques[11],[12] :

« Je me bornerai à reproduire à cet égard une page que m'écrivait M. Calès en 1845. Après l'aveu catégorique d'impuissance [des agents thérapeutiques] qu'on a vu formulé plus haut en termes si expressifs : « Je ne prétends pas, disait l'honorable médecin de Villefranche, que les agents thérapeutiques n'aient aucune action ; mais, forcés d'accepter nos malades avec leur misère, nous faisons l'aveu de nos insuccès. Je n'ai obtenu de résultats satisfaisants que chez ceux qui ont pu se placer sous l'influence d'une meilleure hygiène. »

 Théophile Roussel

Cette sensibilité aux conditions de vie des nécessiteux sous-tendra l'action politique future de Godefroy Calès et son engagement à se présenter aux élections législatives du 23 avril 1848.

Un député républicain quarantuitard montagnard

Liste des membres du Bureau du Comité des Cultes (1849)

Militant républicain avancé, très populaire dans son département, Godefroy Calès est élu[13], le , représentant du peuple de la Haute-Garonne à l'Assemblée Nationale Constituante. Cette assemblée se met en place à la suite de la révolution de février 1848 et du renversement du roi Louis-Philippe. Ces élections sont les premières organisées au suffrage universel depuis 1792[14].

Calès siège tout d'abord, jusqu'au , au « Comité des Cultes »[15], comité parlementaire de 42 membres chargé d'examiner la question d'une possible révision du concordat conclu en 1801 par Bonaparte avec l’Église catholique, ainsi que la question d'un projet de séparation complète entre l’Église et l’État. La majorité des membres du comité, tout comme une grande partie des Français, ne voulant pas réitérer les excès de la révolution de 1789 en matière religieuse, et profitant du climat de relative concorde qui régnait lors la révolution de 1848, croient à la nécessité et à la possibilité d’une entente entre Rome et la république et souhaitent voir s’ouvrir des négociations entre Paris et le Saint-Siège afin de donner de nouvelles bases, plus libérales, au concordat. Ils ne souhaitent pas, en revanche, voir le concordat abrogé unilatéralement. Ils repoussent également l’idée d’une séparation complète entre l’Église et l’État[16].

À l'assemblée, Calès siège au sein du groupe d'extrême-gauche de la « montagne »[17], tout comme son oncle Jean-Marie Calès, un demi-siècle auparavant à la Convention nationale. Ce groupe, en 1848, est mené par Alexandre Ledru-Rollin et regroupe soixante-six députés tels que Pierre-Joseph Proudhon, Pierre Leroux, Victor Schœlcher ou Félicité Robert de Lamennais, précurseurs du socialisme dans l'histoire. Calès tente de défendre les acquis politiques et certains acquis sociaux de la révolution de février 1848 contre les attaques du parti de l'Ordre (groupe politique formé par les monarchistes et les conservateurs emmené par des personnalités telles qu'Adolphe ThiersFrancois Guizot, Odilon Barrot, ou Alexis de Tocqueville) et des républicains modérés, majoritaires à l'assemblée. Calès s'oppose ainsi violemment à la politique réactionnaire de l'assemblée, et vote constamment avec la gauche montagnarde et souvent avec l'extrême gauche indépendante qui lui était associée (notamment avec des députés tels qu'Étienne Arago, Victor Considerant et Edgar Quinet)[17].

Portrait collectif de 16 Représentants de la Montagne à leurs bancs de l'Assemblée sur 2 rangs (Estampe de Buffet publiée dans la revue La Montagne. D'en haut à gauche vers la droite : Considerant, Lagrange, Proudhon, Lammenais, Bac, Arago, de la Drôme, Bernard. D'en bas à gauche vers la droite : Flocon, Ledru Rollin, Sarrut, Mathieu, Barbès, Raspail, Pyat, Leroux)

Il entretient une relation d'amitié avec ce dernier (Quinet l'écrivain, philosophe, poète, historien, professeur au Collège de France et homme politique républicain), relation qui se poursuit par la suite avec son fils Jean Jules Godefroy Calès. Edgar Quinet et son épouse, Hermione Ghikère Asaky, viennent fréquemment rendre visite aux Calès dans la maison familiale de Villefranche-de-Lauragais et entretiennent une relation épistolaire continue avec eux[18],[19]. Madame Quinet écrira par la suite[20] :

