Grand prieuré de Toulouse
Le grand prieuré de Toulouse était un prieuré de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Il s'agissait de l'un des deux grands prieurés de la Langue de Provence avec le grand prieuré de Saint-Gilles ou le prieuré d'Arles qui prit sa suite.
Grand prieuré de Toulouse | |||||
Entrée du grand prieuré de Toulouse. | |||||
Présentation | |||||
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Culte | Catholique romain | ||||
Géographie | |||||
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Ville | Toulouse | ||||
Coordonnées | 43° 35′ 50″ nord, 1° 26′ 33″ est | ||||
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Historique
Le prieuré de Toulouse est créé le par le pape Jean XXII en démembrant le prieuré de Saint-Gilles de sa partie ouest[1].
Liste des prieurs
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Possessions
Commanderies
Les hospitaliers possédaient 80 commanderies dans la langue de Provence, 25 dépendaient de Toulouse et 55 de Saint-Gilles[13]. Les commanderies suivies de la croix pattée rouge () sont des anciennes possessions de l'ordre du Temple :
- En Aquitaine
- …
- En Béarn
- En Gascogne
- Commanderie de Bordères ()[15]
- Aureilhan, la maison de l'Hôpital de
- Bagnères[N 17]
- Bazillac
- Campan (Campau)
- Castelnau-Rivière-Basse
- Lafitole (La Fitolle)
- Marquerie
- Maubourguet
- Mengoi
- Perroton
- Peyriguère (Peyriguière) ( ?)
- Préchac (Hautes-Pyrénées)? (Preychac)
- Sarrouilles
- Souyeaux (Soyaux)
- Gayan (Gajen) ()
- Gerde (Geys) et Saint-Marc-du-Bouchet en vallée d'Aure
- Guchen (), chapelle Notre-Dame du Bouchet de (de Boisset)
- Pintac (), église de[N 18]
- Ossun, église, grange et dîme de ()
- Tachoires, fief de ()
- Aureilhan, la maison de l'Hôpital de
- Commanderie de Boudrac ()[16],[17]
- Commanderie de La Cavalerie en Armagnac dite aussi de La Claverie ()[18]. Castéra-Verduzan, Gers
- Lectoure ; église Saint-Jean de Somonville ()
- Manciet (, en partie)
- Marmont et Oumet
- Nomdieu, commanderie de ; a eu rang de commanderie jusqu'à la fin du XVe siècle
- Riscle, maison de l'Hôpital de ; église Saint-Christophe
- Saint-Barthélemy de Lapressère[N 20] (annexe)
- Sainte-Christie-d'Armagnac, avait rang de commanderie avant la dévolution de la Cavalerie.
- Tenorencha
- Commanderie de Poucharramet[19]
- En Languedoc
- Commanderie de Larmont (, v. 1350-1550)[N 22] (Le Castéra, Haute-Garonne)
- Commanderie de Montsaunès ()
- Commanderie de Renneville (Renneville, Haute-Garonne)[20],[N 23]
- Commanderie de Saint-Laurent de Puylaurens
- Commanderie de Pexiora dite de Puissubran
- En Périgord
- Commanderie des Andrivaux ()
- Commanderie de Bonnefare
- Commanderie de Combarenches
- Commanderie de Condat-sur-Vézère
- Commanderie de Montguiard
- Commanderie de Périgueux
- Commanderie de Saint-Avit de Fumadière
- Commanderie de Saint-Nexans
- Commanderie de Sarjeac
- Commanderie de Soulet
Notes
- Premier prieur de Toulouse. Il était Prieur de Saint-Gilles et chancelier de l'Ordre jusqu'au démembrement de ce prieuré en et la création du prieuré de Toulouse (avec celui de Provence), cf. Roger 2011, p. 106-107, 118, 123. Il est de nouveau nommé prieur de Saint-Gilles en tout en conservant le prieuré de Toulouse jusqu'à son décès en mai 1332 (p. 126).
- Également Grand-prieur de Navarre.
- Problème de dates contradictoires selon les auteurs. Un Raymond de Savin, commandeur d'Arles a été grand prieur de Saint-Gilles (1369 - 1370) à la suite de la résignation forcée de Juan Fernández de Heredia[6]. D'après Joseph Delaville le Roulx, il a également été prieur de Toulouse précédant Gaucher de La Bastide mais ce ne peut être que avant de devenir prieur de Saint-Gilles, ce que ne mentionne pas l'abbé Nicolas. Antoine du Bourg l'inclut dans les grands prieurs de Toulouse entre 1360 et 1368 mais la période est erronée.
- Ensuite grand prieur de Saint-Gilles (- 1383/84)[7].
- Commandeur de Gimbrède et de Pézenas.
- Également grand-commandeur.
- Petrus de Tilio. Appelé à tort du Tilleuil par Eugène Mannier, parfois Pierre du Theil (Delaville le Roulx). Auparavant, il a été commandeur de Capestang, commandeur de Lavillatte (la Vilatte), commandeur de Saint-Nazaire-d'Aude et pour finir commandeur de Jalès (au moins depuis 1402) avant d'être nommé grand commandeur le puis prieur de Toulouse le , cf. Delaville le Roulx, Les Hospitaliers à Rhodes, 1310-1421, 1974, p. 315.
