Goult

Goult est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Goult

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Apt-Luberon
Maire
Mandat
Didier Pérello
2020-2026
Code postal 84220
Code commune 84051
Démographie
Gentilé Goultois
Population
municipale
1 100 hab. (2019 )
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 51′ 50″ nord, 5° 14′ 39″ est
Altitude Min. 121 m
Max. 335 m
Superficie 23,77 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Apt
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Goult
Géolocalisation sur la carte : France
Goult
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Goult
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Goult
Liens
Site web goult.fr

    Géographie

    Goult est une commune située au cœur du parc naturel régional du Luberon

    Au nord du territoire de la commune se trouvent les Monts de Vaucluse avec les villages de Gordes et Saint-Pantaléon. À l'est, se trouvent les villages de Roussillon et Gargas, et au sud, en direction de la montagne du Luberon, les villages de Bonnieux, Lacoste et Ménerbes.

    Le village est perché sur une colline au cœur de la vallée nord du petit Luberon, un château et un moulin reconstitué peuvent être aperçus au sommet.

    Plusieurs hameaux peuvent être distingués sur le territoire de Goult : le hameau de Lumières, à proximité de la départementale 900 et le hameau de Saint Véran, au sud, en direction de Lacoste, sont les deux principaux.

    Accès et transports

    La gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV tandis que la gare TER la plus proche est celle de l'Isle-sur-la-Sorgue. La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon sud ou Cavaillon. On accède au village par route départementale D900 (ancienne nationale route nationale 100), route qui se dirige vers Apt, à l'est, quand on arrive en provenance d'Avignon, à l'ouest.

    Hameaux et lieux-dits

    Cave coopérative de Lumières.
    • Hameau de Lumières : construit autour du sanctuaire de Notre-Dame des Lumières et de la cave coopérative viticole, il compte également quelques commerces.

    Sismicité

    À l'exception des cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis classés en zone Ib (risque faible), tous les cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].

    Hydrographie

    L'Imergue à Lumières.

    La commune est arrosée par plusieurs rivières[2] : le Calavon (ou Coulon)[3], l'Imergue[4] (affluent du Calavon) et un de ses affluents, la Roubine[5] ainsi que la Riaille[6] (affluent du Calavon).

    Jusqu'en 1863, la traversée du Calavon, au niveau du hameau de Lumières, se faisait par le biais d'un passage à gué. Celui-ci, malaisé à basses eaux, devenait difficile, voire impossible à hautes eaux. Un pont est alors construit, après souscription des habitants de la commune. Les travaux auront lieu de 1864 à 1866. Détruit lors d'une crue, le , il sera reconstruit trois ans plus tard. Plusieurs crues continueront à frapper le pont, jusqu'en 1909, date à laquelle une reconstruction, plus solide avec une travée métallique et non en bois, est décidée[7].

    Climat

    Après une année 2007 caractérisé par une très faible pluviométrie, 435 mm d'eau en pays d'Apt, 2008 avec 1 202 mm, soit 2, 8 fois plus, se place juste derrière l'année 1968. Quant à la moyenne des températures, elle augmente de 0, 5°, l'hiver et le printemps ayant été très doux. Le temps pluvieux a affecté la durée de l'ensoleillement avec une centaine d'heures en dessous de la normale[8].