« C'est une famille adorée dans le pays, respectée des adversaires : depuis 89, chefs de la démocratie du Lauragais de père en fils. Depuis le conventionnel [Jean-Marie Calès], jusqu'au représentant de la Constituante [Godefroy Calès], tous républicains, hommes de cœur. Jules Calès, notre ami, est bien le digne fils d'un digne père. »

 Madame Edgar Quinet

Son œuvre parlementaire

Partisan inconditionnel de la liberté d'expression, Calès s'oppose à toute loi restrictive contre la presse, telle que celle qui propose le rétablissement du cautionnement pour les journaux. Cependant, les 9 et , l'assemblée vote en faveur de l'extension des délits de presse, d'une aggravation des peines encourues, et de l'augmentation du cautionnement[21]

Calès est également toujours sensible à la question sociale qui s’est développée en France à partir du début du XIXe siècle. Il soutient donc sans surprise les insurrections de juin 1848. Ainsi, lorsque le , l’assemblée propose des poursuites contre l'ancien membre du gouvernement provisoire Louis Blanc et l'ancien préfet de police Marc Caussidière qui sont accusés d'avoir participé aux émeutes, Calès s'oppose violemment à ce projet. Les poursuites sont néanmoins votées et maintenues par la majorité conservatrice. Blanc et Caussidière sont forcés de fuir en exil[21].

Il s'oppose également, le , au projet de rétablissement de la contrainte par corps, qui avait été précédemment supprimée par le gouvernement provisoire. Elle est néanmoins rétablie par l’assemblée, même si légèrement assouplie[21]

Humaniste par nature, Goderoy Calès est un fervent militant de l'abolition totale de la peine de mort. Son abolition partielle (en matière politique) avait été précédemment décrétée par le gouvernement provisoire en à l'initiative de l'un de ses membres, le célèbre poète et écrivain Alphonse de Lamartine. Un projet d'extension à une abolition totale est débattu devant l'Assemblée nationale le [21]. Le principal orateur abolitionniste est Victor Hugo, qui, malgré l'appui de Calès et d'une petite partie de leurs collègues, n'arrive pas à convaincre la majorité de l'hémicycle. Le projet est repoussé (et cela jusqu'à l'adoption de la loi Badinter le ). 

Fêtes et cérémonies de la République française. , Première séance de l'Assemblée Nationale. Proclamation de la République unie et indivisible par les représentants du peuple. Dessin par Ch. Fichot et Jules Gaildreau, Archives nationales.

À l'instar de son oncle Jean-Marie Calès, Godefroy se prononce pour un système de république dit « représentatif »[22], fondé sur un pouvoir législatif parlementaire fort et un pouvoir exécutif non-personnalisé et limité. Aussi, le , Godefroy Calès défend l'amendement Grévy qui propose que « l'assemblée nationale délègue le pouvoir exécutif à un citoyen qui prend le titre de président du conseil des ministres, élu pour un temps limité et qui est toujours révocable. » En effet, par cet amendement, le jeune républicain Jules Grévy veut combattre le projet d'une élection du président de la république au suffrage universel en proposant de faire élire un président de l’exécutif qui soit révocable par l'assemblée nationale, empêchant ainsi de légitimer le pouvoir d'une seule personne au-dessus de tout: mais suivant l'avis de Lamartine, la majorité des députés rejette l'amendement[21]. La date de l'élection présidentielle est ainsi fixée au .

Toujours ardent défenseur du progrès social dans la société, Calès vote avec les autres députés montagnards de l'assemblée, le , en faveur du droit au travail, défendu par Ledru-Rollin[21]. Néanmoins, la formule finale du compromis, due à Lamartine, fait à la république l'obligation de procurer du travail aux nécessiteux « dans les limites de ses ressources ».

