Guéthary

Guéthary (en basque Getaria) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Guéthary.

Ne doit pas être confondu avec Georges Guétary ou Guattari.

Guéthary

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Marie-Pierre Burre-Cassou
2020-2026
Code postal 64210
Code commune 64249
Démographie
Gentilé Getariar
Population
municipale
1 326 hab. (2019 )
Densité 947 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 36″ nord, 1° 36′ 28″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 73 m
Superficie 1,40 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-de-Luz
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Guéthary
Géolocalisation sur la carte : France
Guéthary
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Guéthary
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Guéthary

    Ancien port baleinier, puis thonier et sardinier, cette petite station balnéaire de style architectural néobasque a aujourd'hui pour activité essentiellement le tourisme grâce à sa situation sur la côte basque.

    Le gentilé est Getariar[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune de Guéthary se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe à 126 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 15 km de Bayonne[4], sous-préfecture, et à 6,6 km de Saint-Jean-de-Luz[5], bureau centralisateur du canton de Saint-Jean-de-Luz dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Bidart (1,8 km), Ahetze (3,8 km), Arbonne (4,7 km), Saint-Jean-de-Luz (5,7 km), Ciboure (6,5 km), Arcangues (7,2 km), Biarritz (7,4 km), Bassussarry (8,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Guéthary fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9],[10]. La commune est dans la zone Lapurdi Itsasegia (Côte du Labourd)[11]. au sud-ouest de ce territoire, en façade atlantique.

    Communes limitrophes de Guéthary[12]
    Golfe de Gascogne Bidart
    Saint-Jean-de-Luz

    Le faible nombre de communes limitrophes s'explique par la façade océanique et la faible superficie de la commune ; de plus, Guéthary est quasiment limitrophe de la commune d'Ahetze, moins de 200 m au sud-est[12].

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Guéthary.

    La commune est drainée par le Baldareta et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[13],[Carte 1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de température : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 12,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 357 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Socoa », sur la commune de Ciboure, mise en service en 1921[19] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[20],[Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[21], à 14,7 °C pour 1981-2010[22], puis à 15 °C pour 1991-2020[23].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25]. Un espace protégé est présent sur la commune : la « baie de Cenitz », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 2 ha[26].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les « falaises de Saint-Jean-de-Luz à Biarritz »[28], d'une superficie de 1 384 ha, présentant une hétérogénéité de faciès et d'érosion très favorable au maintien de la présence de landes atlantiques aérohalines rares[29],[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Guéthary est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[30],[31],[32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 30 communes[33] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[34],[35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[36],[37].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[38]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[39],[40].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (69,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), forêts (8,3 %), zones humides côtières (7,3 %), prairies (4 %), eaux maritimes (2,4 %)[41].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Historique

    En 1831, la commune est cadastrée, le bourg, dit « La place » situé autour de l'église, et trois hameauxː « Haispoure », « Costa aldia » et « Behereta ».

    Occupation du territoire

    Le territoire de la commune est réduit (1,40 km2) [Note 10] ; il est en très grande partie construit de manière pavillonnaire, ce qui explique la densité de population élevée (947,9 habitants par km²), mais moindre que dans une ville comme Bayonne, par exemple[12].

    Lieux-dits et hameaux

    Quartier Haispoure à Guéthary.

    En 2012, le Géoportail recense les lieux-dits suivants :

    • Behereta (signifie le bas par rapport à l'église) ;
    • Brana (signifie bruyère);
    • Costa Aldia (signifie la côte) ;
    • Elizaldea (signifie côté de l'église) ;
    • Haispoure (signifie en haut des rochers).

    Quant à Acotz, considéré à tort comme un quartier getariar, ce dernier est situé dans la commune de Saint-Jean-de-Luz même s'il dépendait historiquement de la paroisse de Guéthary. Situé à seulement un kilomètre de Guéthary mais à cinq du centre de Saint-Jean-de-Luz, la proximité géographique a toujours favorisé l'interaction de ses habitants.

    Routes

    La commune était traversée par la Route nationale 10, maintenant déclassée en RD 810, qui se dirige au nord vers Bidart et Bayonne et au sud vers Saint-Jean-de-Luz et Hendaye[12].

