Puylaurens
Puylaurens [pɥiloʁɑ̃s] est une commune française située dans le sud du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».
Ne pas confondre avec Puilaurens, commune de l'Aude.
Puylaurens | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Castres |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sor et de l'Agout |
Maire Mandat |
Jean-Louis Hormière 2020-2026 |
Code postal | 81700 |
Code commune | 81219 |
Démographie | |
Gentilé | Puylaurentais |
Population municipale |
3 160 hab. (2019 ) |
Densité | 39 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 34′ 22″ nord, 2° 00′ 46″ est |
Altitude | Min. 147 m Max. 372 m |
Superficie | 81,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Pastel |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.puylaurens.fr |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Girou, le ruisseau de Bagas, le ruisseau d'en Guibaud, Beral Den Alric, le ruisseau de Caudiès, le ruisseau d'Oulmine et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Puylaurens est une commune rurale qui compte 3 160 habitants en 2019. Ses habitants sont appelés les Puylaurentais ou Puylaurentaises.
Géographie
Localisation
Puylaurens domine de ses 375 m la plaine du Lauragais, aux portes de la montagne Noire. La commune est située à 41 km à l'est de Toulouse et à 25 km à l'ouest de Castres[1]. Vers le nord se trouve la vallée de l'Agout et, vers le sud, la montagne Noire et les Pyrénées.
Tout comme ses communes voisines, notamment sur l'axe Toulouse-Castres, Puylaurens profite de sa position de carrefour entre ces deux villes. La RN 126 permet de rejoindre l'est de la périphérie Toulousaine en moins de 45 minutes. L'étalement urbain s'accélérant, Puylaurens pourrait prochainement devenir une commune de l'aire urbaine de Toulouse, comme Cuq-Toulza et Cambon-lès-Lavaur depuis 2010.
Comme ses voisins Saint-Félix-Lauragais, Montgey ou Saint-Julia-de-Gras-Capou (de l'Occitan chapon gras), le village s'est construit sur un puy (puech ou puèg, en occitan) qui lui donne une situation « aérienne » privilégiée. Depuis 700 ans, Puylaurens a attiré les éleveurs du grand Sud par le commerce du bétail[réf. nécessaire].
Communes limitrophes
Puylaurens est limitrophe de dix-sept autres communes.
Voies de communication et transports
Le village est facilement accessible en voiture par un faisceau de routes (maintenant peu fréquenté avec la rocade et peu de circulation l'été) de campagne, hérité de l'époque où les éleveurs et maquignons de la région se retrouvaient sur la grand place, le mercredi matin, pour le marché au bétail[réf. nécessaire]. Le contournement de Puylaurens, ouvert en 2008, rend au village sa sérénité rurale[Interprétation personnelle ?].
La ligne 760 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Castres et à Toulouse[3].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Agout, le Girou, le ruisseau de Bagas, le ruisseau d'en Guibaud, Beral Den Alric, le ruisseau de Caudiès, le ruisseau d'Oulmine, Béral d'en Guibaud, la Garenne, le Riafs, Rec de la Ricaudié, Rec d'Engamel, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 107 km de longueur totale[5],[Carte 1].
L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[6].
Le Girou, d'une longueur totale de 64,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Saint-Jory, après avoir traversé 31 communes[7].
Le ruisseau de Bagas, d'une longueur totale de 21,1 km, prend sa source dans la commune de Montfa et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes[8].
Le ruisseau d'en Guibaud, d'une longueur totale de 10,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le sud puis se réoriente vers le nord-ouest puis vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Saint-Paul-Cap-de-Joux, après avoir traversé 3 communes[9].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[10].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Revel », sur la commune de Revel, mise en service en 1928[15]et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 845,4 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 39 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[19] à 13,8 °C pour 1991-2020[20].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[22], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[23].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[24] :
- les « bois et coteaux de Sémalens et butte de Laudrandié » (414 ha), couvrant 3 communes du département[25] ;
- les « bois Grand et bois de Caudeval » (229 ha), couvrant 2 communes du département[26] ;
- les « coteaux secs du Travers de Gamanel, du chateau d'Arpelle et de la butte Saint-Loup » (188 ha), couvrant 6 communes du département[27] ;
- les « gravières de Caudeval » (68 ha), couvrant 2 communes du département[28] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[24] : les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (1 364 ha), couvrant 24 communes du département[29].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Puylaurens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[30],[I 1],[31]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,1 %), forêts (9 %), prairies (6,4 %), zones urbanisées (1,2 %)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Le nom de la commune en occitan est Puèglaurenç (prononcé localement [pɛlljaurens]), ce qui a été francisé en Puylaurens. Il est intéressant de noter qu'en occitan le g ne se prononce pas, mais provoque une gémination du l qui suit. Le premier élément, puèg, provient du latin podium « hauteur, lieu élevé », tandis que le deuxième laurenç est la forme occitane du prénom Laurent et fait probablement référence à un ancien notable de la ville.