Calès vote ensuite, le , contre l'ordre du jour : « Le général Cavaignac a bien mérité de la patrie »[21]. Accusé d’avoir laissé grandir l’insurrection de juin avant de l’écraser et d’avoir sacrifié des milliers de gardes nationaux, le général Cavaignac s’explique dans un débat public qui a lieu à l’assemblée le . Le débat tourne à son avantage et l’assemblée confirme à la presque unanimité le décret initial du . Godefroy Calès est avec Victor Hugo, l'un des trente-quatre représentants qui votent contre. 

Parmi les mesures sociales discutées à l'assemblée, Calès vote, le , en faveur de la suppression de l'impôt sur le sel (contre l'avis du gouvernement) qui était demandée dans les régions d'élevage ; le , pour l'amnistie des transportés et, le , pour l'abolition de l'impôt des boissons[21].

Le , Calès s'oppose aux crédits alloués à « l'expédition de Rome » et à l'envoi d'un corps expéditionnaire commandé par le général Oudinot[21]. Cette expédition est néanmoins votée par l'assemblée afin, initialement, de porter secours aux républicains romains insurgés contre les prétentions du pape Pie IX chassé de Rome et contre la domination autrichienne. Elle s'accompagne du vote d'un crédit de 1 200 000 francs pour les dépenses des trois premiers mois de l'opération, auquel s'opposent les socialistes dirigés par Ledru-Rollin. Calès signe en vain la demande de mise en accusation du président de la république Louis-Napoléon Bonaparte nouvellement élu et des ministres coupables d'avoir violé la constitution[23],[24] : lors des semaines suivantes, les troupes françaises reçoivent l'ordre du Prince-président et d'Odilon Barrot d'écraser la révolution romaine menée par les républicains Giuseppe Mazzini et le général Garibaldi.

Vers la dissolution de la Constituante

L'Assemblée en récréation, caricature de Cham représentant l'Assemblée Nationale Constituante (1850). Proudhon (en bas à l'extrême gauche), Lamartine (sur ses genoux, en bas au centre), Crémieux (à droite de Lamartine, en bas au centre), Considerant (à côté de Lamartine, tenant un bâton, au centre à gauche), Thiers (au centre à droite), le général Cavaignac (en haut à droite, coiffé d'un journal), Ledru-Rollin (en haut à gauche, regardant l'explosion des Lois & de la Constitution)... sont représentés.

Godefroy Calès s'oppose vivement à la « proposition Rateau » : après l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la république le 11 décembre 1848[25], et la mise en place du gouvernement Odilon Barrot le , le parti de l'Ordre souhaite profiter de son état de grâce et se débarrasser au plus vite des représentants républicains qui s'opposent au gouvernement de droite. Il appelle donc à la dissolution rapide de l'Assemblée Nationale Constituante de 1848 avant son terme, et à l'élection d'une nouvelle Assemblée législative. Appuyée par le gouvernement, la proposition Rateau est combattue des montagnards jusqu'à certains républicains modérés comme Alphonse de LamartineAdolphe Billault ou Jules Grévy, qui estiment que la tâche de la Constituante n'est pas terminée. Vivement discutée dès le , la proposition est néanmoins définitivement adoptée le suivant[21]

Le , l'Assemblée Nationale Constituante tient son ultime séance. Calès ne fait ni partie de l'Assemblée Nationale Législative de 1849 nouvellement élue, ni d'autres assemblées ultérieures. Il revient dans sa région de Villefranche-de-Lauragais et y poursuit ses activités médicales, jusqu’à son décès, le , à l'âge de 69 ans[21].

De sa femme Léonie Alphonsine Zulmée Metgé, il a un fils Jean Jules Godefroy, né , qui deviendra lui aussi médecin et qui sera élu maire de Villefranche-de-Lauragais en 1875, puis député de la Haute-Garonne sous la IIIe République en 1885.

Généalogie

Godefroy Calès est :

Hommages

Le nom de Godefroy Calès ressurgit dans les années 1930, lors de l'apogée du parti radical en France. À la recherche d'une affirmation de son identité de gauche, la figure de Calès est singulièrement commémorée dans un article du « Radical », l'organe de presse du parti, le [26].