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1991 à 2005 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records GOULT (84) - alt : 175 m 43° 53′ 42″ N, 5° 14′ 54″ E
    Statistiques établies sur la période 1991-2005 - Records établis sur la période du 01-01-1991 au 31-12-2005
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,6 −0,6 2 4,8 9 12,1 13,9 14,5 10,9 8,5 3,2 0,2 6,5
    Température moyenne (°C) 4,9 5,9 9,4 11,7 16,4 20 22,4 22,8 18 14,2 8,5 5,2 13,3
    Température maximale moyenne (°C) 10,3 12,3 16,7 18,7 23,7 28 30,9 31,1 25 19,8 13,7 10,3 20,1
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14
    12.01.03
    −12
    14.02.99
    −13,1
    02.03.05
    −3,9
    05.04.96
    −0,3
    06.05.91
    4
    21.06.92
    4,7
    17.07.00
    5,2
    30.08.98
    1,3
    18.09.01
    −3,8
    31.10.97
    −12,1
    23.11.99
    −16,5
    16.12.01
    −16,5
    2001
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22
    28.01.02
    22
    18.02.98
    27,1
    24.03.94
    29,6
    29.04.05
    32,9
    31.05.01
    37,2
    21.06.03
    38,2
    17.07.05
    39,1
    12.08.03
    35
    03.09.05
    30,1
    03.10.97
    23
    01.11.99
    18
    03.12.03
    39,1
    2003
    Précipitations (mm) 58,4 35,2 34,9 68,1 64,6 35,8 31,9 36,1 112,3 97,7 82,9 59,4 717,3
    Source : « Fiche 84051001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Goult est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[13] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (28,8 %), forêts (26,6 %), zones agricoles hétérogènes (22,3 %), terres arables (18,5 %), zones urbanisées (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

    Toponymie

    D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du nom d'homme germanique Agoald, *Agiowald (Castrum Agoldi 1031-1032)[20].

    L'origine est la même que pour le mont Aigoual.

    Histoire

    Rue du Château.

    Préhistoire et antiquité

    Les pointes de flèches, les haches polies et les maillets à rainures retrouvés autour du Coulet Rouge attestent que les hommes du Néolithique ont parcouru le territoire de l'actuelle commune. Durant cette période, une importante agriculture se développait sur les rives du Calavon. Les spécialistes ont rattaché ces occupations à la civilisation lagozienne après la découverte d’un grand fragment de stèle anthropomorphe représentant une face à deux nez et trois yeux, sans doute la représentation d’une divinité. Sur la rive gauche du Calavon a été découvert le second dolmen du département. Dénommé Dolmen de l’Ubac, il a été fouillé entre 1995 et 2001.

    Si l’on en juge par les vestiges gallo-romains mis au jour (autel aux Nymphes et à Sylvain, urnes, poteries, lampes et objet de verre), une villa devait occuper le site.

    Haut Moyen Âge

    Le premier seigneur de Goult est Guillaume, qui s’installe sur un domaine ayant appartenu à son arrière-grand-père Foucher de Valensole. Ce fils de Humbert de Caseneuve prendra comme patronyme le nom de son fief Agoldi (castrum Agoldi, 1031)[21]. Le nouveau seigneur fait édifier un sanctuaire à Saint-Michel puisqu’en 1084, le pontife Grégoire VII désigne dans une de ses bulles « in Episcopalu Cavalicensis, cellam S. Michaelis in balma Agoldi ». Cette chapelle (trop et mal restaurée) se situe dans les hauts du parc de Notre-Dame de Lumières. À peu de distance, sous la falaise, se trouve une borie effondrée où l’on peut voir une cuve vinaire rupestre et son fouloir.

    Bas Moyen Âge

    Au XIIe siècle, le fief de Goult est revendiqué par Guillaume de Sabran, le nouveau comte de Forcalquier, auprès de son cousin Alphonse d’Aragon, comte de Provence. Cette exigence faisait suite au mariage, en 1193, de Gersande de Sabran et d’Alphonse II d’Aragon qui prévoyait l’union des comtés de Provence et de Forcalquier.

    C’est à cette période qu’est construit Saint-Pierre, l’église du village, dont le mur pignon est orné d’une tête de bovidé, et Saint-Véran, dédié à l’évêque de Cavaillon.

    Le XIIIe siècle va d’abord voir la confirmation de cette seigneurie aux Agoult par un acte pris en 1224 par Raymond Béranger V, comte de Provence, avant de passer par alliance, en 1284, à Bertrand des Baux. En 1301, celui-ci accorde à ses villageois le droit de nommer quatre syndics. Trois quarts de siècle plus tard, son descendant François des Baux, en rébellion contre la reine Jeanne, se fait confisquer ce fief avec toutes ses possessions provençales. Durant cette période le nom du village évolue d’Agoldo (1277) vers Agouto qui sera utilisé de 1311 à 1526.