Histoire
L'édification du château Cap de Castel, dont la fin de construction date de 1258, a été confiée aux corvées cathares sur ordre de Saint Louis, dont les parents Blanche de Castille et Louis VIII auraient séjourné à Puylaurens. Ce bâtiment de briques inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques est situé à la tête du village (Lou Cap, en Occitan) et a servi les intérêts convergents de Rome et de Paris dans la répression des Cathares. Deux fonctions parallèles, politique et religieuse, lui étaient assignées : chapelle et prison du village. Il est aujourd'hui intégré à l'hôtel qui porte son nom.
En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI (1423-1483) autorisa trois foires annuelles par an, en confirmant les privilèges de la ville attribuées par ses prédécesseurs[33].
En 1534 Jehan Baile est capitaine de Puylaurens, aux gages de 48 livres tournois par an. (Cf quittance en parchemin)
De 1660 à 1685, l'académie de Puylaurens joue un rôle important dans l’histoire de l’Église réformée.
C'est à Puylaurens, en 1792, que le cordonnier Guillaume Lavabre composa la musique La Garisou de Marianno, qui a donné son nom à Marianne, allégorie de la République française[34].
Héraldique et devise
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Les armes de Puylaurens se blasonnent ainsi : D'argent au laurier terrassé de sinople, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or, soutenu d'une divise du même.
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La devise de Puylaurens est « Virescit vulnere virtus » en latin (« la blessure renforce le courage »).
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39]. En 2019, la commune comptait 3 160 habitants[Note 8], en diminution de 2,92 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %). |
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 406 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 193 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 040 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]). 40 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (42,8 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 7,5 % | 10,2 % | 9,5 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 815 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (67,2 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 996 emplois en 2018, contre 991 en 2013 et 907 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 256, soit un indicateur de concentration d'emploi de 79,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,7 %[I 10].
Sur ces 1 256 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 416 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
295 établissements[Note 12] sont implantés à Puylaurens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 295 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 37 | 12,5 % | (13 %) |
Construction | 38 | 12,9 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 70 | 23,7 % | (26,7 %) |
Information et communication | 8 | 2,7 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 9 | 3,1 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 10 | 3,4 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 39 | 13,2 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 58 | 19,7 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 26 | 8,8 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,7 % du nombre total d'établissements de la commune (70 sur les 295 entreprises implantées à Puylaurens), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :
- SA Des Abattoirs Puylaurentais, transformation et conservation de la viande de boucherie (3 228 k€)
- Silastef, supermarchés (2 484 k€)
- Midi Pyrenees Environnement - Mpe, services d'aménagement paysager (1 591 k€)
- Eco Invest, activités des sociétés holding (576 k€)
- Les Circuits De L'aubepine, location et location-bail d'articles de loisirs et de sport (458 k€)
Agriculture
La commune est dans le Lauragais tarnais, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département du Tarn[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 183 | 140 | 108 | 94 |
SAU[Note 15] (ha) | 5 863 | 5 266 | 4 792 | 4 992 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 183 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 140 en 2000 puis à 108 en 2010[45] et enfin à 94 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 49 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[46],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 5 863 ha en 1988 à 4 992 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 53 ha[45].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Puylaurens[47].
- Académie de Puylaurens.
- Église Notre-Dame d'Ardialle.
- Église Notre-Dame de La Barthe.
- Église Saint-Étienne de Florac.
- Église Saint-Jean de Saint-Jean-de-Tourtray.
- Église Notre-Dame de Sabournac.
- Église Notre-Dame-du-Lac de Puylaurens.
- Église Saint-Loup de Saint-Loup.
- Église Saint-Théodard de Vénès.
- Temple protestant de Puylaurens. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2015[48].
Personnalités liées à la commune
- Antoine de L'Age.
- Marianne : Puylaurens est le berceau occitan de la Marianne républicaine.
- Guillaume Lavabre, cordonnier et poète qui a donné nom à Marianne.
- Jean-Pierre-Antoine Rey (1767-1842), général des armées de la République et de l'Empire y est né et décédé.
- Georges Frêche (1938-2010), ancien président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, ancien député et ancien maire de Montpellier y naquit et y est inhumé.
- Louis Fournès (1937-2012), maire durant 18 ans (1983-2001), conseiller général du Tarn, fondateur du collège de Puylaurens, créateur de « classes vertes », suppléant du député Charles Pistre, fondateur de l'École nouvelle La Prairie à Toulouse[49].
- Anne Laperrouze (née en 1956), maire de la commune de 2001 à 2018, ancienne députée européenne.
- Suzon de Terson, poétesse de langue française et de langue occitane née dans la commune en 1657.
Vie pratique
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Puylaurens » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Puylaurens » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Puylaurens » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Puylaurens » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).
Autres sources
- « Infos, distance et photos de Puylaurens », sur www.voldoiseau.com (consulté le ).
- Carte IGN sous Géoportail
- « Documents - Site web de la région Occitanie » (consulté le ).
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Puylaurens », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « l'Agout »
- Sandre, « le Girou »
- Sandre, « le ruisseau de Bagas »
- Sandre, « le ruisseau d'en Guibaud »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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- « Orthodromie entre Puylaurens et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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