Annexes

Sources

  • « Godefroy Calès », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • « Godefroy Calès », sur Biographie sur le site de l'Assemblée Nationale (consulté le ).
  • « Godefroi Calès » dans la « Biographie nationale des contemporains rédigée par une société de gens de lettres », sous la direction de M. Ernest Glaeser, Éditeurs: Glaeser et Cie, Paris (1878). p. 85. Domaine public. Identifier: ark:/12148/bpt6k5861239f. Source: Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-232271. Disponible sur le site de Gallica: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5861239f/f91.item.r=Cales
  • « Godefroi Calès » dans le « Dictionnaire universel des contemporains contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers » par Louis-Gustave Vapereau. Librairie de L.Hachette et Cie, Paris (1858). p. 323. Domaine public. Disponible sur le site de Archive.org: https://archive.org/details/bub_gb_Dck5AAAAcAAJ
  • « Godefroy Calès » dans « La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts » (Tome 8, p. 912), par une société de savants et de gens de lettres ; sous la dir. de MM. Marcellin Berthelot...Ferdinand-Camille Dreyfus et al. Éditeur : H. Lamirault (Paris) puis Société anonyme de "La Grande encyclopédie" (Paris) (1885-1902) Contributeur : Dreyfus, Camille (1851-1905). Identifier : ark:/12148/bpt6k246438. Source : Bibliothèque nationale de France. Disponible sur le site de Gallica.fr: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k246438.image.langFR.f3.pagination
  • « Traité de la pellagre et des pseudo-pellagres » ("Ouvrage couronné par l'Institut de France, Académie des Sciences, séance du "), par Théophile Roussel, ed. JB Baillière et fils; 1866. Domaine public. Lire sur le site d'Archive.org; https://archive.org/stream/traitdelapella00rous#page/424/mode/2up [archive]

