Haucourt (Pas-de-Calais)

Haucourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Haucourt.

Haucourt

L'église d'Haucourt.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC Osartis Marquion
Maire
Mandat
Philippe Dubus
2020-2026
Code postal 62156
Code commune 62414
Démographie
Gentilé Haucourtois
Population
municipale
219 hab. (2019 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 14′ 54″ nord, 2° 57′ 15″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 86 m
Superficie 6,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Arras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brebières
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Haucourt
Géolocalisation sur la carte : France
Haucourt
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Haucourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Haucourt
Liens
Site web http://www.haucourt.fr/

    Géographie

    Localisation

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

    Paysages

    La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[1]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[2].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 2] : le complexe écologique de la vallée de la Sensée. Cette ZNIEFF de la vallée de la Sensée s’étend sur plus de 20 kilomètres depuis les communes de Remy et Haucourt jusqu’à la confluence de la rivière canalisée avec l’Escaut. Elle forme une longue dépression à fond tourbeux, creusée entre des plateaux aux larges ondulations ; Ostrevent au Nord, bas-Artois au Sud et Cambrésis à l’Est.[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Haucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,7 %), zones urbanisées (3,7 %), prairies (1,6 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Habitat et logement

    En 2014 et 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 95, alors qu'il était de 85 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 95,8 % étaient des résidences principales, 0 % des résidences secondaires et 4,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,2 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Haucourt en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,2 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Haucourt en 2019.
    Typologie Haucourt[I 1] Pas-de-Calais[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 95,8 85,9 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0 6,4 9,7
    Logements vacants (en %) 4,2 7,7 8,2

    Histoire

    Haucourt serait le lieu de naissance de Frédégonde (545-597) reine de Neustrie, ainsi que de saint Aubert (env. 600 - 669), descendant de l'oncle de la précédente et évêque d'Arras et de Cambrai.

    Le 5 mars 1614, sont données à Bruxelles des lettres de chevalerie pour Dominique de Pronville, seigneur de Haucourt, chef actuel de sa famille, issu d'ancienne noblesse militaire du pays d'Artois[11]. Ses ancêtres et lui même ont servi militairement leurs souverains[12].

    [pertinence contestée]

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la Première Guerre mondiale[13] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [14]. Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais

    Elle faisait partie depuis 1801du canton de Vitry-en-Artois[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Brebières

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Intercommunalité

    Haucourtétait membre de la communauté de communes Osartis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre de la loi du relative à la réforme des collectivités territoriales françaises (2008-2012)[16], cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Osartis Marquion dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 2008 Marie-Claude Savary    
    mars 2008 En cours
    (au 18 mars 2022)
    Philippe Dubus   Employé de commerce
    Réélu pour le mandat 2014-2020[17],[18],[19],[20]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[21],[22]

    Équipements et services publics

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Haucourtois[23].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

    En 2019, la commune comptait 219 habitants[Note 5], en diminution de 12,75 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    258291299307360360370383389
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    390392374375375385387352318
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    282281272142215206213216224
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    193197169196233240220214244
    2014 2019 - - - - - - -
    248219-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 113 hommes pour 116 femmes, soit un taux de 50,66 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    0,9 
    6,5 
    75-89 ans
    9,9 
    14,8 
    60-74 ans
    17,1 
    25,0 
    45-59 ans
    20,7 
    16,7 
    30-44 ans
    18,9 
    16,7 
    15-29 ans
    20,7 
    19,4 
    0-14 ans
    11,7 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Frédégonde (545-597), reine de Neustrie.
    • Aubert de Cambrai ou saint Aubert (env. 600 - 669), évêque d'Arras et de Cambrai.
    • Melchior du Bois, seigneur d'Haucourt au début du XVIIe siècle. Il appartient à la noble famille du Bois de Hoves. Il a épousé Marie Despretz, fille de Simon, écuyer, seigneur de la Motte.
    • André du Bois, fils de Melchior, seigneur d'Haucourt. Mort avant janvier 1677, il s'est marié avec Rose de Vermeille, fille de Simon, écuyer, seigneur de Villers. Il est le père d'Antoine du Bois, seigneur de Duisant (Duisans)[30].
    • Abbé Toussaint Saint-Aubert, curé d’Haucourt, tué par l'armée allemande le soir du , lors de la Première Guerre mondiale[31].

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    De sinople à la croix engrelée d'argent chargée d'une crosse d'azur[32].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Haucourt », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
    • Carte spéciale des régions dévastées : 08 SO, Douai [Sud -Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    2. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    3. « ZNIEFF 310007249 - Le complexe écologique de la Vallée de la Sensée », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Arras », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 25-26, lire en ligne.
    12. Amédée le Boucq de Ternas, op. cit., donne quelques éléments de sa carrière.
    13. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    14. Journal officiel du 24 septembre 1920, p. 14066.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Loi n°2010-1563 du 16 décembre 2010 portant réforme des collectivités territoriales
    17. G. Cs., « Bilan du maire à Haucourt : Philippe Dubus veut « dynamiser le village, préserver l’aspect rural et maintenir l’école » : À moins d’un an de la fin de son premier mandat, Philippe Dubus se donne le temps de la réflexion. S’il se représentait, ce serait pour « aller jusqu’au bout » de projets qui ont été retardés. À l’heure du bilan, il est satisfait d’avoir apporté du dynamisme à son village de 262 habitants, sans actionner le levier fiscal », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    18. « Haucourt: Philippe Dubus réélu maire par le nouveau conseil municipal », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    19. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    20. Géraldine Csizmadia, « Haucourt: Des dossiers en attente, et la mise en accessibilité de la salle des fêtes : Philippe Dubus entame son deuxième mandat, avec la volonté de voir avancer une partie des dossiers des six dernières années restés en suspens. Et achever les travaux de la salle des fêtes, le cœur de la vie du village, dont il veut « préserver l’unité. » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    21. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    22. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    23. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Haucourt (62414) », (consulté le ).
    28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    29. « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
    30. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 49, lire en ligne.
    31. Chloé Wyremblewski, « L'abbé Saint-Aubert, curé de Haucourt, mort en martyr le soir du 26 août 1914 : En marge des combats, cet après-midi du 26 août 1914, c’est aussi une grande poignée d’hommes et de femmes anonymes qui ont trouvé la mort dans les villages, coupables d’avoir porté secours aux soldats blessés. Parmi eux, l’abbé Toussaint Saint-Aubert, curé d’Haucourt, tué par l’armée allemande, le soir du 26 août 1914. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    32. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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