    Pierre de Sault (?-av.1356), baile de Sisteron (1355), fut jurisconsulte, chevalier, originaire d'Aix et seigneur de Goult. Il apparut à Aix à la suite de son mariage avec Jacobée, fille du riche drapier Aixois, François Mensure[22]. Une de ses filles, Philippa, fut mariée au chevalier Blacas de Beaudinard et une autre au maitre rational Raymond de Crota.

    Au XIVe siècle, s'installe une importante industrie de verrerie. La qualité du résultat de cette industrie lui valut la protection du Roi René.

    Renaissance

    Les XVe et XVIe siècles sont marqués par une valse des seigneurs. Reviennent d’abord les Agoult-Simiane, puis le fief passe aux Sade et enfin aux Donis d'origine florentine. Ces deux dernières familles vont se heurter aux hérétiques et réformés de la vallée du Calavon.

    Entre 1528 et 1533, Paul de Sade devient le bras armé du sinistre inquisiteur Jean de Roma, nommé par Clément VII pour extirper l'hérésie vaudoise de la vallée du Calavon et du Luberon. Les deux hommes y gagnèrent une réputation de bouchers.

    En 1563, les Donis doivent défendre leur seigneurie contre une incursion des huguenots venus de la Valmasque, entre Bonnieux et Ménerbes. C’est à cette époque – vers 1538 – que l’on prend l’habitude d’élider le A d’Agoult et que le village est désormais appelé Goult.

    Période moderne

    Louis XIV, en 1659, sur la sollicitation de Jean-Baptiste Donis, érige sa terre de Beauchamp en marquisat.

    Le territoire de la commune fut sous la gouverne de plusieurs châteaux. Le plus ancien et le plus élevé fut celui de Babilony, en dessus de Bon Repos, construit au XIIIe siècle, il a été restauré de fond en comble par les Donis en 1805[23]. Le château de Maricamp, utilisé comme résidence seigneuriale au XVIIIe siècle, jouxte la voie Domitienne (R.N. 100).

    Période contemporaine

    En réaction au coup d'Etat du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte, les républicains du Luberon et du pays d'Apt s'insurgent. Le lundi , la colonne insurrectionnelle partie d'Apt au matin, s'arrête dans la commune de Goult, au hameau de Lumières. Auparavant, un détachement de cent cinquante insurgés se présente devant le maire Demarre pour réquisitionner les fusils de la garde nationale. Auguste Saunier et Frédéric Carbonnel, président de « la Montagne » à Goult insistent auprès du maire pour que leur soit remis les douze fusils entreposés à la mairie. Le maire, « défenseur de l'ordre », s'opposent aux Montagnards de Goult qui lui posent la question légitime de la représentation du pouvoir déchu au niveau communal. En effet, le maire conservateur se défend, et s'en remet aux décisions de l'autorité bonapartiste, autorité illégale devant la Constitution de 1848[24]. Les Montagnards de Goult se joignant à la colonne insurrectionnelle sont Pharon Combe, Adrien Molinas, Jean Baptiste Soultzard, Louis Lavigne, Siffroi Eymard, Porte, épicier, Joseph Bremond, Simon Brémond, Joseph Ferdinand Grangier, Camille Granier, Mouret qui est le recruteur de « la Montagne » à Goult, Marius Bouchard, Marius Rey, Lambert Berlinguet, Balthazar Pare, Antoine Louet, cultivateur et Henri Granier cafetier, chez qui « la Montagne » se réunit constamment. Joseph Briand, cultivateur déclare qu’il faudra brûler tous les registres des notaires et des conservations des hypothèques »[25]. À la nuit tombante, Frédéric Carbonnel accompagné par deux hommes armés annonce au maire de Goult, « qu'une troupe très nombreuse est arrivée à Lumières et l'attend pour délivrer des bons de subsistance ». Le porte drapeau exhibe un ordre écrit et signé par Creste et Seymard, pour que le maire se rende immédiatement à Lumières. Le maire se rend sous la contrainte à Lumières et aperçoit « une troupe composée d'environ 800 hommes chantant la Marseillaise et criant vive la République ». Le président étant déchu, tous les moyens sont mis en œuvre pour obtenir le rétablissement de la République, dans le cadre prescrit par la Constitution de 1848. Ces actes ne sont en aucun cas des pillages, le respect strict des personnes et des biens est observé par les insurgés. Les sommes dues aux aubergistes sont réglées par des bons, ce qui prouve la pratique légale des commandants de la colonne ainsi que le sens très clair de cette insurrection : défendre la République[26].