Références

  1. voir « Godefroi Calès », Biographie nationale des contemporains rédigée par une société de gens de lettres », sous la direction de M. Ernest Glaeser, Éditeurs: Glaeser et Cie, Paris (1878). p. 85. Domaine public. Identifier: ark:/12148/bpt6k5861239f. Source: Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-232271. Disponible sur le site de Gallica: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5861239f/f91.item.r=Cales
  2. La fratrie Calès était composée de: 1) Jean-Marie (16/10/1757-Cessales, † 13/04/1834-Liège), médecin et député. Sans descendance. 2) Jean (08/11/1764-Caraman, † 11/10/1840-Mazamet), médecin et inspecteur général des hôpitaux militaires, marié à Marianne Louise Victorine Fournier († 09/02/1744-Villefranche). Père de Godefroy Calès (1799-1868) et de Louis Denis Godefroy Calès (1800-?) 3) Jean-Louis, dit Figeac (19/12/1766, † 14/01/1850-Cessales), médecin, marié (en 1839, à 73 ans) à Paule Bonnet (née le 16/05/1783-Renneville). Sans descendance. 4) Jean-Chrysostôme (27/01/1769-Caraman, † 21/08/1853-Cessales), colonel et baron d’Empire. Sans descendance. 5) Jean Joseph Étienne Victorin (26/04/1772, † 16/06/1853-Cessales), officier militaire. Sans descendance. 6) Jean Joseph 7) Étienne, dit Petit (21/08/1773, † 22/01/1855-Cessales), célibataire sans profession. Sans descendance. 8) Jean 9) Marie Etiennette (?-Caraman, † 08/01/1849-Villefranche), mariée à Jean-Paul Pujol, notaire à Villefranche († 01/02/1840-Villefranche). Mère de Constantin Pujol († 1861) et de Marie Justine Pujol (1796-1894). 10) Marie Justine (?-Toulouse, † 05/09/1873-Villefranche), mariée à Constantin Pujol († 10/06/1844-Villefranche). Sans descendance.
  3. « Le Conventionnel Jean-Marie Calés (1757- 1834): du Lauragais à Liège. » par Pierre Arches, Actes des 115e et 116e Congrès nationaux des Soc. savantes, Avignon, 1990 et Chambéry, 1991, Section d'H. moderne et cont., T. II, (1992), p. 225-232.
  4. in « Histoire du protestantisme dans l'Albigeois et le Lauragais, depuis la révocation de l'Edit de Nantes (1685) jusqu'à nos jours, par Camille Rabaud (président honoraire du consistoire de Castres, lauréat de l’académie française) » par Camille Rabaud (1898), Fischbacher, Libraire-éditeur, rue de Seine, 33, Paris. Domaine public. Source: Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LD175-334. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34054736v
  5. L'extrait de la lettre suivante (adressée de Liège le par Jean-Marie Calès à son neveu Godefroy) donne d’intéressants renseignements sur la vie qu’il mène en exil à Liège. On y voit que l’ancien conventionnel n’a pas, à l’exemple de tant de ses collègues, répudié ses principes démocratiques et républicains. « A Monsieur Calès, docteur en médecine, à Villefranche de Lauragais, par Toulouse, France. Mon cher ami. Ta lettre, pleine d’esprit et pétillante de gaieté, me fait le plus grand plaisir ; tu me rappelles les espiègleries de ma jeunesse dont je ne me repens pas ; elles m’ont fait rire autrefois, pourquoi me feraient- elles pleurer maintenant ? Je n’oublierai jamais qu’elles m’ont fait supporter sans peine la misère qui me talonnait sans cesse, qu’elles ont adouci les amertumes qu’entraîne avec soi l’exercice de la médecine, art divin en lui-même, mais détestable pour celui qui l’exerce. Le public mal instruit, des confrères ignorants, jaloux et envieux, donnent mille dégoûts au praticien instruit, je sais qu’on gagne là-dessus à tout cela ; mais on éprouve quelques angoisses qu’on supporte avec peine. Tu m’apprends qu’un noble vous a véxés [sic] parce que vous étiez mes parents : cela ne m’étonne nullement de sa part ; c’est une caste si basse, si mal instruite, qu’on ne peut attendre d’elle que les fruits de l’ignorance et du préjugé. Je suis sûr que ce drôle qui vous a véxés [sic], s’il a perdu sa place, est aussi plat aujourd’hui qu’il était arrogant alors. J’ai vu des nobles d’une autre volée, tels que les Béthune-Sully, les Lagrange, les Nivernais, les Rohan, s’honorer d’être en sentinelle à ma porte et me prodiguer les témoignages des sentiments les plus adulateurs portés jusqu’à la bassesse. Je te cite cela pour te prouver que ces nobles n’ont aucune noblesse et que tant que cette caste existera elle fera le malheur de la France. Je ne désire pas qu’on l’anéantisse, mais