    Autoroute

    La commune est également traversée par l'A63 mais il n'y a pas d'échangeur, les plus proches étant ceux de Saint-Jean-de-Luz-Nord (au sud) et Biarritz-la-Négresse (au nord)[12].

    Transport ferroviaire

    La gare de Guéthary.

    La gare de Guéthary se trouve sur la ligne ferroviaire de Bordeaux à Irun. Elle est desservie par des trains TER Nouvelle-Aquitaine vers Bordeaux-Saint-Jean, Dax ou Bayonne au nord et Hendaye au sud[42].

    Transports en commun

    Guéthary est desservie par la ligne ] du Car Express[43], qui fait la liaison entre Bayonne et Hendaye en suivant la départementale D810 et en s’arrêtant dans les villes traversées. Le bus s’arrête à deux arrêts dans Guéthary : Estalo et église.

    La commune est desservie par le transport à la demande d’Hegobus[44] qui permet de rejoindre quelconque arrêt du réseau Hegobus en partant de l’arrêt de la mairie, de la gare SNCF, du VVF et de Mendi Alde.

    Pendant les mois de juillet et d’août, une navette gratuite qui fait une boucle dans Guéthary, nommée Ainara, circule en juillet et en août jusqu’à 22h30 avec une navette toutes les trente minutes. La navette dessert deux parking relais gratuits, celui de Mendi Alde et celui de l’école.

    Sentier de randonnée

    Guéthary est traversée par le sentier littoral[12].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Guéthary apparaît[45] sous les formes Cattarie (1193, cartulaire de Bayonne[46]), Gattari (us et coutumes de la mer), Guattary et Sanctus Nicolaus de Guétary (respectivement 1685 et 1761, collations du diocèse de Bayonne[47]), Guéthary (carte de Cassini), Guétary (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[45]) et Gethari[48] au XIXe siècle.

    Étymologie

    Guéthary, en basque Getaria, vient du latin cetaria qui signifie « endroit de salaison », et on sait maintenant que dès l’antiquité, les Romains ont effectivement construit une usine de traitement de poissons au-dessus du port[49].

    Une autre interprétation laisserait penser que le nom aurait pu se former, lors de la présence médiévale des Gascons sur la Côte basque jusqu'à son homonyme guipuscoan, du gascon gaytà « guetter » issu du latin captare « épier ». Il faudrait écarter le basque gaitari, « joueur de gaita »[50],[51].

    Ce qui est certain, c'est que les deux communes de Guéthary et de Getaria (Pays basque espagnol) ont en commun une situation géographique semblable, un toponyme basque identique et sont des localités côtières de longue tradition marine. Au Moyen Âge, plusieurs villages de la côte basque ont été colonisés par les Gascons et, parmi elles, on trouve les deux « Getaria ».

    Autres toponymes

    Le toponyme Behereta apparaît[45] sous la forme Béhèréta (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[45]).

    Le toponyme Haispoure apparaît[45] sous les formes Aispourou et Haïspuru (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[45]).

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Getaria[52].

    Histoire

    Antiquité

    Le peuplement de Guéthary est très ancien : la découverte en 1984, lors de travaux à proximité de la gare, des vestiges d'une usine à garum et à salaisons atteste d'une présence humaine dès le Ier siècle et de l'importance, déjà, des ressources de la mer[G 2]. Une épitaphe latine fut retrouvée en 1988 dans les bassins de cette usine[G 2].

    Moyen Âge

    Guéthary fait partie de la province basque du Labourd. Le vicomte du Labourd implanta dans ce petit bourg de pêcheurs une population nouvelle d'agriculteurs en 1193[G 3]. Guéthary devint probablement paroisse, mais elle perdit rapidement ce statut en étant absorbée par Bidart[53]. Guéthary devint ou redevint paroisse en 1633, ses revenus provenant de la pêche, notamment de la baleine.

    Le sémaphore (une ancienne atalaye), toujours en place, était utilisé comme poste d'observation des baleines dans la baie, et des pirates. Lorsque les Guéthariars apercevaient les baleines, ils descendaient leurs traînières du port et partaient les harponner. Lorsqu'ils étaient attaqués par des pirates ou des bandes de brigands, ils se réfugiaient dans la ferme "Ostolapia" (ancien relais de Saint-Jacques-de-Compostelle, aujourd'hui nommé Ostalapia) sur la route d'Ahetze.