    Le village vu par des ethnologues

    Les toits de Goult et Luberon.

    En 1970, des étudiants en ethnologie dans le cadre du CERESM, mis en place part l'université de Provence d'Aix-en-Provence, ont étudié le village tant au point de vue de ses spécificités environnementales que matrimoniales[27].

    Goult est défini comme un « village du type classique perché » puisque établi sur un piton, à l'extrémité occidentale du bassin d'Apt, et dominant un ensemble de terroirs aux possibilités variés. Ils notent aussi son évolution à travers l'existence de deux places, celle de l'Ancienne-Poste et celle de la Libération, qui témoignent du déplacement des zones d'habitat et par conséquent des centres du village.

    Non seulement le nombre de mariages ne diminue pas, mais tend même à augmenter grâce à l'activité agricole importante qui s'y pratique. De plus, une comparaison de 1900 à 1970 a démontré que le nombre d'unions contractées au-delà d'un rayon de 50 km restait stable (1/6 des mariages)[28].

    Le rôle attractif est joué par Apt[29] et ensuite par des zones au développement agricole important : cantons de Bollène, Valréas, Bédarrides, Beaumes-de-Venise, L'Isle-sur-la-Sorgue et Cavaillon[30]. Ce qui a permis aux chercheurs d'expliquer que ces unions matrimoniales :

    « Avec le réseau d'alliances et de relations sociales qu'elles entraînent, facilitent l'échange des informations et des innovations techniques, économiques, mais aussi bien politiques ou culturelles. Loin d'affaiblir la structure sociale villageoise, elles la renforcent ou la maintiennent embrayée sur l'évolution de la société globale »[réf. nécessaire].

    À l’inverse, l'implantation de résidences secondaires occupées par des Marseillais[31] ou des Parisiens[32], voire des Anglo-Saxons, des Suisses, des Belges ou des Allemands, a pris souvent un caractère conflictuel et perturbateur qui se traduit, dans la grande majorité des cas, par une absence de mariage avec ces personnes extérieures au village[réf. nécessaire].

    Politique et administration

    Mairie de Goult.

    Liste des maires

    De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour deux ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à trois journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

    De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

    Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

    De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

    Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1971 Lucien Montret PCF Conseiller général
    mars 1971 juin 1995 René Richard PCF Agriculteur
    Conseiller général du canton de Gordes (1976-1994)
    juin 1995 mars 2001 Alain Heckmann DVG Kiné
    mars 2001 En cours Didier Perello DVD Professeur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances administratives et judiciaires

    Goult est une des huit communes du canton de Gordes qui totalise 4 833 habitants en 2008. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la cinquième circonscription de Vaucluse depuis 2010 (avant l'ordonnance no 2009-935 du elle appartenait à la deuxième circonscription de Vaucluse). Goult fait partie du canton de Gordes depuis 1793[33].

    Goult fait partie de la juridiction d’instance d’Apt et de grande instance, de prud'hommale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[34].

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Goult en 2009[35]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)10,90 %0,00 %7,55 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)16,00 %0,00 %10,20 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)32,00 %0,00 %28,96 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)00,00 %18,00 %13,00 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[36]).

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[37] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 201 000 , soit 1 010  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 856 000 , soit 720  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 664 000 , soit 559  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 315 000 , soit 265  par habitant.
    • endettement : 457 000 , soit 385  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 10,80 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 16,00 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 26,00 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 992 [38].