je voudrais qu’on la mit dans l’impuissance de nuire. Voici ma position à Liège. Après avoir habité Munich et Bâle, en Suisse, je suis venu à Liège, il y a quinze ans. Le commissaire de police Wassin m’a pris pour mon frère Chrysostôme [Jean-Chrysostôme Calès, N.D.A], avec lequel il avait servi, et m’a engagé de rester à Liège. Le dessein des Bourbons était de nous pousser en Sibérie et un asile assuré était alors un trésor. Je l’ai trouvé ici. Je me suis d’abord occupé de faire des thèses pour les candidats en médecine, ce qui m’a produit douze cents francs par an. Bientôt quelques cures, qui ont fait du bruit, m’ont attiré un nombre prodigieux de malades, mais n’étant pas médecin belge j’ai pris le parti de donner des consultations chez moi et j’ai refusé d’aller voir des malades que quand je serais appelé en consultation par les médecins, ce qui arrive quelquefois. Il n’y a pas de grands qui n’aient eu recours à moi et le public a suivi leur exemple, ce qui m’a donné de la considération. Comme j’oblige beaucoup de monde, tout le monde cherche à m’obliger. Tout ce que je fais est gratuit ; une vie sobre me met au-dessus du besoin et avec un petit revenu j’ai l’air d’un homme riche. Embrasse pour moi mes sœurs. L’aînée [Marie-Étiennette Pujol, née Calès, N.D.A.] a eu la première le courage de m’écrire avant la fin de mon exil. Je lui en sais gré. Justine [Marie-Justine Pujol, née Calès, N.D.A.], que j’ai laissée enfant, a eu toujours mon amitié. Je te remercie de m’avoir donné de ses nouvelles. [...] Tout à toi. Calés. Mille amitiés à ta femme [Léonie-Alphonsine-Zulmée Calès, née Metgé, N.D.A.], dont tu ne parles pas et à ton petit garçon [Jean-Jules-Godefroy Calès, né en 1828, alors âgé de 5 ans en 1833. N.D.A]. » (in La Révolution Française, revue Historique dirigée par Auguste Dide, Tome X, janvier-juin 1886, Paris, Charavray frères, éditeurs. Disponible dur le site d'Archive.org, p. 740-743: https://archive.org/details/larvolutionfra10sociuoft
  6. « Quelle est l'époque où la pellagre a fait le plus de victimes dans le sud-ouest de la France? Les détails manquaient pour répondre à cette question en 1845. Le plus ancien témoignage que j'eusse recueilli était celui de M. Gaultier de Claubry, qui assurait en avoir observé un cas dans les Landes en 1809. « Ce n'est, disais-je, qu'en 1829, que M. Hameau a signalé le Mal de la Teste, qu'il observait depuis 1818. Ce n'est qu'en 1845 que nous avons été instruits de l'existence du mal dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Aude où MM. Calés et Roussilhe l'observent depuis vingt-trois ans [1822, N.D.A.]. » p. 425: Chapitre: Étiologie, in Traité de la pellagre et des pseudo-pellagres ("Ouvrage couronné par l'Institut de France, Académie des Sciences, séance du 6 février 1865"), par Théophile Roussel, ed. JB Baillière et fils; 1866. Domaine public. Lire sur le site d'Archive.org; https://archive.org/stream/traitdelapella00rous#page/424/mode/2up
  7. De la pellagre Théophile Roussel, [Thèse de Médecine, Paris, 1845], Paris, Imp. Rignoux, 1845.
  8. Traité de la pellagre et des pseudo-pellagres ("Ouvrage couronné par l'Institut de France, Académie des Sciences séance du 6 février 1865"), par Théophile Roussel, ed. JB Baillière et fils; 1866. Domaine public. Lire sur le site d'Archive.org: https://archive.org/details/traitdelapella00rous
  9. « The History of Tropical Neurology: Nutritional Disorders », G. W. Bruyn, Charles M. Poser, dans Science History Publications/USA, 2003. En anglais.
  10. « Lorsque mon ouvrage sur la pellagre parut, en 1845, l'existence de cette maladie dans les campagnes de l'ancien comté de Lauraguais venait d'être révélée par un article publié (Journal de méd. de Bordeaux, mai 1844) par M. le Dr Roussilhe, de Castelnaudary, et par une lettre intéressante que m'avait adressée M. le Dr Calès, de Villefranche, et que je publiai dans mon travail. À ces renseignements je joignis une notice très-imparfaite sur la Topographie médicale du Lauraguais. Deux ans après, ayant reçu la mission d'étudier la pellagre dans le midi delà France, je me rendis d'abord à Castelnaudary, où j'arrivai le 1er septembre (1847). Je parcourus la partie du Lauraguais qui appartient au département de l'Aude, puis celle qui dépend de la Haute-Garonne. Accueilli par MM. Roussilhe et Calès, avec une obligeance dont dix-sept années écoulées depuis n'ont pas effacé le souvenir, je fus accompagné par eux auprès de leurs malades. » in Traité de la pellagre et des pseudo-pellagres ("Ouvrage couronné par l'Institut de France, Académie des Sciences, séance du 6 février 1865"), p. 383: Chapitre: De la pellagre en France; II. - Histoire de la pellagre dans le Lauraguais (Aude et Haute-Garonne), par Théophile Roussel, ed. JB Baillière et fils; 1866. Domaine public. Lire sur le site d'Archive.org: https://archive.org/stream/traitdelapella00rous#page/382/mode/2up
