Manciet

Manciet (Mansiet en occitan gascon) est une commune française située dans l'ouest du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Bas-Armagnac, ou Armagnac noir, un pays s'inscrivant entre les vallées de l'Auzoue, la Gélise, la Douze et du Midou.

Manciet

L'église en mai 2019.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Condom
Intercommunalité Communauté de communes du Bas-Armagnac
Maire
Mandat
Pierre Capdepont
2020-2026
Code postal 32370
Code commune 32227
Démographie
Gentilé Mancietois
Population
municipale
804 hab. (2019 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 48′ 02″ nord, 0° 02′ 30″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 212 m
Superficie 42,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Eauze
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Grand-Bas-Armagnac
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Manciet
Géolocalisation sur la carte : France
Manciet
Géolocalisation sur la carte : Gers
Manciet
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Manciet

    Pour les articles homonymes, voir Manciet (homonymie).

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Douze, le Bergon, le Tuzon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « étangs d'Armagnac » et « la Gélise ») et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Manciet est une commune rurale qui compte 804 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 2 004 habitants en 1861. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Eauze. Ses habitants sont appelés les Mancietois ou Mancietoises.

    Géographie

    Localisation

    Manciet est une commune de Gascogne située au sud-ouest d'Eauze et au nord-est de Nogaro, dans la partie occidentale du Gers[1].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Manciet se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

    Voies de communication et transports

    Manciet est traversée par la D 931 et se situe approximativement à 1 h 45 du périphérique toulousain en voiture.

    Hydrographie

    La commune est pour partie dans le bassin de l'Adour et pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Douze, le Bergon, le Tuzon, un bras de la Douze, le Petit Tuzon, le ruisseau de Guillombeyrie, le ruisseau de Hitère, le ruisseau de Lariouasse, le ruisseau de Maynard, le ruisseau de Réchou, le ruisseau de Tapie, le ruisseau du Pouy et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 39 km de longueur totale[4],[Carte 1].

    La Douze, d'une longueur totale de 123,5 km, prend sa source dans la commune de Gazax-et-Baccarisse et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le sud. Elle traverse la commune et se jette dans la Midouze à Mont-de-Marsan, après avoir traversé 34 communes[5].

    Le Bergon, d'une longueur totale de 16 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Douze à Ayzieu, après avoir traversé 6 communes[6].

    Réseaux hydrographique et routier de Manciet.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 913 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eauze », sur la commune d'Eauze, mise en service en 1995[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 745,5 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, dans le département des Landes, mise en service en 1945 et à 45 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[16], à 13,5 °C pour 1981-2010[17], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[18].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

    • les « étangs d'Armagnac », d'une superficie de 1 028 ha, un site éclaté composé de plusieurs étangs et leurs abords, d'une zone bocagère, d'une zone forestière et marécageuse, dans le bassin versant de l'Armagnac comprenant les principales populations de la Cistude d'Europe (présence de la plus grande population pour Midi-Pyrénées)[21] ;
    • « la Gélise », d'une superficie de 3 785 ha, un espace offrant de nombreux habitats et habitats d'espèces d'intérêt communautaire, du fait de la diversité des territoires traversés par la Gélise et ses affluents, combinés au fonctionnement particulier du lit majeur et à la gestion actuelle des milieux[22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[23] :

    • l'« étang de la Hitère et bois de Trianon » (158 ha), couvrant 2 communes du département[24] ;
    • l'« étang du Moura et milieux bocagers environnant la Douze » (165 ha), couvrant 4 communes du département[25] ;
    • l'« étang et bois de Lesquirle » (42 ha)[26] ;
    • les « étangs de Guerre et milieux annexes » (270 ha), couvrant 2 communes du département[27] ;
    • les « étangs du Gaillon, d'Enjoie, de Pourquecèbes et du Chinan » (109 ha)[28] ;
    • les « étangs du Juge et du Réchou » (77 ha), couvrant 3 communes du département[29] ;
    • les « étangs du Pouy et de Porté » (104 ha)[30] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[23] :

    • « la Douze et milieux annexes » (11 575 ha), couvrant 29 communes dont 26 dans le Gers et trois dans les Landes[31] ;
    • « la Gélise et milieux annexes » (6 362 ha), couvrant 18 communes dont 13 dans le Gers, trois dans les Landes et deux dans le Lot-et-Garonne[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Manciet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[I 1],[34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Eauze, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,1 %), terres arables (26,7 %), cultures permanentes (14,8 %), forêts (10,2 %), prairies (6,3 %), zones urbanisées (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Toponymie

    Du roman mansio "demeure" avec diminutif -et.