    Jumelages

     Gueberschwihr (France) depuis 1986, commune de 838 habitants en 2015 située dans le département de Haut-Rhin en région Alsace[39].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Goultois[40].

    Évolution démographique

    Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu.
    Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872.
    Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.
    Les résultats provisoires du recensement par sondage annuel réalisé en 2004, 2005 et 2006 selon les communes sont tous, par convention, affichés à 2006.
    [41]

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

    En 2019, la commune comptait 1 100 habitants[Note 2], en diminution de 3,68 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +2,09 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1551 0001 1471 2711 3211 3161 3421 4571 552
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5871 6191 6341 5601 5971 2891 2471 1661 223
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1021 0221 0449011 0021 0161 0501 017958
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    8989451 0511 1091 2811 2851 2171 2071 147
    2017 2019 - - - - - - -
    1 0991 100-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune possède une école primaire publique[45], les élèves sont ensuite affectés au collège[46] et au lycée[47] Charles-de-Gaulle d'Apt[48].

    Économie

    Agriculture

    Production de la cave coopérative de Lumières.

    La commune produit des vins AOC ventoux et côtes-du-luberon[49]. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label Vin de pays d'Aigues[50]

    Tourisme

    Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.

    On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[51].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Tour de l'Horloge.
    • Vieux quartier avec ruelles[52], jolies maisons et boutiques d'artisanat provençal.
    • Fontaine avec lavoir (eau de source), lieu-dit la Ferraille[53].
    • La citerne du Conservatoire des Terrasses[54].
    • Monument aux morts[55].

    Moulin de Jérusalem

    Ce moulin à vent[56] est situé en haut du village, derrière le château. Il figure dès 1750 sur le cadastre de Cassini où il porte le nom de Tré Casteau (hors du château). Il prendra par la suite le nom du quartier dit de Jérusalem, vraisemblablement en mémoire des croisades où allèrent guerroyer les seigneurs du lieu d'Agoult[57]. Il a été restauré par l'APARE[58]. Son site offre une vue exceptionnelle sur la vallée du Calavon.

    Anciens remparts

    Le vieux village, dominé par son château, était protégé par une enceinte fortifiée et des fossés. Ceux de la partie septentrionale, toujours visibles, ont été creusés dans le rocher. Les remparts s'ouvraient par des poternes ainsi que par trois portes à herse remaniées aux XVe et XVIe siècle.

    Église Saint-Sébastien

    De style roman[59], elle a été édifiée au cours du XIIe siècle[60]. À l'intérieur, son retable baroque est remarquable et le siège de célébrant (chaire d'officiant) est de l'époque Louis XIII[61]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1929[62].

    Château

    Ce château, aujourd'hui privé, a appartenu à la famille d'Agoult. Il fut construit au XIIIe puis remanié au XVIIe et XIXe siècle.

    Notre-Dame de Lumières

    Lumières.

    À deux kilomètres du village, en contrebas, se trouve le hameau de Lumières, lieu de pèlerinage avec un sanctuaire[63],[64] et une chapelle datant du XVIIe siècle.

    En 1664, après l'apparition de miraculeuses lumières (qui vont soigner un homme d'une éventration) près de la chapelle de la Baume, l’ordre religieux des Carmes s'intéresse au lieu[65].

    En 1699, Jean-Baptiste de Sade, évêque de Cavaillon, dédiait, au bas du village, un sanctuaire à Notre-Dame de l’Éternelle Lumière. Il est plus simplement nommé de nos jours Notre-Dame de Lumières[66]. C’est un lieu de pèlerinage où la statue d’une Vierge Noire est chaque année montée en procession, le 15 août, jusqu’à Saint-Michel de la Baume.

    Jules Courtet est l’un des premiers à avoir expliqué le sens de cette cérémonie : « Cette tradition pourrait remonter aux temps du paganisme, car les peuples allaient invoquer saint Michel, le gardien des âmes, sur les montagnes où ils adressaient autrefois leurs hommages à Mercure, le conducteur des âmes aux Enfers ».

    Chapelle romane de Saint Véran

    Chapelle Saint-Véran.