  11. « Je me bornerai à reproduire à cet égard une page que m'écrivait M. Calès en 1845. Après l'aveu catégorique d'impuissance qu'on a vu formulé plus haut en termes si expressifs : « Je ne prétends pas, disait l'honorable médecin de Villefranche, que les agents thérapeutiques n'aient aucune action ; mais, forcés d'accepter nos malades avec leur misère, nous faisons l'aveu de nos insuccès. Je n'ai obtenu de résultats satisfaisants que chez ceux qui ont pu se placer sous l'influence d'une meilleure hygiène. Les principaux moyens employés par nous sont : les bains, les' évacuations sanguines, les antispasmodiques, les révulsifs et de légers toniques. Nous dirons un mot de chacun d'eux : 1° Les bains, au début de la maladie, produisent un excellent effet. Peut-être en arrêteraient-ils la marche s'ils étaient secondés par un changement complet dans les habitudes de la vie. 2° Les saignées ou les sangsues, dès que l'irritation de la muqueuse gastrique ou des centres nerveux apparaît, sont presque toujours suivies d'une légère amélioration ; mais on ne saurait les employer qu'avec beaucoup de mesure, sans cela on jetterait les malades dans une faiblesse funeste. C'est ainsi que la distinction des forces de la vie en forces agissantes et forces radicales trouve son application… On dirait dans certains cas que la vie est en excès, et cependant il existe une énervation profonde qui constitue le premier élément de la maladie. 3° Les antispasmodiques n'ont produit sous nos yeux aucun bon résultat. 4° Les révulsifs, appliqués après de légères évacuations sanguines, ont diminué les accidents cérébraux. J'ai employé sans aucun succès les moxas dans les cas de paralysie. 5° De légers toniques astringents m'ont servi à modérer la diarrhée quand les mucilagineux avaient échoué et que tout autre traitement était inadmissible. « Au reste, ajoutait M. Calès, toutes ces ressources seront impuissantes, si elles ne sont pas employées dans les premiers temps ; elles seront tout à fait inutiles, si vous ne changez pas les conditions dans lesquelles le malade est placé... En un mot, si vous ne faites pas couler dans les veines un sang plus généreux, vous tournerez toujours dans un cercle vicieux et ne devrez rien attendre de vos soins et de vos efforts. » L'un des mérites de M. Calès est, à mes yeux, d'avoir compris, un des premiers parmi nous, que dans le traitement de la pellagre le médecin ne peut pas tout faire : « La part de l'administration est bien large, disait-il, espérons qu'elle se montrera humaine et prévoyante, dès qu'on lui aura clairement signalé le mal et que les études de quelques hommes de mérite l'auront éclairée sur les moyens d'y remédier. » in Traité de la pellagre et des pseudo-pellagres, p. 527, Chapitre : Thérapeutique, par Théophile Roussel, ed. JB Baillière et fils; 1866. Domaine public. Lire sur le site d'Archive.org: https://archive.org/stream/traitdelapella00rous#page/526/mode/2up
  12. Essai sur la pellagre observée à Corfou, Chapitre 6 : Prophylaxie. Traitement., par C. Prétendéris Typaldos, Athènes, imprimerie Hermès, 1866. Public domain, Identifier :  ark:/12148/bpt6k57239112. Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TD134-46. Lire sur le site de Gallica: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57239112
  13. élu le 23 avril 1848, par 51 003 voix
  14. Sylvie Aprile, Deuxième République et le Second Empire : 1848-1870, Paris, Pygmalion, coll. « Histoire politique de la France », , 397 p. (ISBN 978-2-85704-680-6, lire en ligne), p. 79-80.
  15. La question religieuse en 1682, 1790, 1802 et 1848 et historique complet des travaux du comité des Cultes de l’Assemblée constituante de 1848, par Pierre Pradié (secrétaire du comité), Paris, Sagnier et Bray, 1849, p. 444 (liste des membres)