    Comme ses voisins, Guéthary subit de nombreuses guerres et épidémies : invasions des Castillans en 1419 et 1438, peste vers 1515, nouvelle invasion espagnole en 1523[G 4]. Après la déclaration de la guerre de Trente Ans en 1635, l'Espagne envahit à nouveau la région en 1636 : les habitants de Guéthary s'enfuirent comme ceux des villages alentour, laissant habitations et récoltes ; l'occupation dura un an, provoquant notamment des dommages pour le bétail et les cultures[G 5]. La commune était très pauvre du fait de ces dévastations et des faibles ressources, uniquement agricoles et de la pêche[G 6].

    En 1659, Louis XIV, sa cour et l'armée traversèrent la rue de l'Église, après avoir emprunté la rue des Écoles, puis ce qui est aujourd'hui le chemin de l'Empereur, en route pour Saint-Jean-de-Luz où devait se célébrer le mariage du roi avec l'infante d'Espagne.

    Révolution et XIXe siècle

    La Révolution française ne bouleversa pas la vie de la paroisse qui devint commune en 1790 : le maire-abbé Lafitte devint maire, la commune adopta le calendrier républicain en 1793. La commune subit à nouveau les restrictions dues aux guerres avec celle contre l'Espagne en 1793 ; elle fut occupée par l'armée de Wellington en 1813. Guéthary restait très pauvre, avec un endettement catastrophique[G 6]. Le développement du tourisme et des bains de mer à partir de 1840 ne permit pas une amélioration financière, en raison des dépenses qu'il fallait effectuer pour garder une apparence et des équipements corrects de station balnéaire[G 6]. La ligne Bordeaux-Irun traversa la commune dès 1861 mais une halte ne fut accordée qu'en 1879 ; le trafic se développa rapidement[G 7].

    En 1851, Guéthary compte 600 habitants et dénombre 96 maisons dont 26 fermes agricoles, 122 foyers dont 52 familles de pêcheurs ou marins. Le village comptait 113 marins (on était considéré marin dès l'âge de 13 ans) qui pour la plupart pratiquaient la pêche côtière, mais aussi il y avait un grand nombre de Basques s'enrôlaient dans des campagnes de pêche à Terre-Neuve. Le quartier de « La place » comprenait 17 fermes sur 26 et une carrière de pierre, située en contrebas au sud de l'église. Elle sera exploitée jusqu'à la seconde guerre mondiale. L'activité agricole a définitivement pris fin en 1978 avec la construction de l'autoroute.

    La vie municipale fut agitée notamment en raison de la pauvreté de la commune, ce qui posait de nombreux problèmes de financement des projets et d'impôt. À partir de 1842, de nombreux scandales furent également causés par le nouveau curé, l'abbé Arcimisgaray, qui était décrit par le maire Dibarboure comme « violent et peu évangélique » ; il créa la polémique en employant comme « servantes » les deux jeunes et gracieuses sœurs Dorquela[G 8]. La municipalité obtint néanmoins l'évacuation du presbytère occupé, illégalement selon elle, par l'abbé ; mais elle perdit et fut condamnée à une forte amende devant le tribunal de grande instance[G 8].

    XXe et XXIe siècles

    L'année 1905 fut marquée par de nombreux incidents au sein du conseil municipal entre un maire devenu minoritaire (M. Suhit) et une opposition dirigée par M. Archier et M. Estalo ; une séance se déroulant même sous la surveillance des forces de l'ordre[G 9]. L'opposition, qui refusait toutes les propositions du maire et réclamait la dissolution du conseil, obtint satisfaction par décret début 1906 ; son meneur M. Archier fut élu maire et M. Estalo devint son adjoint[G 10].

    L'armée allemande, partie à la conquête de l'Espagne, traversa Guéthary pour finalement s'arrêter à Hendaye à la suite des accords conclus entre Hitler et Franco.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D’argent à la mer d’azur chargée d’une baleine contournée d’argent et d’une barque d’or à la voile de gueules brochant sur le champ, la barque chargée de six pêcheurs au naturel, le premier à dextre contourné, le dernier à senestre harponnant la baleine ; le tout accompagné au flanc dextre d’une falaise au naturel sur laquelle se tient un guetteur de sable.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Guéthary fait partie de six structures intercommunales[54] :

    • l’agglomération Sud Pays basque ;
    • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal des collèges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz ;
    • le syndicat intercommunal du centre de secours de Saint-Jean-de-Luz ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
    • le syndicat mixte de l'usine de la Nive.