- Appelé également Tandon d'Arpajon pour le distinguer de Bertrand d'Arpajon, grand prieur de Saint-Gilles. D'après l'archiviste du grand prieuré de Saint-Gilles ils étaient frères. Précédemment commandeur de Palhers (1420-1436), de Lacapelle-livron (1423-1436) puis lieutenant du grand prieur de Saint-Gilles, son homonyme en 1436 (il dirige le chapitre de Saint-Gilles cette année-là), cf. Louis d' Alauzier, « Les commandeurs de Lacapelle-Livron jusqu'en 1550 », Bulletin de la Société archéologique du Tarn-et-Garonne, t. 90, , p. 33 (lire en ligne).
- Commandeur de Montsaunès vers 1437 (Bourg 1883, p. 203) en tant que chambre priorale.
- Également Grand-Maître en 1536.
- Également Prieur d'Irlande, général des Galères.
- frère naturel de Louis XIII.
- Gouverneur de Metz et du pays Messin.
- Également général des Galères.
- René de Léaumont, reçu en est mort le /[11].
- Richard-Jean-Louis de Sade de Mazan a été reçu le (cf. Viton de Saint-Allais 1839, p. 326). † à Toulouse[12]. Antoine du Bourg le prénomme à tort Richard Jérôme et indique une période erronée (1788-1792), erreur reprise par Jules Chinault dans Les institutions consulaires de Toulouse, 1953, p. 123. La liquidation de la dépouille de ce prieur n'était toujours pas achevée en 1792 d'où l'erreur fréquente sur la date de décès et de fin de prieuré.
- Bagnères-de-Bigorre ou Argelès-Bagnères?.
- Ancien fief du Temple dit de Baussaest.
- Membre de Poucharramet puis de Boudrac à partir du XVIe siècle (Souverville 1998, p. 181).
- Peut-être le lieu-dit Pessere à l'ouest de Corneillan? 43° 39′ 36″ N, 0° 12′ 00″ O.
- Au sud-est de Castelnau-sur-l'Auvignon. 43° 57′ 24″ N, 0° 28′ 11″ E.
- 43° 39′ 44″ N, 1° 10′ 06″ E. Larmont est d'origine templière et fut dévolue en 1313 mais ne prend le statut de commanderie que vers 1350 et ce jusqu'en 1550 (Bourg 1883, p. 241).
- Ne pas confondre avec la commanderie de Saint-Étienne-de-Renneville en Normandie à (Sainte-Colombe-la-Commanderie) d'origine templière.
Sources et références
- Jean-Marc Roger, « La réforme de l'Hôpital par Jean XII: Le démembrement des prieurés de Saint-Gilles et de France (21 juillet 1317) », dans Helen J. Nicholson, On the Margins of Crusading : The Military Orders, the Papacy and the Christian World, Ashgate Publishing Ltd., (ISBN 978-1-4094-3217-3, présentation en ligne), p. 101-138p. 123-124 en particulier.
- Roger 2011, p. 123-124.
- Roger 2011, p. 126 ; Bourg 1883, p. 25, lire en ligne sur Gallica.
- Roger 2011, p. 127Nommé par Hélion de Villeneuve et le chapitre général de Rhodes le .
- Joseph Delaville le Roulx, Les Hospitaliers à Rhodes jusqu'à la mort de Philibert de Naillac, 1310-1421, E. Leroux, , 452 p., p. 103.
- Abbé C. Nicolas, « Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles par M. Jean Raybaud, avocat et archivaire de ce prieuré : tome I », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. XXVII, , p. 331, lire en ligne sur Gallica.
- Nicolas 1904, p. 332, lire en ligne sur GallicaDates contradictoires entre l'abbé Nicolas, du Bourg et Delaville le Roulx.
- Delaville le Roulx 1913, p. 207.
- commandeur de Montsaunès de 1397 à 1408.
- commandeur de Montsaunès de 1583 à 1597.
- Journal politique ou gazette des gazettes, (lire en ligne), p. 81.
- Alice M. Laborde, Sade authentique, (présentation en ligne), p. 455.
- Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, chap. 16, p. 465
- Bourg 1883, p. 417-430Commanderie de Caubins et Morlas.
- Bourg 1883, p. 369-380
- Guy Pierre Souverville, La commanderie de Boudrac : de la Palestine aux Pyrénées, Templiers et Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem : chambre prieurale du Grand Prieure de Toulouse, Editions Société d'études et recherches du Nebouzan, , 326 p. (présentation en ligne)
- Bourg 1883, p. 217-...
- Bourg 1883, p. 351-367
- Bourg 1883, p. 205-216
- Vidal 2002, p. 225-230
- Belhomme, « Notice historique sur le lieu d'Orfons vulgairement Arfons : ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans la montagne noire », Mémoires de la société archéologique du Midi de la France: de 1841 à 1847, Toulouse, t. V, , p. 223-276 (lire en ligne)
Bibliographie
- Antoine du Bourg, Ordre de Malte : Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France..., Toulouse, L. Sistac et J. Boubée, , lire en ligne sur Gallica
- Pierre Vidal, Hospitaliers et templiers en France méridionale : le Grand Prieuré de Toulouse de l'Ordre de Malte ; guide de recherches historiques, archivistiques et patrimoniales, Les Amis des Archives de la Haute-Garonne et CNRS Éditeurs, , 237 p. (ISBN 978-2-9074-1624-5, présentation en ligne)
Articles connexes
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