    Située sur la rive gauche du Calavon, au pied de la colline des Artèmes, cette chapelle[67] a été défigurée par une restauration du XVIIIe siècle[68]. Dans la tradition des églises du XIe-XIIe, son abside est plus élevée que sa nef et sa corniche intérieure comporte un décor torsadé et en pointe de diamant. L'édifice roman originel à nef unique s'achève sur une abside en cul de four[69]. Il a servi de sépulture. Les fouilles ont mis au jour, au seuil de l'entrée nord, une tombe où se trouvait un squelette dont le crâne était entouré d'un « aménagement de pierres » connu sous le nom de loge céphalique. Près de celui-ci avait été placé un « dépôt votif » monétaire de cinq pièces de monnaie melgoriennes[70]. Elles sont datables de la fin du XIIe siècle / début du XIIIe siècle.

    Dolmen de l'Ubac

    C'est la seconde sépulture de ce type découverte dans le Vaucluse après celui de la Pitchoune à Ménerbes. Il est situé à l'extrémité de la plaine de Marican sur la rive gauche du Calavon. Sa découverte fortuite, après une importante crue du torrent en 1995, a fait ouvrir un chantier de fouilles dirigé par Gérard Sauzade et Jacques Buisson-Catil. Ils ont mis au jour, sous deux dalles de couverture reposant sur des parois latérales en pierres sèches, la tombe de quatre individus inhumés là au néolithique.

    Cabanes en pierre sèche

    Il existe nombre de cabanes de pierres sèches ou bories regroupées près de Saint-Véran et aux Baquis.

    Vie pratique - Commerces

    Un document municipal, daté du , fait état de l'importance des relations entre le village et les deux principales villes voisines :

    « Les marchés d'Apt et de Cavaillon sont très fréquentés par les habitants de cette commune qui y conduisent leurs bestiaux »[71].

    Goult dispose de sa propre poste.

    Marché : tous les jeudis de 8 h à 13 h, rue de la République.

    Commerces et services de proximité dans le village : boucheries, épicerie, bar-restaurant, café-brasserie, boulangerie, salon de coiffure, pharmacie (à Lumières)

    Divers : fromagerie, domaines viticoles, petit cinéma de quartier dans la salle des fêtes.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi[72] :

    avant 1998 :

    D'azur au lion d'or, à la bande cousue de gueules chargée de trois croissants aussi d'or, brochant sur le tout.

    Aujourd'hui :

    D'or à la bande d'azur chargée de trois croissants d'argent accompagné en chef d'un lion d'azur lampassé de gueules et en pointe d'un loup ravissant d'azur, lampassé, armé et vilené de gueules.[73]



    Pour approfondir

    Bibliographie

    Historique :

    • Village de Goult sur Patrimages Drac Paca
    • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Avignon, A. Barthélemy, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
    • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
    • François Thunin, Expression de la vie collective à Goult, Études Vauclusiennes, n° XII, Avignon,

    Lieux et monuments :

    • Guy Barruol, Provence Romane II, La Pierre-qui-Vire, 1981.
    • Archéologie en Vaucluse no 22, .
    • Archéologie en Vaucluse no 32, .

    Divers :