    La commune adhère à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.

    Tendances politiques et résultats

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2002, les électeurs guéthariars votèrent[Note 11] à 25,71 % pour Jacques Chirac (19,88 % au niveau national) et à 16,02 % pour Lionel Jospin (16,18 % au niveau national). Jean-Marie Le Pen obtint 9,15 %, à comparer avec ses 16,86 % nationaux. Au second tour, Jacques Chirac recueillit 90,13 % des suffrages exprimés, plus que les 82,21 % au niveau national[55],[56].

    Lors du premier tour des élections législatives de 2002, les électeurs guéthariars votèrent à 50,36 % pour Michèle Alliot-Marie (UMP) (49,00 % dans la circonscription), et à 26,27 % pour Sylviane Alaux (22,85 % dans la circonscription). Au second tour, Michèle Alliot-Marie obtint 59,74 % (60,89 % dans la circonscription)[57],[58].

    Les électeurs guéthariars répondirent positivement au référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, contrairement au résultat général (59,07 % pour à Guéthary, 45,33 % sur toute la France)[59],[60].

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy obtint 30,77 % des voix guéthariardes, score proche du niveau national (31,18 %). François Bayrou réalisa un score important à Guéthary (27,33 %, 18,57 % sur toute la France) et Ségolène Royal obtint à Guéthary 24,09 % des voix (25,87 % sur le plan national). Au second tour, l'écart entre les candidats fut moins marqué que sur le plan national puisque Nicolas Sarkozy obtint 50,42 % à Guéthary et 53,06 % sur tout le territoire[61],[62].

    Lors du premier tour des élections législatives de 2007, les électeurs guéthariars votèrent à 47,81 % pour Michèle Alliot-Marie (UMP) (48,88 % dans la circonscription), et à 21,06 % pour Sylviane Alaux (20,61 % dans la circonscription). Au second tour, Michèle Alliot-Marie obtint 56,65 % (58,37 % dans la circonscription)[63],[64].

    L'abstention est généralement plus faible à Guéthary qu'au niveau national ; comme pour celui-ci, la participation est bien plus importante pour les élections présidentielles que pour les scrutins locaux. À l'élection présidentielle de 2007, l'abstention fut à Guéthary de 12,42 % au second tour (national 16,03 %) ; aux législatives de 39,44 % (40,02 % national).

    Administration municipale

    La commune de Guéthary ayant entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de conseilleurs municipaux est de 15 (y compris le maire)[65].

    Liste des maires[66]

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1944 1957 Adrien Lahourcade    
    1957 1959 Michel Estalo    
    1959 1971 Pierre Lious    
    1971 1983 Solange Larchus-Beaudon    
    1983 1985 Jean-Claude Scholle    
    1985 1995 Jean-Luc Lataillade    
    1995 2017 Albert Larrousset    
    2017 En cours Marie-Pierre Burre-Cassou    

    Instances judiciaires et administratives

    Guéthary relève des juridictions des tribunaux d'instance et de grande instance de Bayonne, dans le ressort de la cour d'appel de Pau[67].

    Jumelages

    Le , à l'unanimité, le conseil municipal décida d'établir un contrat préliminaire à un jumelage avec la commune des Trois-Pistoles, située dans la MRC des Basques, au Canada[68].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[70].