    Le pèlerinage de Compostelle

    Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. On vient d'Eauze, la prochaine commune est Nogaro.

    À Manciet, une autre route rejoignait la via Podiensis : celle qui venait de la via Tolosana depuis Auch par Vic-Fezensac.

    L'hôpital Saint-Jacques se trouvait à l'emplacement actuel de la « Bonne Auberge », avant la Douze, dont le franchissement par les pèlerins était exempt de péage.

    Histoire

    • En 1235, l'ordre gascon de Saint-Jacques, de la Foi et de la Paix (en) commença à restaurer le fortin primitif, d'où une querelle d'une dizaine d'années avec les deux ordres rivaux avant que le pape Innocent IV ne donne solennellement raison aux Templiers et aux Hospitaliers[36].

    Les Templiers et les Hospitaliers

    En 1223, le vicomte de Béarn Guilhem de Moncade, donna aux Templiers de Bordères et aux Hospitaliers de Sainte-Christie ce lieu « où il y avait autrefois un beau château » et ils y bâtirent leur hospice[37]. Manciet figure ensuite parmi les membres et annexes de la commanderie hospitalière de La Cavalerie en Armagnac au sein du grand prieuré de Toulouse.

    Héraldique

    Blasonnement :
    Parti, au premier d'or à deux vaches de gueules onglées, colletées et clarinées d'azur, au second d'argent à un lion de gueules.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Pierre Capdepont[38] DVG Professeur des écoles
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].

    En 2019, la commune comptait 804 habitants[Note 9], en diminution de 0,74 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 5741 7311 5321 6781 7421 7581 7401 7031 924
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    2 0041 9161 8311 7091 7111 6511 7001 6701 503
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 4801 4041 2491 2731 2471 1611 1761 0531 069
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019
    1 066955857784764788819804804
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 348 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 745 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 970 [I 4] (20 820  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]5,1 %4 %9,6 %
    Département[I 7]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 451 personnes, parmi lesquelles on compte 76,9 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 23,1 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Eauze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 158 emplois en 2018, contre 173 en 2013 et 170 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 315, soit un indicateur de concentration d'emploi de 50 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,6 %[I 10].

    Sur ces 315 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 97 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    70 établissements[Note 12] sont implantés à Manciet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble70
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1014,3 %(12,3 %)
    Construction710 %(14,6 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    3245,7 %(27,7 %)
    Activités financières et d'assurance11,4 %(3,5 %)
    Activités immobilières34,3 %(5,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    710 %(14,4 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    45,7 %(12,3 %)
    Autres activités de services68,6 %(8,3 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 45,7 % du nombre total d'établissements de la commune (32 sur les 70 entreprises implantées à Manciet), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43] :

    • SARL Multimeca 32, mécanique industrielle (533 k€)
    • Harguest, hébergement touristique et autre hébergement de courte durée (10 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le Bas-Armagnac, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations88554740
    SAU[Note 15] (ha)2 8502 8772 6372 469

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 88 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 55 en 2000 puis à 47 en 2010[46] et enfin à 40 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[47],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 850 ha en 1988 à 2 469 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 62 ha[46].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Traces de l'ancienne commanderie : plus au nord, à Malauret, près du moulin de Ricaut et de l'ancien hippodrome.
    • Église Notre-Dame-de-Pitié de Manciet.
    • Église Saint-Roch de Sauboires.
    • Les arènes : elles sont typiques de la région de l'Armagnac et des Landes et sont dédiées à la pratique de la course landaise.

    Reconstruites après un incendie en 1919, elles sont tristement célèbres pour la mort, en 1923, d'un écarteur très connu : Giovanni.

    • Le lavoir : de forme oblongue, il a été construit en 1844 sur l'emplacement d'un ancien lavoir. Il a été couvert en 1896. Il est alimenté par une source qui jaillissait à travers une jolie fontaine détruite lors des travaux d'adduction d'eau.
    • Château de Blancastel, édifié à la fin du XVe siècle, il appartient alors à la maison de Lavardac seigneur d'un fief situé non loin, à Ayzieu. Par le jeu d'alliances, vers la fin du XVIe siècle, il entre dans le patrimoine des Pardaillan plusieurs fois alliés aux Lavardac. Au début du XVIIIe siècle, la famille de Mibielle, originaire de Montréal-du-Gers, en fait l'acquisition et réalise d'importants travaux.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39919209)
    • Laure Morandi célèbre enseignante en étude des vins ; ce personnage lutte contre le port du masque et va jusqu'à enlever son masque pour pouvoir tousser plus librement sur tous ses élèves

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Manciet » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Manciet » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Manciet » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
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