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
    2. L'eau dans la commune
    3. SANDRE, « Fiche rivière le coulon (X34-0400) » (consulté le ).
    4. SANDRE, « Fiche ruisseau l'Imergue (X3470500) » (consulté le ).
    5. SANDRE, « Fiche ruisseau la roubine (X3470640) » (consulté le ).
    6. SANDRE, « Fiche cours d'eau La Riaille(X3460680) » (consulté le ).
    7. Édition Archives départementales de Vaucluse, « Passage d'une rive à l'autre », (ISBN 2860840214).
    8. Roland Sautel, Le Pays d'Apt, no 191, février 2009, p. 13.
    9. « Fiche du Poste 84051001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    14. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    20. Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 326 ;
    21. La toponymie suggère que ce nom soit à l’origine celui d’un homme germain appelé Agold ou Agoald.
    22. Coulet, Répertoire, p. 29. Mariage contracté avant 1350
    23. Ce fut en cette année 1805 que les Donis mirent un terme à la faïencerie du village.
    24. Romain GARDI, Pour une relecture de décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008, p. 131.
    25. Romain GARDI, Pour une relecture de décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008, p. 132.
    26. Romain GARDI, Reconquérir la République. Essai sur la genèse de l'insurrection de décembre 1851 dans l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 2, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2009, 360 p.
    27. Ces travaux ont été publiés par H. Balfet, C. Bromberger et G. Ravis-Giordani, sous le titre De la maison aux lointains in Pratiques et représentation de l'espace dans les communautés méditerranéennes, Publications du CNRS, Marseille, 1976.
    28. Ce qui implique que 85 % des unions matrimoniales à Goult ont lieu à moins de 50 km.
    29. À titre d'exemple, entre 1960 et 1965, huit Goultoises et deux Goultois s'y sont mariés.
    30. Ces cantons ne possèdent quelquefois aucune ville et pourtant ce sont eux qui exercent la plus grosse influence sur Goult.
    31. Les Marseillais sont tous les vacanciers qui viennent du sud.
    32. Les Parisiens sont tous les estivants qui descendent du nord de la France.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. « Les Juridictions judiciaires de Vaucluse », Ministère de la Justice et des Libertés.
    35. « Impôts locaux à Goult », taxes.com.
    36. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
    37. Les comptes de la commune
    38. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    39. « Jumelage avec la commune de Gueberschwihr », sur Mairie de Goult (consulté le ).
    40. « Nom des habitants des communes françaises, Goult », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
    41. « Page de Goult », Cassini.
    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    45. « Enseignement publique primaire en Vaucluse », Académie Aix-Marseille.
    46. « Carte scolaire du Vaucluse », Conseil général de Vaucluse, .
    47. « Cartes scolaire des lycèes de Vaucluse », Inspection académique de Vaucluse.
    48. « Cité scolaire d'Apt », Académie Aix-Marseille.
    49. « coopérative vinicole », notice no IA84000773, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
    50. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
    51. Voir Massif du Luberon
    52. Chemin communal de la Carredone (ou Roche Redone)
    53. Fontaine-lavoir de la Ferraille
    54. La citerne du Conservatoire des Terrasses
    55. Monument aux morts. Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
    56. Moulin à vent de Goult
    57. « Le moulin de Jérusalem à Goult », sur Luberon.fr, (consulté le ).
    58. L’Union Apare-Cme organise depuis plus de trente ans des actions de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine bâti et naturel en Provence et dans le bassin méditerranéen
    59. Eglise Saint-Sébastien de Goult –Extérieur-Intérieur
    60. « Eglise paroissiale Saint-Sébastien », notice no PA00082046, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    61. Notice no PM84000412, base Palissy, ministère français de la Culture siège de célébrant (chaire d'officiant)
    62. « Eglise paroissiale Saint-Sébastien », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    63. Sanctuaire Notre Dame de Lumières - intérieur
    64. Sanctuaire Notre Dame de Lumières - extérieur
    65. Ce fut au cours du XVIIIe siècle, que ce lieu de pèlerinage a été repris par des prêtres missionnaires, les oblats.
    66. Ce nom est, très prosaïquement, issu de l’Imergue, l’affluent du Calavon qui coule à ses pieds.
    67. Chapelle Saint-Véran
    68. « Chapelle Saint-Véran », notice no PA84000013, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    69. Chapelle Saint-Véran à Goult
    70. Les monnaies melgoriennes étaient frappées à Mauguio, siège de l'évêché avant Montpellier. Certaines arboraient à l'avers l'effigie de Mahomet.
    71. Archives municipales de Goult.
    72. Pont Julien : Goult, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
    73. Armorial des communes du Vaucluse. Les véritables armes de Goult devraient être blasonnées au loup des Agoult, mais au XIXe siècle, une municipalité ignorante décida que ce semblant d'homonymie était un pur hasard et adopta le blason au lion et aux croissants des Donis.
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