    En 2019, la commune comptait 1 326 habitants[Note 12], en augmentation de 3,51 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,8 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    355308306348436522600602605
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    606682613604576585612591584
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    649669719724789866856893903
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 0361 0349651 0421 1051 2841 3221 3321 281
    2018 2019 - - - - - - -
    1 3291 326-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,9 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 613 hommes pour 716 femmes, soit un taux de 53,88 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,08 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[73]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,5 
    90 ou +
    6,1 
    7,3 
    75-89 ans
    12,7 
    22,0 
    60-74 ans
    21,5 
    21,0 
    45-59 ans
    20,4 
    18,3 
    30-44 ans
    16,1 
    12,9 
    15-29 ans
    11,2 
    17,0 
    0-14 ans
    12,0 
    Pyramide des âges du département des Pyrénées-Atlantiques en 2018 en pourcentage[74]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    2,5 
    8,6 
    75-89 ans
    11,7 
    18,2 
    60-74 ans
    19 
    21,3 
    45-59 ans
    20,6 
    18,1 
    30-44 ans
    17,3 
    16,4 
    15-29 ans
    14,2 
    16,7 
    0-14 ans
    14,7 

    Enseignement

    La commune dispose d'une école primaire, l'école publique Uhanderea[75]. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[76].

    Santé

    L'hôpital public le plus proche est le centre hospitalier de la Côte Basque (CHCB), qui dispose d'un site à Saint-Jean-de-Luz mais dont les urgences sont à Bayonne ; il existe également plusieurs cliniques à Saint-Jean-de-Luz.

    Sports

    Surfeurs sur la vague.
    Surf à Guéthary

    Il y a à Guéthary plusieurs spots de surf : Parlementia, Avalanche et Cénitz.

    Il est également possible d'y pratiquer la pelote sur le fronton situé au centre du village, ou au trinquet, situé non loin des tennis. L’Olharroa (« la pieuvre » en basque), créé en 1922 et surnommé « La Mecque du Grand chistera », est l’un des clubs les plus anciens de la Fédération française de pelote basque.

    Le tennis-club de Guéthary propose 4 courts de tennis (3 en quick, et 1 en synthétique/Classic-Clay), ainsi que 2 terrains de Padel.

    Les 2 terrains de pétanque se situent à côté du siège de l'Olharroa.

    Médias

    Il n'existe pas de média local traitant uniquement de Guéthary, excepté le bulletin municipal édité par la mairie, disponible sur le site de cette dernière[77].

    Les journaux régionaux et locaux, comme le quotidien Sud Ouest[78] ou Le Journal du Pays basque, traitent régulièrement de Guéthary dans leurs rubriques locales. L'actualité de la commune est également couverte par la radio France Bleu Pays Basque ou les décrochages régionaux de certains médias nationaux (France 3 par exemple).

    On relèvera néanmoins l'existence d'un bulletin satirique régulièrement publié sur internet dénommé Le Guérafy[79], pendant gétariar du Le Gorafi.

    Enfin, une radio musicale diffusée sur internet, dirigée par Jules-Édouard Moustic et dénommée "I have a dream", émet depuis le village.

    Cultes

    Guéthary relève de la paroisse Saint-Joseph-des-Falaises - Bidart au sein du diocèse de Bayonne dont dépend l'église Saint-Nicolas[80].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    L'activité autrefois essentiellement tournée vers la pêche à la baleine, au thon puis à la sardine, est aujourd'hui principalement soutenue par le statut de station climatique et balnéaire de la commune.

    En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 524 , ce qui plaçait Guéthary au 10 712e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[81].

    La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Emploi

    En 2007, les chômeurs représentaient 11,6 % de la population active, soit 8,3 % de la population de 15 à 64 ans[82].

    Entreprises et commerces

    Guéthary dispose de plusieurs commerces; de nombreux autres se situent dans la commune voisine de Bidart[83]. L'industrie textile y est représentée par la société 64, qui possède son siège social dans la commune.

    Tourisme

    L'activité de la commune est essentiellement touristique grâce à sa situation sur la côte basque (plages [Cenitz, Arrotzen-Costa et Parlementia], spots de surf), son patrimoine (église du XVIe siècle, village); elle dispose d'hébergements touristiques sur son territoire et à proximité.

    Culture locale et patrimoine

    La mairie de style néobasque et le fronton.

    Langues

    D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Guéthary est le labourdin.

    Festivités

    Les fêtes patronales (Saint-Nicolas), se déroulent chaque année en décembre. Les fêtes locales se déroulent fin août.