  16. Jacqueline Lalouette, La politique religieuse de la Seconde République, Revue d'histoire du XIXe siècle [En ligne], 28 | 2004, mis en ligne le 07 avril 2008, consulté le 30 septembre 2016. URL: https://journals.openedition.org/rh19/619 ; DOI : 10.4000/rh19.619
  17. (en) Alvin Rosenblatt Calman, Ledru-Rollin and the Second French Republic, New York, Columbia University, , 453 p., 8°. (OCLC 252429458, lire en ligne), p. 281. En anglais.
  18. Deux lettres d'Edgar Quinet au Dr Jules Calès dans les Lettres d'exil à Michelet et à divers amis, Éditions Calmann Lévy (1886). A) Lettre de condoléances du écrite de Plans de Fresnière: Volume III, p. 440 lire en ligne & B) Lettre du écrite de Versailles: Volume IV, p. 440-442 lire en ligne. Domaine public. Lire en ligne sur le site de "the Internet Archive" (Numérisé par Google)
  19. Pierre Arches, « Lettres de Jean-Jules Calès à Edgar Quinet et à Mme Edgar Quinet (1868-1873) », Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers, vol. Bibliothèque nationale de France, , p. 224-36 (lire en ligne, consulté le ).
  20. Hermione Quinet (préf. Edgar Quinet), Sentiers de France, Paris, E. Dentu, , iv, 360 (OCLC 43636922, lire en ligne), p. 278.
  21. « Godefroy Calès », sur Biographie sur le site de l'Assemblée Nationale (consulté le )
  22. Voir les « Notes de Jean-Marie Calès, député de la Haute-Garonne, sur le plan de constitution présenté par le Comité. Imprimées par ordre de la Convention Nationale » (1793). Droits: Domaine public. et les « Suite des Notes de Jean-Marie Calès, député de la Haute-Garonne, sur le plan de constitution présenté par le Comité. Imprimées par ordre de la Convention Nationale » (1793). Droits: Domaine public.
  23. « Godefroy Calès » dans La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts » (Tome 8, p. 912), par une société de savants et de gens de lettres ; sous la dir. de MM. Marcellin Berthelot...Ferdinand-Camille Dreyfus et al. Éditeur : H. Lamirault (Paris) puis Société anonyme de "La Grande encyclopédie" (Paris) (1885-1902) Contributeur : Dreyfus, Camille (1851-1905). Identifier : ark:/12148/bpt6k246438. Source : Bibliothèque nationale de France. Disponible sur le site de Gallica.fr:https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k246438.image.langFR.f3.pagination
  24. « Godefroi Calès » dans la Biographie nationale des contemporains rédigée par une société de gens de lettres, sous la direction de M. Ernest Glaeser, Éditeurs: Glaeser et Cie, Paris (1878). p. 85. Domaine public. Identifier: ark:/12148/bpt6k5861239f. Source: Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-232271. Disponible sur le site de Gallica: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5861239f/f91.item.r=Cales
  25. Louis-Napoléon Bonaparte est élu avec 74,25 % des suffrages contre Cavaignac (19,5%), Ledru-Rollin (5%), Raspail (0,5%), Lamartine (0,25%), Changarnier (0,05%)
  26. « [...] La cité de Villefranche, en Haute-Garonne, a-t-elle conservé le souvenir de Godefroy Calés qui, né à Saint-Denis le 21 mars 1799, a joué un rôle si important dans les destinées municipales et mené une si belle propagande radicale dans la région. C'était le neveu d'un conventionnel mort en exil, le fils d'un sous-préfet républicain. Docteur remarquable ayant publié sur la pellagre un traité encore renommé, il avait fait ses études à Montpellier et s'était établi à Villefranche. Ses concitoyens, en saluant la victoire des Trois Glorieuses, l'avaient nommé en 1830 commandant de la Garde nationale. En 1848, conseiller municipal, il avait proclamé la République à l'Hôtel de Ville et était devenu maire, puis député à la Constituante. Ledru-Rollin l'avait enrôlé dans les rangs de la Montagne, et après avoir combattu l'Empire, il avait constitué à Villefranche la propagande laïque et démocratique à laquelle s'associèrent tant de bons docteurs du siècle dernier. [...] » par Jammy Schmidt, Député de l'Oise, Ancien ministre. dans DE 1815 A LEDRU-ROLLIN - HIPPOLYTE CARNOT, Le Radical, dimanche 11 mai 1930. Domain public. Identifier: ark:/12148/bpt6k7622794h. Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-210. Disponible sur le site de Gallica: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7622794h/

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