    Patrimoine civil

    • Le musée de Guéthary, installé au rez-de-chaussée de la villa Saraléguinéa, recèle les vestiges romains trouvés dans la commune et les œuvres du sculpteur Swiecinski. Il abrite également des expositions d'artistes contemporains.
    • La passerelle « Itsasoan » de l'architecte Godbarge date de 1927 ;
    • Le port, fortement incliné pour hisser les baleines ;
    • Le monument aux morts de Maxime Real del Sarte ;
    • La mairie[84] de l'architecte Ferdinand Brana. Elle contient une très belle peinture du port de Guéthary par Ramiro Arrue, peintre basque fortement influencé par l'Art déco, ainsi que deux autres représentations de scènes basques (visibles dans la salle d'honneur Irintzina) ;
    • La villa Saraléguinéa[85] est inscrite aux monuments historiques.
    • La commune a érigé en 1989 une stèle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.
    L'église Saint-Nicolas.

    Architecture sacrée

    L'église Saint-Nicolas[86],[87] date des XVIe, XVIIe et XIXe siècles. Elle recèle une croix de procession[88] datant du XVe siècle. La commune compte également deux chapelles, la chapelle Saint-Joseph et la chapelle de Koskenia.

    Personnalités liées à la commune

    Nées au XIXe siècle

    Nées au XXe siècle

    • Georges Guétary, le chanteur d'opérette et comédien grec naturalisé français au début des années 1950, emprunte à Guéthary son nom d'artiste. Son véritable nom est Lámbros Vorlóou.
    • Frédéric Beigbeder, né en 1965 à Neuilly-sur-Seine, venait en vacances chez ses grands-parents à Guéthary pendant son enfance. Il y possède une maison et y a écrit « Un roman français », sorti en 2009. Une partie de son film L'amour dure trois ans se passe à Guéthary.
    • Christian Borde dit Jules-Edouard Moustic, né en 1951 à Antony, est le présentateur de Bienvenue au Groland, il habite la commune et possède une radio locale, I have a dream.
    • Vincent Cassel, né en 1966 à Paris, est un acteur, réalisateur et producteur de cinéma français. Il possède une maison à Guéthary.
    • Felipe Cazals, né en 1937 à Guéthary, est un réalisateur, scénariste, producteur, acteur, directeur de la photographie et monteur mexicain.
    • Pierre Daninos, né en 1913 à Paris et décédé en 2005 dans cette même ville, est un écrivain. Il possédait une villa à Guéthary.
    • Matthieu Diesse, artiste peintre et affichiste, né à Bordeaux en 1926, décédé en 2009.
    • Jean-Baptiste Hirigoyen (1930-2012), star à grand chistera des années 1960 et chanteur. Il a gagné sept titres de champion de France.
    • Marielle et Katia Labèque, les sœurs Labèque, pianistes mondialement connues. Elles possèdent une maison à Guéthary.
    • Georges Lunghini, né en 1953 à Paris, est un comédien, photographe, compositeur. Il possède une maison à Guéthary.
    • On peut également apercevoir Guéthary dans le clip de Zaz reprenant Tous les cris les SOS de Daniel Balavoine.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. 140 hectares selon l'IGN, 142 selon d'autres sources[G 1].
    11. Les données exprimées en pourcentages se rapportent aux votes exprimés.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Guéthary » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Guéthary », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
    2. « Métadonnées de la commune de Guéthary », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Guéthary et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Guéthary et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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    6. « Communes les plus proches de Guéthary », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    9. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    11. Lapurdi Itsastegia(-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.
    12. Carte IGN, consultée sur Géoportail le 29/08/2010, en ligne.
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    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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    18. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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    87. Notice no IA64000727, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    88. Notice no PM64000171, base Palissy, ministère français de la Culture.

    Bibliographie

    • Collectif, Guéthary, Ekaina, 1991, 315 pages.
    1. section Guéthary en quelques chiffres, page 15.
    2. Jean-Luc Tobie, section Aux origines de Guéthary, page 141.
    3. Hubert Lamant-Duhart, section De l'Ancien Régime à l'Empire, page 153
    4. page 156.
    5. page 157.
    6. page 160.
    7. Georges Pialloux, section L'époque contemporaine, page 176.
    8. Monique Salaber, section La vie municipale, page 215.
    9. page 223.
    10. pages 225 et 226.
    • Gil Reicher, La vie d'un village basque, Guéthary, éditions Féret & Fils, 9 rue de Grassi, Bordeaux, 1936.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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